Réponse aux reviews :

Syl2Sy : merci pour ta compréhension. Tu ne peux pas savoir le mal qu'il me donne ce Draco : toujours à se plaindre et dire tout un tas de choses que je me devais de censurer. Les décomptes journaliers me font aussi bien rire. C'est le meilleur moyen d'adoucir le caractère et de montrer qu'il ne se prend décidément pas au sérieux. Enfin il est sérieux mais…pas trop.

Morganne : Merci. L'idée de converser avec les tableaux s'est imposée d'elle-même vu qu'il est fils unique. Je trouve la tante Ursula fort sympathique, un peu psychopathe mais sympathique. Je crains d'ailleurs que Draco ait hérité de cette mauvaise manie. S'il va s'en sortir ? Je peux pas le dire mais…il va en imposer à plus d'un car j'adore quand Draco est malin et…je peux pas te dire….

Lyrathena : merci beaucoup. Cela me fait énormément plaisir. Draco est…comment dire, très…très Malfoy, avec une certaine distance vis-à-vis des événements et un niveau de priorité très…particulier. Je cherchais à voir comment il pourrait tourner le dos à Voldemort mais je ne voulais pas non plus qu'il diffère trop du personnage du livre. Je ne suis pas sûre d'avoir réussi…Dans ce chapitre, il ne se passe pas grand-chose mais c'est une transition.

Alisa Adams : merci beaucoup pour te reviews. Je tarde dans mes updates mais c'est que les choses se corsent, en plus sa famille va bientôt apparaître, sans parler du retour de Vous – Savez – Qui - C'est – Celui – Dont – On – Ne – Doit – Pas – Prononcer – Le – Nom, du ministère…mais tant qu'il y aura des chocogrenouilles, de la bierabeurre, des élèves et des profs à embêter, il leur en fera voir des vertes et des pas mûres !

Flo007 : Ce n'est pas ma fauuuute TTTT ! L'inspiration part, elle vient, vous avez beau avoir le déroulement de la fic bien en place, si vous ne disposez pas de l'ordinateur au bon moment, rien ne va. En plus je pensais à une fic de DBZ. Mais la fic avance, en voilà un aperçu.

Alixe : C'est drôle : j'ai failli la retirer car elle ne me plaisait pas. J'ai eu cette idée en regardant la CdS où il avait des attitudes de chapardeur.

Décembre 2e Partie.

Le 9.

18h00 : J'ai peut-être exagér

18h30 : Dumbledore a réunit tout les préfets pour une réunion importante. Plus tard, une délégation du ministère, Fudge en tête est arrivé.

18h35 : Me suis mis dans de beaux draps. Si ils apprennent que c'est moi, j'irais à Azkaban sans passer par la case renvoi.

18h36 : Relativisons. Je suis un Malfoy et aucun Malfoy n'a jamais été renvoyé de Poudlard.

18h37 : Enfin si : deux mais il y a bien trois cent ans de cela. Un pour avoir abattu un impur lors d'un duel qui a mal tourné, l'autre , Rodolphe Malfoy, parce qu'il était devenu le chef de la maison Malfoy en plein guerre fratricide et dont les absences fréquentes lui avaient valu de quitter les lieux précipitamment.

18h38 : En plus que serait Poudlard sans moi ? Rien.

Et je suis plus utile au ministère dehors qu'en prison : « Nous pistons un dangereux espion (notoire) de Vous – Savez – Qui ». Et je peux toujours hurler au complot.

Enfin…

18h45 : C'est dans ces moments qu'une friandise serait nécessaire.

Là...

19h00 : Surtout avec l'autre Pansy qui est infiniment plus insupportable que la vraie. Alors que j'essayais de la semer (« Va faire mes devoirs », « Mais Drakichouminou (argh) ») pour essayer de suivre les débats dans le bureau de Dumbledore, je croisais Maugrey, le dos tourné en train d'ausculter un mur. Complètement malade, ce vieil imbécile.

Je fis quelques pas dans son dos.

- Je sais que vous êtes là, Mr Malfoy.

Il se retourna.

- Que savez-vous ?

- A quel propos ? fis-je innocemment.

- L'attentat.

- C'est un interrogatoire ?

