Ouf ! Terminé ! Contenteuh^^ !
Caliméra : voilà la suite !
Lizzie : Merci beaucoup. C'est vrai que les thèmes abordés sont parfois sérieux mais Draco (que JKR. Ne veux pas me céder zuuut !) affronte ces problèmes avec tellement de calme... Je continue (le faire souffrir me procure autant de bien qu'avec Potter) !
Paprika Star : toujours fidèle au poste ! Salut. La suite prend beaucoup de temps à écrire : je n'ai pas l'habitude.
Lilou : oui j'aime mon Draco ni méchant, ni gentil, juste...Draco Malfoy ! Quand à Crabbe et Goyle, comme ils son bêtes... l'humour noir est de naissance je crois ^^ ! C'est peut-être pour cela qu'il m'est difficile de faire des fics avec un humour...normal.
2sy : Cela tombe bien c'est le mien aussi (j'ai beau tiré, JKR ne veux pas me le prêter même un tout petit peu !). Je se savais pas pour Stephen King : on apprend tout les jours.
Cerri cherry : il t'as plus ? Hourrah trois fois hourrah ! Ne veux pas changer de titre ni de style : c'est vraiment plus drôle ainsi.
Kyûrane : la vie d'un Serpentard est toujours pleine d'imprévue : il doit conserver un brushing impeccable qui résiste aux intempéries, ennuyer Potter sans trop se salir les mains etc.... une vie que pauvres moldus ne pouvons pleinement saisir. Non sérieusement, Draco a de sérieux problèmes et avec ce fichu caractère que la mère Rowling lui a donné...^^ il va en voir de belles, et en faire de belles.
Naw : Bien sûr que je me souviens de toi ! Ai poussé des hurlements de Sioux en reconnaissant ton pseudo ! Ma première fic (passe en mode nostalgie) T_T ! J'aime Draco quand il est comme cela, c'est beaucoup plus drôle.
Chapitre 3 : Octobre.
Mercredi 1er.
Poufsouffle : 5 Serdaigle : 8 Gryffondors : 7 Serpentard : 3.
7h00 : Ma tête ! J'ai l'impression qu'elle va exploser ! Pourtant je dois me lever j'ai cours dans une heure... Encore cinq minutes.
7h06 : Déjà ? Ce réveil est détraqué. Deux minutes.
7h15 : Me lève avec difficulté et rampe jusqu'à la douche. Heureusement que je suis préfet. Si on me voyait maintenant, je crois que je n'aurais plus qu'à quitter Poudlard. L'Angleterre. Peut-être émigrer en Patagonie Orientale.
7h25 : L'eau froide à d'excellentes vertus revitalisantes. J'ai si froid que je ne sens plus ma tête. M'habille précipitamment.
7h35 : De ma chambre, ai vue sur les tours. Viens de remarquer un étage de plus sur la plus grande de l'ouest. Pourtant je suis sûr de l'avoir gravie plusieurs fois.
7h36 : Le garde forestier vient de passer sous mes fenêtres. C'est quoi son nom à ce type ? C'est A-Truc mais truc quoi ?
7h 38 : Alastor ? Non. Amédée ? Non. De toutes façons je ne l'aime pas et c'est réciproque.
7h40 : Je ne vois vraiment pas ce qu'il peut y avoir dans cet étage.
7h45 : Quel cours ai-je aujourd'hui ?
7h50 : Je ne vais pas avoir le temps de prendre mon petit déjeuner aujourd'hui ! Vite ! Au moins un croissant !
7h55 : Même un café sans sucre, ni lait !
7h58 : Silence de mort dans la Grande Salle. M'en suis rendu compte après m'être assis et avoir entamé une tartine grillé sans sel. Qu'est-ce que j'ai raté cette fois-ci ? Rapide coup d'œil circulaire : Potter est là ses amis aussi, personne ne manque. Dumbledore prend la parole :
_ Chers élèves, comme vous le savez tous des Mangemorts ont tentés de pénétrer dans Poudlard (Ah bon ? Comme je ne suis rentré qu'à quatre heures du matin...). Cette intrusion a pu être évité par l'intervention de messieurs Potter et Weasley (ben voyons : les cours n'ont commencés depuis un mois et il faut déjà qu'ils se fassent remarquer) ci-présent. Pour éviter tout nouvel incident et assurer donc la sécurité de tous, de nouvelles mesures de sécurité ont été prises (aux abris ! Ils ont pris des mesures). Après avoir discuté avec les préfets (Quand ? Où ? Comment) tout de suite après les incidents (je n'étais pas encore rentré), il a été décidé que toutes les sorties seraient supprimées. Et ce jusqu'aux vacances de Noël.
J'ai manqué de m'étouffer avec ma tartine. Comment je fais pour Père ?
8h05 : Que faire ?
8h10 : Que faire ? Tout d'abord rétrocéder mon droit de visite à Mère. Père a besoin de parler à ceux qui ne peuvent constituer une menace pour lui. Si cela se trouve Voldemort va tenter de se rapprocher et de le faire tomber dans son escarcelle. Misère.
_ Mr Malfoy, pouvez-vous répondre à cette question ?
Qu'est-ce qu'elle me veut Mac Go' ? Elle ne voit pas que je suis occupé ! Je pense !
_ Mr Malfoy, si mon cours ne vous intéresse pas, vous pouvez sortir.
Bien sûr qu'il ne m'intéresse pas.
_ Désolé Miss, lui dis-je.
Les BBS me regardent bizarrement. Qu'est-ce qui ne va pas encore ? Soudain la vérité me frappe comme un Cognard : vu que je n'étais pas à la réunion des préfets, ils pensent, certainement tous, que j'étais avec les Mangemorts au moment de l'attaque. Me rend compte que Rogue avait raison sur un point : cette rumeur va me nuire. Tôt ou tard.
8h25 : Mais ce n'est pas une raison pour cirer les pompes de Potter.
8h28 : Qu'est-ce qu'il y dans cet étage ? Cinq pour les salles de classes, deux pour les anciennes arènes de combat, trois de salles vides...
_ Mr Malfoy, prenez la porte. Moins cinquante points pour Serpentard.
Ok je vais vérifier.
9h30 : Gravi la tour deux fois. Il y a toujours un étage de moins que prévu. Faudra faire des recherches. Me rends déjà dans la salle de DCFM.
9h35 : Qu'est-ce que Maugrey fout ici ? Le cours est dans au moins trente minutes.
_ Ne devriez-vous pas être en cours ? Me demande-t-il.
_ Ai séché, mentis-je avant de me gifler mentalement : comme s'il ne pouvait pas vérifier !
_ Pourquoi ?
_ Pourquoi pas ? Rétorquai-je en m'asseyant. Et vous ? Vous ne devriez pas chasser le Mangemort ?
Il rangea le livre qu'il lisait et me regarda :
_ Mais je suis en chasse, Malfoy.
Monsieur. Monsieur Malfoy, je vous prie. N'avons pas élevé les verracrasses ensemble.
_ Et vous chassez le dragon, fis-je ironiquement.
Il me jeta un regard moqueur.
_ Un dragon couard, très lâche même.
Oh l' e***** ! Respire, Draco, respire.
_ Ce sont les plus retords, tentais-je, méfiez-vous en.
Il sourit franchement avant de retourner s'asseoir sur sa table.
_ Où étiez-vous hier soir, demande-t-il enfin.
_ A Pré au Lard.
_ Et qui faisiez-vous ?
_ C'est le prof, l'Auror ou le membre de l'Ordre qui demande ? Je me soûlais.
_ Vraiment ?
_ Vraiment.
12h15 : Je meurs de faim. Me dirige vers le réfectoire quand les BBS me prennent à parti. En fait alors que je marchais tranquillement et les deux Gryffondors m'ont attrapé chacun un bras, m'ont littéralement traîné malgré mes protestations devant une porte que Sang de bourbe a ouverte. J'ai cru dans un premier temps à un passage à tabac en règle. Mais ils sont là à me regarder avec leurs yeux de merlan frit.
_ Qu'est-ce qu'il y a ? Leur demandai-je.
_ Où t'étais hier soir ?
Comme si je voulais savoir ce qu'ils font de leurs nuits.
_ De quoi je me mêle ?
Bravo Malfoy t'es le plus fort.
_ Tu n'étais pas à la réunion des préfets.
_ Je le sais, merci Potter. Jusqu'à présent mon corps et mon esprit n'ont jamais été dissociés.
_ Arrête Malfoy, menace Ron en sortant sa baguette. Tu vas nous dire où tu étais, et tout de suite.
Dans une autre vie, si je n'avais pas le monde entier sur le dos, je me serais certainement angoissé à l'idée d'être transformé en chose immonde.
Et c'est toujours le cas.
Le mieux est sans doute de biaiser.
_ Tu n'es pas le premier à poser la question. Demandez donc à Maugrey.
Ils se jettent des coups d'œil surpris à les voir, on jurerait qu'ils se croient les seuls à penser dans cette bâtisse.
_ On veut la vérité, rétorqua Sang de bourbe tandis que les deux autres crétins approuvaient de la tête.
_ Vérité ? Quelle vérité ? D'ailleurs, si c'est un interrogatoire il vous faut un mandat : il a encore des lois vous savez qui interdisent voie de faits, violence,...
_ T'es pas en position de menacer qui que se soit !
_ Excaeco !
C'est un sort de magie noire qui rend temporairement aveugle. Il faut les voir : ils ont totalement perdus leur repère et comme ils ont peur de se lancer des sorts l'un sur l'autre...
_ Je compte sur vous pour ne le dire à personne. Dans votre intérêt car il vous faudra expliquer ce que vous faisiez à trois contre un dans une salle abandonnée. Légitime défense vous connaissez, leur lançais-je avant de sortir.
Bon, j'ai vraiment l'estomac dans les talons aujourd'hui.
Vendredi 3.
Poufsouffles : 4. Serdaigles : 6 Gryffondors : 7 Serpentards : 5.
8h00 : ai reçu une nouvelle lettre de Queudver (dans le genre têtu on n'a pas fait pire) : dans sa grande mansuétude, Son Eminence, Sa majesté, Sa Sérénissime Mocheté Voldemort décide de ne pas tenir compte de mon comportement à l'encontre du bon sens, « pour le moment ».
10h00 : convoqué par Dumbledore. Etaient présents Snape, Maugrey et suprême humiliation Potter. Dans sa grande mansuétude, le Très Saint, l'Honorable, et le Grand Sage Complètement Sénile Dumbledore décide de ne pas tenir compte de mon comportement à l'encontre du bon sens, « pour le moment ».
C'est moi ou il y a vraiment de l'écho ?
12h00 : Ai la désagréable impression d'être pris au piège. Cela m'a même coupé l'appétit.
12h30 : Viens de lire un livre de droit (note à moi-même : les rendre à la bibliothèque). Ai appris que si un membre d'une famille représente une menace à la sûreté de l'Angleterre sorcière, toute la famille peut être dépossédé de tous leurs biens.
