Chapitre 12

Anormalités…

"Hey !"

"Salut !"

"De quoi tu voulais me parler, Drake ?"

"De... Neville... Je ne sais plus quoi faire pour attirer son attention vers moi, Harry."

"Euh ! Pourquoi tu m'en parles ? J'aurais cru que Blaise aurait eu de meilleurs conseils pour t'aider à séduire Nev," marmonna Harry avec embarras, regardant autour de lui.

"Je ne veux pas trop de son aide. Surtout que depuis ce matin, il ne semble pas m'entendre quand je l'appelle..." réfléchit le blond, avec une moue profonde face à cet affront.

"Je ne sais pas vraiment quoi faire dans ce domaine, Draco. Que veux-tu de moi exactement ?"

"J'aimerais en savoir plus à son sujet. Des choses dont il ne voudrait pas que des serpentards sachent, quoi !"

"Je te rappellerai que tu fais parti des serpentards."

"Je suis anormale, vieux... Une nouvelle maison à Hogwarts, tu te souviens !"

"Ha ! Elle est bonne... Mais plaisanterie à part, pour te dire vrai, je n'en sais pas beaucoup plus que toi, à part pour ses parents."

"Euh ! À St-Mungos ? Je le sais. Mon père... m'en a parlé. Cela a fait la une, paraît-il... Au même moment que... En tout cas, tu ne trouverais pas cela étrange que je l'aborde avec un sujet pareil ?"

"Mouais !... Euh ! Les plantes !"

"Tu essaies de me dire quelque chose, Potter ?" s'indigna rapidement l'aristocrate en se redressant sur sa chaise.

"Non ! Tu n'avais jamais remarqué que Neville était excellent en herbologie ?"

"Oh ?... Oooh ! Je crois avoir une idée."

"Nanh ! Trop simple, lui offrir un bouquet de plantes mortes ne marchera pas," avertit le noiraud avec certitude.

"Euh, des roses arc-en-ciel sortant de Sibérie ne lui ferait pas plaisir ? T'es malade ! Tu sais à quel point c'est cher ?"

"Pff ! Tu lui balances ton argent de la sorte et tu ne seras pas plus avancé qu'au moment de ta réaction à sa bévue lors de votre premier baiser. Et que tu le veuilles ou non, si elles ne sont pas dans de la terre, ce sont des plantes mortes..." expliqua Harry, en haussant des épaules.

"Mmm ! Vrai. Alors quoi ?"

"Tu es bouché ou tu le fais exprès ?" s'écria Harry, roulant des yeux, déposant la joue sur la paume de sa main relevée.

"Pff ! Tu m'insultes ? Quelle est cette manière d'aider les gens ?..." grinça Draco, irrité. Il fronça des sourcils et se mit à réfléchir, mais son idée vint très rapidement. "Je... Je te propose un marché... Hum ! Tu m'aides à attirer l'attention de Neville et je vais t'aider pour ta situation stagnante avec Blaise."

"B... P... Q... Quouu... QUOI !" babultia Harry, se disant qu'il devait avoir mal entendu.

"S'il te plaît ! Cela m'a pris du temps, mais j'ai remarqué comment tu le regardais. Et c'est vrai que c'est un beau gosse." /De plus, si je t'aide, je pourrai haut-la-main gagner ce pari. Tu vas voir, Dean, cela ne sera pas Blaise qui fera les premiers pas !\\ pensa le blond sourire sur les lèvres, satisfait de ses plans pour ramasser la cagnotte de bonbons. "Alors ?"

"Je ne vois pas de quoi tu parles !"

Harry porta la main à ses lèvres jetant un coup d'oeil à la ronde, embarrassé du son strident qui sortit de sa bouche. Il replaça ses lunettes fumées sur son nez. Les clients du Trois Batôns les regardaient curieusement après l'exclamation du noiraud. Draco ne s'en formalisait pas, il ne faisait que percer du regard son compagnon.

Dumbledore leur avait donné la permision de sortir avec les autres élèves pour Hogsmeade, le mois dernier. Par contre, il ne voulait pas risquer la vie de Neville, donc le jeune homme n'avait que leur mercredi soir sur le terrain de quidditch pour sortir avec ses amis. Le garçon ne s'était pas récrié de ce traitement, il savait le danger qu'il pouvait encourir à l'extérieur de leur pièce protégée. Et il ne voulait surtout pas être la cause d'une bataille générale et d'une crise apopleptique pour Draco.

Donc, ce samedi 18 novembre, seuls Draco et Harry avaient décidé de sortir prendre l'air et rattrapé le temps perdu avec leur camarade de maison. Avant de partir, Harry avait demandé l'aide de Millicent pour bander sa poitrine. Il était en train d'étouffer, mais il n'allait le retirer qu'à son retour à Hogwarts. Il avait une robe de Vincent sur le dos, donc il ne paraissait pas du tout fille. À moins que l'on ne s'approche de lui pour voir son fin visage.

