Bonjour tout le monde ! Désolé de vous avoir fait attendre, pour me faire pardonner, j'ai écris une histoire beaucoup plus longue que les autres. J'ai corrigé certaines fautes dans les anciens chapitres.
San25: je suis ravie de savoir que mon histoire te plait toujours autant. Merci beaucoup de continuer à m'encourager!
LukyLeo : Salut! Merci pour tes messages ! Je t'ai mis la signification des suffixes japonnais que je connais à la fin de ce chapitre. Pour ce qui estde Kyosato,ça m'a posé des problèmes à moi aussi. Dans le manga, quand Kenshin lit le journal, ilapprends qu'il s'agissait du nom du fiancé. Et dans l' O.A.V en version original, jen'ai pas pu savoir si "Kyosato-san" était le nom ou le prénom.Deplus, on entend plus le prénom d'Akira. Et dans les histoires anglaises que j'ai lu, Akira était le prénom.Watsuki ne nous a pas aidé sur ce coup !
Chapitre 7 :
« Shiro-san. »
« Vous connaissez Shiro-san ? » demanda Toya.
« Vous la connaissez ? » questionna Aoshi.
« On la voyait souvent à l'époque. » répondit Enishi.
Ils regardèrent tous la jeune femme et son corbeau. Elle avait les yeux fixés sur son oiseau perché sur sa main, ils se regardèrent droit dans les yeux, on aurait dit qu'ils étaient dans leur propre monde. Tomoe quant à elle, restait sur place. Elle était fascinée par le spectacle. Soudain, les yeux de Shiro-san se fixèrent sur l'enfant. Elle ne semblait pas du tout apprécier qu'on l'observe car on pouvait sentir de la colère dans ses yeux. Tout d'un coup, une rafale de vent s'abattit sur les deux personnes en emportant la cape de la jeune femme. La cape atterrit aux pieds de Tomoe, Shiro-san plaqua ses mains sur la partie gauche de son visage afin d'empêcher de voir son visage mais ce fut une chose inutile car Tomoe et le kenshingumi eurent tout juste le temps de voir ce qu'elle essayait de cacher désespérément. Ils virent avec beaucoup de choque, une horrible brûlure sur son œil gauche qui descendait jusqu'à sa menton. Les yeux de la jeune femme deviennent menaçants, Kenshin et les autres étaient inquiets, on aurait dit qu'elle voulait se jeter sur Tomoe afin de la punir de ce qu'elle a vu.
Soudain, Tomoe et Shiro-san disparurent sous les yeux de tous. Ils se retrouvèrent maintenant dans cet endroit noir et vide.
« Qu'est-ce qui s'est passé ? » demanda Misao.
« Comme si on le savait belette. » dit Sano.
Normalement, Misao l'aurait frappé pour l'avoir traité de belette mais ce qu'elle vit devant elle lui faisait perdre la voix, tous ses amis ainsi qu'elle, étaient tous en train de disparaître !
« QU'EST- CE QUI PASSE ? » paniqua Kaoru.
« PAS DE PANIQUE ! » hurla Kenshin.
« C'EST VRAI ! Y'A PAS DE QUOI S'ALARMER ! » ironisa Yahiko.
Kenshin vit avec horreur tous ses compagnons disparaître les uns après les autres, Kaoru, Sano, tous ! C'était bientôt à son tour de disparaître ! Il ferma les yeux. Et quelques secondes après, il les ouvrit et s'aperçut qu'il se trouvait maintenant… dans sa chambre.
« Ce n'était qu'un rêve ? »
Il leva ses mains pour les observer, elles étaient tremblantes et tout son corps était en sueur.
« Non. C'était bien réel. »
Tout d'un coup, Kenshin entendit Kaoru crier son nom. Il se leva vite et se précipita à la sortie de sa chambre, il vit Kaoru courir dans le couloir pour se jeter dans les bras de Kenshin. Sano, Yahiko et les autres sortirent de leurs chambres tout aussi paniqués.
« Kenshin ! Est-ce que c'est moi qui devient folle ou … »
« Non Kaoru. Ca s'est bien passé. » dit Kenshin.
« Alors je n'ai pas inventé. » dit calmement Mégumi, « Nous étions bien dans cet endroit ? Comment est-ce possible ? »
« Je crois que Shiro-san peut répondre à ta question Mégumi-dono. »
Tout le monde regarda avec un air interrogateur Kenshin.
