Salut tout le monde ! Désolé pour l'attente mais des examens ont pris tout mon temps libre, je vous dit pas le stresse et la fatigue ! Bon, mis à part l'école (que je hais !), à partir de maintenant, j'installerai les suffixes japonais comme « -san » ou «-chan ». Voici enfin le sixième chapitre !
Chapitre 6 :
Arashi frappa à la porte et quelques minutes plus tard, une femme ouvrit la porte.
« Bienvenue Arashi-chan ! »
« Tu m'as manqué Hokuto-chan. »
« C'est ta petite ? Elle a beaucoup grandi depuis la dernière fois que je l'ai vu. Elle est vraiment trop mignonne. » Hokuto se baissa vers l'enfant intimidée qui se cachait derrière les jambes de sa mère et dit, « Bonjour Tomoe ! Tu me reconnais ? Je suis une vieille amie de ta maman. »
Tomoe, tellement gênée, ne répondit pas. Elle donna seulement un léger sourire avec des joues toutes rouges tout en s'agrippant au kimono de sa mère.
« Elle est mignonne ! » ricana Hokuto en tapotant la tête de Tomoe.
« Elle n'est plus du tout la petite fille pleine de vie de tout à l'heure. » ricana Kaoru.
« N'est-ce pas ? Elle a toujours été timide avec les autres personnes. » commenta Toya en souriant.
Tomoe s'avança lentement vers Hokuto, baissa la tête avec les joues toutes rouges pour la saluer mais elle a été prise de vitesse par un enfant qui est venu vers eux en courant.
« Bonjour madame ! » dit l'enfant à Arashi. Surprise, Tomoe retourna derrière sa mère.
« Bonjour. Tu dois être Akira-kun, n'est-ce pas ? Tu as beaucoup grandi. » Arashi se tourna vers sa fille, « Tomoe. Je te présente Akira Kyosato. Il est le fils d'Hokuto. »
Akira donna un sourire à Tomoe, il se rapprocha d'elle mais celle-ci se cacha derrière les jambes de sa mère.
« Elle est plutôt timide, tu ne trouves pas maman ? » dit Akira.
« Elle le sera peut-être moins si tu lui disais bonjour » répondit Hokuto avec un sourire.
Akira se rapprocha et dit avec beaucoup d'enthousiaste, « Bonjour ! »
Mais Tomoe ne répondit pas.
« Je t'ai dit bonjour. » dit Akira confus de la réaction de Tomoe.
Arashi se tourna vers sa fille et dit avec douceur, « Tu ne veux pas lui répondre ? »
Tomoe répondit non en hochant la tête avec la bouche demi-ouverte.
« Y'a t'il une raison ? »
Tomoe hocha la tête pour redire non.
« Mais pourquoi te caches-tu ? Tu as peur ? »
Cette fois-ci, elle secoua fort sa tête pour affirmer sa réponse.
« Et bien vas-y. » dit Arashi en plaçant sa fille devant les deux personnes qui s'amusèrent du comportement de la fille. Ils ignorèrent aussi que le kenshingumi était ici. Ils étaient tous amusés de la timidité de Tomoe.
« Dit-lui bonjour. » dit Arashi avec un sourire.
Tomoe regarda sa mère et se tourna ensuite vers les deux personnes. Ceux-ci pouvaient les joues rouges de Tomoe, elle baissa sa tête et dit silencieusement : « Bonjour. ». Dès que ces mots furent prononcés, Akira ria aux larmes. Tomoe, surprise, rougit de plus belle.
« Tu vois. Ce n'était pas si difficile que ça. » dit Akira en posant amicalement sa main su la tête de Tomoe.
Tomoe, avec les joues rouges, donna un sourire timide et prononça, « Oui. »
Quelques heures après, la nuit a tombé, Tomoe et sa mère allaient reprendre le chemin du retour.
« J'ai été heureuse de te revoir Hokuto. »
« Ce fut un plaisir pour moi aus... » mais Hokuto n'eut pas le temps de finir car,
« Au revoir Kyosato-chan ! A bientôt Kyosato-san ! » cia Tomoe. Dès qu'elle eut fini sa phrase, elle se rendit compte que les personnes qui l'entouraient étaient surpri de sa réaction. Elle pensa donc qu'elle a fait une bêtise.