13h00 : Mère avait raison : on va finir dans une misère plus noire que les Weasley qui seront millionnaires en comparaison. Si je ne cède pas à Voldemort il peut faire courir le bruit que je travaille pour lui : dans ce genre d'histoire, une simple suspicion... De l'autre, jamais Potter et Cie ne m'accepteront : ils me considéreront comme un espion : je ne peux pas prétendre du jour au lendemain ne plus détester Potter, avoir toujours été fasciné par les moldus et les Sangs de bourbe (je mens bien mais il y a des limites). Dans les deux cas, c'est la cata.
15h00 : Viens de faire l'inventaire de tous mes artefacts : cela me détend souvent. Retrouvé les plans d'un projet abandonné : l'Absorbeur de magie. Comme son nom l'indique, une fois mis en marche aucune baguette ne fonctionne dans un rayon de plusieurs mètres. C'était une idée de blague : en mettre un sur Potter...
Samedi 4.
Poufsouffle : 6 Serdaigle : 9 Gryffondor : 9 Serpentard : 6.
10h00 : A cette heure-ci Mère doit être en train de discuter avec mon père. J'ai beau lui avoir bien décrit la situation de Père, je crains une dangereuse réaction. J'ai moi-même été assez choqué en le voyant, alors elle, dans son état...
Je monte au sommet de la tour d'Astronomie pour prendre l'air. La vue est magnifique ! J'aime sentir le vent souffler dans mes cheveux. Mais il faudra les brosser plus tard.
En tournant la tête je distingue un immense nuage gris qui jure avec le bleu parfait du ciel. Il progresse avec une rapidité impressionnante vers le château. Je n'aime pas cela. Comme il se rapprochait, je compris mon erreur : ce n'était pas un nuage mais un troupeau de Dragons Nains.
C'est rare de les voir voler aussi nombreux il doit bien en avoir des centaines. Ce sont des dragons très pacifiques : mesurant moins d'un mètre cinquante de long pour une envergure de deux mètres à l'age adulte, ils se nourrissent de rongeurs et parfois d'oiseaux. Ils ne leurs viendraient pas à l'idée de s'en prendre à l'homme sauf s'ils se sentent menacés et d'ailleurs à la différence des autres dragons, ceux-ci ne peuvent cracher de feu. Je les regardais donc sans appréhension se rapprocher de l'école. Ils volaient plus bas que je ne le pensais, trois mètres en dessous de là où je me trouvais.
Un incident incroyable s'est alors produit : ils se sont jetés dans les fenêtres, les brisant et s'engouffrant par dizaines dans les brèches ouvertes. De là où je me trouvais, je pouvais entendre les hurlements des élèves. Je me baissais aussitôt pour ne pas me faire repérer et me rapprocha des remparts pour ne rien perdre du spectacle. Il y avait tellement d'assaillants que je ne distinguais que par à-coups les jardins intérieurs. Certains élèves, affolés sortaient, poursuivis par des dragons qui les mordaient et griffaient férocement.
Je ne savais pas comment il s'y était pris mais il semblerait que Voldemort aie reçu la coopération de dresseurs de dragons très doués.
Mais les Aurors semblent enfin se réveiller : des baguettes lancent de partout des sortilèges sur les dragons qui s'effondrent sur le sol. Et voilà Harry Potter, Premier Crétin de l'Ordre de Merlin, qui joue encore les sauveurs. Suivi par les membres de son fan-club, l'A.D : Assemblée des Débiles. Les pauvres dragons qui ont perdus l'avantage de la surprise se font tuer les uns après les autres mais attaquent toujours. Je crois avoir compris : c'est une attaque suicide. Ils vont se battre jusqu'à ce que mort s'en suive.
11h00 : Tous les dragons sont morts. Paix à leur âme s'ils en ont une. Je descendais les marches de la tour d'astronomie. Le spectacle terminé, mes pensées revinrent sur mes parents. Je voudrais bien savoir ce qu'ils peuvent bien faire.
12h00 : Toujours pas de nouvelles d'Azkaban.
13h00 : Rien. M'énerve. La rencontre s'est achevée depuis longtemps ! Alors que je revoyais les plans de mon Absorbeur, on a frappé à ma porte. Philips.
_ Le professeur Snape veut te voir.
J'imagine assez bien ce qui m'attend.
13h15 : Bureau de Snape. Le directeur semble dans un de ces jours fastes, de ceux où Gryffondor perd au moins cinq cents points. Il ne me propose pas de m'asseoir et m'attaque dès mon entrée.
_ Où étiez-vous, stupide !!
Heureusement que Philips est retourné à son nouveau hobby : tourmenter ses anciens bourreaux.
_ Dans ma chambre. Je...
_ Mais vous êtes malade mon pauvre garçon ! Poudlard se fait attaquer et vous vous cachez dans votre chambre ! Je vous savais peureux mais certainement pas couard et stupide, me crache t il au visage. Votre rôle de préfet est de veiller sur la sécurité de vos camarades !
Non, à ce moment j'étais sur la tour d'Astronomie et, dans le règlement il n'est écrit nulle part que je dois me faire dévorer par des Dragons Nains pour des types qui ne m'adressent la parole que pour m'insulter...
_ Rien à foutre (depuis quand il connaît et emploie un tel langage : enseigner aux Gryffondors provoque des effets secondaires dangereux) ! Ne vous rendez-vous pas compte que vous ajouter de l'eau au moulin de...de... Il s'assied à son bureau et soupire bruyamment. Draco (j'aime pas quand il m'appelle comme cela), mon petit Draco (encore moins), es-tu Mangemort ?
_ Bien sûr que non !
Même lui ! Mais où va le monde ? Et d'ailleurs n'en est-il pas un lui- même ?
_ Mais étais-tu au courant de l'attaque de ce matin ?
_ Non !!
Oups : je me suis emporté. Calme.
_ C'est dans ton intérêt. Tu es le seul à ne pas avoir eu la moindre égratignure et comme tu ne sembles plus te soucier des commérages, sache que tout Poudlard te croies au courant de l'attaque, ne parlons pas de celle de la veille. Qu'as-tu à répondre à cela ?
Peut-être ai-je une veine de Détraqueur ?
_ Je ne suis pas Mangemort, dis-je le plus doucement possible. Je n'ai jamais été au courant d'une quelconque attaque. Vous voulez voir mes avant- bras, ajoutai-je en remontant les manches de ma robe.
_ Ce n'est pas à moi de les montrer mais à Dumbledore. Tu passes en conseil extraordinaire de discipline ce soir. Tous les professeurs y seront. Tu risques l'exclusion définitive. Sans parler d'éventuelles poursuites judiciaires.
c******* de f*** de p**** !!!!
15h00 : Chambre dévastée. Lit explosé, tentures arrachées, table défoncée, parchemins déchiquetés, artefacts détruits. Je n'ai plus rien sous la main. Le plafond ? Je levai déjà ma baguette qu'apparut Moby, un de nos elfes de maison.
_ Maître Malfoy ! Votre mère...
15h15 : Je fais quoi ? Je fais quoi ? N'aurais jamais la permission de sortir ! Je fais quoi ?
15h17 : Re-Bureau de Snape. Absent ? Je force la porte, avise la cheminée et le pot de Poudre de Cheminée.
15h30 : Manoir dévasté. Meubles défoncés, tapis persans déchirés, toiles de maître refaites... Je retrouve Mère toutes sanglotante sur son lit. Je m'allonge derrière elle et l'entoure de mes bras.
_ Draco ?
_ Oui, c'est moi. Ca va aller, ça va...
_ Il était si...il ne m'a même pas reconnue !
...
_ Il...il est comme un gamin... Draco qu'est-ce qu'on va faire ?
_ Sais pas. Mais tout va s'arranger. Crois-moi. On va s'en sortir.
_ Il croît qu'il à sept ans. Merlin ! Comment va-t-il pouvoir se défendre devant le juge, hein ?
Il ne pourra pas. Il faut trouver une solution.
17h00 : Ai quitté Mère après l'avoir consolé du mieux que je pouvais. J'ai l'impression que l'enfer m'ouvre déjà ses portes.
17h10 : Mon départ n'est évidemment pas passé inaperçu. Conseil dès mon arrivée. Je suis debout devant les profs tous assis, Dumbledore au centre.
_ Monsieur Malfoy, me dit-il d'une vois doucereuse, savez-vous dans quelle délicate position vous vous êtes placés ?
Un peu, mon neveu !
_ Je n'ai de moi-même rien fait pour aboutir à cette situation. Ce sont les rumeurs qui...
_ Parlons-en, attaque Maugrey (Merlin, le renvoi se précise). Vous disparaissez à chaque attaque des Mangemorts. Vous refusez tout contact avec vos camarades...
_ C'est eux qui refusent tout contact.
_ Le professeur Snape ne vous a-t-il pas conseillé de rejoindre l'association du jeune Harry Potter ?
_ Si.
_ Et vous ne l'avez pas fait.
_ Ce n'est pas une obligation.
_ Monsieur Malfoy, reprend le vieux fou, à chaque attaque vous étiez absent. Si vous n'êtes pas au courant, comme vous l'avez prétendu, avouez qu'à ce niveau, on peut difficilement parler de coïncidence.
_ Ecoutez, je commençais à sentir la moutarde me monter au nez. Tout ce que vous avez contre moi est que mon père se trouve présentement en prison. Le reste n'est que suppositions bâties sur le postulat que je suis déjà Mangemort.
_ Vous ne l'êtes pas ?
_ Non.
_ Vous ne le serez jamais ?
_ Non.
19h00 : Ils n'arrêtent pas de poser des questions à tord et à travers. J'ai mal aux jambes. Je suis fatigué. A croire qu'ils le font exprès pour me pousser dans les cordes.
_ Pourquoi n'avez-vous pas secouru vos camarades ce matin ?
_ Il y des gens qu'on paye pour cela.
_ Les Aurors ?
_ Oui.
Qui d'autre ?
_ Pourquoi étiez-vous au sommet de la tour ?
_ Je vous ai déjà répondu : besoin d'air. Je ne guettais pas les dragons, ni ne les aiguillais. Cela arrive à tout le monde de vouloir souffler un peu, c'aurait pu être n'importe où.
Et j'ai présentement besoin de prendre l'air.
_ Oui mais pourquoi cette tour précisément ?
Marre. Marre. MARRE.
_ Et pourquoi pas ? Minaudais-je alors que voulais lui hurler « ta gueule ***** ! »
20h00 : Délibération du conseil. Comme ils n'ont rien à se mettre sous les dents, ils profèrent des menaces, rappellent les textes en vigueur relatifs à la magie noire, puis comme je ne bronchais pas m'ont libérés.
Tout ce bruit pour pas grand-chose.
Mercredi 7.
Poufsouffles : 0 (même pas un) Serdaigles : 0 (pitoyable) Gryffondors : 0 (une honte !); Serpentards : 0 (jour noir)
Seules les profs m'adressent la parole et uniquement pour me dire des trucs blessants. Au moins les BBS semblent avoir d'autres soucis que de me faire enrager.
