Suis vraiment pas sûr de mon nouveau béb : très souvent remanié, l'histoire a énormément changé au gré de mes humeurs. En plus, il devait y avoir une séance de torture qui je n'arrivais tout simplement pas à retranscrire comme je le souhaitais. La reporte à plus tard. Dommage pour les amateurs de gore. Il y a aussi une certaine difficulté à décrire des sentiments. Je fais comme je peux. Mais je crois que je peux publier ce nouveau chapitre en me disant que j'ai fait l'impossible.

Et puis j'ai trouvé comment on up-date avec le gras et l'italique. Cool, non ?Mais la mise en page à foirer. !

Réponse aux reviews :

Paprika Star : Moi aussi je l'aime. A tord ou à raison, mais je le préfère à tous. Si le plan va marcher. Il n'a plus tellement le choix. Quand au balai, il va connaître un petit problème technique. Qui sait ? En mars peut-être. Avec le printemps. Ou pour la Saint Valentin. Kissous

Kapuis : (relit les tomes). Tu as bigrement raison. J'ai légèrement sous-estimé Lucius (Lucius : légèrement ?!). En fait, je voulais que cette année, Draco grandisse un peu et donc me débarrasser de l'image du père (c'est ma sœur qui parle dans ma bouche ne fais pas attention). C'est comment dire initiatique. Comme Rally dans GunsmithCats' ou d'autres. Désolé. Ici j'essaie de m'expliquer un peu plus (Lucius : c'est confus ! T'es sûre de toi ?). Ne fais pas attention à Lucius : il déteste la fin.

Cholera : j'aurais dû y penser comme surnom. Zut alors ! C'est vrai qu'avec tout ce qui lui arrive, je tente de le montrer plus distant des événements que Harry. Il commence à se faire des amis, mais…timidement. TROUILLARD ? Je lutte contre ma Dracomania pour paraître objective mais d'une façon générale, je lui trouve du cran. Reviens-moi.

Alisa Adams : Tu as quelques choses contre les blondes ? Je ne comprends pas pourquoi les gens se moquent toujours des blondes ce n'est pas dans ma culture…c'est français ? Je suis ravie que tu apprécies de la manière dont je décris Draco. Moi-même parfois il m'inquiète. Merci pour la review.

Calimera : Aucun rapport, je n'y avais même pas song mais s'il s'y réfère c'est pour une idée bien précise.

Alixe : Merci beaucoup. Il est mignon, n'est-ce pas ? Je crois que c'est un hérisson comme Shinji.

Naw : Je suis en retard ! Gomen ! Sorry ! Excusa me ! J'avais mes examens (et j'ai lamentablement foiré l'épreuve de physique, l'info est dans le trou, ne parlons pas du reste bref on verra bien). Il va se passer que Draco après une cuite impressionnante va tenter d'occire tout ses ennemis dans un combat…nan pas tout de suite il met en place dirons-nous. C'est vrai qu'il est seul mais je crois qu'il va se faire beaucoup d'amis d'ici à Noël. Une petite virée chez les moldus, cela te tente ?

Syl2Sy : Merci beaucoup TT ! Je suis toute émue ! Je suis en retard. Pardon. Tu es vraiment sympa. Des revieweurs aussi sympa, toujours là pour vous soutenir alors que vous tremblez devant votre boîte e-mail en vous demandant à quelle sauce vous serez mangé. Ze t'aiiiime, ma nouvelle copineuh à moâm !

Flo007 : Je fouille dans ma mémoire. Où est-je vu cet agent très spécial ? (Fouille dans ff.net) Tilt ! Oh salut ! Je me souviens très bien : ta fic est sous surveillance, tu ne le sait peut-être pas. Un lecteur rôde sur le site se demandant quand des fics géniales comme la tienne vont être up-datées (bruit de vent bouhouhou). Ce n'est que moi car je suis en vacances mo ! Depuis la deuxième semaine de mai ! Yeah ! enfin j'attends le résultat de mes exams…Bisouxes.

Novembre.

Samedi 1.

Poufsouffes :4 Serdaigles : 2 Gryffondors :4.

7h50 : La Grande Salle était dans un état lamentable. Il n'y avait plus de plafond enchanté, plus que des poutres brûlées. Tous les élèves avaient une triste mine, même Crabbe et Goyle semblaient affectés : inouï non ? Je m'attendais à une nouvelle agression verbale, voire physique avec Harry et compagnie, mais rien. Ils semblaient inquiets. Quand on pense que les Gryffondors sont réputés pour leur courage. Alors que moi, je ne suis nullement impressionné par cet attentat. Stoïque, calme. Serein. Malfoy.

Je cherche en réalité un plan d'attaque. Pour commencer je devrais pouvoir me renseigner sur les agissements des uns et des autres. Autre point critique : la défense. Je ne suis pas sûr de pouvoir me défendre.

-Chers élèves, commença Dumbledore,…

Oh pitié, pas de discours !

-Chers élèves, comme vous le savez sûrement tous, Poudlard a été touché dans son cœur. Des bombes ont explosées dans la Grande Salle où nous nous trouvons actuellement, ne faisant heureusement pas de blessés, grâce à la vigilance des Aurors (et puis quoi encore ? C'est grâce à moi oui !). Mais Poudlard ne fermera pas ces portes. Les mesures de sécurité ne seront que plus renforcés : le ministère a alloué de nouveaux Aurors pour assurer votre sécurité (et la tienne). Et c'est pourquoi une perquisition générale aura lieu dès aujourd'hui. Nous recherchons évidemment si d'autres bombes sont dans l'enceinte de l'école. Je vous demanderais donc de ne faire aucune difficulté. Les cours seront d'ailleurs suspendus.

Il peut faire tout ce qu'il veut. Je n'ai rien à cacher. Rien du tout. Je suis aussi blanc que neige. Net. Nickel.

Ma réserve de bierabeurre !

J'ai du faire une drôle de tête car ils me regardent soudain tous bizarrement. Weasley s'imagine déjà que je suis suffisamment stupide pour laisser des artefacts interdits dans ma chambre. Quel crétin ! Devinez quelle sera la première chambre perquisitionnée ?