« Pourquoi ça ? » demanda Yahiko.
« Eh bien, quand je l'ai rencontré, elle m'a raconté la légende de la Princesse des neiges et d'un loup identique à celui qui m'a attaqué aujourd'hui. Juste après cela, elle m'a donné le miroir qui semblait impressionner ce loup en me disant que j'en aurai besoin. Comme si elle savait ce qui allait se produire. De plus, avant de quitter ce monde étrange, la dernière chose que nous ayons vue était Tomoe et cette femme, n'est-ce pas ? »
« Je suis d'accord avec ton point de vue. » dit Aoshi.
« Moi aussi ! Allons chez cette femme tout de suite ! » s'exclama Yahiko.
« A trois heures du matin ? Tu devrais te calmer un peu gamin. » dit Sano en rendant Yahiko gêné.
« En plus, on ne sait même pas où elle vit. Si tu veux courir dans toute la ville sous un froid pareil ça te regarde. » ajouta Misao qui rendit encore plus gêné le jeune garçon.
« Le lieu n'est pas un problème. Tout le monde dans cette ville sait où se trouve son lieu de travail. » expliqua Kaoru.
« Eh bien voila ! Allons-y ! » s'écria Yahiko.
« MAIS ON VIENS DE TE DIRE QU'IL FAIT ENCORE NUIT ET QUE CA CAILLE ! » cria Sano.
« Calmez-vous voyons. Nous allons essayer de nous endormir et nous irons demain. » dit Kenshin.
« Parce que tu crois qu'on va réussir à s'endormir ? » dit Kaoru.
En effet, tout le monde avait eu du mal à s'endormir. Chacun craignait de se retrouver une fois de plus dans cet étrange univers, mais la fatigue reçue de cette aventure finit par prendre le dessus. Au bout de quelques heures, tous finissent par s'endormir, tous sauf un.
Kenshin était assis, le dos collé au mur avec son sabre en main. Il n'arrivait toujours pas à croire ce qu'il avait vécu il y a quelques heures.
Comment est-ce possible ?...Tomoe… Jamais… je n'aurais cru que l'on se reverrait. Est-ce que tu veux me dire quelque chose ? Est-ce qu'on… va encore se revoir ? Je veux te revoir… rien qu'une fois.
« Et moi donc. »
« Hein ? Il y a quelqu'un ? » questionna Kenshin mais personne ne répondit. Il se leva et ouvrit la porte de sa chambre mais ne vit personne. Il ne sentit aucune présence.
Je ne suis pas fou, j'ai bien entendu quelqu'un. Cette voix m'est très familière mais elle n'appartient à aucune personne du dojo. On aurait dit qu'elle me répondait à ce que j'étais en train de penser mais comment aurait-elle su ? A moins que… Tomoe ?...
Kenshin était perdu dans ses pensées, est-ce que sa femme défunte venait juste de lui parler ? Il continua de réfléchir et arriva à une conclusion.
Non, ce n'était pas elle. Cette voix était beaucoup plus grave que la sienne. J'aurai donc rêvé ?
Fatigué, Kenshin se rassit avec son sabre et finit par s'endormir.
Quelques heures avant, deux personnes se réveillèrent de la même façon que les habitants du dojo Kamiya, c'était Enishi et Toya. Ils étaient remplis de questions, ils se demandaient comment cet événement a pu se produire.
« Cela ne servira à rien de se poser des questions. La seule chose que nous puissions faire est d'essayer de se reposer pour prendre des forces. » dit Toya.
« Oui. Tu penses la même chose que moi, n'est-ce pas ? » dit Enishi.
« On dirait. » répondit son père en souriant.
« Demain, nous partons pour Tokyo. »
Ils allèrent dans leurs chambres pour essayer de s'endormir, ce qui n'était pas une chose facile surtout pour Enishi.
Neesan.
Il espérait la revoir encore une fois même s'il n'a aucune envie de revoir la personne qu'il déteste le plus au monde, Battôsaï. Il savait que sa sœur bien-aimée n'est pas morte en le haïssant mais cela ne change rien au fait qu'il lui a pris la vie même si c'était pour essayer de la protéger. Il n'a jamais oublié non plus la dévastation de sa sœur quand elle a reçu la nouvelle de la mort de son fiancé mais malgré ça, elle l'a aimé. Il n'en n'a pas cru ses yeux quand il a lu les lignes du journal intime de sa sœur.
