Voici le deuxième chapitre.
Bonne lecture!
Chapitre 2
Il était enfin chez lui, pas que son séjour dans l'île perdu avait été désagréable, à certain moment oui, mais bon, il avait besoin des gens qu'il aime près du lui, il avait besoin de celle qu'il aime près de lui. Douze jours sur l'île perdue lui avait appris plus qu'une année à Poudlard. Mais en quittant l'île, il s'était aperçu que le temps avait été autre pour le monde extérieur. Une année c'était écoulé depuis le moment de son entré sur l'île et sa sortie. Ce qui c'était passé pendant ses douze jours – l'année pour les autres – il n'avait droit de le divulgué, soumis sous un pacte de silence. S'il le trahissait, il y aurait d'horrible conséquence, la mort sans doute, et il n'avait aucune envie de mourir. Il avait vu tellement de choses extraordinaires, il avait tellement appris sur ce peuple perdu, qu'il savait pertinemment qu'il ferait une énorme bêtise en rendant public leur existence. La civilisation engloutis ne voulait être trouvée, elle aimait mieux vivre isolé du monde extérieur, du peuple faible. Ils se croyaient plus intelligent, plus puissant du monde extérieur, qu'ils ne se feraient comprendre, et ils avaient raison… Ron en avait la certitude. Leur pouvoir était supérieur à ceux des sorciers, un enfant de cette cité pouvait terrasser Voldemort les yeux fermés, mais ce n'était pas leur guerre. Ils avaient une telle connaissance de l'ancienne magie, surpassant tout ce Ron avait pu imaginer.
Après avoir gagné la confiance du Grand Maître, qui ressemblait beaucoup à Dumbledore, il appris à utiliser et contrôler sa magie, sans utiliser sa baguette, il ne l'avait plus d'ailleurs. La fille du Grand Maître, l'avait beaucoup aidé pour ça, c'était même elle qui lui avait montrer le chemin de la sortie après avoir fait le pacte du silence. Il lui avait été reconnaissant. L'endroit était paradisiaque, agréable, envoûtant, mais il avait trop d'attache avec l'extérieur, il ne faisait pas partit de ce monde. Il voulait retourner chez lui. Elle avait consentit à le laisser partir.
Il avait réapparu où il avait disparu. Cherchant le village sorcier le plus près, il put contacter le ministère, et en moins de deux, il était de retour en Angleterre. Les gens du ministère lui posèrent d'innombrables questions, mais il feignît qu'il avait oublié ce qu'il s'était passé. Réponse insuffisante pour la plupart, mais il était de retour et en bonne santé, ils ont donc consentit à le laisser rentrer chez lui.
Le salon du terrier n'avait pas changé depuis son départ, en fait rien de matériel n'avait changé au terrier. Seulement l'atmosphère. Il s'en était aperçu à la seconde qu'il mit les pied dans la maison. C'était tendu… habituellement, c'est harmonieux, doux – sauf quand Molly est en colère – mais là, elle ne l'était pas. Elle pleurait encore son retour, le sourire fendu jusqu'au oreille, l'embrassant toutes les trente secondes… Le froid ne venait pas d'elle. Il venait des trois personnes assises éparpillées dans le salon. Hermione, Harry et Ginny. Hermione… il se jeta sur elle quand il la vit et il le sentit, il y avait quelque chose qui avait changé. Elle éclata en sanglot contre lui, le serrant le plus fort qu'elle le pouvait, elle ne voulait pas le perdre.
" Qu'est-ce qu'il y a? lui demanda-t-il au creux de l'oreille.
Ses sanglots redoublèrent et elle fini par articulé :
" Je… suis… contente de te voir. Je me… suis si… si ennuyée.
Il savait qu'elle lui mentait, mais ce n'était pas le moment d'en discuter. Il la lâcha et se dirigea vers sa petite sœur qui avait le même visage de joie que sa mère, mais la même expression dans les yeux qu'Hermione. Il ne demanda pas ce qu'elle avait, elle aurait la même réponse qu'Hermione. Puis il se dirigea vers son ami, son frère, son coéquipier. Celui-ci également paraissait cacher quelque chose. Ses yeux émeraude le trahissaient. Il se tut encore une fois, serrant la main de son ami suivit d'une brève accolade.