8h10 : Une vingtaine de ces bouseux d'Aurors ont envahi mon espace vital. Ils ont embarqués tous mes artefacts, alors qu'ils sont parfaitement légaux et que rien interdit aux élèves du second cycle d'en avoir. Même le nouveau prototype de Dragon Noir I ! Le pire c'est que je n'ai même plus de bierabeurre. Confisqués. Heureusement que j'avais déjà jeté l'artefact des Dragons Nains. Je n'ose imaginer ce qui se serait passer sinon .J'étais tranquillement adossé à la porte, les observant transformer ma chambre en dortoir des Gryffondors, quand une Auror s'est avancée vers moi :

-Où étiez-vous hier soir ?

-Alors, j'étais à la fête et ensuite dans mon lit. Pourquoi ?

-De nombreux élèves vous ont vu quitter la salle vers 22h et revenir une heure plus tard. Juste avant que la Grande Salle ne soit évacuée. Où vous rendiez-vous ?

-À la volière, voir mon grand-duc.

Elle me jette un regard suspicieux.

-Pas de courrier à envoyer ?

-Non.

Elle fait mine de réfléchir. Il est évident qu'elle a du mal à me croire mais comme je suis le fils de Lucius Malfoy, pour quelle raison sauverais – je la vie de sangs – de – bourbe ? Et pourquoi ferais – je marcher Voldemort, « mon Maître que je vénère, béni sois le jour où il vint au monde » ?

10h00 : Ai tout repasser au peigne fin, d'ici à ce qu'ils m'espionnent… J'ai beau avoir jeter de nombreux sorts sur ma chambre, je ne suis pas sûr d'y être en totale intimité. Il va me falloir trouver un endroit où travailler tranquille. Je me demande à quelle conclusion ils vont aboutir. Sans plus attendre, je dépliais un large parchemin pour reconstruire mon Dragon Noir. Encore plus beau, plus rapide, plus…

Tout d'abord, le choix du bois du manche et des brindilles. Il faut que le premier soit antidérapant, je choisis du noyer qui compte comme avantage d'avoir un poids convenable pour résister au climat sans être trop lourd. Pour les brindilles, sans doute du frêne, quoique les Saules Cogneurs aient leurs avantages mais c'est plus difficile pour moi de m'en procurer. Dans ma situation…

10h40 : Comment faire pour espionner tranquillement Dumbledore ?

11h00 : Je trouve rien ! Entre dans ma douche pour prendre un bain réconfortant avant de déjeuner. J'adore les miroirs, non, me regarder dans un miroir. Je me trouve très beau, magnifique. Mais pourquoi suis-je toujours célibataire ?

15h00 : La perquisition continue dans toutes les pièces. Beaucoup d'élèves ont choisi de flâner dans le parc, ou de travailler à la bibliothèque. Je me dirige vers les tours ouest. Les couloirs sont vides. Je deviens sans doute paranoïaque mais j'ai la désagréable impression d'être suivi. Je décide donc de courir soudainement, empruntant plusieurs couloirs avant de me cacher derrière une statue. J'entend des bruits de pas mais je ne vois personne. Puis des murmures. Des pas qui s'éloignent et puis plus rien. Etrange.

Dimanche 2.

Chocogrenouilles : 10 (un petit peu plus en fait) Nids de cafard : 30 ( c'est si croquant) Bierabeurre :0 (surveille ma ligne).

6h30 : Si tôt ? Je vais me recoucher : crev !

8h00 : Plus de chocogrenouilles. Les effets du manque se font sentir : irascibilité, frisson, anxiété. J'ai besoin de sucreries.

12h00 : Chocogrenouilles, nids de cafards…

23h00 : La plupart des Serpentards sont endormis. Je me glisse hors des dortoirs.

-Où tu vas ?

Manu ? Crie plus fort, on ne t'entend pas !

-Si tu te fais prendre seul dehors, tu risques de te…

J'ai compris.

3h15 : Mes friandises à moi, mes chéries, mes bébés. Il faut se rationner.

Encore une…

Lundi 3.

Poufsouffles : O (je n'en ai pas croisé) Serdaigles : 6 Gryffondors : 3 Serpentards : 2.

7h00 : Poudlard a encore les honneurs des journaux et évidemment Potter est en première page. C'est énervant cette manie qu'ont les crétins de toujours glorifier des types comme Potter. Un type qui ne respecte rien ni personne. Un malade congénital qui aime se faire remarquer : je – suis – Potter – sans – famille- et – pourtant – je – risque- ma – vie – pour – vous – cher – public. Moi aussi je risque ma vie : je vis sous le même toit que lui. Les bombes ont été livrées soi-disant pour un don du ministère. Le ministère dément formellement et accuse Voldemort. Il a bon dos le Seigneur des Ténèbres. Le plus drôle est que les Serpentards auraient pu aussi être tués. Ou peut-être pas : la dose totale devait être choisi avec précision. Il n'y aurait peut-être pas au de morts mais des blessés. Voldemort veux vraiment nous traumatiser. Les dragons, les bombes…et après ?

Une lettre de mère. Au courant des deux attaques, me recommande la plus grande prudence. Le message est laconique : nous nous doutons bien que le courrier, surtout le mien est passé au peigne fin.

-Alors ?

Que me veut donc Pansy ? Mais ne louche pas ainsi sur ma lettre, tu vas la salir !

-Draco, il faut qu'on parle toi, et moi.

Pas maintenant, s'il te plaît. Je ne suis pas d'humeur à discuter avec les traîtres. Oh, professeur Snape ! A propos d'une potion…

12h00 : Bibliothèque. Ai prit tout les exemplaires possibles des journaux parus durant la première guerre. Mme Pince m'a jeté un regard mauvais auquel je répondis par un coup d'œil tout aussi amical. De quoi je me mêle ? En sortant, j'ai croisé le Balafré. Très déprimé, il a quand même eu la décence de me jeter un regard assassin. Bien. Sa mort n'en sera que plus douloureuse.

-Tu as encore tué quelqu'un ? Lui lançais-je.

-Et toi ?

-Cela dépend : peut-on considérer les moldus comme des personnes ?

Ses yeux s'agrandissent de stupeur voire d'horreur avant de reprendre leur morne teinte verdâtre. Eh oui, je blaguais. Pas de chance.

-Tu n'es qu'une sale fouine, me jette-t-il avant de s'en aller.