A près de quatre – vingt – dix ans…il serait plus que temps de prendre « réellement » sa retraite.

- Un Auror restera toujours un Auror.

La déformation professionnelle est le pire des maux. Je devrais sans doute ne jamais travailler…

19h30 : Je suis décoiffé. Le gel, avec ce vent glacial, ne tient que peu de temps. Je retournais dans mon dortoir et pris le pot de gel. C'est un produit de première qualité composé à base de graisse de baleine blanche. Normalement il est interdit d'en tuer mais comment voulez-vous avoir de beaux cheveux sans faire de sacrifices. L'ouvrant, j'eus la désagréable surprise de voir qu'un individu au culot incroyable avait adjoint à MON gel une mixture rougeâtre d'aspect et d'odeur repoussants.

Me retournais furieux vers le lit de Crabbe et tirait les tentures du baldaquin. Se goinfrant de friandises comme à son habitude, ce porc répugnant affichait un visage noirci par les tonnes de chocolat ingurgité.

- Qui a fait ça, Vincent ?

- …

- Crabbe…

- Millicent…

Je quittais la pièce, à la recherche du professeur Snape. Comment vais-je faire, moi, sans gel ? Il y a bien des sorts mais ils les abîment. Je ne veux pas finir chauve ! Ce gel a des propriétés de régénération et de protection unique…L'infirmerie ! Il doit s'y trouver…

19h45 : Comment cela interdit ?

20h15 : Après une demi-heure d'attente, le professeur Snape est enfin sorti ; je me fiche de savoir si les Serpentards vont bien ou pas, pas plus que des Gryffondors dont la mort est souhaitable et souhaitée. Je veux la peau de Bullstrode comme manteau tendance cet hiver…elle…il…a détruit mon dernier pot de gel ! Un produit si rare qu'on ne retrouve qu'en sous main dans les magasins lapons. Il y a bien un dernier exemplaire au Manoir mais Dumbledore ne voudra jamais me laisser le récupérer.

- Mr Malfoy, ne pensez-vous pas qu'il ait des événements plus graves ?

Comme quoi ?

- Vous devriez montrer plus de compassion pour vos camarades, fussent-ils des Gryffondors, et je n'ai pas à vous rappeler pourquoi.

D'accord.

Je compatis.

Maintenant renvoyez Bullstrode.

- L'apparence extérieure n'est pas le plus important, Mr Malfoy.

Pour vous qui n'avez plus aucun espoir de vous reproduire, votre apparence est effectivement sans importance.

- Envoyer une lettre à votre tutrice.

- Elle est partie en France hier. Je n'aurais pas de gel avant la semaine prochaine. Et ils vont se dessécher et…

- Il suffit Mr Malfoy ! Vous me faîtes perdre mon temps en viles sottises !

Le...

20h20 : Oh mes cheveux, mes cheveux…

Alors que je me lamentais sur mon triste sort devant le miroir d'un des toilettes du deuxième étage, je me retrouvais bientôt encerclé par une dizaine d'élèves. Quelle horrible soirée…

- C'est pour un autographe ? Demandais-je.

- A ton avis ?

Alors qu'ils sortaient leurs baguettes pour très certainement me pendre par les cheveux (Salazar, pitié), les couinements caractéristiques de Miss Teigne se firent entendre. En moins de vingt secondes, ils avaient disparu. La tête de Manu apparut dans l'embrassement de la porte, un sourire moqueur flottant sur son visage, un Mime dans la main.

- On dirait que je tombe à pic.

Très drôle…

Le 10.

Gryffondor : 24 (Sachant qu'un Londubat en compte pour trois) ; Poufsouffles : 2 (très mauvais) ; Serdaigles : 5 (ils ne répondent jamais : où serait le plaisir) ; Serpentards : 6 (bien) ; Nombre d'objet volés : 6 (très mauvais).

2h00 : Froid. Très froid. C'est affreux comme il fait froid.

J'étais couché sur le dos, écoutait les conversations de la journée : j'étais à présent sûr que Dumbledore avait fait remplacé Pansy mais n'arrivait pas à déterminer le lieu où elle était détenue. Bref, pour l'instant rien de bien utile. Je tuerais bien le métamorphomage…Une main se posa sur les tentures et fut immédiatement repoussé par le sort de protection que j'y avais placé. Je rangeai mon dispositif, sortis une tête entre les tissus et vit Zabini à terre se tenant la main droite.