Ce fut en attendant dans la file aux côtés de Ginny que Draco vint inviter Harry à le rejoindre aux Trois Bâtons pour discuter, plus tard dans la journée. La rouquine s'était récriée auprès de son ami après que celui-ci eut promis au serpentard de le rejoindre après quelques commissions qu'il devait régler pour Ron, Dean, Seamus et Sirius. Il la calma rapidement et pendant ses emplettes, il lui expliqua ce qui leur arrivait. De toute façon, le lui rappela-t-elle, elle était déjà au courant par les lettres que son frère et Hermione lui envoyaient de temps en temps. Elle laissa tomber le sujet et l'aida plutôt à faire ses courses. Ils ne revenaient toujours pas que son parrain lui avait demander de lui acheter deux sacs de guimauves sauterelles. Ils se demandaient bien à quoi cela pouvait bien lui servir et cela allait tellement pas avec l'image qu'ils avaient de lui.

Harry laissa retomber sa main sur la table, entourant tout de suite le lait chaud qu'il avait commandé. Il laissait Draco réfléchir à ses prochaines tentatives de séduction et il se donnait du temps pour se ressaisir. Il s'était cru discret, en plus. Le noiraud soupira et fit une grimace lorsque le bandeau pinça sa peau.

Cela faisait plus d'un mois que Draco avait déclaré à Remus d'avoir Neville pour lui tout seul, le blond se l'était promis avec ferveur. Il allait effacer de la mémoire de Neville le souvenir de Remus. Ce dernier lui avait souri et encouragé à persévérer, ne pas abandonner, malgré qu'il avait toujours l'attaque de Draco sur le front. Il lui avait même demandé s'il ne voulait pas de son aide, mais s'était rétracté au coup d'oeil soupçonneux, jaloux et possessif que lui avait jeté son élève. Par contre, en cinq semaines, il n'avait pas avancé d'un pas. Neville et lui étaient revenus en des termes plus amicaux, mais sans plus. Depuis que Neville avait appris que c'était à l'insistance de Blaise et Millicent que Draco l'avait embrassé, ils ne s'étaient plus jamais retrouvés seuls, ensemble.

Draco n'abandonnerait pas pour autant, il avait une vingtaine d'esquisses de dessins à compléter lorsqu'il aurait reçu les pots de peinture et les pinceaux magiques que sa mère lui avait commandé. Il lui avait demandé de les chercher au Japon, il voulait les meilleurs sur le marché et les plus chers. Il pensait impressionner Neville de la sorte, mais, maintenant qu'il se retrouvait en face d'Harry, il avait des doutes. Il avait toujours cru que le nom 'Malfoy' lui ouvrirait toutes les portes et son grand-père lui avait promis que cela lui ouvrirait toutes les cuisses aussi. Bon, il n'avait pas vraiment compter sur cela pour l'aider avec Neville et il ne voulait sûrement pas que l'autre garçon le regarde pour cette raison.

Le jeune aristocrate fronça des sourcils et discuta de ses plans artistiques pour Neville avec celui qu'il pouvait dorénavant considérer comme un ami.

"Mmm ! Bien sûr qu'il sera impressionné. Avant de se rappeler que ce n'est qu'une de tes anomalies !" sourit le transexuel.

"Oh, vrai !" murmura Draco désenchanté.

"Mais il se doutera que cela vient du coeur, t'en fais pas et quand cette histoire ridicule sera finie, si tu ressens toujous la même chose pour Neville, prend des cours de dessin. Mais j'ai entendu dire qu'il fallait au moins une once de talent naturel," marmonna Harry, en sirotant sa tasse de lait.

"Huf ! Vous êtes tellement certains qu'il ne restera aucun vestige de nos anomalies ! Je suis du même avis que Dean et Pansy..."

"Vous êtes tout simplement pessimistes à vos heures," lui rétorqua Harry du tac-au-tac, ne démordant pas de ses croyances.

"Bon, plantes... Suis-je obligé de... je ne sais pas moi... d'être allié à sa... monstreuse chose ?"

"Hein ?"

"Trébors... ? Tudor... ?"

"Trevor ?"

"Hum, ouais !"

Harry éclata de rire devant la grimace dédaigneuse du garçon. Draco haussa une épaule et avala d'un trait sa bièreaubeurre. Il déposa son menton sur la paume de sa main et contempla son futur amoureux. Il n'y avait qu'un mot qui lui traversait l'esprit pour le décrire : glauque. /Je suis foutu ! Aucunes de me tentatives de conversation n'ont porté fruit. Cette situation va me rendre fou... et cette stupide jalousie me fera tout passer sur Lupin,\\ s'énerva le blond.

"Quand est-ce que tu as confessé tes sentiments à Neville ? Il n'a pas l'air de réagir.. pas pour te vexer Draco !" précipita Harry avec une moue spéculative.