Fouine peut-être crétin non. Je ne fis que quelques pas quand une Auror m'est tombée sur le dos. M'a jeté un regard très mauvais.

-Malfoy.

Où ont-ils été tous élevés ? Monsieur Malfoy ! Est-ce que je l'appelle…comment elle s'appelle ?

-Et vous êtes ?

-Nymphodora Tonks.

Drôle de nom. Elle semble guetter une réaction mais je ne vois pas pourquoi : nous ne nous connaissons pas et je ne crois pas avoir déjà rencontrer une fille aux cheveux rose de cet âge du moins.

-Que me vaux le plaisir, lui demandais-je en reprenant ma route vers ma chambre et l'invitant du geste, Miss.

Déplaisir.

-Vous êtes bien parti pour suivre les traces de votre père, me dit-elle en m'emboîtant le pas.

-C'est bien mon intention. Un poste très intéressant au ministère.

En fait plus depuis un bon mois. Cela me fait penser que je ne sais toujours pas quoi faire plus tard. Travailler au ministère était une idée de Père, mais franchement…

-Vous savez pourtant où cela l'a mené.

Ne t'énerve pas Draco.

-Je ne crois pas que mon sort et celui de mon père vous intéresse et si c'était le cas ils ne vous concernent pas.

Si un peu.

-En effet.

Elle s'en fut visiblement énervée mais s'emmêle lamentablement les pieds. Ne voulant pas passer pour un goujat, je lui proposai ma main qu'elle refusa. Tant pis. J'ai mieux à faire.

Vendredi 7.

Poufsouffles : 4 (si j'avais su j'aurais fait beaucoup mieux) Serdaigles : 5(idem) Gryffondors : 5 (ils vont me manquer ceux-là) Serpentards : 3().

8h00 : En lisant tous les anciens articles, j'ai découvert que de nombreux attentats avaient eu lieu durant la Croisade comme le dit si bien Père. Ils furent tous mis sur le compte de Voldemort bien sûr mais on n'a jamais démasqué le responsable. Je me giflerais presque. Père en parlant de mon intérêt pour les artefacts déclarait souvent que je finirais poseur de bombes (idée de métier à creuser). Je n'avais pas vraiment fait le lien.

Je suis sûr que lui et Père se connaissait bien.

16h00 : Botanique avec les Poufsouffles. Merlin quel ennui !

Il y a de nombreux points à régler :

-Je n'ai aucune idée pour espionner sans risque.

-J'ai une dizaine d'Aurors sur le dos.

-Je déteste les Poufsouffles.

J'en viens à espérer que les Mangemorts nous attaquent. Il fait encore jour, ils ont tout le temps pour venir, tuer deux Poufsouffles et repartir. Ils ne sont que trois Aurors dans cette serre !

17h00 : Ils ne sont pas venus. Zut ! J'arpentais les couloirs de Poudlard à la recherche de Manu qui m'avait emprunté Quidditch Magazine. J'entendis Potter et ses amis qui arrivait dans l'autre sens. Je me cachais derrière la porte d'une salle de classe que je laissais entrebâillée.

-Et qu'a dit Dumbledore ?

-Qu'il n'en savait pas plus pour l'instant.

-Je n'en reviens pas que Snape soit…

-Pas si fort Ron !

-Quand même !

-C'est inquiétant que Voldemort ne se manifeste pas plus. Il doit nous préparer une attaque gigantesque…

-Ne dis pas des choses pareilles 'Mione ! Tu me donnes la chair de poule !

Qui que quoi ? Snape est quoi ? Ils sont déjà trop loin pour que je puisse les entendre. Snape est sans doute Mangemort mais cela ne devrait pas surprendre la Belette qui en a mauvaise impression (il ne se regarde pas dans la glace lui). Et Dumbledore ne le laisserai pas enseigner si il était au courant à moins que…

Je me rendais dans ma chambre quand je vis un Auror en face de moi. Je ne me préoccupais réellement de lui que lorsqu'au moment où j'ouvris la porte de celle-ci, il me poussait violemment à l'intérieur. Je tombai à terre, et quand je tentais de me relever un coup de pied sur les reins m'envoya rouler jusqu'au bureau que je heurtais. Je l'entendis fermer ma porte et jeter un sort d'intimité. Mis ma main dans ma poche à la recherche de ma baguette. Une poigne de fer se ferma sur mes pauvres cheveux et voulut me relever. Je sortis ma baguette mais un coup de pied indignement placé me fit lâcher ma prise. Je me retrouvais violemment projeter contre le mur. Je crus défaillir mais il me maintint debout contre le mur. Il avait un visage extrêmement fixe. Il m'étranglait. Un Mangemort ? Rien sur ces bras.

Je me dégageais en le projetant loin de moi d'un genou dans le ventre. Mais avant que je n'atteigne la porte pour m'enfuir, mes pieds se nouèrent et je m'effondrais de tout mon long sur le sol. Je maudis Dumbledore pour m'avoir privé de tous mes artefacts, mais je me souvins de presse papier sur mon bureau. Je me sentais atrocement mal, ma tête me faisait souffrir. Je sentais les coups sur mon dos.

Le presse-papier.

Wingardium Leviosa.

Un coup d'œil par-dessus mon épaule pour repérer le… qui s'arrêta. Se pencha vers moi et me souleva. Il ouvrit d'un sort la fenêtre. Salazar il va me jeter dans le vide !

« Le jeune héritier Malfoy se suicide !! Ses camarades ont fait part de son comportement étrange les derniers jours qui ont suivi cet incident : « c'était un Mangemort » a sobrement énoncé le jeune Harry Potter, célèbre jeune sorcier qui a tenu en échec Vous-Savez-Qui il y a… »

Presse-papier !

Mon assassin s'arrête soudain, puis s'effondre.

