Série :

TP : euh... j'ai un trou de mémoire... qu'est-ce que c'était déjà à l'origine ?

DC : zzzzzzzzzzz

TP : ... non ça me dit rien ça... t'es sûre ?

DC : zzzzzz... ronfle ?

TP : je crois pas...

DC : Gnaaaaaaaa zzzzzzzzzzzzzzzz

TP : bon tant pis on se souvient plus ! Si vous devinez en lisant (on sait jamais...) vous pourrez nous le dire SVP ?

DC : zzz naaaaaaaaaaaaaaaaaaan zzzzz

TP : gné ? tire DC par les cheveux pour la réveiller quoi tu dis ?

DC : AIEUH ! PAS TOUCHE A MA NATTE ! griffe TP et ramène sa natte tout contre elle Non mais !

TP : bref qu'est-ce que tu disais ?

DC : Heu... j'disais que vaut mieux que les gens ils nous le disent po pasque voilà !

TP : d'accord ! Alors même si vous devinez (ce qui est peu probable) ne nous le dites pas !

DC : Ouais ! Et la suite ?

Auteurs :

TP : toujours moi !

Gboys : et mince !

DC : Moi auzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzi zzzzzzzzzzz

Gboys : là c'est trop ! vont se suicider

DC : Beuh. Bandes de méchants ! BOUM ! Na !

TP : bah on se vengera !

Gboys, revenant en traînant les pieds : vaut mieux encaisser sans rien dire... elles se lasseront peut-être un jour...

DC : On peut se lasser tu crois ?

TP : hum... naaaan ! Mais chut ! Faut pas leur dire !

DC : Ya Bambi qui fait dodo ?

TP : vip ! Bon la suite !

Genre :

TP : cf le chapitre précédent ! Rien n'a changé !

DC : zzzzzzzzzzallais le dire !

TP : on continue donc !

Disclaimer :

TP : ça a changé ça hein ? Dis-moi que ça a changé !

DC : Evidemment, j'ai été dire deux mots à... truc et bidule qui avaient les Gboys en leur possession

TP : et alors ? saute sur place tellement elle est excitée

DC : Bin... ya eu un tout chtit prob...

TP, se calmant d'un coup : nani o ?

DC : Bin... j'allais les attraper mais ils sont partis et depuis... po vus. Ils ont dû se planquer dans un coin. Mais j'ai les papiers ! Ils sont à nous !

TP : YATTAAAA ! saute partout zavez entendu tout le monde ? Sont à nous alors pas touche !

Heero, avec les papiers en main, un briquet allumé juste dessous : Pas sûr ça.

TP : Heero lâche ce briquet tout de suite ou j'appuie sur ce bouton... tiens la commande d'auto destruction de Wing qu'elle a relié à tous les autres Gundams que si elle appuie ça va faire BOUM les Gundams !

Heero, grosses sueurs froides : ...

Duo : Heero ! C'est nous ou les gundams ! Les papy nous les reconstruiront en mieux !

DC : Même po ! On les a enfermés les papy, sont à nous ! MOUAHAHAHAHAH

Heero, TRES GROSSES sueurs froides : ...

Trowa, l'air affolé(un sourcil plus haut que l'autre) : ... !

TP : bref vous êtes à nous un point c'est tout !

DC : Ouais ! D'abord !

Trowa, qui exprime son désaccord : ...

TP : ... pourquoi ils sont pas d'accord ?

DC : Pasqu'ils veulent po être à nous ?

TP : OOOOUUUUAAAAIIIINNNN ! C'est que des méchants! Moi je les veux pas na !

DC : Ouais ! Sont rien que n'à moi alors !

TP : nan ! Si je les ai pas personne ne les aura ! mode zero system activé BOUM les Gboys !

DC : Les poves...

TP : MWAHAHAHAHA !

DC : La suite ?

TP, se calmant un chtit peu : hum toussote oui tout à fait la suite...

Blabla :

TP : je me suis bien amusée en tapant ce chapitre ! J'adore les joutes verbales !

DC : Moi... j'adore Wufei... mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

TP : aussi ! J'ai eu une bonne idée non ?

DC : Hé ! C'était MON idée de mettre Wufei comme ça !

TP : non c'était la mienne ! Y a qu'à voir la petite note je sais plus combien !

DC : Les bouclettes c'était moi qui l'avais dit ! Même qu'on avait rigolé comme pas possible !

TP : bon en bref c'était notre idée à toutes les deux ! Et on s'est bien marrées !