"Confessééé ?"

"Oui... Lui avoué que tu crois être réellement amoureux de lui... Tu ne l'as pas fait."

"Bien sûr que non. Pour qu'il me vire de bord et déclare que ce n'est que nos anomalies communes qui interagissent ?" s'écria Draco, trouvant la consternation de Harry ridicule.

"Interagissent ?" murmura le Survivant, perplexe. "Draco, je crois que tu y penses un peu trop. Prend un peu de recule, veux-tu ?"

"Harry, c'est ce que j'ai fait ces dernières semaines ! Il est temps que je passe à l'action."

"Draco..."

"Je ne vais pas le forcer à rien, ne pars pas en peur..."

"Humpf !" souffla Harry dubitatif et légèrement inquiet.

"Quoi ! Pour vrai ! Je ne ferai rien... Pas comme si je pourrais tenter une attaque avec vous tous entre nous !"

"Désolé de vivre dans la même pièce que vous deux !" nargua son ami, roulant des yeux devant son absurdité.

"Ce n'est pas ça ! C'est frustrant qu'il y ait toujours quelqu'un quand je m'apprête à être sérieux avec lui."

"...Il fait exprès, hein ?"

"Oui," soupira Draco, rageusement. "Tu vois pourquoi je ne peux pas vraiment lui dire en parole. Il croit tout d'abord que c'est de sa faute. Ensuite, il a la ferme conviction que mes sentiments sont dûs à notre accident."

"Je vois. Le meilleure moyen est d'agir même s'il y a témoins."

"Q... P... Pas question !"

"Pas de gêne à avoir ! Il verra bien que tu es assez sincère pour supporter les railleries que tu risques de rencontre de notre part après ton geste, peu importe lequel..."

"Raillereis... Tu prévoies déjà te rallier à Dean et Blaise pour vous moquer de moi !"

"Bien sûr !" s'écria Harry candidement comme s'il ne comprenait pas où était le problème. "De toute façon, tu vas faire quoi ? L'embrasser ?"

"Cela fait quand même deux mois... La dernière fois, je veux dire."

"Plus d'un mois... Draco..."

"Je sais... Stupide, Noyr !"

"Euh, tu sais que dis comme cela quelqu'un pourrait vraiment le prendre hors-contexte... Mais qu'est-ce qu'il t'a fait ?"

"Il ose me refuser la potion contre les rêves..."

"Contre les... Oh ! Encore mieux !" s'écria Harry, tapant dans ses mains, excité.

/Oh Salazar ! J'avais cru entendre les couinements de Pansy quand elle discute avec sa bande de filles !\\ se dit avec horreur Draco. /Son anomalie est même en train de changer sa voix... J'ai pas vraiment compris ce qu'était l'adéhène, mais j'espère que le test ira en faveur de sa masculinité. Nous n'avons pas besoins de plus de complications... Pas Blaise, en tout cas.\\

Le jeune serpentard savait parfaitement que son meilleur ami était plus attiré par les garçons que les filles. C'était la seule raison pour laquelle il avait été surpirs par ce que lui avait dit Dean du pari le mois passé. Cela montrait peut-être que Blaise était attiré par Harry depuis longtemps avant l'accident. Ou cela prouvait que cela n'avait rien avoir avec le sexe de la personne. Et cela s'appliquait à lui-même, aussi. Il s'était toujours cru attiré par les filles. Il était en amour avec la personne qu'était Neville, donc. Un point c'est tout. Le blond sortit de ses pensées pour revenir à l'exclamation et le sourire de Harry.

"Ne te moque pas de..."

"Non, je ne me moque pas de toi. C'est seulement que Dean vient encore de gagner un pari. Enfin, lui et Millicent."

"Vous..."

"Ouais ! C'est ennuyant... Je n'ai encore rien gagné et ma garnison de bonbons diminuent trop rapidement."

"Je..."

"Millicent avait parié qu'à force de frustration -dû par les refus constant de Neville de te prêter plus attention- tu rêverais de lui."

"Elle..."

"Ce n'était qu'une question de date. Dean qui avait discuté avec toi de cette passion était celui qui était le plus proche."

"Il..."

"Millicent disait t'avoir assez bien observé pour tomber d'accord avec Dean. Et ils ont eu raison, en moins de deux mois, tu te mets à rêver de lui. J'avait dit que ce serait plus tard. Je te croyais plus solide que cela !"

"T... Tu...!"

"Mais bon. Seamus et Blaise étaient plus pervers, ils disaient qu'en dedans de trois semaines après le baiser..."

"Q..."

"Je crois plutôt que tu étais à 'nous', à 'ils' au pluriel ou à 'elle' au pluriel."

"..."

"Ne fais pas cette tête ! Tout ira pour le mieux, je vais t'aider. Allons chez le fleuriste."

"...Merci... Blaise est une salope pour le fondu au chocolat."

