Chapitre 10

Demande et Menaces

Quelques semaines s'étaient écoulées depuis le week-end en amoureux que Marie-Eve et Harry avaient fait avec la permission de Dumbledore. Le couple que formait les deux Préfets-en-Chefs allait pour le mieux et de jour en jour ils se rapprochaient davantage. Ils dormaient maintenant tous les deux dans la même chambre parfois celle de Marie-Eve, parfois celle d'Harry. Peu leur importait puisqu'ils dormaient ensemble dans les bras l'un de l'autre. Drago acceptait bien cette situation car Harry lui avait assuré qu'il ne ferait jamais de mal à sa petite sur comme Drago se plaisait à appeler Marie-Eve. Quant à lui, sa relation avec Kate avançait. Il était maintenant prêt à faire sa demande à la jeune fille mais le problème il ne savait pas quand le faire. Il décida donc de demander conseil à Harry. Un matin, alors que Harry et lui s'était levé avant Marie-Eve, le jeune hommw lui demanda :

- Harry, j'aurais un conseil à te demander.

- Bien sûr, je suis toujours là quand tu as besoin de moi pour n'importe quoi, répondit l'héritier de Gryffondor.

- Bien, ce serait à propos d'une fille, je voudrais lui faire ma demande mais je ne sais pas quand le faire. Comment as-tu su que c'était le bon moment pour faire ta demande à Marie-Eve? demanda-t-il.

- Pour la fille, tu n'as pas à te cacher, je sais très bien que c'est Kate. J'ai bien vu le regard que tu posais sur elle, répondit Harry en riant quand il vu le regard que Drago posait sur lui. Et pour ce qui est du comment j'ai su que c'était le bon moment pour Marie-Eve, je ne l'ai pas su, j'y ai été instinctivement.

- Je ne comprends pas ce que tu veux dire, exactement, est-ce que tu pourrais m'expliquer? demanda Drago.

- Je ne peux pas vraiment te l'expliquer, le mieux c'est que je te raconte comment ça s'est passé. À moins que tu ne le veuilles pas bien sûr, répondit Harry.

- Ça ne me dérange pas. Peut-être que je vais comprendre ce que tu veux dire, dit Drago.

- D'accord, je commence. La journée où j'ai fait ma demande à Marie-Eve était vraiment spéciale. C'était la journée où j'étais supposée jouer au professeur avec elle pour qu'elle rattrape le retard qu'elle avait sur les élèves de sixième année de Poudlard. Ce matin-là, avant d'aller déjeuner nous avons eu une petite conversation. Marie-Eve se demandait pourquoi j'étais aussi triste. Quand je lui eus donné la raison, elle m'a dit qu'elle avait vécu la même chose et après ça, elle est partie à pleurer. Au début, je ne savais pas trop quoi faire mais j'ai décidé de laisser mon cur aller et je l'ai prise dans mes bras. Elle m'a remerciée de l'aqvoir consolée quand elle a eu fini de pleurer. Elle m'a aussi dit que c'était la première fois depuis longtemps qu'elle se laissait aller comme ça. Quand elle eut sortie de mes bras, j'ai ressentie un vide en dedans de moi et j'ai eu tout de suite l'envie de la reprendre dans mes bras. Enfin, je lui ai demandé si elle voulait devenir plus qu'une de mes amies car je ressentais quelque chose de très fort envers elle. Elle m'a dit oui et depuis, j'ai de nouveau le sourire aux lèvres. Voilà, c'est comme ça que cela s'est passé, raconta Harry.

- Ok, je comprends maintenant. Merci Harry! Maintenant, je sais ce que je vais faire pour Kate, dit Drago.

- De rien, et si tu as encore besoin de moi, n'hésites pas, dit Harry.

- Toi aussi, répondit le meilleur ami de Marie-Eve.

