Salut à tous et à toutes. Bonne et heureuse année !

Je m'en fiche d'être en février! Il n'y a pas d'heure pour se souhaiter plein de bonnes choses et je vous souhaite plein de bonnes choses!

Alisa Adams : Bonne année ! Encore heureux qu'il ne se prenne pas au sérieux : il a suffisamment la grosse tête comme cela.

L'ange blanche : c'est drôle que tu écrives cela le jour où je le poste, le septième chapitre.

Draya Felton : Je n'ai que deux mains pour taper. Et en plus dans la tête c'est tellement embrouillé que parfois je me perds.

Her-mio-neu : Tu as compris mon appel. Trop de fic avec les Gryffondors pour héros. Disons que j'étais un peu saturée : Draco change de camp comme moi de chaussettes, parfois des papouilles avec Harry ou Hermione, mais là son personnage diffère trop du livre : beaucoup trop sympa. C'est vrai que tout le monde est contre lui mais il faut voir que personne n'aimait Lucius alors comme il n'est plus là…Mais Draco n'est pas du genre à se laisser faire sans rien dire.

Titania : Au contraire les reviews sont très importantes. Enfin, moi je me fiche des mauvaises mais les bonnes…cela fait un bien fou ! Il est cynique Draco mais avec une famille comme la sienne (tu verras), il faut l'être.

Demoiselle Altanien : Tu as tout compris ma copineuh!

Smirnoff : la situation bouge ; aujourd'hui, on se débarrasse des gêneurs. Un huit clos à Poudlard, moi ça me tente.

Syl2Sy : A toi aussi. J'avance bon an mal an, mais l'essentiel est que cela avance. Soutiens !

Paprika Star : en matière de retard, je détiens la palme. Mais tu m'as fait peur : j'ai cru que tu n'aimais plus T T. Un vrai mafieux, notre petit Draco, j'aime beaucoup cette partie. Il devient plus dur avec le temps. Blaise risque d'avoir chaud dans les prochains chapitres.

Nina : Pas de cadeaux chez les Malfoy. Draco est en deuil. Je n'ai pas encore finalisé le principe du deuil chez les sorciers mais j'ai décidé que toute manifestation festive était à bannir. L'autre raison est que je ne savais pas quoi offrir -…Merci pour ta review.

Alixe : Et oui. Lui qui pensait pouvoir profiter de ces vacances pour dormir et inventer de nouvelles farces…enfin il a toute une année pour cela.

Esyla : Merci ! Je n'ai pas l'intention de changer. J'envisage sérieusement de poser un copyright sur l'idée géniale que j'ai eu…non en fait c'est Helen Fielding (Bridget Jones) qui a eu l'idée.

Chromosome et j en suis fiere : Merci beaucoup pour tout ces compliments.


Janvier et tout commence.

Nouvel an.

En raison d'événements indépendants de notre volonté, le décompte quotidien n'a pu être effectué.

2h00 :

C'est l'histoire de la Marie qui avait un joli cul

Elle travaillait dans la rue

Et tous les jours ont lui pétait le cul

Et le cul de Marie est devenu une avenue

C'est le cul, le cul de la Marie

C'est l'histoire de la Marie qui avait un joli cul…

- Malfoy ?

- M'euh… ?

- Ta gueule !

10h00 : Grande Salle. Dumbledore demanda l'attention de tous.

Chers élèves, j'ai appris avec joie que vous vous étiez tous dès à présent inscrit à l'Association de Défense (tous ? Et moi ? Je ne compte pas ?). Je suis ravi que Poudlard se soit lancé dans la voie de l'union et de la fraternité (n'importe quoi). Rappelez-vous : seul nous ne sommes rien, ensemble nous sommes une armée.

Applaudissement de circonstances.

- Voldemort, dis-je à haute et intelligible voix.

La salle se figea en un parfait ensemble.

- Voldemort, répétais-je. Pour une armée de courageux guerriers, cela ne fait-il pas mauvais genre de se pisser dessus rien qu'en entendant le nom de l'adversaire ?

- Si on faisait une nouvelle tentative : Vol – de – mort… ? Bon, tant pis. Vous allez donc vous battre, sans rien savoir sur l'adversaire, et surtout en ayant une peur bleue de lui. C'est magnifique. Je vous admire : vous allez tous devenir des héros…

- La ferme Malfoy !