Ce fut au tour de Draco d'hurler de rire lorsque Harry trébucha contre la patte de leur table et s'étala au sol de tout son long.

Millicent étudiait le graphique que Blaise lui avait dessiner des résultats de sa charte de poids qu'elle remplissait assidûement depuis un mois. Ses résultats jouaient aux montagnes russes. Dominikc les lui avait empruntés, ce matin, pour l'étudier aussi. Il ne lui avait toujours pas dit ce qu'il en avait retiré comme conclusions. La grande fille soupira, la tête penchée sur le côté, joue gauche sur son poing. Elle déposa le parchemin et se mit à observer ses compagnons.

Cela faisait une heure qu'Harry et Draco étaient revenus de leur sortie à Hogsmeade. Les deux garçons étaient à couteau tiré. Enfin, Harry jetait des regards sombres dans la direction de Draco qui riait dans sa barbe. Et personne n'était au courant de quoi que ce soit. /En tout cas, Draco a l'air de meilleur humeur, je suppose que c'est une bonne chose !\\ se dit la costaude fille en se souvenant de la mélancolie de ses dernières semaines qu'avait porté Draco comme un manteau. Elle sourit en coin, elle se disait qu'il devait avoir un plan d'attaque. Elle croisa des doigts. Il ne restait plus que les gagures de Dean, Ron et Blaise et d'elle-même dans la course aux bonbons. Et la période de temps qu'elle avait donné approchait. /Allez, Drake fais ta déclaration dans au maximum un mois pour que je gagne. S'il vous plaît, Merlin, faîtes au moins que ce soit lui !\\ Blaise était mordicus que Neville se tannerait et flancherait. Que ce serait lui qui ferait les avances à Draco. Dean avait fortement reniflé, mais ne s'était pas moqué. Le noir attendait que tout Hogwarts soit recouvert de neiges pour festoyer.

En pensant à Dean, la serpentarde remarquait qu'il ne se coupait plus les cheveux devant eux. Lorsqu'il jugeait que ses cheveux avaient assez poussé, il se levait et allait se terrer dans les toilettes du dortoir des garçons. Ce que lui avait écrit Seamus. Blaise avait posé des questions au garçon, mais celui-ci avait haussé des épaules. Il n'y avait rien de plus bizarre qui lui arrivait, les avait-il rassurés. Ce qui fit l'effet contraire. Seamus ne cessait de le tourmenter de ses questions et Vincent voulait aussi des réponses. Gregory avait opté pour le laisser tranquille. Il leur avait dit que Dean parlerait lorsqu'il le voudrait.

/Mouais ! Avant c'était Draco, ensuite Dean et maintenant Blaise... Ils sont tous tombés amoureux de quelqu'un ou quoi ? Bon, nous sommes à peu près tous au courant pour Blaise et Harry, mais Dean ? Qui cela peut-il bien être parmi nous. Il ne lui reste que Pansy, Hermione -mais je ne crois pas qu'il veut se risquer, s'il veut survivre à la colère de Ron- Seamus, Vincent et Gregory... Mmm ! Je vais éliminer Hermione tout de suite. Il sait parfaitement que Ron en est amoureux... Alors... Non, pas Seamus, ils sont de très bons potes, mais sans plus... Comme Draco et Blaise, Harry et Ron ou Vincent et Gregory... Vincent et Gregory sont à rejetés aussi. Je n'ai rien remarqué de changer dans son interaction avec nos deux champions. Finalement, avec personne, si je me base sur ma dernière conclusion. Il n'est pas changé avec Pansy. Que lui arrive-t-il ?\\ se demanda la jeune fille.

Elle gonfla des joues et soupira. Elle leva les yeux dans la direction de la place vide de Blaise. Le beau garçon s'était enfermé dans le dortoir. Il leur avait dit ne pas se sentir bien, il y a trois heures. Elle haussa des épaules, comme tout le monde, elle avait remarqué des changements -ou étaient-ce des ajouts- à son anomalie. Il avait cessé de tousser, il y a moins de quatre semaines. Tout le monde avait retenu leur souffle en pensant qu'il était guéri, il ne pleurait que lorsque sa gorge le démangeait. Deux jours après le début de cette infime lueur d'espoir, Draco remarqua que Blaise ne pouvait pas tenir sa plume. Le noiraud avait levé des yeux larmoyant dans la direction de madame Sprout pour lui demander la permission d'aller voir Noyr et Fontaine. La pauvre femme avait tout simplement coupé court à leur cours et avait appelé elle-même les deux experts. Ces tremblements avaient une durée de deux, trois minutes, mais Noyr n'avait pas pu calculé la fréquence que cela disparut deux semaines après la première panique.