DC : Mdr vi

TP : j'espère que ça vous plaira ! chtite review SVP ?

Chapitre 2

Dans le château de Sandrock, il y avait plusieurs salles communes où se retrouvaient les soldats, domestiques et autre petit personnel. Quelques fois pourtant, le prince héritier Quatre Gaelia s'y rendait, incognito, afin de se mêler à ses sujets, savoir ce qu'ils pensaient, s'ils étaient satisfaits, etc.…

Ce jour-là, le prince, comme à son habitude, était assis à une table quand une bagarre éclata entre deux soldats pour une raison quelconque. Aussitôt, Quatre essaya de les calmer. Se levant, il s'approcha d'eux.

- Arrêtez ! Il ne faut pas se battre !

Les deux soldats se tournèrent vers lui, furieux d'avoir été interrompus.

- T'en mêle pas, gamin, c'est pas tes affaires.

- Bien sûr que si, répliqua Quatre avec calme. Cessez de vous battre, ça ne sert à rien.

Le second soldat s'approcha de lui, menaçant.

- On t'a dit de dégager ! Laisse les grands régler leurs problèmes et retourne dans les jupes de ta mère !

- Si elle était là, elle désapprouverait votre conduite, j'en suis sûr, répondit le prince toujours aussi calmement. Alors cessez ces enfantillages, ou je serais forcé de prendre les mesures que ma mère aurait prises.

Les deux soldats se regardèrent, étonnés.

- Mais de quoi il nous parle, le blondinet ? Pour qui il se prend ?

- J'vais lui apprendre à respecter ses aînés à ce morveux.

Le premier soldat avança vers le jeune homme en faisant craquer ses doigts d'un air menaçant. Quatre soupira. Il n'aimait jamais devoir utiliser son titre, considérant être au même rang que tout le monde. Mais dans certains cas, il était bien obligé d'en venir à ce moyen pour calmer les autres… dans leur intérêt…

- Je vous conseille de vous calmer avant que je sois obligé d'appeler la garde. Vous n'aimeriez pas subir un châtiment pour votre insubordination et votre manque de respect envers votre prince, hum ?

Les soldats se figèrent, surpris. Le petit blond ressemblait effectivement au prince héritier mais que pourrait-il bien faire dans cette salle commune, habillé comme tout le monde et tout seul, sans même un garde pour le protéger ? Mais d'un autre côté si c'était vraiment le prince ils en avaient déjà assez fait pour risquer d'être exécutés…

L'arrivée impromptue d'un jeun homme, les yeux noirs et les cheveux noirs et bouclés lui arrivant aux épaules, interrompit leurs réflexions. Il était habillé de façon très voyante et extravagante et accompagné d'un garde du corps massif qui se tenait légèrement en retrait.

- Quatre ! Que fais-tu encore ici avec les domestiques ? demanda-t-il au blond en s'avançant vers lui d'une démarche très maniérée.

Quatre soupira et fit face au nouveau venu sans se départir de son calme habituel.

- Je mets fin à un combat sans raison d'être, répondit-il avec simplicité.

Le nouvel arrivant le regarda d'un air désespéré.

- Mon frère le pacifiste ! … Ne me dis pas que tu es venu jusqu'ici uniquement pour régler une querelle de domestiques tout de même !

Les soldats profitèrent du fait que le prince ne faisait plus attention à eux pour retourner s'asseoir à la table comme si de rien n'était, trop heureux de s'en tirer à si on compte.

- Non, bien sûr que non, Wufei. Je voulais voir comment ils allaient. Cela dit, il n'était pas question que je laisse ces gens se battre sans véritable raison.

Le brun le regarda un moment en haussant les sourcils, sceptique.

- Voir comment ils allaient, hum … ?

Il sortit un mouchoir parfumé de sa manche et se l'appliqua délicatement sur le nez en regardant autour de lui, visiblement dégoutté par ce qu'il voyait.

- Au fait, ajouta-t-il d'un ton détaché, Père veut te voir.

Et, sans attendre de réponse, il tourna les talons et sortit de la salle commune sous les regards craintifs, furieux ou indifférents de ses occupants, suivi de près par son garde du corps.

Quatre soupira. Son frère ne comprendrait jamais pourquoi le blond désirait se tenir au courant des idées et du moral de son peuple. Il tenait à prendre soin de ceux qu'il serait amené à gouverner un jour et il mettait un point d'honneur à être capable de connaître leurs besoins et à y répondre. Wufei, son frère, ne semblait pas prendre en compte ce que le prince blond tenait tellement à cœur.