J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?

10h15 : Salle Commune de Serpentard.

- Qu'est-ce qui t'as pris Malfoy ?

- Qu'ai-je encore fait ? Soupirais-je alors que Zabini m'avait traîné jusque là. Tu veux parler de ce que j'ai dit dans la Grande Salle.

- A ton avis ?

- Je n'ai rien dit de mal : juste que Dumbledore va faire construire des statues pour les morts et des hospices pour les survivants. Je trouve que j'étais très encourageant.

15h00 : Toilettes de Poudlard. Alors que j'assouvissais un besoin bien naturel, j'entendis un bruit comme si la porte des lieux se fermait. Mais le silence qui le suivait était assez effrayant. Je me rhabillais en silence. Il devait y avoir au moins trois personnes dans la pièce. Je me concentrais. Il y eut un murmure et la porte de mes toilettes vola en éclat. Je sautais pour éviter les éclats, pris appui sur le rebord du mur avant de m'élancer.

Mon pied s'enfonça dans la tête du premier, et saisissant ma baguette, je lançais un expelliarmus au deuxième. Je fis un bond de côté pour éviter le troisième encagoulé et son sort avant de lui envoyer mon genou dans le bas-ventre. Il poussa un cri étouffé avant de s'écrouler pour reprendre son souffle. Je reculais de quelques pas.

Le premier intervenant se releva et je lui envoyais mon poing deux fois au visage avant qu'il ne me prenne le bras. Je lui envoyais un coup de pied qu'il bloqua.

D'accord.

Mon deuxième pied au menton lui fit lâcher prise. Je pivotais sur moi-même et un nouveau coup de pied en pleine face lui fracassa le nez et il s'effondra contre le miroir qui se brisa.

Ils sont hors d'état de nuire à présent. La porte s'ouvrit en grand et le Balafré, la Belette, la Sang de Bourbe, le Weasley aux dragons (William ?), sa sœur et Londubat se sont jetés dans la pièce, en hurlant. Ils ont l'air très intelligent comme cela.

Je me tournais vers celui qui était en état de parler.

- Qui t'envoie ?

Il resta immobile quelque instant, avant de se prendre la tête à pleines mains et dans un rapide mouvement, se briser les cervicales.

Les Gryffondors eurent un haut-le-cœur collectif alors qu'il s'effondrait au sol. Je me penchais sur son corps, ôtais le masque. Visage inconnu. Rien sur les bras qui lui permettait d'être identifié. Je lui pris les mains et tâtais les paumes.

- Malfoy, ce type vient de mourir.

- J'ai remarqué Potter.

Les poches. Dix gallions, un billet de gare, une photo de moi. Sortis de leur léthargie, les autres commencèrent à s'agiter.

- Il faut aller chercher le professeur Dumbledore. Ginny, vas-y. Harry, aide-moi à stupéfixer ce qui sont encore en vie. Il ne faut pas qu'ils se tuent, eux aussi !

- J'y vais Hermione.

- Je l'accompagne.

Les observait faire en silence. Ce n'est pas la chose la plus intelligente à faire. une fois réveillés, ils ont peut-être une capsule de poison entre les dents.

Tant pis pour eux. Je vais faire une sieste.

15h30 : Même pas droit à une petite sieste. Dumbledore s'est empressé de confiner tous les participants dans son bureau tandis que Maugrey s'occupait des trois criminels.

- Il semblerait que ces individus aient profité de la réunion que j'ai eu ce matin avec le ministre ; ils ont pris la place de ces gardes du corps pour entrer à Poudlard, explique le directeur.

- Il ne connaît pas ses gardes du corps ?

- Par mesure de sécurité, ils changent fréquemment.

- Vous ne pouvez pas avoir vos stupides réunions ailleurs que dans une école ; cela éviterait ce genre de désagrément.

- Malfoy !

- Qui vous adresse la parole, stupides ! rétorquais-je aux BBS. Je veux voir ma tante.

- Draco, je te conseille de surveiller ton langage, approuve le vieux fou. Ta tante ne devrait plus tarder.

Quelles sont ces familiarités ?

15h35 : Ma tante apparaît dans les flammes de la cheminée, salue à la ronde. Je me lève alors, m'approche des flammes.