Ensuite vint la perte de voix. Deux jours après la disparition de ses tremblements, sa voix se coupait nette pendant qu'il lisait un exposé en Transfiguration. Minerva ne prit même pas la peine de l'envoyer chez Fontaine, elle l'appella et, elle aussi, coupa son cours pour permettre aux deux chercheurs de porter aide au pauvre enfant. Pendant les jours qui suivit ce cours, Blaise devait faire comme Seamus pour que les autres comprennent ses murmures. Dominikc les avait sermonés lorsqu'un incident magique s'était produit après que Blaise eut réussi à convaincre sa mère de lui envoyer un amplificateur de voix magique se portant comme un collier. Les douze avaient trouvé cela assez drôle d'entendre la voix de Blaise répercuter dans toute l'école. Blaise avait été gêné au début d'apprendre que tout le monde à Hogwarts pouvait entendre ce qu'il disait, mais il s'était amusé à dire des bêtises, par la suite. Hlynn et Dominikc ne l'avaient pas trouvé drôle et y mirent un terme assez rapidement.

/Cela a fait deux jours ce matin qu'il a retrouvé la voix. Je me demande ce qu'il a maintenant,\\ se demanda la jeune fille, les yeux levés au plafond, écoutant d'une oreille ce que se disaient Vincent et Gregory.

Les deux garçons étudiaient. Ces derniers temps, ils avaient entrepris de se mettre à des cours avancés. Leur intelligence avait maintenant, et aucun d'eux n'avait eu besoin de la confirmation de Noyr et Fontaine, dépassé le niveau d'Hermione et de Blaise. Ce dernier leur avait prêté avec plaisir son bouquin d'arithmancie et les professeurs à qui ils n'avaient pas réussi à cacher leur intelligence grandissante leur donnaient des devoirs sur des sujets plus avancés que les autres élèves. Ils se tenaient entre eux le plus souvent, maintenant. Cela ne paraissait pas trop mais, ils faisaient un gros effort pour détacher la corde qui les reliait et se tourner vers les autres. Seamus leur donnait un coup de main, il leur lançait de la craie quand il voyait que cela faisait beaucoup trop longtemps qu'ils se tenaient entre eux deux.

Millicent se redressa et se tourna vers le duo qu'elle considérait comme un couple, malgré l'anomalie de la première. Ron aidait Hermione à répéter ses exercices de mémorisation. Le rouquin avait grandement changer la perception que la serpentarde avait de lui. Elle l'avait toujour trouvé grande bouche, bruyant et insouciant. Il était toujours aussi bruyant quand quelque chose ne marchait pas avec lui. Il ne fallait que le voir sur son balai pour savoir qu'il était toujours aussi insouciant et grande bouche. Par contre, il s'était ajouté l'attention et la galanterie, même si ce n'était qu'auprès d'Hermione. Leurs conditions vocales n'avaient pas changé, leur voix était toujours échangé. Hermione ne se rendait plus compte que la voix qui sortait d'entre ses lèvres n'était pas la sienne. La jeune fille était devenue encore plus lente que le mois dernier. Les filles ne le savaient pas, mais Ron discutait toujours avant de s'endormir du cas d'Hermione et des moyens de l'aider avec les autres. Un accord tacite avait passé entre eux pour ne jamais raconté qu'il avait pleuré de désespoir avant-hier.

Millicent se leva pour réveiller Pansy, mais Neville lui fit signe que non. Elle approuva et se rassit. Cela faisait près de deux semaines que la petite serpentarde dormait mal la nuit. Elle avait une peur bleue de fermer les yeux et de ne plus se rèveiller. Neville lui rendait service en laissant à son corps de rattraper le repos que sa maîtresse lui refusait. /Je ne la blâme pas par contre. Si mon estomac me le permettait, je ne ferais que manger toute la journée en attendant que Noyr et Fontaine trouvent une solution à mon problème,\\ se morfonda Millicent, en se concentrant sur Neville. Elle trouvait ses hésitations lassant. Pour celui qui se concentrait à voir, Neville semblait douter de sa décision d'ignorer les avances de Draco. Il lui jetait de brefs coups d'oeil quand ce dernier ne le regardait pas. Il fronçait des sourcils, semblant concentré sur quelque chose de profondément existentiel. /Enfin, c'est ce que je crois... Pas que je ne veuille pas ton bonheur, mais attend encore un peu, Neville. Je veux que ce soit Draco qui fasse les premiers pas... Allez, mon vieux, du courage ! Et peut-être qu'il acceptera finalement ses avances lorsqu'on sera guérit. Alors, vivement que Fontaine et Noyr nous guérissent,\\ soupira-t-elle, en roulant le graphique que lui avait fait Blaise. /Ils en mettent du temps, aussi.\\

Les deux adultes se l'avouaient et le disaient aux autres adultes -pas aux enfants de peur de les démoralisés- ils se retrouvaient dans une impasse. Plusieurs résultats arrivaient par les hiboux et ils étaient en train de les analyser. Pour le moment, il n'y avait qu'un seul résultat : aucun des chercheurs moldus et sorciers ne savaient quoi faire et leurs résultats ne trouvaient rien d'anormale dans les systèmes magiques et biologiques des enfants.

