Me revoil !

Réponses aux reviews.

Syl2Sy : Je suis un peu en retard. Un peu beaucoup même. Désolée. Merci de me suivre. Je suis aussi tes fics j'ai lu ton dernier chapitre de De Mauvaise foi. Très bien ! J'ai honte, je devrais reviewer plus souvent.

Alixe : merci de tes conseils. Voilà la suite.

Paprika Star : Me revoilou ! J'ai décidé de faire des chapitres plus courts car la vie de Draco va à cent à l'heure. Il a beaucoup de problèmes certes mais il se défendra bec et ongles, t'inquiète. J'essaie de le montrer sans super pouvoir comme dans HP et la source mais avec plus de méchanceté. Je me demande toujours si il reste fidèle au livre dans ses rapports avec ce qu'il méprise. Je le crois foncièrement indifférent à la souffrance des autres. Et aux avis des autres...

Caliméra : te dire que cela va en s'arrangeant peut-être pas mais il ne subira plus les événements. Au contraire dans quelques chapitres il provoquera les situations. Merci de me lire...

Tsarévitch : votre review a flatté mon ego, je l'avoue. Il est vrai que rares sont les fics qui mettent Draco en vedette hors les slashs ou les romances où son caractère n'est souvent pas fidèle au livre. Néanmoins certaines de ces fanfics sont réellement excellentes du point de vue de la trame et de l'écriture comme celle d'Ivrian ou d'Elehyn. Quand aux autres je l'avoue humblement, je ne m'intéresse qu'à Draco et aux slashs Draco/ ? donc je ne saurais me prononcer mais je suis sûre qu'il en existe de très bonnes. Les BBS et Dumby sont plus méchants je dois le reconnaître mais ils sont plutôt à cran à cause de la guerre et si ils peuvent taper du Malfoy...mais je ne voulais pas qu'il soit un nouveau Harry – je – souffre – je – suis – incompris – etc ! Je suis navrée si cela paraît ainsi mais cela va changer, promis ! Merci donc pour votre review. Et vous pouvez me tutoyer.

Flo007 : Merci. De rien c'est un plaisir. J'espère que tu l'as eu ton brevet.

Alisa Adams : merci pour ta review. Bisouxes. Il est triste forcément mais il essaie d'avancer. J'ai un problème avec Lucius et Cissa : leur caractère sont trop forts (surtout Lucius) et je crois que si Draco veut grandir, il doit avoir une place au soleil pas à l'ombre de son père (gros délire métaphorique) mais je les aime beaucoup ces deux-là mais il n'y a pas assez de fics sur eux. Plein sur James et cie mais moi je préfère Lulu et Cissa...là il fait une énorme « gaffe »...

Naw : ne t'inquiète pas ! Je suis toujours en retard, moi et parfois je ne reviews même pas TT...merci de me suivre, Naw et bisouxes bien baveux. Draco ? Il s'en remet en tapant du gryffondor...

Décembre, Partie I.

Le 1er.

Gryffondors : 10 ; Poufsouffles : 05 (inclus les Aurors) Serdaigles : 7 Serpentards : 2.

3h00 : On ne peut pas dire qu'il fasse chaud dans ce dortoir. Entre Zabini et compagnie qui flirtent outrageusement avec Potter, les mini- Mangemorts qui se réunissent eux aussi pour s'entraîner et les amoureux transis qui se bécotent dans quelques classes obscures – heureux soient-ils – il n'y a bien que Nott et moi à encore passer la nuit ici.

Ce n'est pas surprenant s'agissant de Nott.

Je retournais dans mon havre de paix savourant ce silence. Je mis la main sous mon oreiller et en sortit un médaillon vert et or. Je l'ouvris sous la photo d'un voyage en Italie, il y avait une Oreille spéciale que je plaçais dans mon pavillon gauche et un bout de parchemin que je dépliais. Je m'installais en tailleur sur le lit, prit une plume et écrivit un code. Chacune des Oreille installée à Poudlard porte un code. Chaque chiffre ou lettre a une signification précise : le premier la nature du lieu (couloir, salle de classe, dortoir, etc.), le bâtiment où il se trouve (j'ai découpé Poudlard en zone), l'étage. J'ai un mal avec les bureaux de Snape et Dumbledore : ils ont du les trouver et les détruire. Mais ils n'ont pas touché au reste du système : ils se prennent pour le centre du monde ?