- On a des choses à se dire, sifflais-je avant de traverser les flammes.

Home sweet home.

- Mais qu'est-ce qui se passe ? Cria ma tante alors que j'éteignais la cheminée.

- Trois criminels de seconde catégorie ont tenté de me tuer.

- …Te…tuer ? Merlin !

- Pourquoi être si étonnée ? Vous étiez au courant, pourtant.

- Comment oses-tu m'accuser !

- Vous voyez cette photo ? Elle vient des albums qui sont dans la bibliothèque. Je vous rappelle que seuls les Malfoy peuvent y entrer et surtout en sortir avec ce genre de bout de papier.

- Tu racontes n'importe quoi.

- Sauf si des membres de notre famille sont venus récemment. Je me souviens récemment l'avoir vu à Noël.

- Tu divagues : elle peut venir d'un article de journaux.

- Je ne pose pas pour les journaux et je POSE sur cette photo. J'ai fermé la cheminée pour que cela reste dans la famille : je sais que ce n'est pas vous. Qui est-ce ?

Elle tourne en rond.

- Comment peux-tu accuser la famille de vouloir te tuer ? Je n'en reviens pas ! Tu devrais avoir honte! Et les Mangemorts ?

- Même les Mangemorts auraient besoin d'une aide pour avoir cette photo. C'est qui ? Grondais-je. Qui est venu au manoir ?

Elle s'assit dans un fauteuil.

- Presque tous les membres de la famille : cela pourrait être n'importe qui.

- Et qui est entré dans la bibliothèque ?

- C'est moi.

Je me retourne.

- Oncle Paul. Quel plaisir de vous revoir.

L'oncle de France. Pourquoi cela ne m'étonne pas.

- J'avais voulu avoir une photo de mon neveu préféré dans ma bourse. Hélas, on m'a fait les poches la semaine dernière. Quel malheureux concours de circonstances. Sans doute des hommes qui ont eu affaire avec ce cher Lucius et qui cherchait à se venger.

- Quel malheur, fis-je avec condescendances. Enfin, je suis rassuré. Et puis j'aurais dû y penser, je m'approchais de lui, tout miel : « il faut être particulièrement stupide de confier ce genre de contrat à des amateurs, et la stupidité n'est pas chose courante dans la famille, n'est-ce pas ? ».

L'oncle eut un rictus méprisant.

- Et qu'est-ce qui vous amène sur notre île ? Une réunion interministérielle, sans doute, souris-je.

- En effet. Avec toutes ces attaques, je voulais en plus m'assurer que la famille se portait bien. Et d'après ce que je vois, tout va pour le mieux. Au revoir donc.

- Mon oncle, dis-je alors qu'il franchissait la porte. Je vous souhaite une merveilleuse année.

- A toi aussi neveu.

La porte se referma et je me retournai vers ma tante. Elle semblait sous le choc.

- Le salaud, lâcha-t-elle. L'oncle Igor lui a formellement interdit de faire cela ! Draco, je te jure que je n'en savais rien !

- Vous comptiez me parler de leur visite à quel moment ?

- Quand la situation s'y prêterait. Le salaud, le salaud…oh mais il ne perd rien pour attendre. Je vais le dénoncer.

- Cela ne servirait à rien. Il n'y a aucune preuve et l'oncle Igor a toujours été trop laxiste pour que cela serve à quelque chose. Mon oncle Paul veut sûrement se placer pour lui prendre sa place. Il n'est plus tout jeune.

- Il est même à l'article de la mort, déclare un tableau.

- Tante Ella ?

- Je l'ai vu cracher tout son sang dans les toilettes. Et je peux te dire que ce n'est un secret pour personne, n'est-ce pas Claudia ? Ces enfants ! Ils ont même fait des pronostics pour savoir qui prendrait sa place. De toutes façons il n'a jamais su se faire respecter. A notre époque, le chef de la Maison Malfoy était plus puissant que bien des ministres, l'une des personnes les plus influentes d'Europe et même du monde. Mais depuis que les russes ont repris ce poste, ce n'est que compromissions sur compromissions : il a payé pour avoir cette place ! Dans un siècle, on ne nous respectera plus jeunes gens. Et je ne suis pas la seule à y penser. Il faut un homme, ou une femme forte. Paul veut être celui qui règlera le problème « Draco » pour marquer des points et avoir des voix, le cas échéant.

