NdlA : les premiers paragraphes en Itallique permettent à ceux qui n'avaient pas le droit de lire le 2e chap. de pouvoir suivre malgré tout le déroulement de cette histoire. Si vous avez lu le 2e chap. vous pouvez passer ces passages.
Retrouvailles – Chapitre 3
Il se leva d'un bond, lui attrapa le poignet et la retourna contre la porte. Il fondit sur ses lèvres.
« Bien sûr que j'ai envie de vous. Je n'ai rêvé que de cela pendant ces deux ans passés loin de vous et même bien avant cela. »
Il lui prit le visage entre ses mains, collant sa bouche contre la sienne, forçant ses lèvres de sa langue.
Riza s'abandonna. Elle l'entoura de ses bras en se pressant contre lui.
Rien ni personne ne pourrait empêcher ce qui allait suivre. L'attente avait été trop longue.
Riza était maintenant allongée contre lui, son corps était toujours parcouru par d'imperceptibles contractions de plaisir, réminiscences du séisme qui l'avait envoyée au 7e ciel.
Roy sentait son souffle dans son cou. Aucun des deux n'osait bouger, voulant faire durer l'état de grâce dans lequel ils se trouvaient.
Enfin, Riza se redressa et avec un dernier baiser se détacha de lui pour s'allonger à son côté.
Roy se mit sur son flan et lui entoura la taille de son bras. Il lui souriait, heureux d'être là avec elle, d'avoir partagé avec elle ce moment unique.
« Nous aurions dû le faire bien plus tôt.
« C'est ce qui serait sans doute arrivé si tu n'étais pas parti.
« Je sais. Je suis désolé.
« Tu m'as tellement manqué.
« Toi aussi. Il ne s'est pas passé un seul jour sans que je ne pense à toi.
« Alors pourquoi n'es-tu pas revenu plus tôt ?
« Je n'étais pas prêt. Je ne me sentais pas digne de ton affection.
« Tu aurai dû me laisser seule en décider Roy. Et maintenant ?
« Et maintenant quoi ?
« Tu te sents prêt ?
« D'après toi ? Il te faut encore des preuves ? »
Il se déplaça de manière à la recouvrir de son corps et l'embrassa. Il lui semblait qu'il ne pourrait jamais avoir assez de ses lèvres.
« Fais attention, je pourrai te prendre au mot et exiger des preuves supplémentaires.
« Je me ferai un plaisir de te les apporter. »
Ils roulèrent en riant tous les deux dans les draps, se couvrant de baisers.
« Il va tout de même falloir qu'on se lève. Les autres doivent être toujours dans ton salon à se demander ce que nous faisons.
« Hmmm, je les avais oubliés. Tu crois vraiment qu'il faut qu'on y aille. Je n'en ai aucune envie, je préfère rester ici avec toi. Et puis s'ils n'ont pas compris ce qui se passait ici, c'est qu'ils sont sourds.
« Tu crois qu'ils ont entendu ?
« J'ai bien essayé d'étouffer tes cris sous mes baisers, mais c'était impossible, surtout les derniers.
« Mon Dieu, je ne pourrai plus les regarder en face !
« Ne t'inquiète pas, je suis sûr que ces sons leur sont familiers, en tout cas je l'espère pour eux. Ils n'oseront jamais y faire mention, tout du moins devant nous.
« Tu ne devrais pas en rire. Ca va faire le tour du QG en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
« Ca ne semblait pas t'inquiéter plus que ça tout à l'heure ! Et puis, ça n'a plus d'importance maintenant.
« Comment ça, ça n'a plus d'importance ?
« Parce que. »
Roy se leva et se dirigea vers sa commode dont il ouvrit l'un des tiroirs.
Il revint s'asseoir sur le lit près de Riza qui le regardait avec des yeux ronds.
« Ca n'a plus d'importance parce que je souhaite que d'ici quelques semaines tu deviennes officiellement ma femme, Riza. »
Roy lui tendit une petite boîte en velours dans laquelle reposait un anneau en or sertit d'un unique diamant.
Riza cligna des yeux, faisant passer son regard de la bague à Roy.
« Alors qu'en dis-tu ? Riza, acceptes-tu de devenir ma femme ?
« Oh Roy, bien sûr que je le veux. »
Roy prit délicatement sa main et y glissa l'anneau. Riza lui sauta au coup et l'embrassa à l'étouffer. Elle se blottit ensuite contre lui dans ses bras en admirant la bague à son doigt.
« Elle est magnifique.
« C'est toi qui la mets en valeur.
« Juste par curiosité, tu l'as acheté quand ?
« Tu veux vraiment le savoir ?
« Oui, pourquoi, c'est un problème ?
« Non, pas du tout mon amour. En fait j'ai acheté cette bague il y a de cela bien des années.
« Tu la destinais à une autre ? » Lui demanda-t-elle en s'écartant brusquement.
Roy lui enserra la taille et la ramena contre lui.
« Mais non. Tu es la seule femme que j'ai jamais voulu épouser. Maes n'arrêtait pas de me dire qu'il fallait que je trouve une femme. Et lorsque je me suis posé la question, après sa mort, la seule femme qui m'est venu à l'esprit, comme une évidence, c'était toi. Alors je suis allé dans une bijouterie pour acheter cette bague. Mais je n'ai jamais trouvé le temps et surtout le courage de t'inviter à sortir. Alors encore moins de te demander de devenir ma femme.
« Et ce soir, l'aurais-tu fait si je n'étais pas entrée accidentellement dans ta chambre ?
« Mon plan, c'était d'attendre que tout le monde s'en aille, j'aurai trouvé un prétexte bidon pour te retenir. Disons que tu as devancé mes projets. Mais je suis bien content que tu ais fait le premier pas.
« Tu parles d'un premier pas, je t'ai presque violé.
« Oui, mais j'étais tout à fait consentant. »
Roy bailla.
« Il est tard, je vais aller voir ce que font les autres. Reste là, je reviens de suite. »
Roy se leva enfila son caleçon et son tee-shirt puis partit voir ce que devenaient le reste de son équipe.
Il revint moins de cinq minutes plus tard
« Tu verrais, c'est trop drôle, ils sont tous endormis par terre. Havoc s'est endormi la tête sur le ventre de Breda et Falman tient encore une bouteille entre ses bras. »
Mais Riza ne lui répondit pas, elle s'était allongée et endormie sous les draps qu'elle avait remontés jusqu'à son menton.
Il se déshabilla et s'allongea près d'elle. Il se colla le plus possible contre elle, profitant de sa chaleur et ferma ses yeux.
Cette nuit serait la première qu'il passerait avec Riza. La première nuit sans rêve, juste dans sa douceur.
Il en était sûr, son avenir serait radieux. En tout cas, il ferait tout pour qu'il le soit.
Il s'abandonna au sommeil, un sourire sur ses lèvres.
Demain était un autre jour. Le premier jour avec Riza. Après des années d'errance, sa vraie vie allait enfin commencer.
NdlA : ouais, pas terrible cette fin, mais je ne savais pas comment boucler cette histoire. En tout cas, c'est fini !
Vous pouvez me reviewer et me dire ce que vous en avez pensé. J'attends vos commentaires.