Mardi 15.
Gryffondors : 2 (timide retour à la normal).
7h30 : Suis rentré dans la Grande Salle, me suis assis et commençais à badigeonner généreusement un toast grillé de confiture quand je constatais que tout les regards étaient braqués sur Belette qui avait l'air bien énervé. Qu'a-t-il encore fait cette fois-ci ?
_ Calme-toi Ron, tenta Sang-de-Bourbe. Cela ne sert à rien de s'emporter.
_ COMMENT VOULEZ VOUS QUE JE ME CALME ?!!! Hurla-t-il en se levant. TOUT CELA A CAUSE DE...A CAUSE DE PAUVRES CRETINS COMME LUI, ajoute-t-il en me pointant du doigt.
Je n'apprécie pas beaucoup qu'on m'insulte, surtout quand je n'ai rien fait pour. Enfin, cela fait toujours plaisir d'avoir quelqu'un à insulter.
_ Qu'est-ce qui se passe ? Tu nous fais une crise de delirium, Weasley ? Ma foi, cela ne m'étonne pas.
_ IL SE PASSE QUE TES COPAINS ONT... il grimpe sur la table mais se prend les pieds dans un plat et s'effondre lamentablement sur ces camarades.
Je grignote pensivement ma tartine : il faudrait faire une étude ethnologique sur les mœurs des Gryffondors.
8h00 : Au secours, je suis en binôme avec Potter (merci Snape, du fond du cœur). Il s'est assis à côté de moi. Enfin, cela ne me fait rien : qu'il ne m'adresse pas la parole me fait plutôt du bien.
_ Tu n'es évidemment pas au courant de l'attaque des Mangemorts chez les Weasley, dit-il en découpant ses limaces.
_ Evidemment non.
_ Ni que sa mère se trouve présentement à Sainte Mangouste dans un état critique.
A la limite, je m'en fous.
_ Evidemment non, fis-je en comptant mes larmes de crocodiles. Une, deux, trois...
_ Evidemment. Et personne ne te croie, évidemment.
Il se tait mais je sais qu'il ne peut pas se taire aussi longtemps.
_ Le Terrier a été complètement détruit.
On a tous nos petits problèmes. Dix, onze, douze...
_ Tu as sans doute remarqué que Blaise et tous tes anciens copains ont rejoints l'A. D. Il y en a qui ne sont pas prêt de lécher les pieds de Voldemort.
Mais te lécher les fesses il peut.
_ Mais c'est vrai que toi, tu feras tout ce que ton père souhaite. Comme un bon chien.
Deux pétales d'immortelles séchées.
_ C'est vrai que beaucoup de Serpentards sont réticent et refusent toute approche. Ils parlent de dignité, d'honneur...
Des notions qui vous échappent. La potion devient bleue comme prévue. Tourner tout doucement.
_ Mais je ne crois pas que ceux-là sont forcément des Mangemorts. Même Ron est d'accord sur ce point avec moi. Sauf toi qui n'a aucune dignité.
_ Depuis quand fais-tu confiance aux Serp...Tu n'es pas Potter ! Sors de ce corps, esprit sors, dis-je en sortant ma baguette.
_ Un peu de silence Mr Malfoy et rangez votre baguette.
_ Oui, monsieur.
_ Tu n'as pas changé, chuchote-t-il quand Snape s'en retourna pour terroriser d'autres élèves. Tu ne peux pas changer, tu es trop bête pour cela. Mais crois-moi tu as choisi le camp des perdants. Tu iras bientôt rejoindre ton père à Azkaban, mon petit Draco.
...
_ Appelle-moi Malfoy.
Jeudi 17.
Poufsouffle : 4 Serdaigles : 9 Gryffondors : 15 Serpentards : 6.
7h00 : Ma mère est géniale. Je l'aime, je l'adore, je l'admire. Elle a trouvé LA solution.
Déposer une demande de mise sous tutelle. Ainsi Père sera examiné par un psychomage. Si la mise sous tutelle est acceptée toutes les charges contre lui seront abandonnées.
12h00 : Mais le médicomage sera-t-il impartial ? Ne parlons pas du juge... Enfin, comme c'est Mère qui s'en charge, inutile de paniquer : elle s'est ce qu'elle fait, c'est une Serpentarde.
17h00 : Je panique complètement. Une bouteille de bierabeurre pour passer l'angoisse.
Lundi 21.
Poufsouffles : 3 Serdaigles : 6 Gryffondors : 7 Serpentards : 2.
7h00 : Merveilleusement bien dormi. Sorti frais et dispos du lit comme Granger d'un bain de boue. Quoique la comparaison s'arrête là. Mais la journée est magnifique : je sens que rien ne pourra m'arriver.
7h10 : Ne trouve pas mes fringues. Où sont ces ****** d'elfes de maisons ? Et on devrait les payer ?? Stupide Sang-de-bourbe !!!
17h30 : Doit me rendre au stade de Quidditch. M'énerve Snape. M'a glissé malicieusement :
_ Monsieur Malfoy, voudriez-vous bien avertir Mr Zabini que je l'attendrais dans mon bureau à six heures précises ?
Et la pauvre cruche que je suis doit se rendre au terrain de Quidditch à l'heure de l'entraînement des Serpentards. Vais subir les sarcasmes de tous ces moins-que-moi peut-être vont-ils m'écarteler, me traîner dans la boue... Tiens ils ont déjà fini ?
17h40 : Y a personne ? Je suis au milieu du terrain. Je suis assez nostalgique bien qu'ici j'aie reçu plus de bleus qu'autre chose.
C'est quand même bizarre qu'il n'y ait personne.
_ Vous voilà enfin, fait une voix derrière moi.
Je me retourne. Pettigrew ?
_ J'ai failli attendre, reprend-il.
Je regarde autour de moi ? Il prend beaucoup trop de risques : si on me voie avec lui...
_ L'entraînement c'est terminé plus tôt. Personne ne viendra nous déranger.
_ Ce n'est pas prudent de venir ici. Qui sait ? Je pourrais hurler : il y aura bien un Auror pour entendre.
_ Très drôle, jeune Malfoy. Mais vous ne le ferez pas, n'est-ce pas ?
_ Il ne tient qu'à vous que je me taise : vous vous en allez s'en faire de vagues et peut-être, je dis bien « peut-être » ferais-je comme si je n'avais pas eu à souffrir l'horrible spectacle de votre sale gueule.
Il semble avoir l'habitude de ce genre de remarques puisqu'il sourit niaisement.
_ Mais vous savez pourquoi je suis là, n'est-ce pas ?
Il est bouché ou quoi ? Encore un Gryffondor. Je jette un coup d'œil sur les gradins désespérément vide.
_ Je ne sais pas ce que vous me voulez, mais je vous serai gré de ne plus me harceler comme vous le faites.
Il a un mouvement de surprise.
_ J'ai déjà suffisamment de problèmes sans avoir à supporter vos enfantillages. J'ai toute une école de débiles profonds sur le dos, alors vous direz à votre maître qu'il a mal choisi le moment pour m'*****.
_ Mais vous devez...votre père.
_ Parlons-en de mon père. Le salopard dont vous léchez les pieds a plus qu'abusé de la confiance que Père a placé en lui. Dîtes-vous bien que je ne travaillerai jamais avec ce Sang-de-bourbe !
Sur ce, je quitte le terrain et rentre à Poudlard.
Non mais !
20h00 : Dans quelle galère me suis-je fourré moi et ma grande gueule ? Il faudra que j'apprenne un jour à me taire. Résumons logiquement la situation :
_ Ma mère veut libérer Père mais si cela se trouve elle voulait user de l'aide de plusieurs Mangemorts et j'ai fait foirer le plan.
_ Voldemort va sans doute nous ficher Père, Mère et moi sur sa liste de personne à abattre.
_ Les BBS n'arrête pas de me jeter des regards...interrogateurs. M'auraient- ils vu ?
Si cela se trouve, ce bœuf bourguignon est sans doute mon dernier repas.
Mardi 22.
Poufsouffle : 9 Serdaigles : 4 Gryffondors : 3 : Serpentards : 0 (pourquoi ? Pourquoi ?).
12h00 : Pas faim. Je me dirige vers la salle commune quand Manu me prend à parti. Quoi encore ? Ils ont recommencé ?
Il me montre son balai en piteux état.
_ Tu peux le réparer s'il te plait ?
Où a-t-il vu que j'étais un des jumeaux Weasley ? Il n'avait qu'à en acheter un autre.
_ Mais on a pas le droit de sortir. Le match contre Gryffondor est dans une semaine...
_ Tu joues dans l'équipe de Quidditch ?
Il est soudain très embarrassé. J'ai un mauvais pressentiment : frêle comme il est il doit être...
_ Tu es le nouvel attrapeur ?
_ Oui, pardon, désolé, murmura-t-il en s'éloignant. Je demanderais à quelqu'un de me passer son balai...
12h15 : Dans ma chambre. Fixe les fibres sur le manche du balai. C'est très long vu que l'opération se fait brindille par brindille. Et il ne faut pas se tromper de position ou sinon la vitesse et la maniabilité du balai sont altérées. D'ailleurs je les ai numéroté selon leur taille et leurs différents emplacements sur le manche.
_ Tu es sympa, me dit Manu assis sur mon lit en me regardant faire. Qu'est- ce qu'il avait ?
_ Plusieurs lots de brindilles se sont désolidarisés du manche. C'est un phénomène récurrent sur les Nimbus, surtout de cette année.
_ Tu t'y connais en balais !
_ Je m'y connais en artefacts de tout genre, oui.
Il hésite un peu je sens qu'il a peur de moi. Comme si j'allais lui jouer un mauvais tour à l'aide de ce balai.
_ Je ne vais pas endommager ce balai pour que tu t'écrases sur le terrain, le rassurais-je. On me soupçonnerait aussitôt.
_ Non, c'est juste...tu te souviens de l'attaque des dragons ? J'ai aidé à faire disparaître les cadavres. Ce faisant, j'ai découvert qu'ils avaient tous un truc enfoncé dans le cou.
Je m'arrêtais aussitôt.
_ Un truc ?
_ Oui. Il sortit une grosse épingle verte de sa poche. Je la pris dans mes doigts.
_ Ils en avaient tous sur le cou. Comme cela ressemblait beaucoup à une écaille, je ne sais pas si d'autre que moi l'ont remarqué. Je l'ai retiré à l'un des dragons.
_ Tu l'as montré à quelqu'un demandais-je, en ouvrant une boite où je rangeais loupe, pinces et aguilles.
_ Non. Je ne savais pas à qui en parler et au début je croyais que cette excroissance était naturelle chez les Dragons Nains.
Ce n'est pas le cas : ce truc est d'origine humaine. Je le posais sur ma table, prit des gants, une pince et une lame pour tenter de l'ouvrir. L'épingle ne semblait pas posséder de système particulier de défense...