Quatre lança un vague regard à tous les gens présents, des soldats pour la plupart.

- Je tiens à ce qu'un certain ordre règne ici, dit-il avec une voix douce mais ferme. Je n'ai rien contre un débordement de joie, mais j'insiste sur l'inutilité de l'exprimer par la force et la violence. Et, quelles que soient vos raisons, se battre n'arrangera rien, alors cessez ce genre d'enfantillages. Je n'ai pas envie de devoir prendre des mesures désagréables et vous non plus je suppose.

Quatre appuya ses paroles d'un regard profond, montrant bien que, malgré son air doux et paisible, il ferait ce qu'il avait dit.

La plupart des personnes présentes gardaient les yeux baissés, n'osant pas regarder le prince en face mais un jeune homme avait les yeux fixés sur Quatre. Une grande mèche brune cachait une moitié de son visage mais son regard vert impassible dévisageait le blond sans vergogne.

Quatre aperçut le regard du garde et le rendit, le fixant avec un petit air interrogatif mais le brun ne changea pas d'expression. Le prince attendit, de plus en plus curieux et intrigué tandis qu'une certaine tension commençait à s'installer. Le garde ne sembla pas remarquer ce changement d'atmosphère /1/ mais tous les autres observaient cet échange silencieux avec une appréhension presque palpable. Quatre toussota, un peu mal à l'aise, ne comprenant pas l'attitude du soldat et finit par prendre la parole.

- Un problème ? demanda-t-il doucement sans quitter le soldat des yeux.

- Non, répondit simplement celui-ci, le visage toujours aussi impassible.

- Alors vous feriez mieux de retourner à vos occupations.

Le garde se leva et se mit au garde-à-vous.

- A vos ordres.

Et il sortit de la salle.

Quatre soupira sans montrer sa surprise. Puis il sortit sans cérémonie et alla rejoindre son père dans sa tour. Il frappa à la porte et attendit patiemment devant jusqu'à ce qu'il entende la voix de son père lui dire d'entrer. Le prince s'exécuta.

La pièce dans laquelle il pénétra était aussi circulaire que la tour à part un renfoncement d'où aboutissait l'escalier et de grandes fenêtres étaient percées à intervalles réguliers dans le mur, permettant à la lumière d'entrer à tout moment de la journée. L'ameublement était sommaire : une grande table couverte de parchemins /2/ en désordre occupait le centre de la pièce avec une chaise de chaque côté et un grand fauteuil, tournant le dos à la porte, placé face à une fenêtre, était occupé par un homme d'âge mûr, ses cheveux châtain foncé coupés court, avec des yeux verts aussi graves que son visage. Ses vêtements, riches mais simples, étaient entièrement gris à l'image du ciel qu'il contemplait d'un air distrait.

Même s'il lui tournait le dos, Quatre s'inclina en signe de respect envers son père avant de se redresser et de se tenir droit.

- Vous m'avez demandé, Père, dit-il d'une voix neutre.

L'homme ne tourna pas la tête, se contentant de dire à son fils d'approcher d'un ton absent. Quatre obéit et alla se tenir debout à la droite de son père sans rien dire, attendant que le roi lui dise le motif de sa convocation.

- Je vais aller droit au but : tu sais que Tallulah sera là ce soir, demanda celui-ci sans quitter la mer des yeux, et ce n'était pas vraiment une question.

- Oui, père, soupira le prince.

- Je tiens à ce que tu lui portes l'attention qu'elle est en droit d'attendre de toi.

- Oui père…

Le roi soupira et se tourna pour regarder son fils droit dans les yeux.

- Pourquoi refuses-tu l'idée de l'épouser ?

Quatre baissa aussitôt les yeux et hésita à répondre.

- Si telle est votre volonté, alors je l'épouserais. Pour le bien du royaume.

- Cela ne répond pas à ma question, fit remarquer le vieil homme, le fixant toujours.

- Mon opinion n'entre pas en ligne de compte, fit remarquer le prince calmement mais sans relever la tête, veillant bien à fixer ses pieds.

- Mais, moi, elle m'intéresse.

Quatre leva un instant les yeux pour regarder son père avant de baisser à nouveau la tête.

- Elle ne changera rien à la décision alors pourquoi s'en soucier ?

- Parce que je suis ton père avant d'être le roi.

- Ce n'est pas l'avis du royaume.

- Est-ce que c'est le tien ?