- Un problème, Zabini ?

- Sale…

- Chut ! Tu vas réveiller tout le dortoir.

- Il n'y a personne. Même Crabbe et Goyle ont préféré passer la nuit ailleurs.

- Il y a Théodore.

- Trop tard, je suis déjà réveillé, grommela une voix ensommeillée. Blaise ! Tu n'es pas au fan-club Harry Potter?

- Non et tout cela c'est de ta faute, Malfoy !

Il est…deux heures, Zabini. Le bureau des plaintes et réclamations est fermé.

- Qu'ai-je encore fait ?

- L'incident de cet après-midi ! Je SAIS que c'est toi ! Il ne peut pas y avoir d'esprit plus vicieux et fourbe que le tien dans cette école.

- Tu oublies Théo.

Un oreiller me frappa de plein fouet. Je le lui rendis. L'affaire aurait pu dégénérer en bataille de polochon si sérieux comme un Serdaigle, notre préfet avait pris la parole :

- Laisse-moi deviner : tous les Gryffondors ont accuser les Serpentards présents, tu as essayer de les tempérer et ils l'ont mal pris.

Zabini hocha la tête.

- Ce n'est donc pas une grande perte, Blaise.

- Je suis d'accord avec Théo.

- Arrête de m'appeler Théo.

- Bonne nuit Théo !

- Bonne nuit Drakichouminou !

Alors que je me recouchais, Blaise s'emporta.

- Mais vous rendez-vous seulement compte des conséquences ?!

- Pas vraiment, répondis-je en ouvrant Hypnose par Cédric de la Molle.

- Serpentard passe pour un nid à MANGEMORTS !

Quel scoop ! Tu l'as trouvé tout seul ?

- Arrête de crier, Blaise, c'est insupportable, dit Nott en sortant comme moi à nouveau la tête de son lit. On a un contrôle de métamorphose demain et…

- DEMAIN ! M'exclamais-je.

J'avais complètement oublié.

- Tu as oublié? Toi alors…

- Théo, tu me laisseras copier sur toi ? Dis ?

- CE N EST PAS LE MOMENT !

- Blaise, nous ne sommes pas sourds, par le bouc de Salazar !

- Tu as tout gâch ! Vous croyez que cela me fait plaisir de supporter les humeurs de la Belette à longueur de journée, toujours à nous insulter, à m'insulter ? Si je l'ai fait, c'est pour VOUS !!!

Ne m'étrangle pas. Tu as dix secondes : dix, neuf, huit…

- Peut-être n'aurais –tu pas du? Suggéra tranquillement Nott. Je ne suis, personnellement, pas de son côté et je ne t'ai rien demandé.

Surpris, il me lâche.

Je souffle.

- On parle quand même de Gryffondors : tout ce qui n'est pas aussi simplet qu'eux, ils s'en méfient, expliquais-je. En plus, on ne t'a effectivement rien demandé.

- Tu as quand même bien dû te rendre compte qu'il se servait de toi pour espionner ta propre maison ?

- …

- Tu as joué le jeu en te disant que pour la « bonne cause », il fallait faire des sacrifices, etc. Et voilà le résultat. Ce qui me gêne le plus, c'est que tu fasses de la lèche à…Harry Potter, cracha-t-il.

- Théo, je n'aurais pas dit mieux. Tu es un sale traître et le fantôme de Salazar Serpentard t'a puni. Craint son souffle vengeur, bouhouhou, m'exclamais-je.

- Vous êtes stupides tous les deux, cracha Blaise. Vous êtes fichés. Que vous vous mouchiez deux fois, que vous serviez de votre main droite ou gauche aux toilettes (Hein ?), ils le savent. Et au lieu de remédier à cela, vous vous enfoncez ! Toi Draco (tiens c'est Draco ?), je croyais que l'honneur de ta famille t'étais cher…mais tu ne fais rien pour le restaurer !

Résolution n°1 pour l'année prochaine et sans doute plus tôt : tuer Zabini.

- Restaurer sans honneur en jouant les lèche-bottes me semble totalement ridicule.