_ Mais j'ai vu la description d'un de ces dragons dans un livre...
_ C'est un artefact de magie noire, lui dis-je simplement.
Il sursauta et s'approcha.
_ Comment tu le sais ?
_ Regarde, lui répondis-je en montrant l'épingle charcutée. Tu vois cette toute petite fiole sur la pointe ? Je te parie ce que tu veux qu'elle contienne un produit hypnotique. Et maintenant cette boule : c'est un récepteur spécial : les informations sont directement transmises au cerveau. Ce récepteur est interdit par la loi, de même que l'usage de produit hypnotique en dehors du cas médical et judiciaire. Ce qui nous donne un artefact de magie noire. C'est aussi simple que cela.
_ Et donc les dragons étaient manipulés ? Ils n'ont pas attaqués de leur plein gré ! Les autres élèves prétendent que c'est grâce à l'aide de dresseurs de dragons très doués.
_ Il faut bien sûr des dresseurs. Pour au moins réussir à poser ces épingles. Mais comme ce n'est pas dans la nature de ces dragons d'être autant agressifs, il fallait forcément utiliser ces épingles.
Nous restons silencieux quelques instants. Le but de Voldemort n'était pas de tuer mais de montrer l'étendu de ces pouvoirs : quel mégalo ce type !
_ Ce truc peut fonctionner sur un sorcier ?
Je regarde à nouveau l'artefact. Dire ou se taire ?
_ Bien sûr, lui répondis-je. Plus besoin d'Impérium.
Il frissonne et passe machinalement la main sur son cou.
_ Tu crois qu'il faut prévenir Dumbledore ?
_ Dans ce cas ne lui dis rien à propos de cette conversation dis-je en revenant au balai. Je ne voudrais pas à avoir à m'expliquer sur le pourquoi de mes déductions.
_ Pourtant tu n'es pas un Mangemort.
_ Qu'en sais-tu ?
_ Je t'ai vu discuter avec un Mangemort hier au stade. J'ai tout entendu !
_ La curiosité est un vilain défaut, Mr Philips dis-je en prenant la voix de Snape. Cinq points seront retirés à Serpentard.
Il me regarde en souriant.
_ Je ne peux plus rien dire de toutes les façons : tu l'as dépecé. Il n'y a plus de preuves.
Oups
_ Désolé. Ton balai est prêt. Tu as intérêt à gagner, lui dis-je en lui remettant son Nimbus.
_ Aucun problème.
Et pas modeste avec cela.
Vendredi 24.
Poufsouffles : 2 Serdaigles : 5 Gryffondors : 7 Serpentards : 5.
Cela me fait bizarre. Je ne sais plus trop où j'en suis. Je sens qu'à présent c'est à moi de veiller sur mes parents. C'est trop...bizarre.
10h00 : Voilà Weasley. Dit Belette. Il est seul. Bien. Il se rend aux toilettes ? Magnifique. Je le suis de loin. Il est dans l'un des cabinets. Sans bruits je me rapproche. D'un tour de baguette, je ferme le cabinet où il se trouve.
_ Qu'est-ce qu'il se passe ? Ouvrez ! Ce n'est pas drôle ! OUVREZ !!! Hurle- t-il.
J'ouvre la boite que j'avais prévue à cet effet et la glissa rapidement sous la porte.
_ DES ARAIGNEES !! AU SECOURS !!!
Je sors précipitamment. Eloignons-nous du lieu du crime.
Samedi 25.
10h00 : Ai lu le livre toute la nuit : « Poudlard : Cinq cent ans d'architecture » édition 1502. Il n'existe plus que trois ou quatre exemplaires dans le monde. Mère y a d'ailleurs glissé un mot : « tu l'abîmes, je te tue ». Passage très intéressant sur l'énigme de l'étage manquant. Les constructeurs de la tour ont voulu créer un étage spécial pour le directeur de l'école mais il n'a que très peu servi. Faut que j'y jette un œil pourquoi pas ce soir ?
23h00 : Patrouille des préfets. Je ne peux pas m'éloigner un seul instant du préfet de Serdaigle.
Jeudi 31.
Halloween. L'occasion de voler quelques bierabeurres pour mon bar personnel. Pour l'occasion, il n'y a pas eu cours aujourd'hui.
Ai pu terminer mon balai. Dragon Noir I. J'en suis très fier. En théorie, il doit être aussi rapide que l' Eclair de Feu.
En théorie.
10h00 : J'ai retrouvé Manu dans la salle commune et l'ai traîné d'autorité jusqu'au terrain de Quidditch.
_ Mais pourquoi tu ne le teste pas toi-même ce balai ?
_ Il me faut un cobaye ! Comment veux-tu que j'étudie son vol si je suis dessus. En plus j'aurais l'avis d'un amateur : très important !
_ J'y suis pour rien si on a perdu le match. Il y avait du vent...
Mais certainement.
10h30 : Infirmerie. On dirait qu'il a un problème de maniabilité mais je sais qu'il est rapide.
11h00 : Ai croisé Londubat dans un couloir. Il m'a jeté un regard haineux. Comme ce n'est pas exactement le genre de chose qui puisse m'effrayer, je continuais mon chemin quand il s'est écrié : « Sale Mangemort ! ». Je me suis retourné lentement.
_ Vous ne vous en tirerez pas si facilement, toi et toute ta famille ! Tôt ou tard, vous paierez pour tous vos crimes.
Voilà le genre de discours typique du Gryffondor : sans finesse ni réel fond.
_ J'enverrai ton bonjour à ma tante Bella : cela lui fera plaisir, dis-je simplement.
Il voulut se jeter sur moi mais Mac Go' (j'adore ce petit nom) est apparut :
_ Que se passe-t-il ici ?
_ Rien Miss, nous discutions. Et je m'en fus.
15h00 : C'est surprenant de voir l'évolution de Londubat. Il semble avoir prit confiance en lui. Mais il s'attaque à forte partie : ma tante n'est pas une enfant de cœur. Les dernières vacances, je l'ai vu torturé un elfe de maison : le pauvre. En tout cas elle s'est fait une joie de me montrer certains sorts mais si je les utilise à Poudlard, je vais me faire renvoyer. Dommage : éventrer quelques Poufsouffles m'aurait détendu.
Le problème est que maintenant elle va certainement vouloir me tuer. Zut !
Je vais faire un petit somme en attendant la fête de ce soir.
18h00 : Le dîner n'est malheureusement qu'à huit heures. Ai un petit creux. Je grignote toute ma réserve de chocogrenouilles allongé sur mon lit. Manu qui s'est remis de ces émotions est venu en profiter. Dans notre orgie, nous avons reparlé de l'affaire des dragons :
_ Si cela se trouve, Tu-Sais-Qui va s'en servir sur des sorciers. On devrait vraiment en parler à Dumbledore.
Je n'aime pas cette idée. Je les considère comme des ennemis au même titre que Voldemort et ses Mangemorts. Nous poignarder dans le dos c'est tout ce qu'il cherche.
_ Comment veux-tu que l'on prouve que ce truc était bien sur les dragons ? Répliquais-je.
_ C'est vrai mais peut-être Potter...
_ Ce sera sans moi !
_ Tu es incroyablement têtu, dit-il un peu pour lui-même.
Non, juste méfiant. De plus, le premier visé par le Seigneur des Ténèbres, c'est lui, donc pas la peine de se mouiller inutilement.
21h00 : Quel ennui ! J'ai déjà transféré dans ma chambre suffisamment de sucrerie et d'alcool pour tenir tout le mois prochain. Remarque avec désarroi que tous les élèves de ma promotion sont tous casés. Sauf Crabbe. Goyle. Londubat. Non Londubat est amoureux de Machin Weasley, cela se voit comme le nez sur la figure. Sauf évidemment pour des Gryffondors, des Poufsouffles et autres attardés congénitaux.
C'est bête un Gryffondor : sous prétexte qu'elle sort avec un ami, il souffre en silence. Regardez-moi ses yeux de chien battu, cette mine pitoyable à guetter le moindre sourire de ... Faut que je me rappelle son nom, cela peut toujours servir. Pitié.
Mais en attendant, je suis aussi célibataire que les trois crétins de Poudlard.
Honte sur moi !
22h00 : On organise à la va-vite un bal : que ne faut-il pas faire pour détendre des élèves angoissés avec des Mangemorts qui entrent et sortent de cette école comme bon leur semblent.
Je n'ai personne avec qui danser.
Je suis malheureux.
Je lève la tête et observe le plafond enchanté. Le ciel est bien éclairé cette nuit. On voit toutes les étoiles et la lune est toute ronde. Je me souviens avoir lu que les esprits communiquaient avec les vivants aujourd'hui. Mais maintenant c'est l'occasion de faire la fête. Pourquoi pas ? Je me concentrais à présent sur les décorations, les citrouilles, les bougies, les trucs bizarres avec des horloges...des horloges ?
D'un coup de baguette, je fis descendre l'une des horloges.
_ C'est pour le décompte jusqu'à minuit m'expliqua Manu assis près de moi.
Assez courageux quand même : il sait pourtant que c'est se placer en état de Mangemort débile avancé que de me côtoyer d'aussi près. Voyons un peu ce truc.
22h15 : C'est une bombe.
22h16 : Elle explosera à minuit. Dois-je avertir les autres élèves ? Qui gagnerais-je ? Vont-ils me remercier en pleurant à chaudes larmes ? Me taper dessus en m'accusant de les y avoir placé ?
Et soudain je décide de me jouer des deux camps.
Je sors de la Grande Salle et me dirige vers la volière.
Sur le chemin, j'entends des pas derrière moi. Je me retourne à plusieurs reprises mais il n'y a personne.
Je reviens rapidement sur mes pas. Il me faut du papier.
22h45 : Retour vers la volière avec deux messages en main. A nouveau des bruits de pas. J'en ai marre. Je me retourne rapidement et crée un mur de glace qui obstrue le passage. A moins d'utiliser un Incendio et donc de se montrer. J'attends quelques instants mais personne je reprends donc mon chemin jusqu'à la volière.
23h00 : J'envoie deux messages.
Un à Voldemort.
« Votre plan a échoué. Combien donneriez-vous pour remporter la guerre ? »
Le deuxième est pour ce cher vieux fou.
« Il y a des bombes dans la Grande Salle. Combien donneriez-vous pour battre votre ancien élève ? »
J'ai confié ces deux messages à des hiboux de Poudlard. Le premier ira au repère de ma chère tante Bella, l'autre à Dumbledore qui préside le bal. Si tous les deux mordent à l'hameçon, cette année risque d'être très intéressante.
24h00 : Tous les élèves ont quitté le bal et on a entendu une très forte explosion qui a ébranlé toute l'école. Je m'enfonce un peu plus dans mes couvertures. Je souris. Vous allez voir tante Ursula. Vous serez fier de moi.
Fin du chapitre.
Boss Zazan qui adore les reviews si vous voyez ce qu'il veux dire... ^____^ !