- Mon avis ne compte pas plus que mon opinion, fit remarquer Quatre avec un léger sourire.

- Et pourtant je veux les connaître tous les deux.

- Je ne vois pas pourquoi.

- Et je ne vois pas pourquoi tu devrais le savoir puisque c'est le roi qui te le demande.

- Le roi me semble vieillir pour s'intéresser à des détails sans conséquences sur le royaume.

- Le titre ne met pas à l'abri des lois de la nature… ni du manque de respect apparemment…

- Vous pouvez rajouter l'obstination irrationnelle.

- Que veux-tu ? C'est de famille.

- Au moins, on est certains que je suis bien le fils de mon père ainsi.

- J'aurais préféré une autre preuve.

- Et laquelle ?

- Quelque chose qui ne nous opposerait pas constamment.

- Difficile quand il s'agit de me former à régner et donc à être perpétuellement en opposition avec les autres.

- Tu as une idée très négative du règne.

- Réaliste, nuance.

- Comment pourrais-tu avoir une vision réaliste d'une chose dont tu n'as jamais fait l'expérience ?

- Je crois que vous observer m'a suffit pour me faire une opinion à ce sujet. Sans compter les cours que l'on m'a prodigué.

- Je ne pense être "perpétuellement en opposition avec les autres"…

- Vous cachez bien votre jeu. A moins que vous ne soyez en perpétuelle opposition qu'avec moi.

- Ou bien c'est toi qui prends un malin plaisir à t'opposer à moi.

- Ça doit être un trait familial, comme vous disiez.

- A moins que ça ne vienne de ta mère…

Et, disant cela, les yeux du roi se firent lointains et son expression songeuse. Quatre se sentit aussitôt coupable d'avoir réveillé une ancienne douleur. Il regarda son père un instant avant de fixer ses pieds, penaud.

- Excusez-moi père. Je ne voulais pas…, dit-il d'une petite voix.

Le vieil homme retrouva une expression impassible et demanda calmement à son fils :

- Pourquoi ne veux-tu pas épouser Tallulah ?

- Je n'ai jamais dit que je ne voulais pas l'épouser, fit innocemment remarquer e prince.

- Mais si je te l'ordonnais, tu le ferais contre ta volonté.

- Ma volonté ne doit pas être prise en compte quand il s'agit du bien-être du royaume.

- Tu veux vraiment reprendre cette discussion du début ?

- Ça ne tient qu'à vous.

- Non : cela ne tient qu'à toi !

- Je vous ai déjà répondu il me semble.

- Ce n'est pas ce que j'appelle une réponse.

Quatre soupira. Décidément, ils allaient vers une impasse alors… il devait donner une réponse satisfaisante à son père.

- Je ne connais pas beaucoup de personnes qui apprécient d'épouser une femme sans éprouver de sentiments pour elle.

- C'est donc uniquement un problème de sentiments ?

- Ce n'est pas un véritable problème.

- Alors qu'est-ce ?

- Quoi donc ?

- Si ce n'est pas un problème…

- Ce n'est pas un VERITABLE problème. Père, est-ce juste pour ça que vous m'avez appelé ?

- En réalité… oui.

- Fort bien. Vous avez votre réponse, vous n'avez plus besoin de moi. Puis-je me retirer ?

- Pas encore.

- Que voulez-vous alors qui nécessite ma présence ?

- As-tu quelqu'un en vue ?

- Non.

- Très bien dans ce cas tu peux te retirer.

Le roi retourna à la contemplation de la mer sans attendre la réponse ou le départ de son fils. Celui-ci attendit un instant puis s'inclina et sortit à reculons. Ce n'est qu'une fois dehors qu'il tourna le dos à la pièce et descendit les escaliers. L'idée de retourner à la salle commune lui effleura l'esprit mais après l'incident avec ces deux soldats, Quatre préféra s'abstenir.

Le prince erra un peu au hasard avant de se décider. Quelques minutes plus tard, il était dehors, sur une autre tour assez grande. L'endroit ressemblait à un jardin abandonné avec ses plantes en mauvais état, ses statues brisées, ses vases jetés à terre et les chemins de gravier défoncés. Malgré l'aspect sale de l'endroit, Quatre aimait venir ici. C'était le jardin de sa mère.

Mais ce jour-là, le blond n'était pas seul. En effet, assis dans un coin, se trouvait le jeune garde à la mèche de la salle commune. Il ne bougea pas, ne dit pas un mot et attendit simplement que le prince le remarque. Quatre finit par apercevoir le garde à droite et le fixa, curieux. Puis il s'avança vers lui.