- Draco, tu viens de dire quelque chose de sensé. Retenons cette date dans la mémoire commune, railla Théodore.

Ce fut mon tour de lui envoyer mon oreiller.

- Blaise, mon ami, lui dis-je, comment as-tu pu croire échapper à la surveillance des Aurors. Nous. Sommes. Tous. Fichés. Des premières aux septièmes années.

- Laisse traîner la situation, conseilla Théo. Si la bande à Potter ne vient pas s'excuser, alors cela signifie qu'ils ne changeront jamais d'avis sur les Serpentards et tant mieux. Vous nous imaginez, serrant la main de Gryffondors sans arrière pensée ? Ce serait horrible !

Je jetais un coup d'œil à Blaise qui semblait hébété avant de disparaître sous les tentures. Bien fait. Je ressens un plaisir sadique à le savoir pris entre deux feux. Il l'a bien cherché. C'est bizarre de se sentir épier à longueur de journée.

Tout de même, dans les toilettes…

…A quoi cela peut-il bien servir…

7h15 : Je suis épuisé. Ai du utiliser un sort de fixation sur mes cheveux. Je sens que ce devoir va mal se passer…

Le courrier est arrivé: trois lettres de menaces de mort…sûrement des élèves dépités. Me taper dessus ne leur suffit pas ? Faut-il que j'y laisse ma vie aussi ? Une boite de chocolat. Ma cousine Antigone, de France. Qu'est-ce qu'elle me veut ? Ces chocolats sont délicieux…

8h05 : Annulé! Annulé! Ce doit être Mère qui veille sur moi du paradis des paresseux.

10h00 : Je ne sais absolument pas comment mais trois encriers, deux paquets de friandises et une montre à gousset se sont subrepticement glissés dans ma poche. Comment, je ne sais pas.

10h01 : Sans doute tombés par hasard.

10h04 : Ne nous voilons pas la face : j'ai rechuté.

Pourquoiiiiii …C'est l'approche des fêtes : ils vont avoir plein de cadeaux, alors une montre ou deux…

Je crois que pour lutter, le mieux serait de faire du shopping, mais à Poudlard ce n'est pas évident.

10h10 : Je me demande ce que ma tante va m'offrir, ses lettres sont si rares…Le nouveau ministre est un illustre inconnu dont j'ai oublié le nom. Il faut que je le demande à Théo. Que je lui donne rendez-vous dans l'appartement. Et …des dragons ?

Je sors de l'enceinte de l'école en même temps que de nombreux élèves. Je vais tuer Dumbledore si ces choses ne restent une minute de plus à moins d'une centaine de kilomètres de moi…

10h30 : Salazar, regarde ce qui est advenu de ton école ! Garder par des dragons dressés et dirigés par un Weasley. Un Weasley ! WEASLEY !! Et pour couronner le tout, on va avoir un cours spécial du garde forestier demain…

Je vais mourir…

Je meurs…

Aïe ! Je suis tombé de ma chaise.

Le 11.

Nombre de fois où j'ai souhaité la mort de Potter : 345 (en net progrès) ; Nombre de fois où il est mort : 0 (très mauvais pour mon foie).

Et qui va avoir l'honneur de toucher la sale bestiole. Vous avez deviné.

Tue Potter, tue Potter...saleté de dragon. Je suis dégoûté.

Le 15.

Gryffondors : 3 (puis-je mettre ce mauvais score sur une possible trêve hivernal ?...non) ; Poufsouffe : 6 (bien) ; Serdaigle : 4 (quand on veut, on peut) ; Serpentard : 7 (bien) ; Nombre d'objets volés : 3 (bien) ; Nombre de confiseries : 3500 (suis - je dépendant ?).

7h30 : Blaise s'est réconcilié avec les BBS : j'aurais cru qu'il avait beaucoup plus de respect pour lui-même. Les journaux ne parlent plus que des attaques de Voldemort dans tout le pays. Hier, il s'en est prit à plusieurs villages, une ambassade en France et une bombe a explosé près du ministère.

A part cela tout va bien.

- Draco ?

Plus maintenant.

- Pansy, tu as cinq secondes. Sujet, verbe, complément.

- Tu vas rester à Poudlard ces vacances ?

- Donne-moi une seule bonne raison.