- Comme si Dimitri accepterait de l'idée de vote.

- Quand la situation politique est aussi confuse, il y a toujours un vote. Il ne pourra pas refuser.

- En tout cas, il n'aura pas ma voix, conclus-je en me rapprochant du sapin.

Les elfes ne l'on pas encore retiré ? Je caressais les branches pensivement.

- Vous souvenez-vous de l'accident, demandais-je pour faire conversation.

Je l'ai quand même accusé d'avoir voulu me tuer.

- Quel accident ? Demande tante Claudia en rallumant les flammes.

- Celui où Père a été brûlé. Le sapin était trop près de la cheminée et il a pris feu.

- C'était une bombe, pas un accident.

- Quoi ?

- On t'a dit qu'il s'agissait d'un accident parce que tu étais trop petit et qu'il ne fallait pas t'effrayer. Il y avait un cadeau piégé et c'est Lucius qui l'a ouvert. Mais ta mère s'était occupée de le venger, rassure-toi.

- Une bombe dans un paquet cadeau ?

- …Ce n'est pas la même personne Draco. Comme ton père y a perdu son habilité en escrime, elle a fait appel à Frédéric et crois-moi : Frédéric a pris l'affaire à cœur.

- Comment s'appelait celui qui a fait cela ?

- Je ne l'ai jamais su. D'après ce que j'ai pu entendre, ta mère a fait le vide alors...

Faire le vide : éliminer tout les membres de la famille, de l'aïeul au nouveau-né. Pratique courante dans la famille Malfoy depuis des générations.

Mais peut-être que l'un d'eux a pu s'échapper.

16h00 : Retour à Poudlard. Ils me regardent avec des yeux ronds.

- Affaire réglée.

- Comment cela ?

- Secret de famille. Si on me cherche, je serais dans mon dortoir. Messieurs…

17h00 : Enfin une sieste.

18h00 : Je ne peux pas aller dans la Grande Salle. On pourrait me tuer.

Je vais devoir finir toutes les sucreries que Blaise a cachées sous son lit. Pas de chance, vraiment…

Le 2.

Gryffondor : 8 (stable). Serpentard : 4 (en recul). Serdaigle : 5 (en net progrès). Poufsouffle : 4 (stable).

10h00 : Bibliothèque : Voldemort m'a injecté un désinhibant. C'est assez bizarre comme procédé. Mais le plus intéressant est que ce produit est une exclusivité de Sainte Mangouste.

Bizarre, bizarre…

- Pardon ?

- Je me parlais à moi-même, Vincent. Qu'est-ce que tu t'imaginais encore ?

- Tu n'as pas à me parler, ainsi ! Blaise a dit que j'étais…plus…plus…inestimable que tu voulais prétendre.

- Inestimable, c'est un nouveau mot pour toi. Tu peux l'épeler ?

- …I…N…A ?...I…

- Tu n'étais pas censé faire semblant d'être avec Potter ? Demandais-je à brûle pourpoint.

- Oui mais Dumbledore m'a dit que je devais faire semblant de faire semblant. Alors je fais semblant de faire semblant…de faire semblant.

- (soupir) Blaise t'aide à faire tes devoirs au moins ?

- Non. Il n'a pas le temps pour un…inadapté, comme moi.

11h00 : Comment me suis-je retrouvé à aider ces deux idiots à faire leur devoir ?

15h00 : Je fis faire de l'exercice à mon grand-duc sur ce jardin. Il volait au-dessus des tours, descendait en piqué, faisait quelques rondes avant de redescendre vers mon bras. Il semblait visiblement apprécier. Il ne lui manquait qu'une cible à chasser et il serait le plus heureux des rapaces. Pour l'encourager, je traçais des croix dans la neige où il plongeait. Au fur et à mesure, je me rapprochais de la fenêtre. Quelques élèves s'étaient arrêtés pour observer l'évolution de mon rapace. Une fois qu'il revenait et qu'il goûtait à sa récompense bien méritée, un lambeau de chair fraîche, les BBS arrivèrent avec une touffe de poils orange particulièrement moche.

"Toujours à faire l'intéressant", entendis-je murmurer.