« Ah pardon ! En fait, comme j'ai mis très longtemps à vous dire bonjour, je voulais au moins être la première à vous dire au revoir ! Mais je ne voulais absolument pas vous couper la parole Kyosato-san ! Je vous demande pardon ! » s'exclama Tomoe toute gênée.
Mais Arashi et Hokuto n'étaient pas fâchées, bien au contraire, elles étaient amusées de la conduite de Tomoe. Le kenshingumi aussi la trouvait mignonne. Akira quant à lui, ne disait rien. Il voulait lui demander quelque chose.
« Pourquoi tu parles aussi poliment ? »
« Euh… ce n'est pas bien ? » demanda Tomoe.
Hokuto ria de sa réponse, « Elle tient ça de sa mère. Toi aussi tu étais très polie et calme à son âge, Arashi. » dit-elle à Arashi. Hokuto se tourna vers son fils, « Tu devrais suivre son exemple Akira. »
« Je sais. Mais je me dis que tu n'as pas besoin d'être si polie puisque nous sommes amis, non ? »
Tomoe fut surprise. C'était la première fois que quelqu'un lui disait ça. Comme elle aimait toujours rester avec sa mère et son père et que sa timidité la bloquait devant les personnes, elle n'avait encore jamais eu d'amis. Elle donna un énorme sourire à Akira, qui était en train de rougir à son sourire, et dit, « Oui. Nous sommes amis. »
Arashi et Hokuto souriaient à leurs enfants. Ils étaient en train de partir. Soudain, Akira cria à Tomoe, « Eh Tomoe ! Tu voudras bien jouer avec moi demain ? »
« Si maman veut bien, j'accepte avec plaisir ! » répondit Tomoe.
Tout d'un coup, Tomoe, sa mère, Akira et ainsi qu'Hokuto disparurent devant le kenshingumi. Tous ce qui les entourait disparut juste sous leurs yeux. Ils se retrouvèrent maintenant dans la chambre de Toya et d'Arashi.
« Encore un autre souvenir ? » dit Enishi.
« On dirait bien. » répondit Kenshin.
Ils virent Arashi sur son futon, elle était toute rouge et respirait difficilement. Instinctivement, Mégumi s'approcha d'elle pour essayer de l'examiner, ce qui ne fut pas une chose facile étant donné qu'elle était incapable de la toucher.
« A en juger par sa respiration, elle semble avoir de l'asthme. »
« C'est exact. Arashi était de santé très fragile. Une simple grippe pouvait la clouer au lit. » dit avec mélancolie le mari de la femme allongée.
La porte de la chambre s'ouvrit, tout le monde vit la jeune Tomoe avec un bol en main.
« Tiens maman. Je t'ai fait une soupe pour que tu te rétablisses vite. »
« Une soupe ? Ton père t'a aidée ? »
« Non, je l'ai fait toute seule. Papa est allé chercher le docteur. » répondit fièrement Tomoe.
« Mais je ne t'ai jamais appris à en faire. »
« Je l'ai faite en t'imitant. »
« Mais Tomoe, tu aurais pu te brûler ! Je t'ai interdite plusieurs fois de ne jamais utiliser le feu ! » cria Arashi.
« Je suis désolé maman… mais comme tu es malade je voulais t'aider à guérir… je… je ne voulais pas te mettre en colère… » dit-elle d'une voix presque inaudible. Des larmes étaient en train de se former dans ses yeux, elle ne voulait surtout que sa mère soit fâchée contre elle.
Arashi sécha les yeux de sa fille et posa sa main délicatement sur sa joue, « Si je dis ça c'est parce que je t'aime très fort. S'il t'arrivait quelque chose, ton père et moi se sentirions extrêmement responsable. » dit-elle doucement en donnant à sourire à sa fille. Celle-ci retrouvait sa bonne humeur et donna un sourire à sa mère.