Caliméra : voilà la suite !
Lizzie : Merci beaucoup. C'est vrai que les thèmes abordés sont parfois sérieux mais Draco (que JKR. Ne veux pas me céder zuuut !) affronte ces problèmes avec tellement de calme... Je continue (le faire souffrir me procure autant de bien qu'avec Potter) !
Paprika Star : toujours fidèle au poste ! Salut. La suite prend beaucoup de temps à écrire : je n'ai pas l'habitude.
Lilou : oui j'aime mon Draco ni méchant, ni gentil, juste...Draco Malfoy ! Quand à Crabbe et Goyle, comme ils son bêtes... l'humour noir est de naissance je crois ^^ ! C'est peut-être pour cela qu'il m'est difficile de faire des fics avec un humour...normal.
2sy : Cela tombe bien c'est le mien aussi (j'ai beau tiré, JKR ne veux pas me le prêter même un tout petit peu !). Je se savais pas pour Stephen King : on apprend tout les jours.
Cerri cherry : il t'as plus ? Hourrah trois fois hourrah ! Ne veux pas changer de titre ni de style : c'est vraiment plus drôle ainsi.
Kyûrane : la vie d'un Serpentard est toujours pleine d'imprévue : il doit conserver un brushing impeccable qui résiste aux intempéries, ennuyer Potter sans trop se salir les mains etc.... une vie que pauvres moldus ne pouvons pleinement saisir. Non sérieusement, Draco a de sérieux problèmes et avec ce fichu caractère que la mère Rowling lui a donné...^^ il va en voir de belles, et en faire de belles.
Naw : Bien sûr que je me souviens de toi ! Ai poussé des hurlements de Sioux en reconnaissant ton pseudo ! Ma première fic (passe en mode nostalgie) T_T ! J'aime Draco quand il est comme cela, c'est beaucoup plus drôle.
Chapitre 3 : Octobre.
Mercredi 1er.
Poufsouffle : 5 Serdaigle : 8 Gryffondors : 7 Serpentard : 3.
7h00 : Ma tête ! J'ai l'impression qu'elle va exploser ! Pourtant je dois me lever j'ai cours dans une heure... Encore cinq minutes.
7h06 : Déjà ? Ce réveil est détraqué. Deux minutes.
7h15 : Me lève avec difficulté et rampe jusqu'à la douche. Heureusement que je suis préfet. Si on me voyait maintenant, je crois que je n'aurais plus qu'à quitter Poudlard. L'Angleterre. Peut-être émigrer en Patagonie Orientale.
7h25 : L'eau froide à d'excellentes vertus revitalisantes. J'ai si froid que je ne sens plus ma tête. M'habille précipitamment.
7h35 : De ma chambre, ai vue sur les tours. Viens de remarquer un étage de plus sur la plus grande de l'ouest. Pourtant je suis sûr de l'avoir gravie plusieurs fois.
7h36 : Le garde forestier vient de passer sous mes fenêtres. C'est quoi son nom à ce type ? C'est A-Truc mais truc quoi ?
7h 38 : Alastor ? Non. Amédée ? Non. De toutes façons je ne l'aime pas et c'est réciproque.
7h40 : Je ne vois vraiment pas ce qu'il peut y avoir dans cet étage.
7h45 : Quel cours ai-je aujourd'hui ?
7h50 : Je ne vais pas avoir le temps de prendre mon petit déjeuner aujourd'hui ! Vite ! Au moins un croissant !
7h55 : Même un café sans sucre, ni lait !
7h58 : Silence de mort dans la Grande Salle. M'en suis rendu compte après m'être assis et avoir entamé une tartine grillé sans sel. Qu'est-ce que j'ai raté cette fois-ci ? Rapide coup d'œil circulaire : Potter est là ses amis aussi, personne ne manque. Dumbledore prend la parole :
_ Chers élèves, comme vous le savez tous des Mangemorts ont tentés de pénétrer dans Poudlard (Ah bon ? Comme je ne suis rentré qu'à quatre heures du matin...). Cette intrusion a pu être évité par l'intervention de messieurs Potter et Weasley (ben voyons : les cours n'ont commencés depuis un mois et il faut déjà qu'ils se fassent remarquer) ci-présent. Pour éviter tout nouvel incident et assurer donc la sécurité de tous, de nouvelles mesures de sécurité ont été prises (aux abris ! Ils ont pris des mesures). Après avoir discuté avec les préfets (Quand ? Où ? Comment) tout de suite après les incidents (je n'étais pas encore rentré), il a été décidé que toutes les sorties seraient supprimées. Et ce jusqu'aux vacances de Noël.
J'ai manqué de m'étouffer avec ma tartine. Comment je fais pour Père ?
8h05 : Que faire ?
8h10 : Que faire ? Tout d'abord rétrocéder mon droit de visite à Mère. Père a besoin de parler à ceux qui ne peuvent constituer une menace pour lui. Si cela se trouve Voldemort va tenter de se rapprocher et de le faire tomber dans son escarcelle. Misère.
_ Mr Malfoy, pouvez-vous répondre à cette question ?
Qu'est-ce qu'elle me veut Mac Go' ? Elle ne voit pas que je suis occupé ! Je pense !
_ Mr Malfoy, si mon cours ne vous intéresse pas, vous pouvez sortir.
Bien sûr qu'il ne m'intéresse pas.
_ Désolé Miss, lui dis-je.
Les BBS me regardent bizarrement. Qu'est-ce qui ne va pas encore ? Soudain la vérité me frappe comme un Cognard : vu que je n'étais pas à la réunion des préfets, ils pensent, certainement tous, que j'étais avec les Mangemorts au moment de l'attaque. Me rend compte que Rogue avait raison sur un point : cette rumeur va me nuire. Tôt ou tard.
8h25 : Mais ce n'est pas une raison pour cirer les pompes de Potter.
8h28 : Qu'est-ce qu'il y dans cet étage ? Cinq pour les salles de classes, deux pour les anciennes arènes de combat, trois de salles vides...
_ Mr Malfoy, prenez la porte. Moins cinquante points pour Serpentard.
Ok je vais vérifier.
9h30 : Gravi la tour deux fois. Il y a toujours un étage de moins que prévu. Faudra faire des recherches. Me rends déjà dans la salle de DCFM.
9h35 : Qu'est-ce que Maugrey fout ici ? Le cours est dans au moins trente minutes.
_ Ne devriez-vous pas être en cours ? Me demande-t-il.
_ Ai séché, mentis-je avant de me gifler mentalement : comme s'il ne pouvait pas vérifier !
_ Pourquoi ?
_ Pourquoi pas ? Rétorquai-je en m'asseyant. Et vous ? Vous ne devriez pas chasser le Mangemort ?
Il rangea le livre qu'il lisait et me regarda :
_ Mais je suis en chasse, Malfoy.
Monsieur. Monsieur Malfoy, je vous prie. N'avons pas élevé les verracrasses ensemble.
_ Et vous chassez le dragon, fis-je ironiquement.
Il me jeta un regard moqueur.
_ Un dragon couard, très lâche même.
Oh l' e***** ! Respire, Draco, respire.
_ Ce sont les plus retords, tentais-je, méfiez-vous en.
Il sourit franchement avant de retourner s'asseoir sur sa table.
_ Où étiez-vous hier soir, demande-t-il enfin.
_ A Pré au Lard.
_ Et qui faisiez-vous ?
_ C'est le prof, l'Auror ou le membre de l'Ordre qui demande ? Je me soûlais.
_ Vraiment ?
_ Vraiment.
12h15 : Je meurs de faim. Me dirige vers le réfectoire quand les BBS me prennent à parti. En fait alors que je marchais tranquillement et les deux Gryffondors m'ont attrapé chacun un bras, m'ont littéralement traîné malgré mes protestations devant une porte que Sang de bourbe a ouverte. J'ai cru dans un premier temps à un passage à tabac en règle. Mais ils sont là à me regarder avec leurs yeux de merlan frit.
_ Qu'est-ce qu'il y a ? Leur demandai-je.
_ Où t'étais hier soir ?
Comme si je voulais savoir ce qu'ils font de leurs nuits.
_ De quoi je me mêle ?
Bravo Malfoy t'es le plus fort.
_ Tu n'étais pas à la réunion des préfets.
_ Je le sais, merci Potter. Jusqu'à présent mon corps et mon esprit n'ont jamais été dissociés.
_ Arrête Malfoy, menace Ron en sortant sa baguette. Tu vas nous dire où tu étais, et tout de suite.
Dans une autre vie, si je n'avais pas le monde entier sur le dos, je me serais certainement angoissé à l'idée d'être transformé en chose immonde.
Et c'est toujours le cas.
Le mieux est sans doute de biaiser.
_ Tu n'es pas le premier à poser la question. Demandez donc à Maugrey.
Ils se jettent des coups d'œil surpris à les voir, on jurerait qu'ils se croient les seuls à penser dans cette bâtisse.
_ On veut la vérité, rétorqua Sang de bourbe tandis que les deux autres crétins approuvaient de la tête.
_ Vérité ? Quelle vérité ? D'ailleurs, si c'est un interrogatoire il vous faut un mandat : il a encore des lois vous savez qui interdisent voie de faits, violence,...
_ T'es pas en position de menacer qui que se soit !
_ Excaeco !
C'est un sort de magie noire qui rend temporairement aveugle. Il faut les voir : ils ont totalement perdus leur repère et comme ils ont peur de se lancer des sorts l'un sur l'autre...
_ Je compte sur vous pour ne le dire à personne. Dans votre intérêt car il vous faudra expliquer ce que vous faisiez à trois contre un dans une salle abandonnée. Légitime défense vous connaissez, leur lançais-je avant de sortir.
Bon, j'ai vraiment l'estomac dans les talons aujourd'hui.
Vendredi 3.
Poufsouffles : 4. Serdaigles : 6 Gryffondors : 7 Serpentards : 5.
8h00 : ai reçu une nouvelle lettre de Queudver (dans le genre têtu on n'a pas fait pire) : dans sa grande mansuétude, Son Eminence, Sa majesté, Sa Sérénissime Mocheté Voldemort décide de ne pas tenir compte de mon comportement à l'encontre du bon sens, « pour le moment ».
10h00 : convoqué par Dumbledore. Etaient présents Snape, Maugrey et suprême humiliation Potter. Dans sa grande mansuétude, le Très Saint, l'Honorable, et le Grand Sage Complètement Sénile Dumbledore décide de ne pas tenir compte de mon comportement à l'encontre du bon sens, « pour le moment ».
C'est moi ou il y a vraiment de l'écho ?
12h00 : Ai la désagréable impression d'être pris au piège. Cela m'a même coupé l'appétit.
12h30 : Viens de lire un livre de droit (note à moi-même : les rendre à la bibliothèque). Ai appris que si un membre d'une famille représente une menace à la sûreté de l'Angleterre sorcière, toute la famille peut être dépossédé de tous leurs biens.