Je retranscris donc un des numéros : 0 G 605 pour dortoir des Gryffondors, dortoir des sixièmes années, cinquième Oreille. Il m'en a fallu du temps pour la placer. J'ai « malencontreusement » rebondi sur le ventre proéminent (je vous assure !) de Londubat qui m'ai tombé dessus. Pour me débarrasser de cette encombrante masse spongieuse je lui ai passé la main sur ses cheveux poisseux (si si) et suis resté avec des cheveux dans la main tandis qu'il s'en allait en bombant le torse et en menaçant Salazar sait qui. Enfin, le jeu en valait la chandelle car profitant qu'il était en cours et de la condescendance des profs (« Mr Londubat, votre dortoir est par l » ont grommelé Mac Go', Filtwick...) et de la grosse cinglée qui garde l'entrée.

Merlin, l'affreuse décoration qui m'a accueillit ! Hideux, toutes ces couleurs criardes, on se serait cru dans une maison de parvenus. Mais il n'y a rien d'étonnant à cela : cette maison grouille de Sangs – de – Bourbe. Heureusement qu'il n'y avait pas grand monde et que les soi – disants systèmes de sécurité ne feraient pas fuir tout cambrioleur qui se respecte.

Zut...je viens de me comparer à un cambrioleur. Je ne suis pas un voleur. J'ai vaincu ma kleptomanie, je n'ai plus rien chipé depuis des lustres !

Bon. Les Gryffondors dorment et...qui ronfle ainsi ?!

Londubat...tu m'étonnes que même...Virginia ( ?) Weasley n'en veuille pas.

Bon, je repasse en boucle. Mes Oreilles enregistrent toutes les conversations et je les ai pourvues d'un système pour n'en garder que les plus intéressantes elle garde en mémoire tout ce qui s'est dit cinq minutes avant et après que les mots « Voldemort » et ces dérivés, « Malfoy » (toujours savoir ce qui se dit sur vous), « Dumbledore », « Snape », « ministère », « Fudge », et divers. Donc :

Conversation n°1

« Verbiages sans intérêt sur le temps, les filles, les cours.

-Tu es sûr qu'il détient ce livre ? Demande une voix criarde que j'identifie comme étant celle de la Belette.

-Non, mais je sens que Vol...

-Harry ! (Soupir) Vous – Savez – Qui fait tout pour que le ministère et encore moins Dumbledore ne mette la main dessus. Ce livre a un rapport direct avec eux selon lui, alors je suis d'avis que la fouine (Enfoiré) le garde précieusement.

-Mais dans ce cas pourquoi il ne le lui donne-t-il pas ? Fait une troisième voix.

-Réfléchis Dean. Il ne peut pas ! Avec tout les Aurors qui le surveillent, c'est beaucoup trop risqu il attendra le moment propice.

-Mais il ne va pas passer ces vacances à Poudlard qui l'en empêchera alors ?

Silence gêné.

-Neville a raison.

-On peut demander à Zabini de fouiller dans ses affaires.

-Je n'en suis pas si sûr : mon père m'a dit que malgré toutes les informations dont ils disposaient, la perquisition n'a rien donné. La fouille de toutes les résidences n'a rien donné de probant. Cet imbécile s'en est tiré avec une simple amende pour l'extension illégale d'un pavillon en Espagne. Il semblerait que les Malfoy aient un train d'avance en matière de magie noire et de camouflage par rapport aux Aurors. Dans ce cas, tout Serpentard qu'il soit, Zabini n'y arrivera certainement pas.

Re silence. Un juron se fait entendre.

-On trouvera un moyen. »

Le reste n'est que verbiage sans intérêt.

Je crois que la preuve est faite : les Gryffondors sont les créatures les plus stupides de la nature.

La perquisition des Aurors s'explique. Mais par contre je ne sais toujours pas ce qu'ils cherchent. Si je l'avais...

7h05 : Convoqué par Dumbledore, je me rends à son bureau et y retrouve Weasley. Sous l'insistance de Dumbledore, il me présente ses excuses avec un enthousiasme impressionnant. On imagine bien que cela vient du fond du cœur. Le vieux fou nous demande d'éviter une escalade en me fixant du regard comme si j'étais le seul incriminé. L'opinion d'un Weasley est peu de chose pour un Malfoy. Je prends néanmoins l'air le plus concerné qu'il soit. En sortant, je ne peux m'empêcher de m'amuser.