À ce moment-là, Marie-Eve descendit l'escalier qui menait à sa chambre. Elle ne portait pas son uniforme puisque c'était samedi, et le samedi, il n'y avait pas de cours. En échange, elle portait une jupe longue dans un dégradé de bleu avec une camisole bleu sur laquelle il était écrit "Sexy Girl". À ses pieds, elle portait une paire de bottes en cuir noir à talon aiguilles. Harry, son petit ami, était totalement subjugué et cela faisait rire Drago. Mais le plus beau, c'était ses cheveux. Ils étaient remontés dans un chignon complexe d'où s'échappait quelques mèches folles. Arrivée au bas de l'escalier, Harry s'avança et prit sa petite amie dans ses bras en lui disant qu'elle était très belle, qu'elle ressemblait à un ange. La jeune fille rougit car elle n'était pas habituée à recevoir autant de compliments. Drago, Marie-Eve et Harry se rendirent dans la Grande Salle pour prendre leur petit déjeuner et quand ils furent arrivés, ils s'assirent à côté des deux jumelles. Drago était nerveux car il était assis à côté de Kate et il avait finalement décidé de lui demandé de sortir avec lui comme Harry avait fait pour Marie-Eve mais il ne le ferait pas tout de suite. Quand le jeune homme sortit de ses pensées, le professeur Dumbledore s'était levé et demandait le silence dans la Grande Salle car il avait une déclaration à faire. Quand le silence fut fait, on entendait presque une mouche voler. Enfin, le directeur commença son discours :

- Comme vous le savez, dans deux semaines, c'est Halloween. Et pour oublier la guerre qui fait rage à cause de Voldemort, j'ai décidé d'organiser un bal. Les Préfets-en-Chefs, veuillez venir me voir après le déjeuner pour les détails. Il faut également que je clarifie quelques petites choses. Seul les élèves en haut de la troisième année pourrons assister à ce bal. Et pour faire différent de toutes les autres fêtes auquelles vous avez assistée, ce sont les filles qui doivent inviter les garçons. Merci de votre attention et bon appétit!

À ce moment, la nourriture pour le petit déjeuner apparut sur les quatre tables, au plaisir de tous les élèves, même des Serpentard. Quand les conversations eurent repris dans la Grande Salle, Marie-Eve se tourna vers Harry et lui demanda :

- Cher beau jeune homme, m'accompagneriez-vous à ce bal?

- Mais bien sûr, chère demoiselle, répondit Harry.

Juste à côté, Kate avait demandé à Drago s'il voulait l'accompagner au bal et c'est avec grand plaisir que le bel apollon lui répondit que ce serait un honneur. De son côté, Anna était partie le demander à un Serdaigle qui était dans sa classe d'Arithmencie, si lui voulait y aller avec elle et il dit oui. Quant à Hermione, elle fit sa demande à Ron.

- Ron, est-ce que tu voudrais venir à ce bal avec moi? demanda Hermione.

Ron n'avait pas écouter un seul mot de ce qu'Hermione lui avait demandé. Il regardait le petit groupe qu'Harry et ses quatre amis formaient et se demandait pourquoi il n'était pas en train de rigoler avec eux. Après avoir réfléchi, il se dit que c'était à cause de Malefoy qu'il n'était plus ami avec Harry. Quand il se rendit compte qu'Hermione lui parlait, il lui demanda :

- Qu'est-ce que tu m'as demandé, j'étais dans la lune.

- Je t'ai demandé si tu voulais venir au bal avec moi, redemanda Hermione.

- Oh! Mais bien sûr, ma chérie! répondit Ronald.

- Vas-tu bien me dire quand est-ce que tu vas enfin te décider à pardonner à Malefoy? Je vois bien que ça te blesse de ne plus pouvoir parler et t'amuser avec Harry. Ça fait longtemps que moi je lui ai pardonné! Je n'attends que toi pour aller le dire à Harry, dit sa petite amie.

- Mais c'est Malefoy, bon sang. Comment peux-tu lui pardonner ce qu'il t'a fait? demanda le préfet.

- Comment je peux lui pardonner! C'est bien ce que tu me demandes! répondit la préfète. Mais Ron, mon Dieu, tu vois bien qu'il a changé. Il n'est plus le petit emmerdeur que tu as connu. Et puis, regarde Harry. Tu vois bien qu'il est triste de ne plus te voir même s'il essaie de le cacher. Je l'ai vu un jour en train de pleurer dans les bras de Marie-Eve, sa petite amie et il disait nos noms. Et même si je n'aime pas beaucoup sa petite amie à cause qu'elle me fait grande concurrence en classe, je dois admettre qu'elle est très gentille.

- Je ne suis pas sûr, dit Ron. Regarde comment Malefoy continue de nous traiter.

