Ouin! Ouin! Ça été long! J'avais vraiment hâte de l'envoyer et là je peux!
Alors pas plus de bla bla!
Bonne Lecture!
Chapitre 4 (première partie)
Le hall était désert, taciturne et noir. L'humidité et le froid empoignaient les sens, l'odeur de moisissure montait au nez et le silence pesait les âmes. D'une vision extérieure, personne n'habitait ces lieux. Mais s'en était tout autre… Cette maison austère et nocturne était le refuge de plusieurs sorciers. C'était le repère de l'Ordre du Phénix et en ce temps de guerre, le QG grouillait de sorciers… normalement… mais cette fois-ci, l'ancienne maison des Black, apparemment, était vide. Elle avait été abandonnée… pour aller combattre. Défendre l'innocence, vaincre le mal et faire renaître la lumière. Dans le hall, aucun bruit, aucun mouvement, aucun murmure ne trahissait la présence d'un homme. Il l'attendait, patiemment, tapis dans l'ombre du couloir. Cependant, il ne s'attendait pas à les voir arriver tous les trois. C'était peut-être mieux ainsi… Quand le chaos règne au sain d'un groupe, la victoire est incertaine et même peu probable. Réunis ainsi, il y avait peut-être une chance… L'homme ne se fit qu'apercevoir quand il s'érigea dans la lueur d'une baguette allumée. Sa silhouette longiligne se dessinait plus nettement à chaque pas qu'il franchissait. Sa longue barbe argenté se séparait facilement du reste de son corps. L'homme alluma le candélabre et les trois nouveaux venus purent apercevoir le visage grave qui se cachait derrière cette barbe argentine. Il s'avança vers eux rapidement. L'heure était grave, le temps pressait, chaque seconde comptait…
" Poudlard est encerclé, commença Dumbledore en levant la main pour empêcher toutes questions. L'Ordre est déjà sur place, mais nous ne sommes pas assez nombreux. Kingsley n'a pas réussit à vous contacter puisque tous les réseaux de communication ont été brouillés. Seul Fumseck peut encore porter message. Le reste des aurors tardera donc à arriver. Voldemort a prit un otage qu'il détient captif dans la Chambre des Secrets et il te demande Harry.
Harry n'avait pas à demander qui était l'otage, ni d'attendre la réponse, le visage de Dumbledore le trahissait. Il sut parfaitement qui Voldemort avait capturé. Le Seigneur des Ténèbres savait comment prendre Harry par le cœur. Il savait comment le faire venir à lui sans trop se faire attendre. Il savait comment faire monter la colère en lui, la haine et le désir de le combattre. Il savait comment le rendre plus vulnérable… Harry perdit contrôle et serra sa baguette d'une telle force qu'il en jaillit accidentellement une lumière rouge qui alla se fracasser sur un portrait le faisant tomber. Mme Black se mit à hurler ces insultes, mais d'un geste de la main Ron la fit taire en la retournant face contre terre, puis il murmura :
" C'est… Ginny…?
Dumbledore le regarda et affirma en baissant les yeux, puis il se retourna vers Harry et continua :
" Il t'attend pour le premier coup de huit heures, sinon, il demandera d'exécuté un élève chaque minute que tu laisseras s'écouler. Harry, ton seul but est d'atteindre la Chambre des Secrets vivant et dans les temps. Il te reste quarante-trois minutes, pour être exacte. Ron et Hermione, vous aller venir avec moi, nous avons besoin de renfort à la résistance.
" Hermione ne vient pas, dit Harry.
" Mais Harry je…
" Non, tu reste ici! interrompit Ron.
Elle les dévisagea quelques instants, mais elle finit par céder. Elle ne pouvait pas s'objecter, ils avaient raison. Elle devait rester en sécurité. En temps normal, elle se serait jeter sur le front sans se soucier qu'elle pouvait être blesser ou même perdre la vie, mais maintenant, elle devait penser au petit être qui grandissait en elle. Elle ne pouvait sacrifier la vie du bébé. Elle acquiesça donc, baissa les yeux et quelques larmes coula le long de ses joues.
Dumbledore comprit vite la situation et ne s'interposa pas au jugement des deux garçons.
"C'est effectivement mieux que vous restiez ici Hermione… Harry, Ron? Dit-il.
" Nous sommes prêts! dirent-ils en chœur.