Sauvé. Je ressens une violente douleur à la tête et puis plus rien. Merlin, dites-moi que je ne vais pas mourir ! Je n'ai jamais connu de femme !! C'est trop bête…


J'ouvre les yeux. Le plafond blanc et la lumière vive m'agressent mais je refuse de les fermer encore. Je me lève. Je suis dans une pièce, une chambre mais aux murs à nu, sur un lit d'infirmerie au chevet couvert de seringues et fioles. Ce n'est ni Poudlard, ni Sainte Mangouste à vu d'œil, encore moins le manoir : je suis donc chez des Mangemorts et ma baguette n'est évidemment pas là. Je descendis mes pieds nus rencontrèrent le sol glacial. Horreur. Me rapprochant tout de même d'une large fenêtre, je vis les landes écossaises s'étendrent devant moi. Qui parmi mes connaissances possèdent un château en Ecosse ? Des dizaines. Je peux être n'importe où.

Je dois sortir d'ici.

Je porte une horrible robe, comme celle de Père en prison et mes cheveux sont en bataille. Répugnant. Combien de temps je suis resté inconscient ? Est-ce un Mangemort qui a tenté de me tuer ? Mais dans ce cas, il ne m'aurait pas gardé aussi longtemps. Evidemment porte et fenêtre sont fermées. Il me faut attendre une visite. Je me colle à la porte dans l'espoir de quérir le moindre son suspect une seringue et une énorme bouteille auparavant à mon chevet comme uniques armes. Il y a beaucoup de passage, mais personne ne semble s'arrêter devant la porte. Ce ne sera pas facile de sortir. Soudain des pas se rapprochent franchement de la porte qui s'ouvrit. Je me plaçais derrière celle-ci prêt à frapper le nouvel arriv

Que… Devant moi, un homme en robe noire se tenait. Un homme, c'est beaucoup dire. Un bipède, un mammif…non certainement pas. Blanc. Très. Il se retourne vers moi. Des yeux…rouges ?

-Jeune Malfoy, que d'impétuosit !

Langue fourchue. Bien. C'est son droit. Je suis pétrifié à en lâcher ma bouteille.

-Nous ne vous espérions plus parmi nous.

Voldemort. Salazar, de là où vous êtes, une pensée pour moi s'il vous plaît. Je m'inclinais profondément. Que vais-je bien pouvoir inventer pour me sortir de cette situation ? Mieux vaut attendre qu'il prenne la parole en premier.

-Vous n'êtes sans doute pas au courant de la libération de votre père.

-Non…Excellence (je me donne envie de vomir).

-Cela a été une partie de plaisir de le faire sortir d'Azkaban.

Il s'en est mêl le fumier l'a évad ! Heureusement que j'ai la tête baissée. Et qu'il m'effraie au plus haut point.

-Mère m'a pourtant informé que…

-J'ai compris votre aspiration. Pas de scandale, surtout pas de scandale, dit-il doucement mais je pouvais entendre son sourire moqueur. Il est vrai qu'il faut prendre des risques mais, pour une institution comme votre famille avec toutes les rancoeurs et les jalousies qu'elle génère, le scandale… est inadmissible. Pettigrew a indubitablement manqué de tact dans son approche.

Non. Hormis l'expropriation, que risque-t-on ?

-Je…je suis flatté de votre attention.

Lèche-lui bien les pieds, cela ne se voit pas assez. Beurk.

-Votre père bénéficie d'une abandon totale des charges.

Comment a-t-il fait cela ?

-Nous bénéficions de moyens de pression puissants.

L'imperium ?

-Tsssss... Inutile de frapper si fort pour si peu (SI PEU ? On parle de Mon Père, là). Suffisamment de personnes pour que sa présence lors de l'attaque s'explique par un malheureux concours de circonstances et sa Marque lui ait été provisoirement retirée pour ce faire.

Que dire ?

-Merci, Y Lord.

La honte ne tue décidément plus. « Etre conciliant », répètent les tableaux à longueur de temps. Je suis plus que conciliant. Je suis pitoyable.

-Mais votre fidélité à l'instar du reste de votre famille pour notre cause ne nécessite en aucun cas un tel usage, n'est-ce pas ?

-Comment en serait-il autrement ? Moldus et Sangs – de – bourbe ne méritent que la mort. Leur existence est une aberration qu'il faut combattre. Et vous seul, pouvez accomplir ce grand dessein.

Je me connaissais un talent de flatteur mais là, cela dépasse tout ce que j'ai pu faire jusqu'à présent.

-Si tout le monde pouvait partager Ma vision. Mais bientôt, j'aurais terminé de rassembler toutes mes forces. Les Ombres, le Commando Sanglant, la Guilde de la Pureté et tous les anciens corps de ma force sont en pleine reconstruction. Bientôt ils seront tous réunis, plus nombreux et plus déterminés que jamais. L'heure n'est plus aux hésitations : Dumbledore et tous les cloportes qui travaillent pour lui seront balayés. Le sang et ses liens reprendront la place qu'ils n'auraient jamais dû quitter dans le monde sorcier et les moldus seront à jamais rayés de la face de la Terre où ils n'auraient jamais dû paraître (il est un peu…enfin, un peu…détermin ?). Je n'ai gardé avec moi que les plus fidèles, les plus déterminés. Ton père en faisait autrefois parti. Lucius fait à présent parti du passé.

Mercredi 12.

2h00 : Manoir Malfoy. On peut dire qu'à peu de choses près, je me retrouvais marqué. Fort heureusement, ma mère est arrivée avec sa sœur à qui elle détaillait la dernière mode parisienne, robe avec entrelacement (me demandez pas ce que cela peut signifier) et éventail assorti. Quand aux cheveux, relevés en chignon.

Note à moi-même : Ma tante ne s'intéresse pas du tout à la mode.

Après d'autres courbettes, ai regagné la maison. Mère m'annonça qu'un haut représentant du ministère s'était porté garant de Père avec une histoire d'infiltration rocambolesque pour mon esprit épuisé par ce coma. En tout cas, il dort à présent chez lui. Cela me tue de le reconnaître mais Voldemort a bien arrangé son coup. Il n'empêche : Mère dit que de voir son corps après tout ce temps dans une quasi-obscurité (c'est une atteinte à la dignit : je vais porter plainte) l'avait profondément choqué. Mais pourquoi Voldemort l'a-t-il fait libérer ? Je sors de mon lit. Certainement pas pour moi. Je lui suis moins utile que Snape qui a eu l'air fort surpris de me revoir. Qu'est devenu l'Auror au fait ? Il faudrait penser à retourner à Poudlard.

Je vais manger quelque chose, j'ai l'estomac dans les talons.