Je leur fis un sourire moqueur avant de me pencher dans la fontaine. Il y avait une source magique sous une dalle. J'imagine que le vieux fou y trouvait son intérêt. D'un mouvement de main, je sortis de ma manche l'artefact. A peine déposé sur la dalle, il s'enfonça dans la pierre.

Un sourire entendu à Titan et il s'éleva à nouveau dans les ailes, tournoya paresseusement avant de se jeter sur le chat des BBS, et de le soulever sous leurs hurlements.

- Oups !

- Descend tout de suite ! Descend sale bête ! Hurle le roux.

- Malfoy, dit à ton volatile de laisser mon chat tout de suite, menaça la Sang de Bourbe.

- Plait-il ?

- Faîtes ce qu'elle vous dit Malfoy ou j'enlève vingt points à Serpentard, fit Di Pazzi surgit de nulle part.

- D'accord. Titan, LAISSE !

…-le tomber de vingt mètres.

La brave bête revint à moi.

- Vilain – vilain garçon, le grondais-je pour la forme. Allez, fini de jouer maintenant, ajoutais-je en baissant respectueusement la tête devant De la Lune.

21h00 : La carte des Maraudeurs, voilà un nom bien choisi pour des Gryffondors.

Potter a une carte, un artefact qui lui permet de repérer toutes les personnes présentes à Poudlard. Ce type d'artefact nécessite un double, sans doute caché au centre géographique de Poudlard, soit…la fontaine située dans la jardin intérieur de Poudlard. Mon Pirate est un artefact que l'on utilise fréquemment pour réparer de plus gros et difficile d'accès. Je vais y porter quelques améliorations, à sa carte.

Le 3.

Gryffondors bernés : 6. Gryffondors martyrisés : 1. Gryffondors stupides : tous (mais ce n'est pas une surprise).

« - C'est drôle, il y a de nouveaux noms sur ma carte.

- Fait voir…sans doute de nouveau Aurors. Tu vois Ginny ?

- Ron, ta sœur est assez grande pour savoir ce qu'elle fait !

- Je me renseigne juste Hermione ! Les femmes, je vous jure…elle est où ? »

Ginny se faisait conter fleurette par un Serdaigle. Je me plaçais derrière Londubat qui l'épiait, la larme à l'œil.

- Et si tu en faisais autant, lui soufflais-je.

- Et que lui dirais-je…Malfoy !

- Chut ! Une chance que la guerre s'arrête aux portes de cette école. Propose-lui de l'aide pour vos entraînements.

- De quoi…

- Neville ! Malfoy…qu'est-ce que tu fais là ? Fait la Weasley attiré par le bruit.

- Vous formez un très beau couple. La clocharde et la bête.

Je m'éloignais.

- Qu'est-ce qu'il te voulait ?

- Rien..rien…dis…si on s'entraînait ensemble, toi et moi ?

- Bien sûr ! Ce soir ?

Je suis un génie de l'amour et le pire est que je ne le savais même pas.

Le 4.

Nombres de fois où les Gryffondors m'ont fait rire : 4. Nombres de chocogrenouilles : 5 (t.b). Nombres de bierabeurre : 0 (excellent).

9h00 : J'ai librement pris une forme passe-partout avec épaisse perruque brune sur la tête, longue robe noire. Ai usé de fond de teint mat et grâce à un enchantement mes yeux ont virés au brun commun.

10h00 : Je fis un passage éclair auprès de Granger :

- Excusez-moi mademoiselle Granger.

Qu'est-ce qu'il ne faut pas dire.

- Oui ?

- Pouvez-vous remettre ce pli à Monsieur Amadeus Heinz, je dois m'absenter de suite. Une urgence.

- Bien sûr.

13h00 : Bibliothèque. Le problème est que beaucoup de familles ont été sauvagement assassinées durant cette période. Je ne m'en souviens pas parce que je passais mes journées à sainte Mangouste avec Père. Qu'est-ce que j'ai bien pu embêter les infirmières. C'était l'époque bénie où il suffisait de sourire tendrement pour avoir tout ce que l'on voulait…il y a tout de même les Mac Lagan qui sont morts une semaine après l'attentat.

18h00 :

« - Harry, je peux voir un nom sur ta carte s'il te plaît ?