Avant qu'ils ne disparaissent, Hermione leur jeta un coup d'œil qui allait peut-être être le dernier… Elle rencontra en premier l'océan dans les yeux de Ron. Elle n'y capta qu'un adieu. Puis elle saisit l'émeraude des yeux de Harry. Il n'y avait pas de peur, que de la détermination de mettre fin à cette guerre en lui disant qu'il allait revenir…
Elle voulut les retenir tous les deux, les prendre dans ses bras, les empêcher de partir vers la mort, mais Dumbledore les avait fait disparaître dans un POP sonore qui retentit dans le hall. Hermione se laissa choir contre le mur, sanglotant, implorant le ciel de les revoir vivant, sous les représailles étouffées de Mme Black gisant face contre terre.
Ils avaient transplané dans la cave de chez Honeydukes. C'est à ce moment que Ron et Harry comprirent la gravité de la situation. Bien que formé pour ce genre de chose et en ayant vu de toute sorte, ils n'étaient pas préparés pour affronter ce genre de massacre. Dans le fouillis complet de la cave, le désordre causé par la bataille, une dizaine de corps étaient étendus sur le plancher, ensanglantés, brisés, mutilés et tous morts. Des enfants, de jeunes et innocents sorciers qui avaient utilisé le tunnel dans un espoir de fuite. Dans ce chaos, Harry reconnu un visage entre deux étagères détruites de confiseries. Allongé sur le dos, sa baguette encore serré entre ses doigts blancs, le jeune homme aux cheveux clairs et ternes, arborait encore l'insigne des Préfets en chef au-dessus de l'effigie de Gryffondor sur sa robe. C'était Dennis Crivey, le jeune frère de Colin. Harry s'en approcha doucement et constata malheureusement son décès.
Une rage inhumaine s'empara de lui. Comment pouvait-on faire ça à des enfants sans défense? Il ne pouvait le concevoir! Tout le feu qu'il contenait en lui s'embrasa soudainement, provoquant tout le long de son corps l'ébullition de son sang, de ses organes et de son cerveau. Il n'arrivait plus à raisonner, à respirer… il voyait maintenant son champ de vison se rapetisser derrière un voile noir, il sentait ses mains s'engourdirent, sa fureur le consumait… jusqu'à ce qu'une main apaisante se pose sur son épaule. L'incendie qu'il contenait s'éteignit brusquement pour laisser que des cendres qui alimenta sa détermination à mettre fin à cette guerre. Son cerveau reprit contacte avec la réalité et la raison et il savait ce qu'il avait à faire. Il devait le combattre et l'éliminer. Ça ne pouvait plus durée ainsi, tous ces innocents qui mouraient, toutes ces destructions, tout ce Mal. Il devait y mettre fin une fois pour toute. Il devait arriver à temps à la Chambre des Secrets pour empêcher d'autre mort d'innocents, il devait aller sauver Ginny des mains maudites de Voldemort et ensuite il allait le tuer. Une longue agonie… c'est ce qu'il avait prévu de lui faire subir.
Il se releva et fit face à l'homme qui lui tenait toujours l'épaule. Ils n'avaient plus besoin de se parler pour se comprendre, Dumbledore acquiesça donc la demande silencieuse de Harry d'un mouvement de tête et lui tendit un objet que Harry enfouit rapidement dans sa poche. Puis le Survivant se retourna vers Ron. Ce dernier était figé, glacé par l'atrocité de cette scène qu'il avait devant lui. Il n'avait pas bouger d'un poil depuis qu'ils étaient arrivés. Harry dut l'interpeller par deux fois avant d'avoir une réaction, si minime soit-elle de Ron.
" Ron, j'ai besoin de toi… maintenant. Tu es avec moi?
Le rouquin le regarda et ne prit même pas la peine de réfléchir avant de répondre.
" Comme au bon vieux temps…, répondit Ron sans lâcher Harry des yeux.
Il n'avait pas oublié, il n'avait pas pardonné, mais il avait compris qu'il y avait des choses plus importantes pour le moment et il savait pertinemment que le monde reposait entre les mains du Survivant. Et s'il avait besoin de lui, il allait être auprès de lui… reformant une équipe, une terrible équipe…
Un sourire se dessina sur le visage de Harry, puis sur celui de Ron.
" Trente-sept minutes, Harry, intervient Dumbledore en voyant les deux jeunes hommes faire leur retrouvaille.