- Que faites-vous ici ? demanda-t-il tranquillement.

L'interpellé se leva et répondit avec une voix et un visage inexpressif :

- Je cherchais un endroit au calme.

Quatre sourit. Ainsi donc, il n'y avait pas que lui qui appréciait de venir ici, dans cet endroit tranquille. Mais c'était aussi étrange. Un soldat ne devait pas traîner dans le château sans rien faire, surtout quand son prince lui avait demandé un peu plus tôt de retourner à ses occupations.

- N'aviez-vous pas quelque chose à faire ? demanda le prince.

- J'ai fini mon tour de garde.

- Vous n'avez pas de recrues à entraîner ?

- Je suis nouveau.

- Oh. Depuis quand ?

- Hier.

- D'où venez-vous ?

- De Sarimanda.

- Pourquoi êtes-vous venu ?

- C'est la ville la plus proche possédant un corps de garde.

- Pourquoi êtes-vous devenu soldat ?

- Parce que c'est ce que je sais le mieux faire.

- Oh… et vous comptez vous exercer dans quelle branche ?

- Le tir à l'arbalète.

- Un métier intéressant.

Quatre se tut. Il ne savait pas trop quoi dire de plus devant le manque d'entrain du soldat.

- Vous voulez peut-être rester seul… Je vais aller m'entraîner si c'est ce que vous souhaitez…, proposa le garde.

- Si vous le jugez nécessaire, vous pouvez, bien sûr. Mais sachez que votre compagnie ne me dérange pas.

Le jeune homme se contenta de hocher la tête et baissa les yeux, ne sachant pas comment il était censé réagir. Quatre se détourna et s'approcha des créneaux avant de regarder le paysage. Un petit vent jouait avec ses mèches blondes. Le jeune homme à la mèche s'adossa au muret /3/ en regardant autour de lui d'un air absent. Quatre lui lança un coup d'œil avant de se rendre compte qu'il ne connaissait pas le nom du soldat.

- Quel est votre nom ? demanda-t-il.

Le soldat ramena les yeux sur le prince et répondit en se mettant au garde-à-vous :

- Trowa Barton, votre Altesse.

- Oh s'il vous plaît, pas autant de formalisme. Je ne suis que prince.

Le brun cessa de saluer sans dire un mot. Quatre soupira avec un petit sourire sans bouger, les yeux perdus dans le vague.

- Dites-moi Trowa, pourquoi venez-vous ici ?

- Pour… me détendre… me… retrouver…

- Vous n'êtes pas bien ici, au château ?

- Si mais parfois…, commença Trowa avant de s'arrêter, à court de mots.

- Parfois ? l'encouragea Quatre en se tournant vers lui avec un sourire.

- Je ne sais pas… j'ai besoin de… d'être au calme… de réfléchir…

- Des soucis ?

- Pas spécialement…

- Vous êtes bien étrange.

- Hn ?

Quatre haussa les épaules sans répondre, les yeux fixant la mer au large.

- Ma mère aimait beaucoup cet endroit… je la comprends. Parfois, j'ai l'impression qu'elle est toujours là. C'est le seul lieu où elle est encore présente, d'une certaine manière.

Quatre soupira. Il avait parlé à voix haute sans s'en rendre vraiment compte. Plus pour lui que pour le soldat. Il se sentit un peu gêné en comprenant un peu tard qu'il avait dit tout haut ses pensées et il rougit légèrement, tentant de cacher cette rougeur sous ses mèches blondes.

- … Je comprends, dit simplement le garde, ne semblant pas remarquer la gêne du prince.

Il avait les yeux dans le vide, fixant l'horizon sans le voir réellement.

Quatre continua à regarder la mer au loin sans rien dire, plongé dans ses souvenirs.

Notes : Wufei :

TP : PTDR ! EXDR ! se tord de rire par terre

DC : OUAWAHAHAHAWA ! pareil

TP, s'essuyant les yeux (pleure de rire) : j'ai pas pu m'en empêcher !

DC : po grave ! MDR

TP : d'accord ! EXDR !

DC : MDR

/1/ TP : Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j'ai une tête d'atmosphère ?

DC : Oui.

TP : Mais euh !

/2/ DC : mdr Vérité !

TP : De qui tu crois que je me suis inspirée ?

DC : Va savoir !

/3/ TP : Normal qu'il soit absent l'air ! C'est Trotro !

DC : Evidemment !

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