10h00 : Quel plaisir d'être en vacances !!...Ah non ? Dommage…

11h00 : Descends allégrement les trente-deux marches qui mènent à une des terrasses. Père s'y trouve, assis devant une table en sirotant un jus de citrouille. Bon…Il me regarde. Je le regarde. Je fais quoi, moi ?

-Bonjour.

Bien.

-Bonjour.

Bon. Je m'assieds à côté de lui. A première vue, il a reprit ses esprits.

-Narcissa m'emmène faire un examen clinique à Sainte Mangouste.

Le ton est sérieux. Bien.

-Je vais beaucoup mieux, ajoute-t-il. Ce n'était qu'un moment…c'est passé.

Bien. Cela signifie « Silence, il n'y a rien à voir.». Pourtant cette remise en forme est étonnamment rapide. Il est mon père mais tout de même. Mère arrive. Je lui lance un regard implorant.

-J'ai reçu une lettre de Poudlard pour toi. Apparemment, on te reproche d'avoir fugué. Tu passeras en conseil de discipline. Il n'est pas fait mention de l'agression.

Encore ? Quelle injustice !

-Ils auraient sûrement du mal à expliquer pourquoi ce type faisait dans ta chambre. Pour ce que je sais, il a reçu un presse-papier dans son épaule. On devrait lui retirer son poste. Voilà pourquoi le Maître vaincra : ils sont trop indisciplinés.

-Tout à fait Lucius, reprend Mère. Ces bouseux n'ont que trop vécu.

Mère, auriez-vous oubliez ce que les tableaux ont…Je profite que Père quitte la terrasse pour le lui demander.

-Quelle discussion ? Mais enfin, ton père n'a en aucun cas eu des problèmes à Azkaban. Il va toujours parfaitement bien. Tu dois encore être épuisé avec tous ces événements. Retourne te coucher.

Elle ment. Merlin, dîtes-moi qu'elle ment !

11h20 : Tante Ursula fronce les sourcils et s'évente bruyamment.

-Ils font comme si rien ne s'était pass ?

Oui.

-Ils bluffent sans doute.

Mère, je ne dis pas non, mais Père… c'est incroyable. Je ne pense pas que l'on puisse se remettre aussi rapidement d'un séjour à Azkaban. Et quand je l'ai visité, il était vraiment mal.

-Je passe une main sur mes cheveux. Ma tante semble réfléchir un instant.

-Ils sont peut-être drogués ? Amnésie partielle, rapide récupération. Montrait-il des signes de malnutrition ?

-Non.

-Manipulation mentale sous l'effet de l'hypnose. Brillant ce Voldemort.

Elle prononce son nom ? C'est vrai qu'elle est déjà morte.

-Sous l'effet de certaines drogues, il est très facile de manipuler la psyché de bon nombre de gens et d'augmenter leur force magique et physique. Je l'ai très souvent utilisé (c'est le diable cette femme) cette technique permet aussi de modifier la mémoire. Mais il requiert un entraînement spécial pour cette dernière option. Tes parents ont dû la subir. Cela explique bien des choses…

-Mais pourquoi ne pas l'utiliser sur moi aussi ?

-Je l'ignore : c'est un malade mental ces gens ne font rien comme tout le monde. Il y a pire.

-Quoi ?

-Mais notre nom ! Suis un peu ! Ton père l'a entaché une fois de plus ! Un ex-taulard…je doute qu'il reprenne sa place au ministère et même…Quelles sont vos moyennes, jeune homme ?

« Lucius fait à présent parti du passé. »

J'ai traité Voldemort de Sang-de-Bourbe. Il le savait sûrement quand nous…

Merlin !

12h00 : Sainte Mangouste. Ai demandé la salle où ils se trouvaient au guichet et évidemment ils m'ont fait attendre. Note à moi-même : les étrangler à mains nues. Salle 103, premier étage. Je cours à perdre haleine. Salazar, saint patron des Serpentards…

Salle 103. J'ouvre la porte. Ils sont tous les deux là. J'ai eu si peur. Père me jette un regard intrigué, torse nu. Le médicomage sourit et ouvrit une boite. Et tout devint blanc.


Ne me dîtes pas que je suis encore dans le coma ! Non, je peux ouvrir les yeux. Sainte Mangouste. Bien. Me lever.

Ouch ! Cela fait mal. Alors…un bras cassé et un prodigieux mal de crâne (encore une fois). Mon magnifique visage…aucune égratignure.

Que s'est-il donc pass ? Où sont mes parents ?

La porte s'ouvre. Dumbledore ? Oui, je vais bien, cela saute aux yeux pourtant. Répondez à ma question.

-Vos parents ont été victimes d'une bombe qui a explosé dans la salle…ils sont morts.

Cela devait arriver. Mais pourquoi ne me suis-je pas méfi ? J'aurais dû m'en rendre compte : Père ne va jamais se faire examiner à Sainte Mangouste. Et pourtant, Voldemort avait été très clair. J'en pleurerais de rage.

D'ailleurs je pleure tout court. J'ai mal partout et ma tête va exploser. Me touchez pas ! Sale vioque ! Pourquoi êtes vous encore en vie vous ? Salaud, je suis sûr que c'est de sa fauuuuute…

Vendredi 14.

16h00 : Je n'aurais jamais cru qu'un enterrement soit aussi éprouvant. Je suis crevé. Merlin… il n'y avait heureusement personne. En toute intimité. D'ailleurs je ne crois pas que quiconque se serait déplacé. Je me couche. Voilà. Je souffre. Mon tuteur, vu que je suis mineur est ma tante Claudia. Le problème est qu'elle est en Patagonie. Le temps qu'on lui mette la main dessus, un autre Malfoy m'aura tué pour s'emparer de la fortune de Père. Quel est l'ordre de succession déj ? De toutes les façons je m'en fous : j'aurais droit à mille gallions par moi pour subvenir à mes besoins. Une paille quand on sait que je devrais m'occuper de l'entretien du manoir et autres.

Je souffre. Je veux que la porte s'ouvre et que Père rentre en se moquant de moi : « c'était pour rire ». Je voudrais les étrangler et puis on irait flâner sur le Chemin de Traverse. Je souffre, l'ai-je déjà dit ?