Harry se retourna vers son mentor et lui adressa un mouvement de tête en signe de compréhension. L'ancien directeur leur souhaita bonne chance et s'engagea prudemment dans les escaliers. Harry s'avança vers une étagère couchée par terre et demanda à Ron de l'aider à la soulever. Ils la hissèrent ensemble, dans un effort partagé, en union, comme au bon vieux temps…
Seulement, sous l'étagère, il y avait un corps. Une jeune fille étalée de tout son long sur le plancher, dévêtue, la gorge tranchée. Les sales Mangemorts avaient profités d'elle, lui avaient enlevé son innocence et sa pureté. Ce qui foudroyait le plus les deux Aurors, c'était ses grands yeux gris, ouverts, les regardant, les suppliant. Ron, refusant de regarder ce spectacle plus longtemps, enleva sa cape de sorcier et couvrit le corps de la fillette. D'un geste délicat, il lui ferma les paupières en murmurant : « Sirius… prend soin d'eux. » Puis, il la prit dans ses bras et alla la déposer près du corps de Dennis Crivey.
Sans crier garde, la trappe, sur laquelle était étendu la jeune fille quelques seconde auparavant, explosa en faisant se relever toute la poussière de la cave miteuse. Les deux Aurors, ayant des réflexes aiguisés, pointèrent promptement leur baguette vers les masses qui ses distinguait à travers les nuages de poussières. Harry prononça un « Levarevento » et une brise fit disparaître le nuage en un rien de temps.
C'est des visages effrayés et tourmentés que découvrirent Ron et Harry. Cinq jeunes élèves, baguettes prêtes à l'attaque, avaient sortis de la trappe. Les trois plus vieux entouraient le deux plus jeunes. Une Gryffondor, un Serpentard et un Poufsouffle s'alliaient pour défendre une jeune Serpentard et un jeune Serdaigle. Assez surprenant! Voyant ce tableau, Ron et Harry baissèrent leur baguette et se sourirent. Jamais ils n'auraient cru possible une telle équipe.
" Harry Potter? S'essaya le Serpentard toujours la baguette brandit vers l'Auror.
" Oui… et vous allez m'écouter.
Les étudiants baissèrent leur garde et obéirent au Survivant.
" Vous allez me regarder, tous les cinq… Il n'y a rien à voir dans cette cave qui vous plaira, alors gardez toujours les yeux sur moi et suivez-moi.
Harry recula lentement jusqu'aux escaliers dans l'intention des faire sortir de ce tombeau, puis il commença à les grimper quand…
" Andrew! s'écria la jeune Serpentard.
La petite avait désobéit à Potter et avait laissé glisser son regard ailleurs que sur lui. Elle avait aperçu le corps mutilé d'un Serpentard tout près de l'escalier. Elle s'était précipitée sur lui en le secouant brusquement. Elle pleurait, elle criait, elle implorait son frère de revenir… Là, étaient les douleurs de la guerre.
En entendant son cri, les autres s'étaient automatiquement retournés. D'autres lamentations de souffrance se mêlèrent aux siennes. Ils étaient un groupe d'une quinzaine d'élèves, voulant prendre la fuite par le passage. Cinq avaient été bloqué dans le passage… cinq avaient survécu. Le tableau n'était que désolation et tristesse. Il se déroulait au ralentit, chaque seconde prenait une lourdeur plus pénible que la précédente. Chaque seconde qui passait… le temps s'écoulait, pour tout le monde.
" Harry! Il reste vingt minutes, dit Ron qui essayait de réconforter la petite Serpentard.
" Je sais Ron, je sais…
Il réfléchissait de protéger ses enfants avant d'accourir à la Chambre des Secrets. Ce n'était pas lui qui réfléchissait habituellement. C'était Hermione, mais elle n'était pas là. Hermione, il n'avait pas le temps d'y penser. Heureusement pour lui, la solution à sa question arriva brusquement dans les escaliers au-dessus de lui. Il était heureux de le voir, toutefois, le nouveau venu n'en était pas tout autant.
" Potter! Weasley! Mais qu'est-ce que vous fichez encore ici, s'écria le vieil Auror décrépit. Votre grande âme à sauver les plus petits que soit est très mal employé en ce moment. Descendez dans cette trappe avant que je ne vous y envois par la force.