-Tu as des nouvelles de ta mère ?

-Mêle-toi de tes affaires Malfoy, gronde-t-il. Tu veux finir défiguré comme l'année dernière ?

Il faudrait que je pense à régler ce détail.

-Je me renseigne. C'est comme cela que l'on se comporte dans le monde civilisé. ... Je suppose donc qu'elle se porte bien. Quel dommage...

Ma robe ! Il va me la froisser !

-Fais attention à toi, Malfoy.

-Tu as pris du bacon ce matin ?

-Tu as de la chance que le professeur Dumbledore m'ait demandé de rester calme mais n'abuse pas de ma patience, petite fouine, murmure-t-il avant de s'en aller.

7h20 : Quelle merveilleuse journée en perspective. Je regagnais la salle où se tiendrait le cours de métamorphose quand je croisais Pansy. Elle avait l'air ennuyée. Soucieux de m'informer des derniers potins, je l'abordais.

Elle poussa un soupir que n'aurait pas renié Mimi Geignarde. Tout allait mal : n'y avait-il plus d'hommes d'honneur dans ce pays ? Un ramassis de voyous, menteurs et hypocrites, des larves sans...je l'arrêtais dans sa lancée et nous arrivâmes à la salle de cours où elle continua.

-J'ai discuté avec le professeur Snape. Cette ordure ! Il a commencé à tourner autour du pot comme un sale vicelard. Je lui ai dit et répété que je n'avais pas rejoint Tu – Sais – Qui, mais non ! Il faut tous lécher les bottes de ces sales bâtards de Sangs – de – Bourbe sinon vous êtes suspects. Si on m'avait dit que Snape avait cédé à la pottermania...enfin ! Quand l'information est enfin arrivée à son cerveau, Merlin sait comment – il lit dans les pensées sans doute – il me demande comment se porte ma famille ! Oh mais je le voyais venir avec ses gros souliers... Il voulait que tu joues les espionnes ? Tu te rends compte ! Il est visiblement à cran ! Sauf si cette idée n'est pas de lui.

Comme si Pansy pouvait espionner : elle est trop carrée pour cela. Dans tout les sens du termes...Non ne commence pas à pleurer j'ai horreur de cela.

Ouf ! C'est passé.

-Je ne sais plus quoi faire Draco...j'ai les Aurors et tous les autres élèves sur le dos. Tu veux bien m'aider ?

-Je te rappelle que tu es parti de toi-même t'acoquiner avec Zabini...

-Ce sont mes parents ! Il fallait bien montrer pattes blanches ils sont nombreux à l'avoir fait comme les deux idiots...mais c'est trop dur ! Je ne peux pas me mettre en tête de faire plaisir à....à eux !

-...

Si je dis « oui », elle va encore m'affubler de tous les noms possibles et inimaginables. Mais Manu est trop petit pour faire mes devoirs...quoique je puisse les faire moi-même ?

En plus j'ai une drôle de sensation. Un danger imminent.

Je sortis un parchemin et commençait à graver une combinaison de Runes : il est temps de s'amuser un peu.

Le 2.

Gryffondors : 9 (ce n'est pas un exploit ils sont tellement...Gryffondors) ; Poufsouffles : 4 (no comment); Serdaigle (plus dur à énerver mais quand ça part...).

10h30 : Je m'ennuie.

10h45 : Je m'ennuie.

10h50 : Je ne pense pas l'avoir déjà dit : je m'ennuie.

Les cours de DCFM sont d'un ennui à faire pleurer. J'errais entre rêve et réalité quand ma voisine, en l'occurrence Pansy me pinça. Maugrey te regarde. Et alors, grommelais-je.

Nous restâmes un temps silencieux.

-Qu'est-ce que tu prépares ?

- Je ne vois pas de quoi tu parles.

- A chaque fois que tu es aussi calme, c'est que tu prépares quelque chose.

- Tu exagères, dis-je en riant. Quel est le cri de ralliement ? Chocogrenouilles...

Elle est déstabilisée. Mes soupçons se confirment sûrement j'appose le coup de grâce.