13h00 : Mère avait raison : on va finir dans une misère plus noire que les Weasley qui seront millionnaires en comparaison. Si je ne cède pas à Voldemort il peut faire courir le bruit que je travaille pour lui : dans ce genre d'histoire, une simple suspicion... De l'autre, jamais Potter et Cie ne m'accepteront : ils me considéreront comme un espion : je ne peux pas prétendre du jour au lendemain ne plus détester Potter, avoir toujours été fasciné par les moldus et les Sangs de bourbe (je mens bien mais il y a des limites). Dans les deux cas, c'est la cata.
15h00 : Viens de faire l'inventaire de tous mes artefacts : cela me détend souvent. Retrouvé les plans d'un projet abandonné : l'Absorbeur de magie. Comme son nom l'indique, une fois mis en marche aucune baguette ne fonctionne dans un rayon de plusieurs mètres. C'était une idée de blague : en mettre un sur Potter...
Samedi 4.
Poufsouffle : 6 Serdaigle : 9 Gryffondor : 9 Serpentard : 6.
10h00 : A cette heure-ci Mère doit être en train de discuter avec mon père. J'ai beau lui avoir bien décrit la situation de Père, je crains une dangereuse réaction. J'ai moi-même été assez choqué en le voyant, alors elle, dans son état...
Je monte au sommet de la tour d'Astronomie pour prendre l'air. La vue est magnifique ! J'aime sentir le vent souffler dans mes cheveux. Mais il faudra les brosser plus tard.
En tournant la tête je distingue un immense nuage gris qui jure avec le bleu parfait du ciel. Il progresse avec une rapidité impressionnante vers le château. Je n'aime pas cela. Comme il se rapprochait, je compris mon erreur : ce n'était pas un nuage mais un troupeau de Dragons Nains.
C'est rare de les voir voler aussi nombreux il doit bien en avoir des centaines. Ce sont des dragons très pacifiques : mesurant moins d'un mètre cinquante de long pour une envergure de deux mètres à l'age adulte, ils se nourrissent de rongeurs et parfois d'oiseaux. Ils ne leurs viendraient pas à l'idée de s'en prendre à l'homme sauf s'ils se sentent menacés et d'ailleurs à la différence des autres dragons, ceux-ci ne peuvent cracher de feu. Je les regardais donc sans appréhension se rapprocher de l'école. Ils volaient plus bas que je ne le pensais, trois mètres en dessous de là où je me trouvais.
Un incident incroyable s'est alors produit : ils se sont jetés dans les fenêtres, les brisant et s'engouffrant par dizaines dans les brèches ouvertes. De là où je me trouvais, je pouvais entendre les hurlements des élèves. Je me baissais aussitôt pour ne pas me faire repérer et me rapprocha des remparts pour ne rien perdre du spectacle. Il y avait tellement d'assaillants que je ne distinguais que par à-coups les jardins intérieurs. Certains élèves, affolés sortaient, poursuivis par des dragons qui les mordaient et griffaient férocement.
Je ne savais pas comment il s'y était pris mais il semblerait que Voldemort aie reçu la coopération de dresseurs de dragons très doués.
Mais les Aurors semblent enfin se réveiller : des baguettes lancent de partout des sortilèges sur les dragons qui s'effondrent sur le sol. Et voilà Harry Potter, Premier Crétin de l'Ordre de Merlin, qui joue encore les sauveurs. Suivi par les membres de son fan-club, l'A.D : Assemblée des Débiles. Les pauvres dragons qui ont perdus l'avantage de la surprise se font tuer les uns après les autres mais attaquent toujours. Je crois avoir compris : c'est une attaque suicide. Ils vont se battre jusqu'à ce que mort s'en suive.
11h00 : Tous les dragons sont morts. Paix à leur âme s'ils en ont une. Je descendais les marches de la tour d'astronomie. Le spectacle terminé, mes pensées revinrent sur mes parents. Je voudrais bien savoir ce qu'ils peuvent bien faire.
12h00 : Toujours pas de nouvelles d'Azkaban.
13h00 : Rien. M'énerve. La rencontre s'est achevée depuis longtemps ! Alors que je revoyais les plans de mon Absorbeur, on a frappé à ma porte. Philips.
_ Le professeur Snape veut te voir.
J'imagine assez bien ce qui m'attend.
13h15 : Bureau de Snape. Le directeur semble dans un de ces jours fastes, de ceux où Gryffondor perd au moins cinq cents points. Il ne me propose pas de m'asseoir et m'attaque dès mon entrée.
_ Où étiez-vous, stupide !!
Heureusement que Philips est retourné à son nouveau hobby : tourmenter ses anciens bourreaux.
_ Dans ma chambre. Je...
_ Mais vous êtes malade mon pauvre garçon ! Poudlard se fait attaquer et vous vous cachez dans votre chambre ! Je vous savais peureux mais certainement pas couard et stupide, me crache t il au visage. Votre rôle de préfet est de veiller sur la sécurité de vos camarades !
Non, à ce moment j'étais sur la tour d'Astronomie et, dans le règlement il n'est écrit nulle part que je dois me faire dévorer par des Dragons Nains pour des types qui ne m'adressent la parole que pour m'insulter...
_ Rien à foutre (depuis quand il connaît et emploie un tel langage : enseigner aux Gryffondors provoque des effets secondaires dangereux) ! Ne vous rendez-vous pas compte que vous ajouter de l'eau au moulin de...de... Il s'assied à son bureau et soupire bruyamment. Draco (j'aime pas quand il m'appelle comme cela), mon petit Draco (encore moins), es-tu Mangemort ?
_ Bien sûr que non !
Même lui ! Mais où va le monde ? Et d'ailleurs n'en est-il pas un lui- même ?
_ Mais étais-tu au courant de l'attaque de ce matin ?
_ Non !!
Oups : je me suis emporté. Calme.
_ C'est dans ton intérêt. Tu es le seul à ne pas avoir eu la moindre égratignure et comme tu ne sembles plus te soucier des commérages, sache que tout Poudlard te croies au courant de l'attaque, ne parlons pas de celle de la veille. Qu'as-tu à répondre à cela ?
Peut-être ai-je une veine de Détraqueur ?
_ Je ne suis pas Mangemort, dis-je le plus doucement possible. Je n'ai jamais été au courant d'une quelconque attaque. Vous voulez voir mes avant- bras, ajoutai-je en remontant les manches de ma robe.
_ Ce n'est pas à moi de les montrer mais à Dumbledore. Tu passes en conseil extraordinaire de discipline ce soir. Tous les professeurs y seront. Tu risques l'exclusion définitive. Sans parler d'éventuelles poursuites judiciaires.
c******* de f*** de p**** !!!!
15h00 : Chambre dévastée. Lit explosé, tentures arrachées, table défoncée, parchemins déchiquetés, artefacts détruits. Je n'ai plus rien sous la main. Le plafond ? Je levai déjà ma baguette qu'apparut Moby, un de nos elfes de maison.
_ Maître Malfoy ! Votre mère...
15h15 : Je fais quoi ? Je fais quoi ? N'aurais jamais la permission de sortir ! Je fais quoi ?
15h17 : Re-Bureau de Snape. Absent ? Je force la porte, avise la cheminée et le pot de Poudre de Cheminée.
15h30 : Manoir dévasté. Meubles défoncés, tapis persans déchirés, toiles de maître refaites... Je retrouve Mère toutes sanglotante sur son lit. Je m'allonge derrière elle et l'entoure de mes bras.
_ Draco ?
_ Oui, c'est moi. Ca va aller, ça va...
_ Il était si...il ne m'a même pas reconnue !
...
_ Il...il est comme un gamin... Draco qu'est-ce qu'on va faire ?
_ Sais pas. Mais tout va s'arranger. Crois-moi. On va s'en sortir.
_ Il croît qu'il à sept ans. Merlin ! Comment va-t-il pouvoir se défendre devant le juge, hein ?
Il ne pourra pas. Il faut trouver une solution.
17h00 : Ai quitté Mère après l'avoir consolé du mieux que je pouvais. J'ai l'impression que l'enfer m'ouvre déjà ses portes.
17h10 : Mon départ n'est évidemment pas passé inaperçu. Conseil dès mon arrivée. Je suis debout devant les profs tous assis, Dumbledore au centre.
_ Monsieur Malfoy, me dit-il d'une vois doucereuse, savez-vous dans quelle délicate position vous vous êtes placés ?
Un peu, mon neveu !
_ Je n'ai de moi-même rien fait pour aboutir à cette situation. Ce sont les rumeurs qui...
_ Parlons-en, attaque Maugrey (Merlin, le renvoi se précise). Vous disparaissez à chaque attaque des Mangemorts. Vous refusez tout contact avec vos camarades...
_ C'est eux qui refusent tout contact.
_ Le professeur Snape ne vous a-t-il pas conseillé de rejoindre l'association du jeune Harry Potter ?
_ Si.
_ Et vous ne l'avez pas fait.
_ Ce n'est pas une obligation.
_ Monsieur Malfoy, reprend le vieux fou, à chaque attaque vous étiez absent. Si vous n'êtes pas au courant, comme vous l'avez prétendu, avouez qu'à ce niveau, on peut difficilement parler de coïncidence.
_ Ecoutez, je commençais à sentir la moutarde me monter au nez. Tout ce que vous avez contre moi est que mon père se trouve présentement en prison. Le reste n'est que suppositions bâties sur le postulat que je suis déjà Mangemort.
_ Vous ne l'êtes pas ?
_ Non.
_ Vous ne le serez jamais ?
_ Non.
19h00 : Ils n'arrêtent pas de poser des questions à tord et à travers. J'ai mal aux jambes. Je suis fatigué. A croire qu'ils le font exprès pour me pousser dans les cordes.
_ Pourquoi n'avez-vous pas secouru vos camarades ce matin ?
_ Il y des gens qu'on paye pour cela.
_ Les Aurors ?
_ Oui.
Qui d'autre ?
_ Pourquoi étiez-vous au sommet de la tour ?
_ Je vous ai déjà répondu : besoin d'air. Je ne guettais pas les dragons, ni ne les aiguillais. Cela arrive à tout le monde de vouloir souffler un peu, c'aurait pu être n'importe où.
Et j'ai présentement besoin de prendre l'air.
_ Oui mais pourquoi cette tour précisément ?
Marre. Marre. MARRE.
_ Et pourquoi pas ? Minaudais-je alors que voulais lui hurler « ta gueule ***** ! »
20h00 : Délibération du conseil. Comme ils n'ont rien à se mettre sous les dents, ils profèrent des menaces, rappellent les textes en vigueur relatifs à la magie noire, puis comme je ne bronchais pas m'ont libérés.
Tout ce bruit pour pas grand-chose.
Mercredi 7.
Poufsouffles : 0 (même pas un) Serdaigles : 0 (pitoyable) Gryffondors : 0 (une honte !); Serpentards : 0 (jour noir)
Seules les profs m'adressent la parole et uniquement pour me dire des trucs blessants. Au moins les BBS semblent avoir d'autres soucis que de me faire enrager.