Cet homme est celui qui m'a arraché le bonheur mais il est aussi celui qui m'en a donné un autre.
Il continuera à tuer mais les vies qu'il protègera seront bien plus nombreuses que celles qu'il ôtera, il est hors de question que je le laisse mourir ici.
Adieu, mon deuxième amour.
Après avoir lu ce passage, Enishi en a conclu que la seule personne qui ait fait souffrir sa sœur était lui. Il s'était enfin rendu compte que jamais elle n'aurait voulu qu'il tue. Elle était beaucoup trop gentille pour lui demander ça. L'âme de Tomoe n'a pas pu être en paix à cause de son aveuglement, il espérait la voir encore une fois pour lui dire à quel point il était désolé de lui avoir causé de la tristesse. Même si sa sœur ne lui pardonnera pas, il sera tout de même prêt à commencer son chemin de l'expiation comme l'a fait son mari et de retrouver le sourire de sa sœur.
Dès que la journée commença à Tokyo, Kenshin et les autres étaient tous en route pour la maison de Shiro-san. L'air était froid mais heureusement, il ne neigeait plus. Kaoru les guida tant bien que mal dans la profondeur de la neige.
« Nous y sommes. »
Ils arrivèrent dans une petite maison située en dehors de la ville tout près de la forêt. Ils virent une femme en noire sortir de la forêt qui se dirigea vers la porte avec un jeune garçon de 14 ans, il transportait plusieurs choses sur son dos.
« J'ai oublié mon gros sac de riz et mon seau contenant le tofu. Peux-tu aller les chercher ? » dit la femme.
« QUOI ? Mais j'en peux plus moi ! » cria le jeune homme.
« Tu es jeune et tu es déjà fatigué ? »
« T'as qu'à essayer toi de porter toutes ces bricoles inutiles ! »
« Bricoles inutiles ? Tu oses appeler mes trésors bricoles inutiles ? Les jeunes ne respectent vraiment plus rien. »
« Dit la cliente de tout à l'heure, avec tes conseils, elle va arriver à mieux comprendre son père ? »
«Va savoir. Mes conseils sont très bons mais il faut aussi la volonté de l'utilisateur, c'est à elle d'en décider. Ca ne me concerne plus »
« Mais tu ne comptes pas aller la voir si… »
« Et puis quoi encore ? Déjà que je trouves que ce n'est pas chère payé. Ce n'est pas de ma faute si le lien entre son père et elle est faible. C'est elle qui a laissé son père pendant des années car elle n'a jamais compris les sentiments de son père qui l'aime. Maintenant elle revient et veut recoller les morceaux ? Je n'aurai même pas dû aider cette pauvre idiote. »
« C'est vrai mais tu as bien vu à quel point elle regrettait de ne pas savoir comprendre les autres. »
« Même trop comprendre les sentiments des autres peut être difficile à vivre pour certains. Le chaton en souffre beaucoup. » dit la femme avec mélancolie.
« Le chaton ? »
« Une personne que je connais depuis longtemps, c'est quelqu'un de très bien. J'aurai tellement aimé que cette personne vive dans le bonheur. J'avais tellement prié… » dit-elle avec un sourire mélancolique.
Le jeune garçon ne disait rien, il déposa les affaires et alla dans la forêt.
Elle s'arrêta devant la porte et vit le jeune homme roux et ses amis s'avancer vers elle. Ils étaient tous impressionnés par la brûlure de la femme, cela mettait même certains très mal à l'aise.
« Je ne m'attendais à vous voir si vite. » dit-elle d'un ton ferme.
« Je suis venu vous rendre votre miroir…»
« Et des questions, n'est-ce pas ? Cela m'étonnerait que vous ayez fait tout ce chemin, si tôt le matin, avec toutes ces personnes juste pour me rendre un miroir. Dois-je en conclure que cela s'est déjà produit ? » dit Shiro-san.
Tout le monde était surpris, elle savait donc ce qui s'est produit ?
« Déjà produit ? Vous savez donc ce qui nous est arrivé ? Quel était donc ce monde étrange ? » demanda Kenshin.
« Monde étrange ? » demanda Shiro-san. Ils étaient surpris de sa question.