Les deux Aurors se regardèrent et éclatèrent de rire. Comment pouvait-il prétendre qu'il pourrait les faire bouger? Mais ils se trompaient… Un éclair doré s'abattit sur eux et ils se retrouvèrent les quatre fers en l'air, dans les ténèbres du passage. Ils se regardèrent à nouveau, et le fou rire reprit de plus belle. D'une même voix ils dirent : « Vigilance constante! » Maugrey les avaient bien eut!
Ça pouvait paraître sans cœur de rire dans un moment pareil. Dans une circonstance où des enfants mouraient, où le Mal gouvernait. Seulement, pour eux, c'était le moyen le plus efficace pour faire évacuer tout ce qui les rongeaient, c'était leur moyen de ne pas pleurer et de ne pas perdre espoir…
Reprenant leur souffle après cet instant de rigolade, les deux hommes reprirent sérieux pour faire face à la gravité de la situation devant eux. Le temps!
" Harry, on court? demanda Ron qui regardait devant lui sans rien voir de plus que le bout de son nez.
" Lumos! Non! J'ai ma petite idée pour allez plus vite, répondit malicieusement Harry.
Harry sortit de sa poche une minuscule canne à pêche! Elle n'était pas plus grande qu'une baguette. Sur sa tige de bambou, cinq anneaux retenaient un mince fil argenté qui sortait d'un moulinet doré. Au bout de la ficelle, un hameçon ambré se tortillait dans tous les sens.
" Tu as l'intention d'aller pêcher? Lança Ron sarcastiquement.
" Oui!
" Tu passes trop de temps avec Dumbledore… tu es aussi fou que lui, se moqua Ron.
" Pas fou Ron, seulement brillant!
Harry donna un coup de poignet et la ficelle traversa en un éclair le passage secret.
" Mets ta main dessus, demanda Harry.
Ron s'exécuta.
" Mais qu'est-ce que tu vas…
Il n'avait pas eut le temps de terminer sa phrase que Harry avait enclenché le moulinet. Les murs du couloir se mirent à défiler à une vitesse folle à côté d'eux, sans qu'eux ne bougent d'un cheveu. Après quelques secondes de manège, le toboggan de pierre apparut et ils trébuchèrent tous les deux pour glisser le long du toboggan. Quand tout redevint immobile, ils avaient chacun le tournis, le mal de cœur et, dû à la grandeur de Ron, ils étaient coincés dans l'étroit passage.
" Je déteste cet engin, grogna Ron.
Il donna un coup de poing dans la paroi et elle s'élargit immédiatement pour laisser de la place aux deux hommes.
" Où est-ce que tu as appris ça? demanda Harry.
" Je n'ai pas le droit de le dire, répondit Ron en évitant de le regarder dans les yeux.
" Une malédiction va s'abattre sur toi si tu révèles ce secret?
" C'est à peu près ça.
Il y eut un moment de silence sans qu'ils ne se regardent, puis Harry tapota la bosse de la sorcière borgne avec sa baguette en murmurant :
" Dissendium!
La bosse pivota et ils se hissèrent à l'extérieur. Seulement, surprise! Ils avaient un merveilleux comité d'accueil. Trois gigantesques trolls malodorants. Ron et Harry ne furent pas alarmés, ils savaient parfaitement comment se débarrasser de ces idiotes bêtes. Trois petits sorts de lévitation sur leur maillet et les trois balourds s'étendirent inconscients sur le plancher.
Ils les escaladèrent et se dirigèrent vers les toilettes des filles qui étaient un peu plus loin sur le même palier. Enfin, c'est là que Ron se rendait! Harry, lui, c'était arrêté devant une porte de classe fermée.
" Mais Harry, qu'est-ce que tu fabriques? La Chambre des Secrets est plus loin par-là, s'emporta Ron.
" Je sais, répondit sèchement Harry. Je dois aller chercher quelque chose avant.
" Ah! Oui! Et que crois-tu trouver là dedans? lança Ron en s'approcha de lui.
" Quelque chose qui me sera très utile, murmura Harry.
Il glissa sa main dans sa poche et en sortit une clé dorée. Il l'inséra dans la serrure et un enchaînement de cliquetis se fit entendre avant que la porte n'ouvre par elle-même. Ce n'était pas une salle de classe qu'il avait devant eux, mais bien le bureau de Dumbledore… (je rectifie) le bureau de McGonagall. La salle circulaire qu'ils avaient connue était tout autre à présent. Les innombrables objets bizarres contenus dans le bureau de Dumbledore n'existaient plus, l'endroit était moins frivole, McGonagall y avait apporté son sérieux et sa droiture. Harry se dirigea directement vers la grande armoire derrière le bureau de direction l'ouvrit, saisit l'épée de Gryffondor et la pensine. Il prit une fiole qu'il avait dans sa poche et coula le contenu de la pensine à l'intérieur. Des centaines de visages s'étiraient dans la coulé de la substance ni liquide, ni vaporeuse, ni solide.