Mardi 15.
Gryffondors : 2 (timide retour à la normal).
7h30 : Suis rentré dans la Grande Salle, me suis assis et commençais à badigeonner généreusement un toast grillé de confiture quand je constatais que tout les regards étaient braqués sur Belette qui avait l'air bien énervé. Qu'a-t-il encore fait cette fois-ci ?
_ Calme-toi Ron, tenta Sang-de-Bourbe. Cela ne sert à rien de s'emporter.
_ COMMENT VOULEZ VOUS QUE JE ME CALME ?!!! Hurla-t-il en se levant. TOUT CELA A CAUSE DE...A CAUSE DE PAUVRES CRETINS COMME LUI, ajoute-t-il en me pointant du doigt.
Je n'apprécie pas beaucoup qu'on m'insulte, surtout quand je n'ai rien fait pour. Enfin, cela fait toujours plaisir d'avoir quelqu'un à insulter.
_ Qu'est-ce qui se passe ? Tu nous fais une crise de delirium, Weasley ? Ma foi, cela ne m'étonne pas.
_ IL SE PASSE QUE TES COPAINS ONT... il grimpe sur la table mais se prend les pieds dans un plat et s'effondre lamentablement sur ces camarades.
Je grignote pensivement ma tartine : il faudrait faire une étude ethnologique sur les mœurs des Gryffondors.
8h00 : Au secours, je suis en binôme avec Potter (merci Snape, du fond du cœur). Il s'est assis à côté de moi. Enfin, cela ne me fait rien : qu'il ne m'adresse pas la parole me fait plutôt du bien.
_ Tu n'es évidemment pas au courant de l'attaque des Mangemorts chez les Weasley, dit-il en découpant ses limaces.
_ Evidemment non.
_ Ni que sa mère se trouve présentement à Sainte Mangouste dans un état critique.
A la limite, je m'en fous.
_ Evidemment non, fis-je en comptant mes larmes de crocodiles. Une, deux, trois...
_ Evidemment. Et personne ne te croie, évidemment.
Il se tait mais je sais qu'il ne peut pas se taire aussi longtemps.
_ Le Terrier a été complètement détruit.
On a tous nos petits problèmes. Dix, onze, douze...
_ Tu as sans doute remarqué que Blaise et tous tes anciens copains ont rejoints l'A. D. Il y en a qui ne sont pas prêt de lécher les pieds de Voldemort.
Mais te lécher les fesses il peut.
_ Mais c'est vrai que toi, tu feras tout ce que ton père souhaite. Comme un bon chien.
Deux pétales d'immortelles séchées.
_ C'est vrai que beaucoup de Serpentards sont réticent et refusent toute approche. Ils parlent de dignité, d'honneur...
Des notions qui vous échappent. La potion devient bleue comme prévue. Tourner tout doucement.
_ Mais je ne crois pas que ceux-là sont forcément des Mangemorts. Même Ron est d'accord sur ce point avec moi. Sauf toi qui n'a aucune dignité.
_ Depuis quand fais-tu confiance aux Serp...Tu n'es pas Potter ! Sors de ce corps, esprit sors, dis-je en sortant ma baguette.
_ Un peu de silence Mr Malfoy et rangez votre baguette.
_ Oui, monsieur.
_ Tu n'as pas changé, chuchote-t-il quand Snape s'en retourna pour terroriser d'autres élèves. Tu ne peux pas changer, tu es trop bête pour cela. Mais crois-moi tu as choisi le camp des perdants. Tu iras bientôt rejoindre ton père à Azkaban, mon petit Draco.
...
_ Appelle-moi Malfoy.
Jeudi 17.
Poufsouffle : 4 Serdaigles : 9 Gryffondors : 15 Serpentards : 6.
7h00 : Ma mère est géniale. Je l'aime, je l'adore, je l'admire. Elle a trouvé LA solution.
Déposer une demande de mise sous tutelle. Ainsi Père sera examiné par un psychomage. Si la mise sous tutelle est acceptée toutes les charges contre lui seront abandonnées.
12h00 : Mais le médicomage sera-t-il impartial ? Ne parlons pas du juge... Enfin, comme c'est Mère qui s'en charge, inutile de paniquer : elle s'est ce qu'elle fait, c'est une Serpentarde.
17h00 : Je panique complètement. Une bouteille de bierabeurre pour passer l'angoisse.
Lundi 21.
Poufsouffles : 3 Serdaigles : 6 Gryffondors : 7 Serpentards : 2.
7h00 : Merveilleusement bien dormi. Sorti frais et dispos du lit comme Granger d'un bain de boue. Quoique la comparaison s'arrête là. Mais la journée est magnifique : je sens que rien ne pourra m'arriver.
7h10 : Ne trouve pas mes fringues. Où sont ces ****** d'elfes de maisons ? Et on devrait les payer ?? Stupide Sang-de-bourbe !!!
17h30 : Doit me rendre au stade de Quidditch. M'énerve Snape. M'a glissé malicieusement :
_ Monsieur Malfoy, voudriez-vous bien avertir Mr Zabini que je l'attendrais dans mon bureau à six heures précises ?
Et la pauvre cruche que je suis doit se rendre au terrain de Quidditch à l'heure de l'entraînement des Serpentards. Vais subir les sarcasmes de tous ces moins-que-moi peut-être vont-ils m'écarteler, me traîner dans la boue... Tiens ils ont déjà fini ?
17h40 : Y a personne ? Je suis au milieu du terrain. Je suis assez nostalgique bien qu'ici j'aie reçu plus de bleus qu'autre chose.
C'est quand même bizarre qu'il n'y ait personne.
_ Vous voilà enfin, fait une voix derrière moi.
Je me retourne. Pettigrew ?
_ J'ai failli attendre, reprend-il.
Je regarde autour de moi ? Il prend beaucoup trop de risques : si on me voie avec lui...
_ L'entraînement c'est terminé plus tôt. Personne ne viendra nous déranger.
_ Ce n'est pas prudent de venir ici. Qui sait ? Je pourrais hurler : il y aura bien un Auror pour entendre.
_ Très drôle, jeune Malfoy. Mais vous ne le ferez pas, n'est-ce pas ?
_ Il ne tient qu'à vous que je me taise : vous vous en allez s'en faire de vagues et peut-être, je dis bien « peut-être » ferais-je comme si je n'avais pas eu à souffrir l'horrible spectacle de votre sale gueule.
Il semble avoir l'habitude de ce genre de remarques puisqu'il sourit niaisement.
_ Mais vous savez pourquoi je suis là, n'est-ce pas ?
Il est bouché ou quoi ? Encore un Gryffondor. Je jette un coup d'œil sur les gradins désespérément vide.
_ Je ne sais pas ce que vous me voulez, mais je vous serai gré de ne plus me harceler comme vous le faites.
Il a un mouvement de surprise.
_ J'ai déjà suffisamment de problèmes sans avoir à supporter vos enfantillages. J'ai toute une école de débiles profonds sur le dos, alors vous direz à votre maître qu'il a mal choisi le moment pour m'*****.
_ Mais vous devez...votre père.
_ Parlons-en de mon père. Le salopard dont vous léchez les pieds a plus qu'abusé de la confiance que Père a placé en lui. Dîtes-vous bien que je ne travaillerai jamais avec ce Sang-de-bourbe !
Sur ce, je quitte le terrain et rentre à Poudlard.
Non mais !
20h00 : Dans quelle galère me suis-je fourré moi et ma grande gueule ? Il faudra que j'apprenne un jour à me taire. Résumons logiquement la situation :
_ Ma mère veut libérer Père mais si cela se trouve elle voulait user de l'aide de plusieurs Mangemorts et j'ai fait foirer le plan.
_ Voldemort va sans doute nous ficher Père, Mère et moi sur sa liste de personne à abattre.
_ Les BBS n'arrête pas de me jeter des regards...interrogateurs. M'auraient- ils vu ?
Si cela se trouve, ce bœuf bourguignon est sans doute mon dernier repas.
Mardi 22.
Poufsouffle : 9 Serdaigles : 4 Gryffondors : 3 : Serpentards : 0 (pourquoi ? Pourquoi ?).
12h00 : Pas faim. Je me dirige vers la salle commune quand Manu me prend à parti. Quoi encore ? Ils ont recommencé ?
Il me montre son balai en piteux état.
_ Tu peux le réparer s'il te plait ?
Où a-t-il vu que j'étais un des jumeaux Weasley ? Il n'avait qu'à en acheter un autre.
_ Mais on a pas le droit de sortir. Le match contre Gryffondor est dans une semaine...
_ Tu joues dans l'équipe de Quidditch ?
Il est soudain très embarrassé. J'ai un mauvais pressentiment : frêle comme il est il doit être...
_ Tu es le nouvel attrapeur ?
_ Oui, pardon, désolé, murmura-t-il en s'éloignant. Je demanderais à quelqu'un de me passer son balai...
12h15 : Dans ma chambre. Fixe les fibres sur le manche du balai. C'est très long vu que l'opération se fait brindille par brindille. Et il ne faut pas se tromper de position ou sinon la vitesse et la maniabilité du balai sont altérées. D'ailleurs je les ai numéroté selon leur taille et leurs différents emplacements sur le manche.
_ Tu es sympa, me dit Manu assis sur mon lit en me regardant faire. Qu'est- ce qu'il avait ?
_ Plusieurs lots de brindilles se sont désolidarisés du manche. C'est un phénomène récurrent sur les Nimbus, surtout de cette année.
_ Tu t'y connais en balais !
_ Je m'y connais en artefacts de tout genre, oui.
Il hésite un peu je sens qu'il a peur de moi. Comme si j'allais lui jouer un mauvais tour à l'aide de ce balai.
_ Je ne vais pas endommager ce balai pour que tu t'écrases sur le terrain, le rassurais-je. On me soupçonnerait aussitôt.
_ Non, c'est juste...tu te souviens de l'attaque des dragons ? J'ai aidé à faire disparaître les cadavres. Ce faisant, j'ai découvert qu'ils avaient tous un truc enfoncé dans le cou.
Je m'arrêtais aussitôt.
_ Un truc ?
_ Oui. Il sortit une grosse épingle verte de sa poche. Je la pris dans mes doigts.
_ Ils en avaient tous sur le cou. Comme cela ressemblait beaucoup à une écaille, je ne sais pas si d'autre que moi l'ont remarqué. Je l'ai retiré à l'un des dragons.
_ Tu l'as montré à quelqu'un demandais-je, en ouvrant une boite où je rangeais loupe, pinces et aguilles.
_ Non. Je ne savais pas à qui en parler et au début je croyais que cette excroissance était naturelle chez les Dragons Nains.
Ce n'est pas le cas : ce truc est d'origine humaine. Je le posais sur ma table, prit des gants, une pince et une lame pour tenter de l'ouvrir. L'épingle ne semblait pas posséder de système particulier de défense...