Pansy, où comment vous abaisser le moral dans les meilleurs moments.

- Moi je reste.

- Dans ce cas, je vais partir.

Je me levais quand elle m'agrippa le bras.

- Je pourrais venir avec toi.

- Tu n'as pas de famille ? Et toi, Théo -Théo ?

- Ne m'appelle pas comme cela. Ce n'est pas une bonne idée de rentrer.

- Pourquoi ?

- T'occupe.

- Et toi Manu ? M'enquis-je en me rasseyant.

- Je vais skier en Autriche avec mes parents, annonce-t-il joyeusement.

- Les Alpes… pensais-je rêveusement.

Je n'ai jamais su skier. A tous les coups je tombe. Père aura eu beau faire…

- Ramène nous des pâtisseries autrichiennes. Des bretzels, par exemple.

- Les bretzels sont alsaciens, Draco.

- Ah bon ? Tu es sûr ?

10h00 : Interdit de sortir de l'enceinte du château. Couvre-feu avancé d'une heure, détecteur de magie noire partout. Faîtes pas ci, faites pas cela… Ombrage est de retour et je n'ai pas de laissez-passer. A la bibliothèque, je potassais sur Dragon Noir I Le retour quand Neville s'est assis en face de moi, masquant la fenêtre près de laquelle je me trouvais. Attention, attention, éclipse solaire, je répète éclipse…

- Malfoy.

Le bureau des plaintes et réclamations est ouvert.

- Londubat, énonçais-je avec condescendance.

- Le coup dans la serre c'était toi.

Ah bon ?

- Tu dois faire erreur, Londubat.

- Je t'ai vu.

Zut !

- Je pourrais te dénoncer.

Résolution n°2 : tuer Londubat.

- Tu ne peux pas me dénoncer.

- Qu'est-ce qui te fait penser cela ? Demande-t-il, légèrement surpris.

- Primo, je suis innocent mais de cela tu t'en fiche : je suis le coupable idéal aux yeux de tous alors inutile de chercher plus loin (culpabilisation du sujet et mise en doute de ses acquis). Deusio, ce serait ta parole contre la mienne (fragilisation de la confiance). Tertio, tu espères me faire chanter donc tu ne le feras pas (mise à mort du sujet).

- Je t'ai vu glisser un papier sous un bac. Hermione a dit que tu aurais écrit des Runes qui…

- Peux-tu prouver qu'il y avait des Runes dessus ? Qui te dit qu'il ne s'agissait pas d'anti-sèches ?

- Tu me prends pour un imbécile ?

Oui, pourquoi ?

- On devait avoir une interrogation le lendemain, n'est-ce pas ?

- …Tu mens.

- Prouve-le.

Je commençais à ranger mes affaires.

- Que me voulais-tu au fait ? Pas que je traverse Poudlard à poil tout de même ? Parce qu'il fait affreusement froid, au cas où tu ne le saurais pas (emmitouflé dans ta graisse).

Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ? Tu vas alerter cette vieille fille de Miss Pince !

- T'imaginer nu dans la grande salle bondée, hoquette-t-il.

- Niveau ridicule, la façon dont tu bloques avec la Weasley est de haute volée, elle aussi.

- …Il n'y a rien entre Ginny et moi ! Et ce ne sont pas tes affaires.

- Ginny ? Elle s'appelle Ginny ?

- Laisse tomber.

Le nom de nulle. Je croyais que c'était Virginia.

- Donc que souhaitais-tu ? Cela a un rapport avec Tu-Sais-Qui ?

- Non.

- Tant mieux, je n'aurais pas su quoi te dire. Si tu veux bien m'excuser, je dois faire mes valises.

- On ne part pas avant une semaine.

Tu sais compter ?

- Le professeur Dumbledore voulait te donner le bénéfice du doute mais il est à présent certain que tu sois dans le mauvais camp.

C'est le moment où je suis censé avoir peur. J'ai peur.

Le vieux fou voulait m'accorder le bénéfice du doute ? C'est pour cela que le manoir a été fouillé un jour de deuil ? Comment n'ai-je pas pu m'en rendre compte ?

- Qui te dis que je suis dans le mauvais ? Je suis blanc comme neige.