- Chocogrenouilles, Potter tête de nouilles ! chuchotais-je joyeusement.

Elle est surprise avant d'approuver vigoureusement de la tête. Je lui souris puis prend congé en prétextant une envie pressante. Dans le couloir je me mes à courir pour atteindre les toilettes où je m'enferme.

Pansy avait convenu l'année dernière d'utiliser une phrase « mot de passe » par méfiance. Les membres de la Brigade Inquisitoriale n'étaient pas bien vus.

Il y a quelque chose qui m'échappe...

Pansy a été remplacée mais par qui ? Elle a passé plus d'une heure à mes côtés sans boire ni manger, donc c'est un métamorphomage.

Voldemort ? Certainement pas : il serait trop ravi d'utiliser sa nouvelle drogue et d'ailleurs il n'aurait nul besoin de ce procédé avec Pansy. Non, c'est un coup de Dumbledore : un parfait cheval de Troie pour recueillir des informations que ne pourrait avoir Zabini.

J'espère qu'ils ne l'ont pas tuée. Cela voudrait signifier que mon tour arrive bientôt : serais-je remplacé moi aussi pour espionner ma famille ?

...

Je ne vois que cette possibilité.

C'est effrayant. Je me sens mal...oh, mon cœur

...

Fausse alerte : je n'aurais pas du prendre deux fois de tourte au potiron.

Le 5.

Gryffondors : 6 Poufsouffles : 7 Serdaigle : 4 Serpentards : 2.

12h40 : Après le déjeuner plutôt frugal, je me suis dirigé vers le stade de Quidditch où Manu s'entraînait. Il est bizarre ce gosse, complètement obsédé par ce sport. Comment peut-il bien vouloir rechercher le vif dans cette neige ?

Et ton balai, me demande-t-il en atterrissant près de moi.

Je m'en occuperais bien mais je n'ai nulle part où le construire. C'est vrai.

J'orientais la discussion sur Parkinson : son humeur ou son comportement avait-il changé récemment ?

- A vrai dire, commença-t-il, elle agit bizarrement depuis qu'elle n'est plus avec Zabini.

- C'est-à-dire ?

- Elle oublie des noms, des lieux, elle traîne assez longtemps dans la Grande Salle je l'ai surprise en train d'écouter aux portes une conversation entre Nott et Zabini.

- Oh ! Et qu'est-ce qu'ils se racontaient ?

- Il voulait avoir des nouvelles de mon père, fait une voix derrière nous.

- Théo vient prendre l'air avec nous ? Tu n'as pas peur de nous faire une crise d'agoraphobie ?

- Draco...si j'étais toi Phillips je m'éloignerais de ce type : il se met toujours dans des situations inextricables pour lui et ses voisins !

- Comment peux-tu penser une chose pareille de moi ?

Il s'assit près de nous sur les gradins.

- Tu devrais arrêter de te faire remarquer : j'ai compté sept Aurors autour de toi. Et j'ai ramené les quatre qui me suivent tout les jours.

- Au moins, ne risquons nous pas de nous faire agresser.

- Il faut qu'on parle mais seuls.

- Je voudrais bien mais tu l'as dit toi-même, nous sommes encerclés.

- Je ne comprends pas pourquoi ils s'acharnent contre vous, s'indigna Manu.

- Mais toi aussi tu es suivi, dis-je en même temps que Nott.

Surpris, il prend le temps de réfléchir.

Le professeur Snape m'avait bien prévenu, lança-t-il en souriant. Tant pis. Il n'est pas un peu cinglé, Draco ?

18h15 : Je montais au sommet de la tour ouest jusqu'au dernier étage où j'ouvris la fenêtre. N'ayant plus de balai, je me plaçais au rebord de la fenêtre, prit appui sur es jointures des pierres avec mes mains et mes pieds et atteignis la toiture couverte de neige. Une vue très intéressante pas plus imposante que celle de la tour d'Astronomie beaucoup trop fréquentée.

Je suis épuisé.

Mentalement. J'ai fait beaucoup de choses ces temps – ci, avec une certaine frénésie je l'avoue.

Maintenant qu'il faut mettre au point une formidable stratégie, j'ai la tête vide.

Lentement je respirais pour évacuer la tension.