Pendant le dîner de réjouissance, où toute la famille était réunit, il s'aperçu de certains détails inquiétant. Hermione n'adressa pas la parole, ni à Ginny, ni à Harry. Ginny n'adressa pas la parole à Harry, elle ne le regarda même pas. Et Harry ne faisait que de la regarder, et jeter des regards discrets à Hermione qui essayait de se concentrer sur son repas. Avant sa disparition, Harry et Ginny formaient un couple uni, amoureux. Harry était le meilleur ami d'Hermione et Ginny sa meilleure amie. Quelque chose avait changé en son absence, mais il paraissait être le seul à l'avoir remarqué.
Quand la nuit fut venue, il monta dans sa chambre avec Hermione. Au départ il voulait lui parler de la situation qu'il avait remarquée, mais elle lui proposa quelque chose qu'il ne put refuser… Les discussions seront pour plus tard!
Le lendemain matin quand il se réveilla, Hermione était déjà partit à son travail au Département des Mystères. Il croyait qu'elle resterait avec lui aujourd'hui, mais non… pas d'Hermione. Il descendit à la cuisine où il trouva sa mère qui lui prépara un majestueux petit-déjeuner avant d'aller sur le Chemin de Traverse faire quelques courses.
Suite à ce délicieux repas, il décida d'aller voler un peu, mais en arrivant dans le cadre de la porte arrière, il aperçu au fond de la cour, à plus de deux mètres l'un de l'autre, Ginny et Harry. Il savait qu'il ne devait pas intervenir. Ils se disputaient, voilà pourquoi leur distance la veille, ce dit-il. C'était très rare, mais cette dispute était violente, même plus violente que celles qu'il avait avec Hermione. Harry essayait de se rapprocher de Ginny en tendant un bras, mais elle recula. Il entendit un « N'approche surtout pas! » Sa petite sœur était vraiment en colère, et une Weasley en colère, c'était terrifiant. Ron croyait qu'elle allait céder et sauter dans les bras de son amour comme elle le faisait toujours, mais non, elle continuait à lui crier dessus, à pleurer, mais Ron n'entendait pas ce qu'elle disait. Elle explosa soudainement, d'une fureur que Molly aurait du mal à égaler.
" C'est terminer Harry, va-t-en!
Harry baissa la tête, vaincu et se dirigea vers la maison tandis que Ginny repartait vers le fond du jardin, le visage entre les mains. Quand il arriva à la hauteur de Ron, ce dernier lui barra le chemin, le regard sévère, les bras croisés sur la poitrine.
" Que lui as-tu fait? l'accusa-t-il.
Harry n'osait pas le regarder, il savait qu'allait être son châtiment, il ne voulait pas lui mentir non plus.
" Je l'ai trompé, souffla-t-il.
Comme il s'en attendait, il se retrouva face contre terre avec une terrible douleur à la mâchoire. Il se releva avec peine, un peu étourdit et évita toujours le regard de son ami.
" Je rentre au QG, dit-il.
" J'espère que ça en a valu la peine, lança Ron tandis que Harry montait les escaliers pour aller chercher le reste de ses valises.
" Oh! Oui! murmura-t-il.
Mais heureusement pour lui, Ron ne l'entendit pas. Il s'était précipité vers sa petite sœur. Elle s'était assise adossée à un chêne, les genoux sur la poitrine et le visage entre les mains. Elle était démolit par le chagrin, elle aimait Harry et il savait que Harry l'aimait. Comment avait-il pu lui faire ça? Avec elle?
Il s'assit près d'elle et la prit dans ses bras. Il la berça pendant une bonne heure. Elle devait pleurer, faire évacuer la rage et la tristesse de son petit corps. Son meilleur ami avait blessé sa petite sœur, la princesse de la famille, il allait passer un sale quart d'heure avec les frères Weasley. Il n'avait ce qu'il méritait. Mais une question persistait, qui avait bien pu le faire déraper de la sorte?
Il y a un an, Harry aurait été incapable de faire une bêtise comme celle-là. Il voyait Ginny dans sa soupe, ne parlait d'elle, ne regardait qu'elle. Il n'avait été qu'absent qu'un an, que tout lui semblait différent: Dumbledore avait cédé sa place à McGonagall, Neville entrait en stage à Poudlard en Botanique, la femme de Malfoy était enceinte de trois mois – bordel un autre Malfoy - Bill et Fleur attendaient leur deuxième enfant, Fred avait enfin demandé à Alicia de l'épouser, Ginny et Harry s'étaient terminés et Hermione n'était plus la même. Tout ça était bien étrange…
" Gin, avec qui il… s'essaya-t-il.
Elle releva la tête brusquement et le regarda froidement.
" Tu n'as qu'à demander à ta très chère Hermione, elle est la mieux placé pour le savoir, s'exclama-t-elle.