« Vous ne savez pas ? Vous venez juste de dire que vous saviez… » dit Kaoru mais elle fut interrompue par la femme au visage brûlé.
« Je n'ai jamais dit que je savais exactement comment cela allait se produire. »
« Qu'est-ce qui allait se produire ? » questionna Aoshi.
« J'ai vu dans les cartes que quelque chose allait se produire à une personne quiétait en train de souffrir et de pleurer et que cette personne avait un rapport avec vous.» répondit-elle en indiquant du doigt Kenshin.
« Pourquoi m'avoir donné ce miroir ? Un loup m'a attaqué et semblait être intimidé par ce miroir. »
« Je vous ai prêté ce miroir car j'ai juste pensé qu'il vous serait utile, c'est tout. »
Les yeux de Kenshin commencèrent à devenir menaçant. Ce n'était pas la couleur ambre que nous avons l'habitude de voir chez Battôsaï l'assassin, mais des yeux bleus sans éclats, aussi froids que la glace.
« Vraiment ? »
Elle commençait à être exaspérée, ses yeux commençaient à devenir tout aussi menaçant que ceux de Kenshin. Ses yeux menaçant combinés avec sa brûlure était un horrible spectacle mettant mal à l'aise toutes les personnes qui se trouvaient en face d'elle. Tous sauf un, Kenshin avait toujours le même regard, il n'était pas du tout impressionné par elle.
« Je n'aime pas ce genre de regard. Si c'est pour me montrer ça, vous pouvez tous ficher le camp ! » dit-elle en se tournant vers sa porte.
« Il y a plus de vingt ans, avez-vous blessé une petite fille du nom de Tomoe Yukishiro ? » demanda Kenshin avec une voix glaciale.
Kenshin ne pouvais pas ignorer ce regard qu'avait donné Shiro à Tomoe dans cette espèce de rêve. Il l'avait déjà vue plusieurs pendant sa vie d'assassin, c'était le regard d'un tueur. Et Tomoe enétait la cible. Il ne pouvait pas supporter l'idée qu'elle est pu recevoir des coups par une personne qui se trouverait en face de lui, surtout pour une chose dont elle n'était pas responsable. Si c'était le cas, il ne répondrait plus de rien. Il savait que Battôsaï reprendrait le dessus sur lui afin de la frapper de toutes ses forces même si ses amis feraient tous pour l'en empêcher.
A cette question, Shiro s'arrêta devant sa porte. Elle resta figé sur place. Au bout de quelques secondes, elle se tourna vers lui avec un regard sombre et dit,
« Pardon ? »
« Est-ce vrai ou pas ? »
Elle regarda droit dans les yeux de Kenshin sans dire un mot.
« Désolé mais je n'en ai absolument pas la mémoire. De plus, si c'était le cas, vous croyez vraiment que je vous dirais oui ? Pourrais-je savoir pourquoi vous avez pensé cela ? »
Kenshin resta muet à cette question. Shiro, quant à elle, était dans une grande réflexion pour essayer de répondre elle-même sa propre question.
« I y a vingt ans… monde étrange… Ah, je commence à comprendre. Vous avez fait un rêve qui vous a propulsé vingt ans en arrière, n'est-ce pas. »
Tout le monde fut surpris par sa conclusion, Kenshin le premier. Si elle a pu arriver à cette conclusion avec si peu d'indices, elle pouvait donc leurs expliquer cet étrange phénomène. Kenshin s'apprêtait à poser des questions mais il fut pris de vitesse par Shiro.
« A en juger par vos têtes, j'ai deviné juste. Il y a très longtemps, j'ai lu qu'il existait des personnes qui pouvaient se rencontrer dans les rêves de tout genres. Mais c'est très rare donc je ne connais pas du tout leurs mécanismes. Vous pouvez partir maintenant, au revoir. »
« Est-ce… est-ce qu'on y peut rencontrer les morts ? » demanda Kenshin. La question le hantait, est-ce que c'était la vrai Tomoe ou est-ce qu'elle n'était qu'une simple illusion ?
Shiro fut surprise par la question.
« Je n'en sais rien. » dit-elle brièvement.
« Pouvez-vous regarder dans vos livres ? » demanda Kaoru.
« Désolé mais je n'ai pas envie de perdre du temps, à moins bien sur que vous me payer. »
« Comment pouvez-vous nous demander de l'argent pour ça? » dit Misao.