- Non d'un criquet, Ron. Mets dont ton orgueil de côté pour une fois. Tu n'as pas encore compris que si Malefoy continue de nous insulter, c'est parce que notre absence fait du mal à Harry et d'après ce que j'ai vu, il ne supporte pas que l'on fasse du mal à un de ses amis, dit Hermione.

- D'accord, je veux bien lui pardonner mais c'est parce que je t'aime et que je tiens trop à Harry et à son amitié pour le perdre, dit Ron.

- Alors, allez debout. Allons lui dire, s'exclama Hermione.

À ce moment, Harry, Marie-Eve, Drago et Kate se levèrent pour quitter la Grande Salle tandis qu'Anna était encore avec William, son cavalier pour le bal. Drago et Kate allèrent se promener dans le parc tandis que Marie-Eve et Harry se dirigèrent vers le bureau du directeur. Ron et Hermione se levèrent et les rattrapèrent juste au moment où ils allaient prononcer le mot de passe et monter dans le bureau de Dumbledore. Hermione cria :

- Harry, attends! On veut te parler!

Les deux amoureux se retournèrent et virent Ronald Weasley et Hermione Granger courir vers eux. Quand ils arrivèrent à leur hauteur, ils étaient vraiment essouflés. Harry leur dit de reprendre leur souffle et c'est ce qu'ils firent. Au bout de quelques minutes, ils parlèrent enfin plutôt Hermione car Ron ne savait pas quoi dire.

- Harry, est-ce que l'on peut aller quelque part où on pourrait parler tranquillement? Ce que nous avons à te dire est très important.

- Oui, il y aurait un endroit mais pour l'instant, nous n'avons pas le temps car nous avons une réunion avec le professeur Dumbledore, dit Harry.

- Oui, je sais, dit Hermione. Nous allons vous attendre ici et après nous irons à cet endroit et nous parlerons.

- D'accord, dit Marie-Eve. Mais ne nous attendez pas ici, allez nous attendre devant notre salle commune. Pour y aller, vous devez prendre le premier couloir à votre gauche en partant d'ici et quand vous arriverez devant un tableau réprésentant une licorne avec à ses côtés une jeune fille et un jeune homme, arrêtez vous et attendez-nous là.

- D'accord, à tantôt, dit Hermione. Allez viens Ron.

- Oui, je viens, répondit le roux.

Après le départ de Ron et Hermione, Harry prononça le mot de passe puis quand les escaliers apparurent, tous les deux montèrent dans le bureau du professeur Dumbledore où celui-ci les attendaient. Après quelques minutes de silence, Dumbledore dit :

- Comme vous le savez, je vous ai fait venir ici pour vous donnez les derniers détails concernant le bal.

Les deux adolescents hochèrent de la tête et le professeur Dumbledore continua sur sa lancée.

- Donc, continuons. Premièrement, étant les Préfets-en-Chefs, vous devez aller au bal ensemble quoique ça me surprendrait si vous en fassiez autrement. Également, vous allez devoir ouvrir la danse après le festin. Bien sûr, comme tout le monde le sait, un bal d'Halloween est un bal costumé donc vous devrez annoncer aux élèves qu'ils vont devoir se costumer et qu'une sortie à Pré-au-Lard sera organiser pour qu'ils puissent aller chercher leur costume. Pour terminer, vous devrez décorer la Grande Salle sous le thème de l'Halloween. Le 31 octobre, je vais vous laisser la journée pour décorer la salle. Votre absence sera motivée auprès de vos professeurs toute la journée. Est-ce que vous acceptez ce travail?

- Nous acceptons, répondit Marie-Eve après avoir consulter Harry du regard.

- J'en suis heureux, dit Dumbledore. Donc je vous donne votre congé car je crois que deux de vos amis vous attendent devant le tableau qui conduit à votre salle commune.

- Au revoir, professeur Dumbledore, dit Harry.

Les deux amoureux quittèrent le bureau du directeur et quelques minutes plus tard arrivèrent devant le tableau de la licorne où Ron et Hermione les attendaient, assis par terre. Quand les deux Préfets-en-Chefs arrivèrent à la hauteur de Ron et Hermione, ceux-ci se levèrent et entrèrent à la suite de Marie-Eve et Harry. Quand ils virent la beauté de la pièce, ils en furent bouche-bée. Les quatre camarades s'assirent dans les fauteuils de la salle commune et restèrent quelques minutes à se regarder les uns les autres puis Harry dit :

- Alors vous vouliez nous parler. Qu'avez-vous donc de si important à nous dire?