- En tuant des moldus ? En blessant tes propres camarades.

- Non. En les laissant se faire tuer. Cela a l'avantage de ne pas se salir les mains et de ne pas prendre de risques.

Il serra les poings comme pour ne pas me frapper. Ose lever la main sur moi, je hurle.

- Mais en amour, Mère m'a toujours assuré qu'il faut savoir en prendre des risques.

- De quoi je me mêle ?

- Etude sur la reproduction des Gryffondors. Chapitre premier : la parade nuptiale !

Miss Pince apparut pour se plaindre une nouvelle fois de notre vacarme assourdissant, coupant net à toute revendication. Je quittai la salle, un brin égayé par cette rencontre, croisait une Sang-de-bourbe irrité qui se ruait dans la bibliothèque non sans un regard assassin sans doute pour morigéner Londubat, puis le Balafré et la Belette qui s'y rendaient l'air de rien. Je me retins de leur lancer un sourire moqueur mais je devais définitivement avoir un visage radieux car ils s'assombrirent à mon passage.

Je suis un génie : ma seule présence nuit à la bonne santé du Potter. J'espère qu'il en fera un ulcère d'estomac et en crèvera.

11h00 : Ouch ! Ma tête…elle cogne encore et encore. Le manque de sucre. Vite l'infirmerie…

11h20 : Cela va beaucoup mieux. Ce doit être la pression.

Merlin, faîtes que je puisse rapidement rentrer chez moi.

13h00 : Je rangeais une nouvelle fois mes affaires : profitons de ce samedi matin. Ainsi je peux vérifier si quelque chose m'a été dérobé ou pas. Au bout de quelques minutes, tout était rangé. Ai fouillé dans mon agenda magique, dans le cas où le nom du nouveau ministre me reviendrait à l'esprit. C'est à cet instant que le professeur Snape est entré dans le dortoir. Je rangeais le carnet dans ma poche et le suivis jusqu'à son bureau. En chemin, je repensais à la discussion qu'avaient eu les BBS il y a bien deux mois. Ma confiance pour lui n'était déjà pas à son plus haut niveau : que faisait-il alors que Voldemort projetait de tuer mes parents ? Comment ose-t-il encore se présenter comme un ami de ma famille ? Croit-il réellement que je ne lui tiens aucune rigueur ? Sans doute est-ce lui le Concepteur, avec toutes ses mixtures.

Je ne suis hélas pas capable de lire dans les pensées, comme ma mère, mais je doute qu'avec les cours d'occlumencie reçus depuis l'enfance il puisse lire dans les miennes.

- Le ministère a changé de cap, si j'ose dire. Dans le bon sens, évidemment, souffla Snape en s'installant à son bureau.

Ils vont virer tous les sangs de bourbe de cette école ? Ce serait trop beau.

- La lutte contre Le Seigneur des Ténèbres va entrer dans une phase…active.

Raids contre les demeures des suspects, arrestations sommaires, interrogatoires musclés, rapts contre informations ou trahisons…

Les Mangemorts, eux, sont depuis fort longtemps en phase active : raid contre les amis des moldus, assassinats, tortures, éliminations des moldus et assimilés…

Nous vivons dans un monde merveilleux. Pourquoi « dans le bon sens » ? C'est mauvais pour Voldemort, non ?

- C'est une bonne nouvelle pour Dumbledore, déclarais-je. Il ne finira pas à Sainte Mangouste.

Chez les cinglés.

- Je vous défends de parler ainsi du professeur Dumbledore.

Le bon toutou qui a bien appris sa leçon.

- Mille excuses.

Je scrutais les murs de la pièce. Je ne vivrais pas ici même pour tout l'or du monde. Je suis sûr que le ménage n'est fait qu'une fois par an.

- Pour votre sécurité, vous devriez passer ces vacances à Poudlard.

- Le système de protection du manoir est à son niveau maximum. Même une mouche ne pourrait y entrer. Mais merci de vous inquiéter pour moi.

- Pouvez-vous seulement faire confiance à votre famille ?

- Bien plus qu'aux Aurors.

Il se frotte un instant les mains l'une contre l'autre.

- L'attaque dont vous avez été victime n'est qu'un incident isolé.

Quel manque de tact.