" P… pourquoi Hermione? C'est elle qui les a surprit?
" T'es vraiment idiot ou quoi? C'est moi les a surprit… dans ton lit.
Elle se leva et retrouva le chemin du Terrier en envoyant à plus d'une quinzaine de mètre tous les gnomes qu'elle croisait.
Il resta assit quelques instants, essayant de comprendre les dernières paroles de sa petite sœur. Sa Hermione l'avait trompé… avec Harry… Il ne savait plus quoi penser… comment penser, il n'avait plus de cohérence, de logique, de sérénité, de contrôle… son tempérament impulsif le conduit droit au QG…
Il avait transplaner dans le hall d'entré et y trouva Maugrey et Lupin en grande conversation.
" Oh! Ron, ça fait plaisir de te… est-ce que ça va? demanda Lupin qui avait remarquer les traits dure de son ancien élève.
Ron ne porta pas attention à la question et se dirigea rapidement à la chambre de son ancien meilleur ami. La porte s'ouvrit violemment sans qu'il n'y ait touché! Il se planta dans l'embrasure de la porte, les poings serrer, la colère apparaissant sur chaque trait de son visage, le sang qui battait à ses tympans l'empêchant d'entendre ce que Harry disait. Il devait essayer de s'excuser, d'expliquer, de dire quelque chose qui pourrait calmer Ron, mais rien ne pouvait faire baisser son taux élever d'agressivité. Il voulait détruire, anéantir l'homme qu'il avait devant lui.
Il se rua donc sur Harry, le martelant de coup de poings, de coups de pieds. Harry se débattait, mais Ron était plus grand, plus costaud et le corps à corps était sa spécialité. Il encaissa les excès du rouquin au visage, dans les côtes et l'abdomen… ses lunettes avait prit le champ au premier élan de Ron, Harry se retrouva également face contre terre, le souffle lui manqua à la deuxième impulsion, une épaule craqua à la troisième… La douleur qu'il avait au corps n'était rien. Pourtant elle pouvait dépasser celle causé par un Doloris. La souffrance qu'il vivait à l'intérieur était supérieure. Il avait eut tort, il le savait. Il avait fait la pire bêtise de sa vie, il le savait… Il avait perdu la femme qu'il aimait, son meilleur ami qui était pour lui, un frère… il avait perdu la seule famille qu'il avait jamais eut. Il aura à dos une famille entière de rouquin, une mère déçue, choquée. Il les avait tous perdus, il le savait. C'était impardonnable…
Les larmes qu'il versait n'était pas de douleur physique, il y était habitué. Il avait honte, il avait des remords, pas seulement pour avoir trahit les deux personne qui contait le plus pour lui, mais pour avoir aimé ça. Si c'était à recommencer, il le referait, c'était comme s'il était parvenu à conquérir l'intouchable. Elle n'avait jamais été accessible pour lui, son cœur et son corps avaient toujours appartenu à Ron, même lorsqu'ils l'ignoraient tous les deux. Ils étaient fait l'un pour l'autre. Il avait du s'y résoudre. Mais après tant d'année, il la connaissait et il avait exploité sa souffrance, sa détresse… le manque de Ron. Dans un sens, il n'avait été qu'un lâche, un hypocrite, un salaud de première classe… mais… comment blâmer un homme amoureux?
Reprenant son courage à deux mains, il essayait encore de se défendre et sans qu'il ne s'y attende, Ron le lâcha. Il l'entendait encore lui crier des obscénités, mais il ne le touchait plus. Il ouvrit douloureusement les yeux et vit Ron, le visage défait par la douleur, les pleurs et la colère, se débattant frénétiquement des bras de Maugrey et Lupin. Harry murmura un dernier « Je suis désolé… » et il tomba évanouit. Les deux membres de l'Ordre réussirent à sortir Ron de la pièce refermant la porte derrière eux. Ils le jetèrent dans un coin du couloir et Maugrey sortit sa baguette. Lupin lui fit signe de la ranger quand il aperçut le jeune Auror fondre en larmes comme un bébé. Il essaya de s'approché de lui mais il le repoussa violemment et transplana. Ne pouvant plus rien faire, les deux hommes allèrent chercher Harry et l'emportèrent dans la salle de soins.