- Lequel ?

- Amadeus Heinz. C'est un Auror.

- Il est…au troisième étage de l'aile ouest. Harry, tu veux bien m'accompagner avec ta cape ? Rusard est devenu fou, ces derniers temps. »

18h15 : Modifiais encore mon visage en prenant un ton plus clair, des yeux verts, des pommettes hautaines et saillantes. J'ai toujours adoré me grimer.

Je fis attention à placer « Draco Malfoy » dans son lit et prit le nom de Amadeus Heinz.

18h30 : Je me tins près d'une porte en tapotant nerveusement. La Sang de Bourbe arriva au bout de quelques minutes. Je lui fis sourire sec et manquais de lui arracher le pli. Elle roula des yeux mais son regard se figea sur mon avant-bras droit.

- Vous cherchez quelque chose, aboyais-je.

- Non…non…

- Alors retournez dans votre chambre. Et plus vite que cela !

20h00 : La marque des Ténèbres a du mal à partir. Vais prendre une douche pour faire partir l'encre magique.

Le 5.

« - Hermione, enfin, aucun Mangemort ne peut s'infiltrer dans Poudlard. Dumbledore les a personnellement choisi.

- Ron, j'ai vu son bras comme je te vois. Ce Heinz a réussi à s'infiltrer et peut-être aussi l'Auror que j'ai croisé ce matin. Ils préparent quelque chose.

- Mais on ne peut pas le dire à Dumbledore ! Ce n'est pas une preuve.

- Tu crois que tous les Aurors qui sont arrivés récemment sont au service de V…Vo…vous m'avez compris !

- On ne peut pas le savoir mais on va le surveiller. »

Pas de chance. Je le retire momentanément de la carte.

Les cours ont repris et c'est vraiment dur de ne pas sauter sur Snape et lui couper la tête.

Le 6.

Nombre de génies à Poudlard : 1 (moi). Nombre de Don Juan à Poudlard : 1 (encore moi). Nombre de crétins à Poudlard : tous (sauf moi).

10h00 :

« - Harry, aucun Auror n'est venu en renfort, ces derniers jours à Poudlard, voyons. Il y a déjà fort à faire dehors. Mais que cela ne vous empêche pas de rester vigilant ! Vigilance constante !

- Mais Monsieur Fol-Œil…

- Ecoute, c'est moi qui suis tous les Aurors présents à Poudlard. et ils sont suffisamment nombreux. Tu n'en n'aurais pas reconnu un, cela arrive…mais il ne faut pas céder à la paranoïa.

- Oui monsieur, au revoir monsieur…

- Et n'oublie pas ! Vigilance constante ! »

12h00 : Il faut porter une dernière touche à l'ensemble. Il y a un exercice de simulation d'une attaque part Voldemort tous les cinq jours à l'insu des élèves. Il s'agit de fermer les entrées et sorties du château, se positionner sur les remparts, et préparer la résistance à l'envahisseur.

Ils ont des baguettes, certes mais aussi plusieurs projectiles, et même des explosifs.

Je repris mon précédent costume, en ajoutant une barbe. Il y avait un interrupteur d'alerte caché dans le mur qu'auscultait Maugrey le mois dernier (N/A : admirez le soin du détail ! Sans vouloir me lancer des fleurs, bien sûr).

Je l'appuyai et gagnais une pièce située plus loin. Le centre des Aurors qui commençaient à se disposer pour l'exercice. Certains portaient les explosifs et je me portais volontaire pour en transporter un paquet.

Ou comment voler vingt kilos d'explosifs au nez et à la barbe du ministère…

12h45 : Dumbledore pique une crise de nerfs.

13h00 : Maugrey fait une crise d'angoisse.

13h30 : Pansy veut que je la protège d'une éventuelle attaque et s'agrippe à moi comme une sangsue. J'étouffe ! Au secours!

14h00 : Potter vend la mèche.

14h15 : Dumbledore hurle de rage et convoque tout les Aurors.

14h30 : Organise une battue mais ai enlevé tout les noms.

15h00 : Tous les Aurors ont quitté Poudlard.

Malfoy : 1. Reste du monde : 0.

Fin du chapitre.

Pour la chanson, elle est de moi, un soir où j'avais abusé de sucre et de télévision...