- Eh bien, c'est un peu délicat à dire, dit Ron, mais je me lance. Hermione et moi sommes venus nous excuser de comportement que nous avons eu depuis le début de l'année à votre encontre. Je parle là de Drago (petite grimace de Ron en disant le nom de son ancien ennemi), de Marie-Eve et de toi. Nous avons compris que Drago (nouvelle grimace et Ron reçut un coup de coude de la part d'Hermione) avait changé vu qu'il est maintenant ton ami et nous sommes prêt à lui pardonner.

- Nous acceptons vos excuses, dit Harry en consultant Marie-Eve du regard.

C'est ainsi que Ron et Hermione redevinrent amis avec Harry. Marie-Eve les accepta très bien surtout qu'elle avait de points communs avec Hermione presque autant qu'elle en avait avec Kate. Pendant que Ron et Hermione faisait mieux connaissance avec Marie-Eve, Drago et Kate apprirent à mieux se connaître, mieux que lorsqu'Harry et Marie-Eve était avec eux. Cela faisait au moins une heure qu'ils se promenaient dans le parc de Poudlard quand brusquement Drago s'arrêta et fit face à Kate. La jeune fille se posa beaucoup de questions de le voir si sérieux alors qu'il y a quelques minutes plus tôt, il riait comme un fou. Elle lui posa donc la question.

- Drago, est-ce que ça va? Tu es si sérieux tout à coup.

- Oui, ça va très bien. C'est juste que j'ai une question très importante à te poser, dit Drago.

- Et qu'est-ce que c'est? demanda Kate soudain très nerveuse.

- Eh bien, hum hum, puis-je? demanda-t-il en lui prenant la main et en posant un genou pas terre.

- Oui, répondit Kate en étant de plus en plus nerveuse à mesure que chaque minute passait.

- Voudrais-tu être ma petite amie? demanda-t-il avec une note d'espoir dans la voix.

- Oui, je le veux, répondit-elle avec un sourire qui lui montait jusqu'aux oreilles.

Dès que Drago fut de nouveau sur ses pieds, Kate lui sauta dans les bras et l'embrassa passionnément pour lui montrer à quel point elle l'aimait et aussi ocmbien elle était heureuse d'être sa petite amie. drago y répondit volontiers en ayant enfin compris ce qu'Harry voulait dire par y aller instinctivement. Les deux nouveaux amoureux passèrent le reste de la journée à l'extérieur à se promener dans le bureau en se tenant la main et en profitant du fait qu'ils étaient seuls pour s'embrasser et se dire des mots doux. Quand enfin ils rentrèrent dans le château, c'était l'heure du souper. Ils allèrent s'asseoir à leur place et c'est là que Drago vit Harry en train de parler avec Ron tandis que Marie-Eve était en grande conversation avec Hermione. Le blond se demandait ce qui s'était passé pendant qu'il se promenait à l'extérieur avec sa petite amie et lui demanda :

- Harry, pour quoi est-ce que Wistiti parle avec toi?

- Premièrement, mon nom n'est pas Wistiti mais Ron, espèce de minable petit cafard répugnant et deuxièmement, je parle avec Harry parce qu'Harry m'a pardonné, répondit Ron à la place d'Harry.

- D'accord, Weasley, mais si tu tiens à ce que je t'appelle par ton prénom, ne m'appelle plus ni la fouine ni le carfard répugnant mias Drago, dit l'ancien Serpentard à Ron.

- D'accord, je vais t'appeler par ton prénom, Drago. J'espère que tu veux bien faire la paix, dit Ron en lui tendant la main.

- Je suis d'accord de faire la paix avec toi, Ron, dit à son tour Drago en lui serrant la main.

Tout le reste du temps qu'ils passèrent dans la Grande Salle, la nouvelle gang que formait Harry, Marie-Eve, Drago, Kate, Anne, Ron et Hermione rirent des blagues que Ron n'arrêtait pas de faire. Quand enfin ils se décidèrent à sortir de la Grande Salle, ils se rendirent tous les sept dans l'appartement des Préfets-en-Chefs et de Drago. Rendus dans l'appartement, les gard et les filles se séparèrent, les gars restèrent dans la salle commune tandis que les filles montèrent dans la Chambre de Marie-Eve. Quand la porte se fut refermée, Marie-Eve s'exclama :

- Je suis tellement contente que Drago t'aie enfin demandé si tu voulais enfin devenir sa petite amie Kate, vous fermez tellement un beau couple!