« J'ai déjà été assez gentille de prêter mon miroir gratuitement et de perdre mon temps avec vous. Je ne donne mon aide qu'à ceux qui le mérite, je suis d'ailleurs très difficile avec le choix de personne. Désolée maisje ne suis pas aussi gentille que le chaton. Vous pouvez partir. »
Après ces mots, elle leurs tourna le dos et rentra chez elle.
Tout le monde était au dojo, ils étaient tous fatiguer de leurs longue marche mais ils étaient surtout très en colère :
« VIELLE SORCIERE VA ! » cria Yahiko.
« QU'EST- CE QUE J'AI ENCORE FAIT ? » cria Kaoru.
« CE N'EST PAS DE TOI QUE JE PARLE, ANDOUILLE ! C'est l'autre folle, qu'elle n'ait pas pu nous répondre, d'accord ! Mais qu'elle se croit supérieur aux autres, ça je ne le supporte pas ! Elle n'a même pas repris son foutu miroir ! »
« Je suis d'accord ! Mais moi ce qui me dérangeait était son regard combiné avec sa brûlure, j'avais envie de m'enfuir. » dit Misao.
« C'est vrai, elle était terrifiante. » dit Kaoru.
« De plus, sa façon de travailler en choisissant ses clients ! Des personnes ont besoin d'elle et tout ce qui l'intéresse est l'argent ! En tant que médecin, je trouve ça inadmissible pour le client ! » ajouta Mégumi.
« Bah, rien qu'en la regardant, on voit bien que c'est une folle quia horreur du monde. » dit Sano.
Pendant cette discussion, une personne entra dans le dojo,
« Bonjour. »
« Tsubamé-chan ! » dit Kaoru, « J'ai invité Tsubamé-chan pour cette nuit. » expliqua Kaoru.
« J'espère que je ne vous dérange pas. On dirait que vous avez des soucis. » dit-elle timidement.
« Oh non. Pas du tout, ne t'inquiètes pas Tsubamé. » rassura Yahiko.
« Par contre toi, ne l'embêtes pas ! » dit Kaoru.
« DE QUOI ! »
La nuit est vite tombée, tout le monde était dans leur chambre. Ils étaient tous tendus dans leur lit, ils se demandaient tous ce qui allait se passer, est-ce que ça allait recommencer ? Cette question ne les aidait pas du tout à s'endormir. Mais au bout de quelques heures, ils finissent tous par s'endormir, tous sauf Kenshin. Il était encore très perturbé, il avait tellement envie de revoir Tomoe mais en même temps, il avait peur de savoir si c'était bien sa défunte épouse, elle aurait bien pu être une illusion comme le reste. Qu'est ce qu'il ferait s'il la reverrait ? Est ce qu'il pourra discuter avec elle ? Toutes ces questions le tenaient éveillé mais au bout d'un certain temps, la fatigue finit par triompher.
Il ferma les yeux, quelques secondes après, il les ouvrit et se retrouva dans cet endroit sans lumière.
« Kenshin ! »
« Kaoru ! Vous êtes tous là ? Mais … Tsubamé ? Tu es là aussi ? »
« Oui. Avant que tu arrives, on m'a déjà tout expliqué. » dit Tsubamé.
« Tu es le dernier à être arrivé. » dit une voix.
Kenshin se tourna vers la direction de la voix et vit,
« Enishi ! Toya-san ! »
« Bonjour ! » dit Toya en souriant.
Enishi l'ignorait, il regardait aux alentours afin de trouver une ombre, l'ombre de sa sœur.
« Neesan ! Tu m'entends ? C'est moi, Enishi ! Neesaaaaaan ! »
Kenshin se leva et s'approcha de son beau-frère afin de se joindre à lui.
« Tomoeeee ! Tu es là ? Réponds-nous ! »
Aucune réponse ne se fit entendre, il n' y avait que ce silence inquiétant dans un endroit aussi noir qu'une cave. Tout le monde ne disait pas un mot dans l'espoir d'entendre quelqu'un.
« Je la sens. Elle est là. »
« Hein ? Qui as dit ça ? » demanda Kenshin.
« De quoi parles-tu Ken-san ? » répondit Mégumi.
« Mais … quelqu'un vient juste de parler ! » dit Kenshin.