Je devrais prendre des vacances, prendre le temps de bien construire mon plan dont les grandes parties sont bien définies, avec plusieurs entourloupes et échappatoires...je ferais bien une sieste mais avec ses nuages menaçants, ce n'est pas prudent. Je me relevais doucement pour ne pas glisser quand je vis quelques Poufsouffles traîner en bas.

...

Et un peu de neige sur la tête.

Hé hé...Je me cache quand ils levèrent les yeux.

19h15 : Je passais presque une demi-heure à balancer de la neige sur la tête des passants et j'ai une excellente technique. Mais il n'y avait presque plus de neige. En amorçant une descente je remarquais une trappe quasi invisible parmi les tuiles en ardoise.

Après de multiples efforts elle s'ouvrit. Je regardais autour de moi. Invisible dans la pénombre du soir, je lançais un Lumos. On aurait dit une cheminée. C'était peut-être la clé que je cherchais. Dans la vie il faut savoir prendre des risques. Allez Draco, tu as affronté la forêt interdite, un hypogriffe, et un Gryffondor particulièrement agressif.

Je sautais dans le vide et atterrit moins de cinq mètres plus bas, dans la poussière.

Merlin mon uniforme, il est couvert de poussière et de toiles d'araignées.

La pièce est glacée ma baguette éclaire des murs pleins de livres, des fauteuils couverts de draps lourds. Avisant des chandeliers en argent j'illuminais deux minutes plus tard un large salon aux couleurs ternies par le temps. Plusieurs portes refermaient des chambres, un bureau, une salle entièrement vide certainement un débarras. Je ne vis aucun tableau mais ce fait s'explique aisément. A l'autre mur, face à la cheminée, une fenêtre sur la cour. Une dernière porte et je me retrouve sur un palier des escaliers. Jetant un coup d'œil alentour, je remarquais une pierre enfoncée.

20h00 : Je crois avoir compris le mécanisme de cette porte. Je suis...génial.

J'ai trouvé un coin tranquille. Arrivé en bas de la tour, je sifflotais une balade.

- Qu'est-ce que vous faîtes ici ?

- Vous me cherchez Mr L'Auror ? fis-je avec une petite voix.

- Où étiez-vous ?

- Dans la tour, M'sieur. Je ne vous y ai pas vu ?

- Pourtant j'y était M'sieur...sur le toit et puis je me suis promené.

Regard je – suis – innocent – foutez-moi – la paix – ou – je – hurle – au – viol.

Le 9.

Gryffondors : 3 Poufsouffle : 7 Serdaigle : 2 Serpentard : 4.

10h00 : Ai donné à la fausse Pansy tous mes devoirs à faire en plus des siens. Que cela serve à quelque chose. Je n'ai pas encore eu l'occasion de discuter avec Théodore mais sans doute le ferais-je. Ai recensé toutes les drogues hypnotiques : il y en a près de cinq cents possibles sans parler des dérivées. Et pour le moment, je ne peux en exclure aucune. Je traînais près du lac gelé. J'ai fini par mettre des noms sur chacun des Aurors qui me suivent dès que je fais un pas hors de mon dortoir, de la grande Salle, des cours. Je constatais que Potter avait aussi son lot de parasites sur le dos et semblait aussi ravi que moi. Cela me soulage : à chaque fois que je les vois, je pense au Balafré et à sa tête d'abruti entouré par ses chiens de garde. C'est très relaxant. Je l'ai conseillé à Manu qui l'a tout de suite adoptée.

Il faudrait d'ailleurs que je m'occupe de lui. J'ai l'impression qu'il me cache quelque chose.

15h00 : Au cours de Botanique, je me dépêchai d'arriver le premier pour glisser la combinaison de Runes sous un bac de plantes.

- Qu'est-ce que tu fais ?

Je sursautais. Ouf, ce n'est que Londubat !

- Tu es en avance, Londubat.

- Réponds.

- Voyez-vous cela ? Mais c'est qu'il veut m'impressionner. Je ne suis pas la Weasley, Londubat.

Comme prévu, il rougit et se défend, bafouillant de gêne, espérant bêtement que la Weasley soit effectivement intéressé. Il est trop simple de détourner la conversation d'un Gryffondor ce n'est même plus drôle. Je m'assieds loin de lui sortant mes affaires.