- Merci, je suis tellement contente! Je crois que c'est la plus belle journée de ma vie, remercia Kate. Toi aussi, tu formes un très beau couple avec Harry.

- C'est très vrai, renchérit Hermione pendant qu'Anna pansait à son beau Serdaigle.

- Merci! Mais toi aussi avec Ron, dit Marie-Eve.

Quand Marie-Eve eut dit cette phrase, Hermione perdit son sourire et se mit à pleurer. Marie-Eve se demandait ce qu'elle avait pu dire de mal pour la faire pleurer puisqu'elle pensait que ce qu'elle avait dit était un compliment. Alors, elle s'approcha d'Hermione et la prit dans ses bras puis lui demanda :

- Est-ce que j'ai dit quelque chose de aml?

- Non, répondit Hermione en continuant à pleurer.

- Alors qu'est-ce qu'il y a? demanda Kate.

- C'est que Ron ne m'a jamais dit qu'il m'aimait ni qu'il me trouvait belle et ça me fait mal, répondit la jeune fille toujours en larmes.

- Est-ce que tu veux être tellement belle que Ron en tombera à genoux tellement il sera éberlué? demanda Marie-Eve.

- Tu ferais ça pour moi? demanda Hermione dont la voix n'était plus qu'entrecoupé par des sanglots.

- Bien sûr que je le ferais, répondit Marie-Eve.

- Avec mon aide, dit Kate.

- Et la mienne, dit Anna en sortant de sa torpeur.

- D'accord, je veux bien, dit Hermione en souriant.

Quand Hermione eut dit ça, Marie-Eve la prit et la fit s'asseoir sur la chaise de sa coiffeuse et commença à faire le tour de la jeune fille. Marie-Eve s'occuperait de la coiffure, Anna du maquillage et Kate des vêtements qu'elle prendrait dans la garde-robe de Marie-Eve et le lendemain, elles demanderaient à Dumbledore d'aller à Pré-au-Lard pour finir sa transformation. Marie-Eve demanda à Hermione :

- Est-ce que tu veux une transformation complète?

- Oui, dit Hermione après quelques minutes de réflexion.

- Vous avez entendu les filles, on a carte blanche, dit Marie-Eve.

Pendant que Marie-Eve s'occupait des cheveux d'Hermione et Anna de son maquillage, Kate regardait dans la garde-robe de Marie-Eve pour dénicher quelque chose qui irait bien avec la silhouette d'Hermione. Finalement, après un peu plus de deux heures, Hermione était prête à se montrer à Ron. Ses cheveux étaient lisses avec quelques mèches blondes qu'elle pouvait changer de couleur à volonté grâce à un sortilège. Anne l'avait maquiller avec des couleurs qui faisaient ressortir la couleur de ses yeux et de son teint. Pour terminer, Kate avait décider de changer ses vêtements du tout au tout. Hermione portait un chandail moulant à manche longue décolleté rouge sang, une jupe courte en cuir noir avec des bottes à talons aiguilles noires qui lui montaient aux genoux. Hermione était sublime et ses trois amies étaient sûres que Ron ne saurait plus quoi dire quand il se retrouverait devant sa petite amie. Kate lui demanda alors :

- Est-ce que tu es prête à montrer ta nouvelle toi à Ron?

- Oui, je suis prête, répondit-elle maintenant plus sûre d'elle.

- D'accord, nous allons descendre en bas et toi tu attendras que Marie-Eve t'appelle pour descendre, dit Kate.

- Ok, dit-elle avec une grand sourire.

Les trois amies descendirent l'escalier qui menait à la salle commune coupant ainsi les garçons dans leur passionnante conversation sur le Quidditch. Marie-Eve demanda alors :

- Êtes-vous prêt à voir la nouvelle Hermione Granger?

- Que veux-tu dire? demanda Harry à sa petite amie.

- Vous allez voir, répondit Marie-Eve. Hermione, descends.

C'est alors qu'Hermione descendit gracieusement l'escalier. Les garçons étaient tous bouche-bée, Ron le premier. Quand la jeune fille fut arrivée dans la salle commune, Ron s'approcha de sa petite amie et en la prenant dans ses bras, lui murmura à l'oreille :

- Tu es très belle mon ange.