"J'ai envie de tout lâcher !"

"Ne perdons pas trop vite espoir, Dominikc, cela ne fais que deux mois," dit Hlynn ne réussissant même pas à se convaincre elle-même.

"Nous n'avons plus beaucoup de temps, ma vieille."

"Je sais, j'ai lu ton rapport. Il ne nous reste plus beaucoup de temps avant la débilisation totale de Madame Hermione Granger et juste un peu plus avant le sommeil éternel de Madame Pansy Parkynson. Nous devrions penser à préparer les familles de ces jeunes filles et poster Albus pour annoncer cette triste nouvelle aux enfants."

"Hein ?"

"Quoi ? Tu veux te porter volontaire, tu veux leur dire que nous allons échouer ?"

"Pas vraiment... Non... Je n'arrive pas à le coire : moi, avoir peur de quelques gosses !" souffla l'homme en s'écrasant sur un siège devant le bureau de la femme. Il regardait avec lassitude les montagnes de papiers de recherches, de livres, d'éprouvettes et de mini-chaudrons qui jonchaient le sol de la chambre de Hlynn. La sienne n'était pas en meilleur état. "Nous allons devoir brisé notre voeu bientôt, si nous voulons qu'elles survivent."

"Que veux-tu dire ?"

"Les potions antiplaque et dopactiV pour les jeunes filles."

"Nous ne pouvons risquer une catastrophe magique. Je ne veux pas, Dom."

"Nous n'aurons bientôt plus le choix. Et je pensais pour Pansy, surtout à une drogue moldue... La..." marmonna-t-il, en tournant les pages de son carnet. "La cocaine, celle utilisée par les péruviens. Une dose infime donc, mais on peut toujours rester avec la drogue magique, dopactiV."

"Pff ! Que dirons-nous aux parents de son accrochage à de la drogue ?" s'écria Hlynn, perturbée par cette idée dangereuse.

"Que cela nous aura permis de gagner plus de temps pour trouver une solution à son problème. Et de plus, nous avons des techniques de désintoxication magique extrêmement efficaces," s'entêta Dominikc.

"Les coupes et les permanentes moldue n'on pas fonctionné pour Monsieur Dean Thomas. J'ai l'impression que ce sera la même chose pour une drogue. N'oublions pas que les corrélations magicomoldues sont rares, pour ne pas dire inexistentes," répliqua Hlynn, en pivotant son siège pour regarder le grand homme dans les yeux.

"Bah ! Arrête-moi ton barratin... Tu sais très bien que les réactions dont tu parles dépendent surtout du types d'activité entrepris."

"Et pour la médecine, il y en a rarement."

"...Et... C'est surtout de cela dont il est surtout question, ici, hein ?" soupira Dominikc laissant l'hameçon se casser. "Je... D'après mes calculs, Pansy a encore deux mois avant de tomber dans un profond coma et trois semaines de plus avant de ne plus pouvoir revenir... Pauvre fille !"

"Et Madame Hermione Granger ?"

"Quantifier l'intelligence est difficile, injuste et trop variable, mais pour l'aperçu que j'ai eu... Un minimum de un mois avant qu'elle ne soit rendue à l'état d'un bambin nouveau-né, peut-être trois, si tu continues à lui donner ses excercices, mais c'est le maximum que je peu lui donner. Ha !"

Un rire cynique sortit d'entre ses lèvres. Hlynn attendit, mais ne reçut pas de réponse dans l'immédiat. Elle savait que cela ne tarderait pas trop avant qu'il ne donne voix à ses idées lugubres. L'homme sérieux et jovial avait disparu pour laisser place à un homme sérieux, dans son désespoir, et miné par sa peur de l'échec et pour les conséquences que cela occasionneraient sur d'êtres innocents. Cela faisait quelques semaines qu'il avait laissé tomber le cas de Severus pour se concentrer sur les cas graves et réels des douze. Heolstor ne le savait pas, bien entenduu. La jolie femme se retrouvait à mentir avec Dominikc devant le visage inquiet, mais gardant l'espoir, de leur ami d'enfance. Elle se sentait mal à chaque fois, mais les deux chercheurs devaient user de leur énergie pour sauver les vivants et non chercher un fantôme. Depuis un certain temps, devant un miroir, elle essayait d'expliquer à un Heolstor absent pourquoi ils avaient décidé d'abandonner la piste qu'il avait donné à Dominikc. Elle ne faisait que béguayer devant son propre reflet.

"Les deux costauds pourront peut-être réécrire la théorie de la relativité !" s'exclama tout d'un coup l'homme faisant se raidir Hlynn qui n'aima pas ce ton.

"Ton sarcasme ne sera bientôt plus le bienvenue chez moi, Dom."