_ Mais j'ai vu la description d'un de ces dragons dans un livre...
_ C'est un artefact de magie noire, lui dis-je simplement.
Il sursauta et s'approcha.
_ Comment tu le sais ?
_ Regarde, lui répondis-je en montrant l'épingle charcutée. Tu vois cette toute petite fiole sur la pointe ? Je te parie ce que tu veux qu'elle contienne un produit hypnotique. Et maintenant cette boule : c'est un récepteur spécial : les informations sont directement transmises au cerveau. Ce récepteur est interdit par la loi, de même que l'usage de produit hypnotique en dehors du cas médical et judiciaire. Ce qui nous donne un artefact de magie noire. C'est aussi simple que cela.
_ Et donc les dragons étaient manipulés ? Ils n'ont pas attaqués de leur plein gré ! Les autres élèves prétendent que c'est grâce à l'aide de dresseurs de dragons très doués.
_ Il faut bien sûr des dresseurs. Pour au moins réussir à poser ces épingles. Mais comme ce n'est pas dans la nature de ces dragons d'être autant agressifs, il fallait forcément utiliser ces épingles.
Nous restons silencieux quelques instants. Le but de Voldemort n'était pas de tuer mais de montrer l'étendu de ces pouvoirs : quel mégalo ce type !
_ Ce truc peut fonctionner sur un sorcier ?
Je regarde à nouveau l'artefact. Dire ou se taire ?
_ Bien sûr, lui répondis-je. Plus besoin d'Impérium.
Il frissonne et passe machinalement la main sur son cou.
_ Tu crois qu'il faut prévenir Dumbledore ?
_ Dans ce cas ne lui dis rien à propos de cette conversation dis-je en revenant au balai. Je ne voudrais pas à avoir à m'expliquer sur le pourquoi de mes déductions.
_ Pourtant tu n'es pas un Mangemort.
_ Qu'en sais-tu ?
_ Je t'ai vu discuter avec un Mangemort hier au stade. J'ai tout entendu !
_ La curiosité est un vilain défaut, Mr Philips dis-je en prenant la voix de Snape. Cinq points seront retirés à Serpentard.
Il me regarde en souriant.
_ Je ne peux plus rien dire de toutes les façons : tu l'as dépecé. Il n'y a plus de preuves.
Oups
_ Désolé. Ton balai est prêt. Tu as intérêt à gagner, lui dis-je en lui remettant son Nimbus.
_ Aucun problème.
Et pas modeste avec cela.
Vendredi 24.
Poufsouffles : 2 Serdaigles : 5 Gryffondors : 7 Serpentards : 5.
Cela me fait bizarre. Je ne sais plus trop où j'en suis. Je sens qu'à présent c'est à moi de veiller sur mes parents. C'est trop...bizarre.
10h00 : Voilà Weasley. Dit Belette. Il est seul. Bien. Il se rend aux toilettes ? Magnifique. Je le suis de loin. Il est dans l'un des cabinets. Sans bruits je me rapproche. D'un tour de baguette, je ferme le cabinet où il se trouve.
_ Qu'est-ce qu'il se passe ? Ouvrez ! Ce n'est pas drôle ! OUVREZ !!! Hurle- t-il.
J'ouvre la boite que j'avais prévue à cet effet et la glissa rapidement sous la porte.
_ DES ARAIGNEES !! AU SECOURS !!!
Je sors précipitamment. Eloignons-nous du lieu du crime.
Samedi 25.
10h00 : Ai lu le livre toute la nuit : « Poudlard : Cinq cent ans d'architecture » édition 1502. Il n'existe plus que trois ou quatre exemplaires dans le monde. Mère y a d'ailleurs glissé un mot : « tu l'abîmes, je te tue ». Passage très intéressant sur l'énigme de l'étage manquant. Les constructeurs de la tour ont voulu créer un étage spécial pour le directeur de l'école mais il n'a que très peu servi. Faut que j'y jette un œil pourquoi pas ce soir ?
23h00 : Patrouille des préfets. Je ne peux pas m'éloigner un seul instant du préfet de Serdaigle.
Jeudi 31.
Halloween. L'occasion de voler quelques bierabeurres pour mon bar personnel. Pour l'occasion, il n'y a pas eu cours aujourd'hui.
Ai pu terminer mon balai. Dragon Noir I. J'en suis très fier. En théorie, il doit être aussi rapide que l' Eclair de Feu.
En théorie.
10h00 : J'ai retrouvé Manu dans la salle commune et l'ai traîné d'autorité jusqu'au terrain de Quidditch.
_ Mais pourquoi tu ne le teste pas toi-même ce balai ?
_ Il me faut un cobaye ! Comment veux-tu que j'étudie son vol si je suis dessus. En plus j'aurais l'avis d'un amateur : très important !
_ J'y suis pour rien si on a perdu le match. Il y avait du vent...
Mais certainement.
10h30 : Infirmerie. On dirait qu'il a un problème de maniabilité mais je sais qu'il est rapide.
11h00 : Ai croisé Londubat dans un couloir. Il m'a jeté un regard haineux. Comme ce n'est pas exactement le genre de chose qui puisse m'effrayer, je continuais mon chemin quand il s'est écrié : « Sale Mangemort ! ». Je me suis retourné lentement.
_ Vous ne vous en tirerez pas si facilement, toi et toute ta famille ! Tôt ou tard, vous paierez pour tous vos crimes.
Voilà le genre de discours typique du Gryffondor : sans finesse ni réel fond.
_ J'enverrai ton bonjour à ma tante Bella : cela lui fera plaisir, dis-je simplement.
Il voulut se jeter sur moi mais Mac Go' (j'adore ce petit nom) est apparut :
_ Que se passe-t-il ici ?
_ Rien Miss, nous discutions. Et je m'en fus.
15h00 : C'est surprenant de voir l'évolution de Londubat. Il semble avoir prit confiance en lui. Mais il s'attaque à forte partie : ma tante n'est pas une enfant de cœur. Les dernières vacances, je l'ai vu torturé un elfe de maison : le pauvre. En tout cas elle s'est fait une joie de me montrer certains sorts mais si je les utilise à Poudlard, je vais me faire renvoyer. Dommage : éventrer quelques Poufsouffles m'aurait détendu.
Le problème est que maintenant elle va certainement vouloir me tuer. Zut !
Je vais faire un petit somme en attendant la fête de ce soir.
18h00 : Le dîner n'est malheureusement qu'à huit heures. Ai un petit creux. Je grignote toute ma réserve de chocogrenouilles allongé sur mon lit. Manu qui s'est remis de ces émotions est venu en profiter. Dans notre orgie, nous avons reparlé de l'affaire des dragons :
_ Si cela se trouve, Tu-Sais-Qui va s'en servir sur des sorciers. On devrait vraiment en parler à Dumbledore.
Je n'aime pas cette idée. Je les considère comme des ennemis au même titre que Voldemort et ses Mangemorts. Nous poignarder dans le dos c'est tout ce qu'il cherche.
_ Comment veux-tu que l'on prouve que ce truc était bien sur les dragons ? Répliquais-je.
_ C'est vrai mais peut-être Potter...
_ Ce sera sans moi !
_ Tu es incroyablement têtu, dit-il un peu pour lui-même.
Non, juste méfiant. De plus, le premier visé par le Seigneur des Ténèbres, c'est lui, donc pas la peine de se mouiller inutilement.
21h00 : Quel ennui ! J'ai déjà transféré dans ma chambre suffisamment de sucrerie et d'alcool pour tenir tout le mois prochain. Remarque avec désarroi que tous les élèves de ma promotion sont tous casés. Sauf Crabbe. Goyle. Londubat. Non Londubat est amoureux de Machin Weasley, cela se voit comme le nez sur la figure. Sauf évidemment pour des Gryffondors, des Poufsouffles et autres attardés congénitaux.
C'est bête un Gryffondor : sous prétexte qu'elle sort avec un ami, il souffre en silence. Regardez-moi ses yeux de chien battu, cette mine pitoyable à guetter le moindre sourire de ... Faut que je me rappelle son nom, cela peut toujours servir. Pitié.
Mais en attendant, je suis aussi célibataire que les trois crétins de Poudlard.
Honte sur moi !
22h00 : On organise à la va-vite un bal : que ne faut-il pas faire pour détendre des élèves angoissés avec des Mangemorts qui entrent et sortent de cette école comme bon leur semblent.
Je n'ai personne avec qui danser.
Je suis malheureux.
Je lève la tête et observe le plafond enchanté. Le ciel est bien éclairé cette nuit. On voit toutes les étoiles et la lune est toute ronde. Je me souviens avoir lu que les esprits communiquaient avec les vivants aujourd'hui. Mais maintenant c'est l'occasion de faire la fête. Pourquoi pas ? Je me concentrais à présent sur les décorations, les citrouilles, les bougies, les trucs bizarres avec des horloges...des horloges ?
D'un coup de baguette, je fis descendre l'une des horloges.
_ C'est pour le décompte jusqu'à minuit m'expliqua Manu assis près de moi.
Assez courageux quand même : il sait pourtant que c'est se placer en état de Mangemort débile avancé que de me côtoyer d'aussi près. Voyons un peu ce truc.
22h15 : C'est une bombe.
22h16 : Elle explosera à minuit. Dois-je avertir les autres élèves ? Qui gagnerais-je ? Vont-ils me remercier en pleurant à chaudes larmes ? Me taper dessus en m'accusant de les y avoir placé ?
Et soudain je décide de me jouer des deux camps.
Je sors de la Grande Salle et me dirige vers la volière.
Sur le chemin, j'entends des pas derrière moi. Je me retourne à plusieurs reprises mais il n'y a personne.
Je reviens rapidement sur mes pas. Il me faut du papier.
22h45 : Retour vers la volière avec deux messages en main. A nouveau des bruits de pas. J'en ai marre. Je me retourne rapidement et crée un mur de glace qui obstrue le passage. A moins d'utiliser un Incendio et donc de se montrer. J'attends quelques instants mais personne je reprends donc mon chemin jusqu'à la volière.
23h00 : J'envoie deux messages.
Un à Voldemort.
« Votre plan a échoué. Combien donneriez-vous pour remporter la guerre ? »
Le deuxième est pour ce cher vieux fou.
« Il y a des bombes dans la Grande Salle. Combien donneriez-vous pour battre votre ancien élève ? »
J'ai confié ces deux messages à des hiboux de Poudlard. Le premier ira au repère de ma chère tante Bella, l'autre à Dumbledore qui préside le bal. Si tous les deux mordent à l'hameçon, cette année risque d'être très intéressante.
24h00 : Tous les élèves ont quitté le bal et on a entendu une très forte explosion qui a ébranlé toute l'école. Je m'enfonce un peu plus dans mes couvertures. Je souris. Vous allez voir tante Ursula. Vous serez fier de moi.
Fin du chapitre.
Boss Zazan qui adore les reviews si vous voyez ce qu'il veux dire... ^____^ !