- Je rentre chez moi pendant les vacances. Qui me dit que votre incident isolé n'en est pas un ?

- Draco…Il y a beaucoup d'autres personnes à même d'accomplir cette besogne.

- Je passerais mes vacances au Manoir Malfoy.

- Pourquoi tenez-vous tant à rentrer chez vous ?

A votre avis ?

- Je refuse de passer mes vacances à partager le même air que Potter et ses laquais.

- Et quelle est la véritable raison ?

Ton humour me désopile. Ho. Ho. Ho…

- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.

- Du Seigneur des Ténèbres.

Votre Maître. En plus il essaie de ma pousser dans mes derniers retranchements.

- Vous êtes le mieux placé pour savoir ce qu'il me veut.

- Vous pouvez disposer.

Merci Merlin !

Le 21.

Nombre de pot de gel : 1 (ouf) ; Nombre de cheveux perdus : 20 (catastrophique mais cure de régénération prévue) ; Nombre de confiseries : 3 (très bien pour régime d'avant fêtes).Nombres de fois où j'ai pensé à mes parents : 18500 (sans commentaires) ; Nombres de fois où j'ai maudit l'humanité toute entière : 18501 (mauvais pour esprit de Noël mais bon pour le moral).

8h00 : Grande Salle. Les vacances de Noël ont cette année me dégoûtent au plus haut point. Voir tout ce beau petit monde hurler leurs bons sentiments : « Nous sommes tous frères », « paix sur terre » et afficher leur bonheur m'écoeure. Les Gryffondors m'écoeurent. La Grande Salle fut la veille recouverte de décoration. Elle m'ecoeure : on se serait cru chez Honeydukes en période de solde.

- C'est magnifique s'extasia Pansy, excitée comme une puce alors que j'étais pétrifié d'horreur à l'entrée.

Ne perds rien pour attendre. Je vais m'ôter cette épine du pied, et aujourd'hui même.

- N'est-ce pas, renchérit Manu.

- C'est tellement dégoulinant de guimauve que je vais faire un coma diabétique.

- Je vous prierais de garder vos commentaires désobligeants pour vous, Mr Malfoy, intervint Mac Go'. Regagnez immédiatement vos places, le directeur va bientôt s'exprimer.

La peste soit des Gryffondors. Si jamais il nous demande de tenir compagnie à Mimi Geignarde, je fugue. J'en ai marre de cette école, de ces élèves, de ses profs, je ne supporte pas leurs têtes d'enfarinés…Théo si tu as le moindre problème, envoie-moi un hibou.

- Ce sont très certainement des consignes de sécurité.

11h00 : Poudlard Express. Dans cinq heures, je serais chez moi…plus que cinq minutes. Le train regorge de sorciers, des parents ayant même souhaité de faire le trajet avec leurs gosses. Je recherche désespérément un wagon vide. Non. Non. N…

- Potter.

Sur tous les élèves, il a fallu que je tombe sur la bande à Potter.

- Malfoy.

Instant dramatique. Il a une sale mine. L'absence de Sirius Black lui manquerait-elle ?

« On n'a pas les mêmes problèmes, mais ce qui est sûr, c'est qu'on tous des problèmes », me répétait à l'envie Mère.

Qu'il se démerde.

- Dégage Malfoy, s'emporte la Belette en se redressant de toute sa hauteur.

- Tu as grandi Weasley, félicitations. Mais personne ne t'a enseigné les principes fondamentaux de la politesse.

- Tu te prends pour qui, petite fouine ? D'ailleurs, tu n'es même plus préfet.

Si tu joues à ce petit jeu, tu vas te brûler les pattes. Léger coup d'œil vers le couloir. Snape en vue.

- Ce que tu viens de me dire me fends le cœur, réellement, plaidais-je sur un ton contrit et portant la main sur mon coeur. Pour Noël, je t'en enverrais une fourrure de ce charmant animal pour qu'avec toute ton immense famille, vous ayez de quoi vous réchauffer cet hiver.

- Comment…

- Que se passe-t-il ici ?

Parfait timing Snape ! Il peut encore être utile.

11h15 : Ai trouvé une place tranquille. Manu traîne avec ses petits camarades, Pansy traîne avec Millicent.

Tranquille...

Fin du chapitre.