"Soyons positifs ! La lumière apparaîtra au bout du tunnel ! Tu ne cesses de me répéter ces niaiseries. C'est fini, je n'arrive même plus à leur dire quoi que ce soit à ces mômes. Cette conversation m'a rendu dépressif, je retourne chez moi."

"Rassieds-toi, Dom. Nous n'avons pas fini de discuter des tentatives que tu veux faire."

"À quoi bon ! Nous avons trop peur de réactions étranges pour tenter quoi que ce soit, tu te rappelles ?"

"Ah !" souffla Hlynn, prenant une décision, malgré son haut-le-coeur. "Donne-nous un mois. Mettons les bouchées double pour trouver des solutions magiques ou moldues qui n'auront pas d'effets pervers. Si rien ne fonctionne, nous commencerons par Monsieur Harry Potter, Mesdames Hermione Granger, Pansy Parkynson et Millicent Bulstrode."

"Parfait avec moi !"

"Commençons par des doses très légères."

"Bien entendu."

"L'un de nous, toi de préférence, devra rester plus de douze heures avec eux pour les observer."

"Bien sûr, tu as des cours à donner, je le ferai. Hum ! Je n'ai pas envie que ce qui ne recevront rien le sachent par contre. Ils voudront savoir pourquoi nous ne leur donnons rien, et ils seraient dans leur droit de me le demander. Je n'ai pas du tout envie d'essayer de leur répondre."

"J'ai une idée. Nous donnerons à tous des solutions. Seuls les quatre nommés auront les solutions véritables pour les aider."

"Placebo, solutions sucrées ? Je te suis, chère."

Les deux chercheurs se mirent à calculer les doses qu'ils devraient donner aux quatre enfants comme dernier recours. Lorsqu'ils eurent fini de tout mettre sur papier, ils ressortirent les dossiers épais qu'ils avaient accumulés sur les enfants et se remirent au travail. Ils avaient un mois avant que tout ne commence à s'aggraver et que cela ne soit trop visible aux yeux des élèves et des autres professeurs

"Oh ! Et pour Monsieur Remus Lupin ?"

"Excuse-moi ?"

"Qu'allons-nous faire ?" demanda la femme s'impatientant.

"Nous devons faire quelque chose pour lui ?... Euh... Il est atteint de quelque chose autre que la lycanthropie ?" répliqua Dominikc, complètement perdu.

"Tu sais très bien de quoi je veux parler !"

"J'aimerais mieux me pencher sur le cas de la pomme d'Adam diminuante de Ron Weasley, Hlynn, pas des sentiments amoureux posthume de monsieur Lupin."

"Ah-ha ! Tu es d'accord avec moi ! Son problème à mon encontre est tout simplement qu'il avait des vues sur Sev et que je détruis l'illusion des chances qu'il s'était imaginées en croyant Sev homosexuel."

"Pourquoi y a-t-il autant de femmes hétérosexuelles qui s'intéressent aux affaires de mâles homosexuels ?" demanda-t-il, rhétoriquement.

"J'en sais rien ! C'est un récent phénomène dans le monde de la magie. Veux-tu savoir avec qui Monsieur Lucius Malfoy a été mis en couple le plus souvent dans certains clubs de lecture et d'écriture ?"

"Je sens que je vais être malade. Je ne veux pas... De quel club... Où as-tu trouvé le temps de t'inscrire dans un club d'écriture en Angleterre depuis ton arrivée !"

"Voyons, Dom ! J'ai besoin de relaxer les dimanches. Je ne savais pas la vie professorale si exténuante pour l'esprit ! Mais revenons à notre porblème !"

"Je ne comprends pas, moi non plus, ce qui arrive aux yeux de Vincent et Gregory, mais j'en ai parlé à certains chamans d'Afrique de l'Ouest et d'Amérique du Sud. J'aurais peut-être des..."

"Tu le fais exprès ! Le coeur brisé de Monsieur Remus Lupin !"

"Oh !" s'irrita le noiraud avec une grimace. "Tout ce qui me traverse l'esprit c'est de lui présenter mademoiselle Brooke Sadidas."

"Dominikc ! Il n'a pas besoin d'une thérapie. Bien, c'est vrai qu'il ne semble pas s'admettre la mort de Severus et qu'il garde espoir que nous le retrouvions... J'appelle cela de la dévotion romantique !"

"J'appelle cela un problème psychiatrique. Son cas est léger comparé à Heolstor, mais tout deux pâlissent aux côtés des maux de tête que sont les problèmes des douze. Alors s'il te plaît, peut-on se concentrer sur leur cas ?"