- Sujet, verbe, complément. Ce n'est pourtant pas compliqué. Enfin pas pour tout le monde...Tu as une drôle de façon de draguer. A moins que tu attendes les vacances. Dommage je ne serais pas là...

Son regard se fait plus intéressé.

-On a un rendez-vous entre Mangemorts ces vacances. Je ne veux pas le manquer.

- ...

- En plus, il va y avoir une petite expédition chez les moldus le 24. On mettra le feu à un quartier et quand ils sortiront...

- Merlin...

- Et puis il y a les intronisations des nouveaux membres du club : deux filles de sept ans, une excellente promotion. Pour se faire, elles égorgeront leur mère ave un couteau rouill

C'est une blague ? Bien sûr. ... Aucun sens de l'humour. C'est navrant.

Pathétique.

15h30 : Le cours obtient le premier prix en matière d'inepties. A plusieurs reprises, je sens le regard de nombreux Serpentards dont Zabini, Crabbe et Goyle se poser sur mon sac. Mais ce qui m'intéresse le plus ce sont les membres de l'A.D autour du bac, donc de mon parchemin. Mac Millan, Potter, Granger, que le gratin, ricanais-je. Neville a complètement oublié ce détail, retranscrivant toutes les notes de Chourave. Si j'ai pris cette option, c'est pour l'usage des plantes mais le niveau n'est pas intéressant.

Je possède la recette du verisetarum. Ai identifié toutes les plantes qui me permettraient de produire un antidote fiable à 100%. Maintenant, le tout est une exacte proportion.

Comme je n'ai pas toute la vie devant moi pour faire des tests, je calcule d'abord chacune des quantités par rapport à leur réaction l'une par rapports aux autres. Ainsi il est préférable d'utiliser les graines de gindre bao plutôt que leurs plantes car en réaction avec les bulbes de...

Pour permettre à la plante de mieux repousser, il est d'usage d'en brûler les extrémités...

Je stoppe le bras de Théo. Avant qu'il ait pu m'en demander les raisons, l'air s'emplit de feu. Je me baissais précipitamment sous la table.

- Harry !

- A l'aide, je brûle, hurla Mac Millan.

Arrivée en fanfare des Aurors. Je glousse alors que Théo me jette un regard désespéré.

- Mais que va-t-on faire de toi ?!

- Je n'en sais trop rien mais je sais où être tranquille à Poudlard. Remontons.

Alors des brûlés un peu partout, surtout la bande à Potter. Le parchemin a du complètement disparaître comme prévue, quand à Londubat et bien...c'est Londubat. Une parole contre une autre...Je m'en tire avec une manche abîmée.

Une manche abîm ? Il faut que je me change.

Ce soir, tout Poudlard bruissait d'une rumeur inquiétante : un attentat à la bombe. L'école fermera-t-elle ses portes ?

J'ai peut-être exagéré...

Fin du chapitre.

Making – of du chapitre : j'ai au départ été beaucoup gênée car j'avais beaucoup trop d'idées qui ne pouvaient servir ici. Ensuite je suis parti voir HP3 et j'étais déçue à un point : Draco n'était pas suffisamment odieux à mon goût. Il y avait le script mais dans le fond...ne parlons pas du reste...bref ! J'ai traversé une crise de doute. Après, j'avais envie de faire une fanfic sur DBZ mais je manquais de trame. Grosse déprime. Et pis il y eu l'annonce du prochain livre et là je me suis dit que l'important c'est de s'amuser ! et pis même si JKR n'aime pas Draco moi ze l'aime beaucoup trop.

En plus j'ai fait des tas de tests marrants sur le net alors je suis Evil !Draco (comment ça rien d'étonnant, soeurette ?) mais je vais à Ravenclaw ! Le pire c'est que comme prof je suis...je suis...non je peux pas le dire ! C'est trop affreux...TT

Bref après quelques nuits agitées, la première partie du mois de décembre qui sera long, long...

Boss : Si j'existe, j'exige...c'est d'êeeeetre fan...

Draco : Mayday...(lit le script)...t'es sûre de ton coup ?

Boss : C'est à nouuuus dèèèèès demaiiiiin (fan de chansons à l'eau de rose)...huh...bien sûr !

Draco : Mais tu es sûre ? C'est un peu...fort...je suis oblig ?

Boss : T'occupes ! Nous dooonne l'enviiiie d'aimeeeeer...