Beaucoup.

Je n'y crois toujours pas. Toute la presse prétend que c'est l'œuvre de Voldemort, d'une purge dans le rang des Mangemorts pour certains, d'autres qu'il détenait des informations compromettantes qu'il aurait voulu confier au ministère en échange de sa libération, mais ce sont des spéculations.

Je me sens coupable. Si je n'avais pas douté de Voldemort, si j'avais fait l'imbécile qui ne voit rien ni n'entend…

Mon côté Serpentard me souffle que Voldemort souhaitait les abandonner de toutes les façons. Mais tout de même. Je crains bien d'être le prochain sur la liste. Inutile de demander de l'aide à ce vieux fou : ses sbires vont me poignarder dans le dos.

Ils auraient pu transplaner ?

Non, j'ai vu les corps.

Ou les remplacer et…arrête de te torturer !

Ouin…

Je veux mourir…

Pourquoi ne s'est-il pas directement attaqué à moi ? Va-t-il me droguer ?

Un elfe de maison débarque dans ma chambre. Des Aurors ? Ici ? Maintenant ?

17h00 : Je n'ai jamais été aussi humilié de toute ma vie. Même Maugrey ne m'avait pas fait senti autant Sali. Perquisitionner le jour de l'enterrement, même des chiens ne feraient pas une chose pareille. Et pourtant nous avions déjà été perquisitionné pendant les vacances. Quelle excuse le délégué du ministère a-t-il sorti : « des protections magique pourraient s'être levées avec le décès… ». Les idiots : aucune protection ne peut se retirer ainsi au manoir Malfoy. Qu'ils crèvent dans d'atroces souffrances, maudits soient le jour où ils sont nés ainsi que leurs descendants, jusqu'à la millième génération !

Je suis assis devant la cheminée de ma chambre, par ailleurs dévastée comme cela ils n'auront pas à le faire. Tous les artefacts de magie noirs se sont transformés en inoffensifs objets. Pour les retransformer, mon sang est à présent nécessaire vu que mon Père est mort mais cela vous semblez l'ignorer !

Le feu dans la cheminée est très intéressant. Les flammes montent, les Aurors gravissent les marches, des crépitements, ils cassent des meubles antiques qui valent plus cher que leurs misérables existences…Qui ose entrer dans ma chambre ?

Je ne me retournerai pas : moins je les verrais, mieux je me porterais.

-Veuillez nous suivre.

Dans tes rêves.

-Malfoy.

On n'a pas élevé les cochons ensemble. Monsieur Malfoy. Je l'entends soupirer puis s'approcher de mon fauteuil.

-Nous avons découvert une chambre dans votre salon.

Lequel ?

-Et nous pensons que seul un Malfoy peut l'ouvrir. Alors…

-Pourquoi ne déterrez-vous donc pas le corps de Père ? Il est encore frais. Vous en tirerez quelque chose.

Je me suis un peu énervé. Calme, Draco, calme.

-Nous le ferons certainement si vous n'obtempérez pas et vous serez poursuivi pour entrave à la justice.

Que dit le Code Pénal ? Une amende de mille gallions pour les mineurs ? J'ai suffisamment d'argent, je crois.

Il me prend le bras. Costaud l'Auror. Il veut me traîner jusqu'où comme cela ?

-C'est combien pour violence policière ? Lui demandais-je.

Il me jette un regard furibond et s'arrête. Me demande de ne pas bouger. Et puis quoi encore ? Je discute avec des tableaux scandalisés. « Ils ont posé leurs sales pattes sur mon cadre », « ils m'ont posé des questions ». Qui pouvons-nous ? J'appelle un elfe de maison.

-Quand les Aurors seront tous partis, nettoyez tout des caves aux greniers. Passez partout, derrière les meubles s'il le faut. Je ne veux pas qu'il reste la moindre trace de ces sinistres individus.

-Ce n'est pas flatteur pour nous.

-Vous n'espérez tout de même pas que je vous offre le thé, dis-je en me retournant pour faire face à, semble-t-il, le supérieur hiérarchique des envahisseurs. Je croyais que les investigations cessaient avec la mort des suspects. Cela s'appelle du harcèlement judiciaire.

-Appelez cela comme vous voulez mais il est sûr et certain qu'il y a ici des éléments qui permettront au ministère de combattre efficacement Vous-Savez-Qui. Que vos parents aient échappés ou non à la justice des sorciers. Et justement ouvrir cette chambre, selon nos sources, est nécessaire.

Ben voyons. Devant la fameuse chambre, je ris intérieurement. Il faut une clé. Clé se trouvant dans un coffre de Gringott, sous une pile de gallions. Mais cela il ne le savent pas. Je tente alors d'ouvrir la porte. Elle ne s'ouvre pas ? Quel malheur ! Mais je n'ai aucune idée de l'endroit où peut bien se trouver cette cl : vous n'avez qu'à perquisitionner encore, vous le faîtes si bien.

22h00 : Veuillez cesser de maltraiter ce portrait : c'est un Banks.

Il vaut plus cher que ce que vous gagnerez jamais dans votre vie.

Dimanche 16.

Sucreries : 1398 (au moins) Bierabeurre : 35 Firewhisky : 435 verres (en douze heures) Nombre de verres par minutes : 1/2 Risques de coma éthylique : 90%.

Perquisition finie. Souillé. Je suis souillé. Quand tout va mal, que tout semble moche et triste, vider sa cuisine est nécessaire et battre le record du monde de bouteilles de firewhisky vidées en vingt minutes une nécessité.

Et soudain je décide que non.

Je ne me laisserais pas abattre. Je suis un Malfoy et j'ai le sang des Blacks dans mes veines. J'en ai l'orgueil, l'intelligence, la puissance, bref. Je suis la quintessence des sorciers de ce monde.

Je ne laisserais pas deux centenaires gâteux souffrant d'incontinence urinaire me transformer en Londubat ou en outre avinée. Je vais me faire une place au soleil.

Je choisis la vengeance. Et le pouvoir. Et la partie va être serrée.

Après ma toilette pour me débarrasser des relents d'alcools puis prend la potion pour rester lucide, je vais demander conseil.

-Laisse-moi deviner : ils n'ont rien trouvé, me dit tante Ursula en gloussant à mon entrée. C'était une opération de déstabilisation classique : attention on vous à l'œil ?!