"...D'accord," soupira la jolie femme gonflant des joues, désenchantée. /Severus ! Tu en aurais secoué la tête de consternation. C'était réciproque ! J'aurais dû lui botter les fesses plus fort pour qu'il recherche Remus. Imaginez où il serait aujourd'hui s'il avait eu le beau loup-garou à ses côtés... Mmmmm !\\

Dominikc roula des yeux en voyant que Hlynn semblait être partie dans un songe. Il n'avait pas envie de savoir de quoi il s'agissait. Il retourna à ses dossiers avec un reniflement sonore pour montrer son irritation

Chapitre Snape

Invisible

Severus était en train de secouer la tête, pas de consternation, mais de dégoût. Il se retrouvait sur la troisième marche des escaliers mouvants de la partie nord de l'école. Enfin, il le croyait... Et se demandait quoi faire.

Ces dernières semaines avaient été un véritable enfer. Il n'avait dormi que d'un oeil, avait failli se faire écraser une centaine de fois, avait fait des rencontres insectoïdes à vous faire pisser dessus et avait failli mourir de faim deux fois. Oh ! Comme il ne s' était pas douché depuis celle partager à son horreur avec Sirius, il ne sentait pas la rose et ses cheveux pourraient permettre la cuisson de plusieurs déjeuners occidentaux pour le taux de gras à s'y être accumuler. En ce moment, il se contrefichait un peu de sa toilette personnelle, il voulait savoir où il se trouvait. Il ne savait pas s'il devait monter au troisième ou descender au deuxième.

Il ginça des dents et entrepris de grimper au troisième étage où il se dirigeait de toute façon. Il leva la tête et constata, non pour la première fois, la hauteur de la marche d'escalier. C'était vrai qu'il avait commencé à grandir, pas assez pour que Miss Teigne le remarque par contre, ce qu'il aurait au moins souhaité. /À moins que cette vieille chatte ne soit pas aussi intelligente qu'elle ne laisse paraître et ne me mange...\\ se dit maussade l'homme. Et grimper -et le terme était bien choisi ici- ces marches seraient un travail de plusieurs heures. L'homme soupira aigre-doux, en glissant la main sur une crevasse dans la pierre de la marche.

Cela lui prit environ trois heures pour se laisser choir sur le palier du troisième étage, le corps couvert de sueurs et le souffle court. Il se roula, sans force, sur le dos et observa le ciel en attendant que son coeur se calme. C'était la nuit, il pouvait voir le ciel étoilé d'une fenêtre, mais il ne savait pas exactement combien de temps il avait passé à courir partout. Il était quand même certain d'une chose, et cela le réjouissait, il ne pouvait plus circuler entre les crevasses du sol. Il exécuterait bien un pas de danse, mais il avait trop faim pour cela. Il avait fini son dernier morceau de muffin avant-hier et n'avait rien bu ni mangé depuis. Il se sentait étourdi, mais gardait -et cela devrait être classer dans un livre de record quelque part- l'espoir de tomber sur de la nourriture bientôt.

"Bon, je suis au troisième et je ne sais pas vraiment quelle direction prendre. Longer le corridor par la droite ou la gauche ?" marmonna l'homme les idées embrouillées par la faim et la soif.

Pas comme s'il était l'être le plus sociable du monde, mais c'était réellement la première fois qu'il souhaitait avoir quelqu'un à qui parler. Il se sentait invisible et détestait cela au plus haut point. Il décida de prendre la droite et de passer sous la première porte qu'il rencontrerait. C'était de cette façon qu'il tombait sur de quoi se nourir. Par contre, le muffin au bleuet avait été de la chance. Cela faisait cinq jours qu'il n'avait rien mangé quand il tomba nez-à-nez avec une montagne de manger mouelleux brun, froid, et à l'odeur exquise à ses narines. Il mangea tout son saoûl, se remplit les poches pour décider de finalement camper jusqu'à ce que Rusard passe le balai. Malencontreusement, ses illusions disparurent rapidement lorsqu'il entendit des pas de course sonnant étrangement, non loin. C'était comme s'il entendait un animal à plusieurs pattes. Son cerveau qui était en train de passer lentement la vague de sucre qu'il avait ingurgité presque d'un coup ne comprit que trop tard ce dont il s'agissait. Lorsqu'il fit le tour du mont Bleuet, il faillit se faire renverser et écraser par une fourmi. L'homme se retint de hurler, ne se posa pas une seule question et prit la poudre d'escampette, mains retenant le bas de sa robe, quand plusieurs fourmis se dirigèrent vers lui -ou plutôt le mont Bleuet.

Il s'était arrêté de courir comme un fou seulement quand il faillit passer tête première dans le vide et s'écraser sur la marche des escaliers menant au premier. C'était à ce moment qu'il s'était senti sauvé. Il était dans le bon escalier pour se rendre auprès d'Albus.

L'homme s'arrêta devant la première porte du troisième qui s'offrit à lui et lâcha un juron sonor. Il n'allait pas manger de sitôt. Il était rendu trop grand pour passer sous la porte, même coucher à plat ventre dans une crevasse.

"Je dois continuer le chemin... Merde ! C'était bien le moment de grandir !..."