« Maintenant, si tu me faisais goûter ta soupe ? »
« Oui, tout de suite ! »
Tomoe était extrêmement nerveuse. Après tout, à part les boulettes de riz qu'elle faisait avec sa mère, elle n'avait jamais cuisiné avant. Elle vient de se rendre compte qu'elle n'a même pas goûté avant de lui donner. Elle se sentait stupide de n'avoir pas eu cette initiative. Elle vit sa mère prendre sa première cuillerée, après l'avoir goûté, elle semblait surprise. N'ayant plus la patience, Tomoe s'écria :
« Hein ? Quoi ? Ce n'est pas bon ? J'ai mis trop de sel ? Je suis désolé ! Je vais demander à papa de t'en faire une très bo… »
« Elle est délicieuse. »
« Je suis désol… Hein ? Je l'ai bien faite ? » demanda Tomoe surprise.
« On ne dirait vraiment pas que c'est ta première fois. Si je la faisais goûter aux voisins et que je dis que c'est une fille de huit ans et demi qui l'a fait, on ne me croirait pas. Et tu dis que tu l'as fait en m'imitant simplement ? »
« Oui comme j'aime bien ce que tu cuisines, je t'ai toujours regardé cuisiné pour pouvoir cuisiné encore mieux que toi. » dit Tomoe en souriant avec une main placée derrière sa tête.
« J'ai l'honneur de te dire que tu as réussi. Tu deviendras un vrai cordon bleu plus tard. »
« Je peux le confirmer. Ce qu'elle cuisinait me faisait lécher les doigts. » dit Enishi. Il se tourna vers Kaoru, « Ca n'avait rien à voir avec ta cuisine infect. »
« QUOI ! » cria Kaoru. Elle allait frapper Enishi mais Kenshin la retenait de toutes ses forces. Enishi ne disait rien, il restait simplement amusé de l'hystérie de la kendoka.
« SACHES QUE JE ME SUIS BEAUCOUP AMELIOREE EN CUISINE. »
« Ah oui et depuis quand ? Elle est toujours aussi immangeable ta cuisine. » dit Yahiko.
« DE QUOI ! »
Maintenant, Kaoru voulut se jeter sur son disciple. Kenshin eut bien du mal à la retenir, « Calme-toi Kaoru-dono ! »
Kaoru se calma dès qu'elle entendit une nouvelle voix.
« Je suis rentré ! » dit le jeune Toya. Le docteur se tenait à coté de lui, « Désolé pour le retard. »
« Oh ne t'inquiètes pas. Ta fille m'a fait une soupe absolument délicieuse et toute seule en plus. »
« Une soupe ! Toute seule ! » s'exclama Toya. Il se tourna vers sa fille, lui donna un sourire et mis sa main sur sa tête, « Cela explique donc la pagaille que j'ai trouvé dans la cuisine ? »
« Ah zut ! J'ai oublié de ranger ! Je vais le faire tout de suite ! » dit Tomoe.
« Non ce n'est pas la peine. Je le ferais moi-même car tu t'es très bien occupé de ta mère. Tu n'as qu'à aller jouer avec Akira-kun. »
Sa mère approuva Toya et lui conseilla de partir maintenant pour avoir plus de temps à s'amuser avant que la nuit tombe. Contente de cette récompense, Tomoe partit vite.
« Par contre ce soir, tu me feras goûter cette soupe ! » dit son père.
« D'accord ! »
Quelques minutes après, Tomoe marcha dans une rue déserte. Kenshin reconnut que c'est la même rue qu'il a traversé ce matin pour aller à l'épicerie. Brusquement, un corbeau vola rapidement vers Tomoe, il l'a frôla presque pour aller dans la direction opposée. Surprise, Tomoe se retourna pour voir l'oiseau noir et vit qu'il s'est posé sur la main d'une femme habillée dans un kimono noir, elle portait une cape qui cachait presque l'intégralité de son visage.
Kenshin la reconnut tout de suite. Cette femme qu'il a rencontrée ce matin, celle qui lui a raconté la légende de la princesse des neiges, cette femme c'est…
« Shiro-san. »
Pour me faire pardonner de cette longue attente, je vous ais fait un chapitre beaucoup plus long. J'espère que vous avez aimé ! Faites le moi savoir, s'il vous plait !