Ron s'était enfermé dans sa chambre, assit dans un coin de la chambre, dans la position la plus inconfortable possible, il fixa un point invisible. D'un coup de baguette, il fit les valises d'Hermione et mit Pattenrond, sans ménagement dans son panier de voyage. Il attendait, attendait quoi, il ne le savait pas. Il se disait qu'il aurait du rester dans la cité perdue, comme ça il n'aurait cette douleur au cœur, ce manque, ce vide, cette envie de ne plus être là… Il boirait du nectar de rose, mangerait des fruits interdits et se prélasserait dans les jardins verdoyants du temple de Poséidon. Et tout ça en compagnie de la belle Azenor. Il avait refusé de passé la nuit avec elle, parce qu'il aimait Hermione et qu'il refusait de la trompé, c'était une des raisons qui avait poussé Azenor à l'aider à quitter la cité. Mais Hermione ne s'en était pas gêné, elle, de le tromper avec Harry Potter… il ne s'était même pas défouler en allant taper dessus, il n'éprouvait pas moins de haine, de rage et de tristesse. Il n'avait plus rien à faire que de laisser passer le temps…
Elle ouvrit la porte de la chambre et le trouva assit dans le coin, mais ce n'est pas la seule chose qu'elle remarqua. Sur le lit, il y avait ses valises et Pattenrond dans son panier de voyage.
" Mais qu'est-ce que…
Elle regarda Ron qui avait à présent les yeux sur elle. Il avait une rage meurtrière dans son regard, son bleu clair, si doux et si calme, c'était transformé en mer agitée d'un bleu noir. Et elle comprit qu'il savait.
" Prends tes affaires et va-t-en, dit-il d'une voix qu'elle ne lui connaissait pas.
" Ron, je vais t'expliquer…
Cette phrase le fit rire. Un rire sans conviction, un rire qui l'empêchait de pleurer, de crier, de se ruer sur elle comme il l'avait fait avec Harry. Elle allait lui expliquer, qu'est-ce qu'il y a à expliquer? La position qu'ils avaient prit et le temps que ça avait duré? Non, mais…
Il cessa de rire, la regarda avec un regard dément et se leva brusquement. Hermione fit quelques pas vers l'arrière, terrorisé. Elle avait cru qu'il allait la tuer. Il s'approcha dangereusement, gardant toujours cette folie dans les yeux, s'arrêta net devant elle, la dépassant de plusieurs centimètres. Il planta ses yeux, maintenant noirs, dans ceux d'Hermione.
" Je t'aimais Hermione, j'avais confiance en toi, dit-il d'une voix froide. J'était revenu que pour toi… Je te conseils de prendre tes affaires et de partir au plus vite, car tu pourrais recevoir le même traitement que j'ai réservé à ton amant Potter… Ne remet plus jamais les pieds ici…
Il passa à côté d'elle et sortit de la chambre. Elle l'entendit dévaler les escaliers et une porte claqua au rez-de-chaussée.
Elle ne voulait pas le perdre, elle l'aimait. L'air n'entrait plus dans ses poumons, ses jambes ne pouvaient plus la supporte. Elle se laissa donc glisser contre le mur et le visage entre les mains. Elle pleura comme elle n'a jamais pleuré. Même à la disparition de Ron elle n'avait pas autant déversé de larmes, parce qu'il y avait toujours un espoir, faible soit-il, qu'il revienne… mais cette fois, il ne reviendrait plus jamais. Elle avait tout gâcher. Après avoir contrôlé ses sanglots, elle prit ses valises et Pattenrond et retourna chez ses parents.
Mme Weasley ne comprenait rien de ce qui se passait dans sa maison. Dans la même journée, Harry et Hermione avaient fait leur valise et étaient partis. Ils n'avaient même pas prit la peine de l'avertir, de lui dire au revoir, de lui expliquer les raisons de leur départ subit. Même ses propres enfants ne voulaient rien lui dire. Elle sut seulement que les deux couples qui s'étaient formé trois ans auparavant étaient dissous. Elle sut également de la part de Lupin que Ron s'était battu avec Harry, sans trop comprendre les raisons. Comment tout ça avait bien pu leur arriver?
Ce qu'elle ne savait pas c'est que c'était la fin du trio. Quand Hermione croisait Harry dans les couloir du ministère, ils baissaient chacun la tête, quand elle croisait Ron, il l'ignorait complètement. Ce n'était pas plus rose dans le quartier des Aurors. Harry et Ron ne se parlaient pas plus. Ron refusait tout contacte, tout dialogue et surtout de faire équipe avec lui. Leur supérieur avait donc décidé de les mettre sur des quarts différents.
Seulement, ce que ses trois personnes isolées ne savaient pas, c'est qu'ils auraient à affronter un événement qui allait les unirent, pour une dernière fois.
Voilà!
En attendant la fic complète...