Rien du tout. Mais ils s'entêtent une chocogrenouille qu'ils vont faire le tour des résidences. Les pauvres. Une vie ne suffirait pas pour découvrir les milliers de passages secrets du manoir alors les autres…si nous avons échappé à tout les procès de Mangemorts et autres mages noirs, ce n'est pas pour rien.

-Maintenant, il te faut trouver une femme. Une jolie sang-pur comme ta mère. Pas la Parkinson, elle est moche. Une blonde. Serpentarde. Toutes moches ? Ne soit pas si dur : le maquillage fait des miracles mais c'est vrai : les pauvres gosses…et à ce propos, désolé de te le dire mais tu vas en voir des vertes et pas mûres. Les gens sont si bêtes : attends-toi à ce que ces bâtards t'insultent et cherche à t'humilier. Ne fais confiance à personne. C'est ainsi que j'ai vécu cent quarante trois ans.

J'avais perdu l'habitude d'être le mouton noir mais je crois que je vais recommencer à…un hibou ?

Ils ont été tués par des Aurors.

C'est quoi ce message ? C'est vraiment de la déstabilisation, des deux côtés. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Je vais relancer l'opération chocogrenouille. Je n'apprécie pas d'être manipulé. D'ailleurs il ne faut pas oublier qu'un Auror a failli me tuer.

-Pour la drogue, il y a des livres à ce sujet, dans la bibliothèque. Quels débiles ces Aurors : ils n'y connaissent rien en magie noire. Mais que leur apprend-on à l'école ? Une dernière chose : révise ton escrime et tes sorts : il y en a beaucoup qui louchent sur ton héritage. Il va y avoir du sport !

Elle est toute excitée.

-Ce qu'il y a de bien, c'est qu'avec tout cela, tu n'auras pas le temps de te lamenter, me souffle-t-elle. Ella, elle, a complètement perdu la raison après la vivisection de son fils unique. Je dois reconnaître ne pas y être allée de main morte. On a retrouvé des petits morceaux dans tout le pays. Je suis sûr qu'une oreille n'a pas été retrouvée, ainsi que deux orteils et…

Vraiment excitée.

Lundi 17.

Poufsouffles : 2 (je viens juste d'arriver) Serdaigle : 0 Gryffondors : 1 (qui ne perd rien pour attendre) Serpentards : 0.

10h00 : Poudlard, me voil ! Tes tours innombrables (dont la tour à l'étage manquant), tes couloirs par milliers et tes élèves…

-Encore en vie Malfoy !

Mal élevés. Nott, cela faisait longtemps ! J'adore : comme comité d'accueil je ne pouvais rêver pire. Comment cela, le nouveau préfet ? Où vais-je dormir ? Pas question que je remette les pieds dans le dortoir. Je vais me faire tuer dans mon sommeil. Je croise Manu tandis que Nott se rend en cours. Alors on sèche ? Vilain garnement !

-Tu verrais l'ambiance, me souffle-t-il. Serpentard est divisé en clan : Zabini et les pro - Dumbledore, Parkinson et ceux qui estiment que s'abaisser à familiariser avec les Sangs de bourbe est indigne de la maison, ceux comme moi qui n'ont pas d'opinion ou qui ne veulent pas la donner, ceux…

-Il y a des Mangemorts déclarés ?

-Non. Zabini dit que Pansy en est une mais il n'y a rien sur son bras. D'ailleurs, on reconnaît les membres de son groupe : ils ont tous les manches relevés pendant les cours.

-Ils doivent avoir froid.

-C'est tout ce que cela te fait ?

-Où ont-ils mis mes affaires ?

-Dans le dortoir des sixièmes années, mais je crois savoir qu'ils ont été jetés. A propos, toutes mes condoléances.

Je souris. Le rapport entre le décès de mes parents et mes affaires jetées n'est pas précis mais bon…Je me dirige vers la salle commune, mes cinq valises sous les bras de Manu. Finalement, ce serait lâche de refuser de dormir avec eux. Je ne suis pas courageux mais je ne vais donner une occasion de se foutre de moi. On verra bien.

12h00 : Vraiment divisée. C'est affreux. J'ai honte pour ma maison. Ils répartissent sur la table en petits groupes s'ignorant complètement. Pauvre Snape. Il doit s'arracher les cheveux.

Avantage : étant pestiféré, ils sont trop occupés pour s'occuper de moi. Ils doivent me considérer comme fini.

Je reprends les cours demain mais je vais avoir du mal je suis en retard et je n'ai personne pour me prêter des notes. Pansy ? Elle a suffisamment de problème. Je suis de son avis, cela me coûte de le dire. Mais son groupe est minoritaire et elle doit avoir les Aurors après elle. Un fils de Mangemort et elle va se faire lapider. Zabini ? Je préfère m'arracher un bras. Je crois que je vais engager une élève pour m'aider à me rattraper. Il y a plein de petites annonces sur le tableau d'affichage. Je vais prendre une Serdaigle pour plus de sécurité. Sang - pur. Blonde si possible. Je lève les yeux de mon plat, délicieux, et je croise le regard de Potter. Il a l'air encore plus ahuri que d'habitude.

13h00 : Anna, Septième année, Serdaigle. Jolie nom. Cinq gallions par semaine. Pas cher. Vu mes finances (si on note les frais d'entretien des résidences et autres, je n'ai que cent gallions par mois ils auraient pu faire un effort), c'est l'idéal. Au moment où je retournais dans la salle commune je fus percuté par deux attelages bondés, ou plutôt Vincent et Grégory. Aïe !

15h00 : Je sens que je vais passer ma vie à l'infirmerie.

16h03 : Phase I. Dns ma poche j'ai une dizaine d'Oreilles que je place tranquillement sous des tableaux. J'ai encore réduit leur taille de vrais petits pois. Mine de rien, en vérifiant qu'il n'y a personne alentour, je les glisse sous les cadres et miracle (plutôt grâce à de l'extrait de branchiflore) ils s'imbriquent dans le cadre même. Camouflage génial : il n'y avait que moi pour trouver cette astuce.

Je croise alors Granger. Elle semble avoir quelques problèmes affectifs vu qu'elle semble secoué.