- Merci, mon chéri, dit Hermione à son tour en murmurant.

Dès qu'Hermione eut fini de le remercier, Ron la serra dans ses bras et l'embrassa passionnément. Hermione était aux anges puisque c'était la première fois depuis qu'ils sortaient que Ron lui faisait ce compliment. Mais leur plaisir fut de courte durée puisque dès que Ron et Hermione eurent terminés de s'embrasser, un faucon d'un noir de jais entra par la fenêtre de l'appartement, en tenant une enveloppe aussi noire que osn plumage avec écrit dessus :

" Harry Potter

Appartement des Préfets-en-Chefs

École de Sorcellerie de Poudlard

Angleterre"

Le faucon la laissa tomber sur les genoux d'Harry et partit sans attendre de réponse. Le jeune homme prit l'enveloppe dans ses mains et l'ouvrit sans se faire attendre. En regardant la lettre, il se demanda de qui elle pouvait bien venir car il ne reconnaissait pas l'écriture. Il le sut quand il vit la signature dans la bas de la lettre. Elle était de Lord Voldemort. Voilà ce qu'elle contenait :

Cher Harry,

J'espère que tu vois bien et que tu t'aies remis de la mort de ton débile de parrain. Il a totalement mérité ce qui lui est arrivé. Malheureusement, durant cette affrontement, tu as cassé ma prophétie donc pour ne pas prendre de chance, je vias te tuer, Profites-bien d'Halloween car ce sera ton dernier et même ce vieux fou de Dumbledore ne pourra rien y faire. Je ne te dis pas quand mais c'est sûr que tu vas mourir et de la plus atroce des manières. Ah oui! J'allais oublier! Alors, le petit Potter à une petite amie et ses parents sont de nouveau en vie. À ta place, Potter, je ferais bien attention à elle car elle est en perpétuel danger à tes côtés puisque tout ceux que tu aimes meurent pas ta faute. HA!HA!HA!

À bientôt, Lord Voldemort

Au fur et à mesure qu'Harry lisait la lettre, son teint était parti de pêche pour maintenant être blême. Marie-Eve qui avait vu la tête d'Harry changer, se demandait ce que la lettre pouvait contenir et plus ça allait, plus elle était inquiète. Elle alla donc s'asseoir à côté de son petit ami et lui demanda ce qu'il avait. Pour toute réponse, Harry lui donna la lettre et resta perdu dans ses pensées. Quand Marie-Eve eut terminé la lecture de la lettre, elle était dans le même état qu'Harry. Puis elle reprit le contrôle d'elle-même et dit :

- Comment peut-il te dire ça? Je vais le tuer!

- Il a raison, mon ange, dit Harry.

- Non, il a tort. Je savais très bien à quoi je m'attendais quand notre relation a commencé et si cet espèce de fou pense que je vais te laisser, il va voir ce qu'il va voir, dit Marie-Eve.

- Oui, c'est vrai, tu me l'as dit, dit Harry. Qu'allons nous faire maintenant?

- Attendez une minute, nous sommes encore là et nous aimerions savoir ce qui se passe, dit Ron.

- Vous ne pouvez pas savoir. Nous ne pouvons rien dire pour l'instant. Cette histoire ne concerne qu'Harry et moi. Désolé, répondit l'héritière de Merlin.

Après quelques minutes de silence, Marie-Eve dit :

- Il faut aller voir Dumbledore. Vous, restez ici.

Et sur ce, les deux Préfets-en-Chefs sortirent de l'appartement et se dirigèrent vers le bureau de Dumbledore

Note de l'auteure:

Allo tout le monde,

Je sais que ça fait longtemps que je n'ai pas posté de chapitre mais avec les cours et tout ça je n'avait pas trop le temps de terminer de recopier mon chapitre car cela fait au moins 7 mois qu'il est terminé. Veuillez accepter toute mes excuses. Et envoyez des reviews, ça fait toujours plaisir même si ce sont des reproches et des commentaires plus négatifs. Ce qui n'empêche pas les bonnes reviews non plus.

, Sarah Michelle Potter

P.S.: Dès que j'ai le temps, je poste le chapitre 11 qui est déjà écrit à la main et qu'il ne me reste qu'à recopier.