« Personne n'a parlé. » affirma Enishi sans regarder Kenshin.
Je n'ai pourtant pas rêvé. C'était la même voix que j'ai entendue hier soir.
Kenshin fut sorti de ses pensées lorsque l'ombre d'une personne assise se former devant eux, c'était Tomoe. Cette fois-ci, elle était seulement habillée d'un blanc costume funèbre, elle était pieds nus et ses cheveux étaient lâchés.
« Neesan ! »
« Tomoe ! »
Tsubamé regardait la jeune femme assise, elle était impressionnée par la beauté de Tomoe.
Kenshin et Enishi se précipitèrent rapidement vers elle. Celle-ci ne semblait toujours pas les entendre, elle restait assise et silencieuse, sa tête était sur ses genoux, ses yeux avaient un regard d'une très profonde tristesse et elle tremblait de tous ses membres.
« Tomoe. Qu'est-ce qui ne va pas ? » dit Kenshin inquiet.
« On dirait qu'elle a froid. Regardez son souffle, ses lèvres sont gercées et elle est couverte d'engelures » dit Enishi.
« Pourtant il ne fait pas froid ici. » dit Yahiko.
« Pas pour elle on dirait. » dit Toya inquiet pour sa fille.
Enishi avait bien raison, sa sœur soufflait sur ses mains en les frottant afin d'essayer de les réchauffer mais ses engelures la faisaient souffrir. Elle essayait de se lever avec beaucoup de mal, sans l'aide des autres qui ne pouvaient pas la toucher et qu'elle ne pouvait ni voir ni entendre, elle essaya de faire un pas mais tomba sous le regard des autres. Ils étaient inquiets pour elle, surtout sa famille.
Tout d'un coup, Tomoe disparue et un paysage apparaît, ils étaient tous maintenant en train de revoir la dernière scène du rêve de la nuit dernière, la jeune Tomoe devant une femme menaçante.
Tsubamé était effrayé par le visage de Shiro. Il était composé d'une horrible brûlure, des yeux menaçants et des dents qui grinçaient de fureur. On aurait dit un monstre.
Kenshin, Enishi et les autres étaient tous inquiets pour celle à qui était destiné ce visage. Celle-ci était surprise par le comportement de cette femme mais contre toute attente, elle ne semblait pas avoir peur.
Tomoe ramassa la cape, la frotta pour y enlever la poussière et se dirigea vers la femme. Tout le monde fut surpris par ses gestes, Shiro la première. Arrivée devant elle, Tomoe tendit la cape sans hésitation pour lui rendre avec un sourire.
« Tenez madame. J'espère que j'ai enlevé toute la poussière. »
Shiro était étonné. Ses yeux menaçants avaient disparu mais il restait tout de même du doute dans son regard.
« Ca … ça ira. C'est bizarre, tu n'as pas l'air d'avoir peur de moi. »
« Hein ? Ben pourquoi j'aurais peur ? »
A ces mots, tout le scepticisme avait disparu. Ses joues avaient rougi, sa bouche était grande ouverte et une étrange lueur se formait dans son regard à la plus grande surprise de tous.
J'espère que vous avez aimé. D'étranges mystères planent dans ce chapitre. Quel est ce monde étrange ? Comment se fait-il qu'il puisse y retrouver Tomoe ? Quelle est cette voix que Kenshin semble le seul à entendre ?
Si vous voulez connaître les réponses, lisez la suite qui apparaîtra prochainement (dont je vais essayer d'écrire vite) !
Les suffixes japonais :
-san : il s'agit d'une marque de respect. Au Japon, appeler quelqu'un par son nom de famille sans lui accoler le « -san » est souvent considéré comme méprisant sauf si l'on s'adresse à une personne du même niveau social (même âge, même classe) ou si les deux personnes sont très proches.
-dono : il a la même signification du « - san » mais on l'utilisait plus à l'époque d'Edo.
-chan : ce terme est beaucoup plus familier que le « -san »,on l'utilise pour des personnes très proches ou beaucoup plus jeunes que nous, en général des filles.
-kun : il possède la même signification que « -chan » mais pour les garçons.
sensei : c'est une marque de respect pour un professeur ou un docteur.
sempaï : c'est une marque de respect qu'on utilise pour une personne d'un niveau supérieur à nous (comme à l'école par exemple).
(O)neesan : il signifit "grande soeur".