Magnifique. Qu'elle en crève.

-On a perdu ses dents ?

Tu me fais peur avec ses yeux-là. Je t'assure.

-Et toi ton cerveau ?

Cela manque de vigueur, très chère.

16h05 : Elle m'a couvert de pustules. Je vais la crever.

17h00 : Soigné. Bien. Ne perd rien pour attendre. Elle avait déjà oser lever la main sur moi…ce n'est pas parce que c'est une fille que je vais passer l'éponge. Les salopards sont des salopards.

Le dortoir est vide. Ils sont tous en cours. J'ai toujours une boule dans l'estomac. Je décide de ne pas me morfondre comme un Poufsouffle et d'aller trouver la Serdaigle. Je ne l'ai jamais vu mais je suppose que si elle n'est pas en cours, elle doit être à la bibliothèque.

17h15 : Voilà pourquoi mon père n'aime pas les Serdaigles. Ils sont tous cinglés à force d'étudier. Cette fille est cinglée. Loufoca Lovegood est cinglée. Donc tous les Serdaigles sont cinglés. Elle a oublié son annonce postée au début de l'année : j'aurais dû me méfier, tous avant moi ont du s'enfuir en courant. Elle est très jolie, brune aux longs cheveux avec des yeux rieurs. Tendance maladive à toujours dormir mais ces notes sont excellentes. Je décide de la prendre. On verra bien.

22H15 : Ai tout compris ! Entre deux chocogrenouilles et une sieste (à vingt et une heures), j'ai fait plusieurs exercices d'arithmancie et de métamorphose. Elle explique mieux que les professeurs…

-Je crois qu'on a oublié le couvre-feu, me dit-elle soudain.

C'est vrai que nous sommes dans une classe isolée. Nous sortons et elle se dirige vers son dortoir en faisant plus de bruit qu'un Weasley sur un terrain de Quidditch. Je me dirige vers mon dortoir et soudain me cache derrière une statue. Lupin ? Les loups-garous sont de sortie ? Me dîtes que la pleine lune est pour aujourd'hui ? Ses sales bêtes avec leur odorat, il m'a repéré.

-Je ferais comme si je n'avais rien vu.

Tu as plutôt intérêt.

Vendredi 28.

Rencontre avec Weasley. Dire que Vincent et Gregory me manque est peu dire. J'ai un très mauvais souvenir vis-à-vis des autres sorciers dans mon enfance. C'est dans ses moments où je regrette d'avoir mon corps. Trop malingre. Et c'est dans ses moments où je me dis que je devrais étudier un peu plus les sorts de magie blanche parce que dans ces instants les seuls sorts qui me viennent à l'esprit sont de magie noire. Et je ne peux pas les utiliser. C'est affreux de se sentir à ce point impuissant.

Cette rencontre était dans un endroit affreux : la Grande Salle. Bondée. Pourquoi cela n'arrive qu'à moi ?

Pour une fois, je n'avais rien fait. Du tout, je le jure !

J'engloutissait avidement une glace au chocolat (j'étais d'ailleurs l'un des rares à prendre une glace alors que les températures chutaient) et je tournais le dos à la table des Gryffondors. J'avais passé une magnifique matinée, loin des soucis, puisqu'une lettre de tante Claudia m'était parvenue. La sœur de mon père. Elle devait bientôt rentrer. La glace était succulente et Manu m'observait comme un moldu. Le conseil de discipline ne pouvait pas me renvoyer : je ne rejoindrais certainement plus les Mangemorts et il doit s'imaginer que je supplierais Potter de me prendre à ses côtés pour laver mon nom. Idiot. Toutes mes Oreilles étaient en place dans Poudlard, jusqu'au dortoir des Gryffondors grâce au Polynectar. Bientôt, je serais au courant de tout ce qui se dit ou fait à Poudlard. Et c'est à cet instant, en cette paisible journée d'automne, alors qu'une nouvelle cuillérée chocolatée allait finir dans mon assiette, que les hostilités ont débutés.

-Les Malfoy n'ont eu que ce qu'ils méritaient.

Je crois que mon cœur s'est arrêter de battre. Qu'il s'est même brisé en deux car j'ai perdu mon souffle. Il y a eu des murmures que j'entendis à peine.

Une raison parmi tant d'autres de mépriser les Weasleys. Je déposais à regret ma cuiller sur mon bol. Avais déjà vécu des situations pareilles. Lors de sortie, quand mes parents me laissaient seuls un instant. Dans une foule franchement hostile. Et même une fois…

Je prends une inspiration et me lève, me tournant vers Weasley. Il a sans doute du se rendre compte de la stupidité de ses propos, sensé passé inaperçu dans le brouhaha. Mais crétin fini, il s'est exprimé trop fort. Snape s'est immédiatement levé mais avant…

-Pour une fois, je dois reconnaître Weasley que je suis sans voix. Tu m'as coupé le sifflet. Attends…je fouille dans mes poches et en sort trois gallions. Tiens va t'acheter du savon.

Ce n'est pas ce que j'ai fait de mieux, mais cela a l'avantage de l'estomaquer. Je dépose les pièces sur la table et sort.

Je suis bête. Bête. Bête.

Je n'ai pas démenti ! Zut alors !

Fin du chapitre.

Zazan : Affreux, c'est affreux ! Ouinnn… Je voulais qu'ils vivent, bouhouhou…mon Luciuuuuus ! Je t'aiiiiiiime ! Cela m'a fendu le cœur ce chapitre…

Lucius : Silence stupide moldu. Qui t'y a forc ? Tu m'as déchiqueté, broyé.

Zazan : (sanglote hystériquement) tu devais mourir, depuis longtemps. Ai voulu retarder mais Voldie voulait pahahahas (prononce des mots sans queue ni tête). Tu veux revenir en fantôme ?

Lucius : Tu m'as bien regard ?!

Zazan : Je t'offre des sardines grillées au piment et le reste de glace au chocolat qui est au fond de mon frigo ?

Lucius s'en retourne en enfer. L'auteur est désespéré. Si cela se trouve il doit faire une psychothérapie.

Draco : Bientôt, ce sera mon tour si rien est fait.

Zazan : Au tour de « Chibi Serpentards » à présent. (Se mouche bruyamment).