" Quinze minutes! S'impatienta Ron qui ne comprenait pas pourquoi Harry aurait besoin de ça.
Le Survivant glissa la fiole dans sa poche et accrocha l'épée à sa ceinture, bien caché par sa cape, puis il sortit de la classe et courut jusqu'aux toilettes des filles suivit de Ron. Dans les couloirs du château, on pouvait entendre l'écho de la guerre qui rageait à l'extérieur. Des cris de rage, des cris de peur, des grondements venant soit d'une créature quelconque ou d'un tremblement du château, se faisaient entendre. Personne ne pouvait le nier, c'était bel et bien la guerre qui faisait rage.
Ils devaient s'y en attendre. L'entrée des toilettes était gardée. Harry et Ron s'arrêtèrent brusquement au tournant. Malheureusement, leurs pas précipités avaient attiré l'attention des deux mangemorts. L'affrontement ne dura que quelques instants. Les deux Aurors formaient vraiment une équipe fabuleuse. Comme au bon vieux temps… Ils se connaissaient et chacun savait comment l'autre allait réagir, quel côté il allait prendre, quel sort il jetait en premier et à quel moment. Il y avait huit ans qu'ils combattaient l'un avec l'autre, c'était normal qu'ils connaissent les tactiques de l'autre. Le travail avait été vite fait, bien fait! Les deux mangemorts se retrouvèrent étendus sur le plancher en peu de temps.
En ouvrant la porte des toilettes, un vent glacial les secoua et l'horrible sensation, de ne plus jamais connaître le bonheur, s'empara d'eux. Cinq Détraqueurs flottaient près de l'entré de la Chambre. Mais encore là, ses gardes ne furent pas longs. Le cerf et l'ours les envoyèrent balader plus loin dans le château.
Ils étaient maintenant parvenus devant le lavabo qui avait un minuscule serpent de gravé sur l'un des robinet d'arrivé d'eau. Harry ne perdit pas une seconde et ouvrit la Chambre des Secrets pour la deuxième fois de sa vie. Avant de descendre vers l'affrontement final, il se retourna vers Ron.
" Je veux te dire que... que je suis vraiment…
" Désolé… je sais, Harry, le coupa Ron. On l'est tous.
" Je vais la ramener, je vais ramener Ginny en vie.
" Je sais.
" Te rappels-tu ce que tu avais dit quand Malfoy m'avait proposé le duel en première? reprit Harry après un moment de silence.
Ron réfléchit quelques instants et se rappela ses propres mots : « Et je veux bien être son second. »
" Je me rappel, lui avoua-t-il.
" Es-tu toujours prêt à l'être? Je sais que Voldemort est plus terrifiant que Malfoy mais…
" Je n'aurais pas à le faire parce que tu vas le vaincre, mais s'il advenait qu'il triomphe de toi, je vais te seconder du mieux que je peux. Même si je n'ai aucune idée comment le combattre…
" Tu dois le combattre avec ça.
Harry déposa sa main sur le côté gauche torse de Ron, au niveau du cœur.
" Et tu en as plus que moi! Si je ne suis pas revenu, ici, avec Ginny, dans une heure, c'est que je suis mort. Alors le monde reposera entre tes mains.
Ils se regardèrent quelques instants en silence et ils s'enlacèrent subitement pareille à deux frères. Comme au bon vieux temps… Ils signaient la trêve, souhaitant bonne chance à l'autre. Quand ils se séparèrent, Harry ne le regarda pas, incapable de lui montrer ses larmes, se glissa dans le tuyau et se laissa tomber.
Ron resta, quelques minutes, immobile, fixant le trou, les larmes coulant sur ses joues. Puis, résigné à utiliser adéquatement le temps qui lui restait, il fonça directement sur le champ de bataille.
C'était la première partie! Dans la seconde, on saura si Harry réussit ou non sa "mission".
Réponse aux reviews la prochaine fois! Mais un gros merci à ceux qui ont écrit!
Emily
