Message de l'auteur
Mais réponses aux revieux sont toujours sur mon site (dont vous trouverez le lien dans ma bio) et attention, ce chapitre débute par une scène érotique. Les petits vont au dodo maintenant! Bonne lecture!
Chapitre 3
Cela faisait maintenant 1 an que Faramir et Aëris étaient ensemble. Boromir était heureux que son petit frère ait quelqu'un dans sa vie d'aussi aimable qu'Aëris. Aëstelle était elle aussi ravi. Sa fille était plus heureuse et plus enjouée depuis qu'elle voyait le jeune homme. Les amoureux étaient d'ailleurs en ce moment même blottis dans les bras l'un de l'autre, sur le lit d'Aëris. Ils étaient épuisés mais heureux. Faramir se souvint de la première fois où il avait fait l'amour à sa fiancée.
Depuis 8 mois et demi, Faramir était sur un petit nuage que même son père n'arrivait à défaire. Il sortait de l'entraînement quotidien avec son frère et se dirigeait vers les appartements de sa belle. Celle-ci était assise devant le petit bureau, triant des papiers pour sa mère. Elle releva la tête et sourit.
« Bonjour amour, comment c'était ? » Elle se leva et embrassa son amoureux.
« Très bien, ma douce. »
« J'ai fait préparé le bain pour toi. Profites-en pour te détendre pendant que je termine ces papiers. » Faramir déposa des baisers papillons dans le cou de sa compagne, qui rit doucement, et s'en alla à la salle de bains. Il se dévêtit et plongea dans l'eau chaude bienfaisante. Les séances étaient de plus en plus difficiles et sans ces bains, ses muscles le feraient souffrirent depuis longtemps. Il se savonna, lava ses cheveux puis se rinça. Il resta encore un petit moment dans le bain avant de sortir. Il se sécha puis Aëris entra.
« Bien ! Prêt pour le petit massage ? »
« Tu sais que c'est quand tu le souhaites ! » Faramir s'installa sur le lit (sur le ventre) et Aëris le chevaucha afin de se mettre bien en parallèle pour optimiser les effets du massage. Elle prit la crème et commença à l'étaler sur tout le dos avant de commencer à masser. Faramir soupira de bonheur. Il pouvait très vite devenir habitué à cette vie. Cela lui semblait comme un rêve. Il se tendit soudain. Et si ça ne durait pas ?
« Quelque chose te tracasse ? »
« Rien de bien important mon ange. »
« Ne me ment pas Faramir ! Etant donné ton niveau de crispation, cela devait beaucoup de tracasser. Alors, dis-moi ! » Faramir soupira.
« J'ai peur. Peur qu'un jour je me réveille et que tout ceci n'ait été qu'un rêve. Peur que tu ne sois plus à mes côtés. » Aëris sourit doucement.
« Mon amour, ne t'en fait pas. Je serais toujours avec toi. Je t'aime, plus que ma vie. » Elle l'embrassa dans le cou et Faramir se retourna. Il la regarda, comme si c'était une déesse à vénérer. Il l'embrassa. Aëris gémit et Faramir accentua ses baisers. Ils devinrent vite passionnés et Faramir déshabilla sa douce. Ils n'avaient jamais été plus loin que des caresses subtiles et légères mais à ce moment précis, tout ce que les deux voulaient, s'étaient s'unir et ne faire qu'un. Faramir fit basculer Aëris et se positionna sur elle. Il l'embrassa sur les lèvres, puis le cou et descendit jusqu'à ses seins. Il prit en bouche la pointe qui commençait à se dresser et la lécha et la mordilla jusqu'à elle soit faite puis passa à l'autre sein qui connut rapidement le même sort. Aëris gémissait et frissonnait de partout. Faramir descendit encore et embrassa l'intimité de sa compagne. Il s'étonna de trouver cette partie du corps complètement imberbe. Aëris sentit que Faramir s'était arrêté et le regarda. Elle se douta de ce qu'il se demandait.
« Les Aërides sont toujours imberbes. A part les cheveux, les sourcils et les cils, bien entendu. » Faramir rougit.
« Je ne voulais pas te gêner. »
« Tu ne me gênes pas voyons. C'est dans notre sang. Il paraît que les premiers Aërides étaient totalement imberbes. Puis certains se sont mélangés aux elfes, gagnant les cheveux et autres mais bon, les elfes ne sont pas le summum du barbu aussi. Faramir et Aëris rirent. Si nous avons des enfants, ils seront tout aussi imberbe. Même les hommes. Elle lui sourit doucement en disant cette phrase. Elle s'imaginait déjà porter les enfants de Faramir. Celui-ci l'embrassa et reparti à l'exploration de sa compagne. Il embrassa les lèvres intimes, récoltant des frissons et des soupirs de bien-être. Puis donna quelques coups de langues qui firent encore plus d'effets. Fort de sa découverte, il continua à lécher et embrasser son intimité jusqu'à son corps se soit arquer à l'ampleur de sa jouissance. Il remonta promptement vers elle, et elle l'embrassa, goûtant ainsi sa propre saveur avant d'inverser les rôles. Elle fit subir à Faramir ce qu'il lui a fait subir et quand elle arriva au niveau de l'entrejambe, Faramir ne put retenir un sifflement d'approbation. Aëris commença à lécher le bout et à embrasser la virilité de Faramir sur toute sa longueur. Quand elle le sentit suffisamment dur, elle commença à le mettre en bouche. Par petits bouts d'abord puis de plus en plus profondément jusqu'à ce qu'il soit entier en elle. Faramir grognait et balbutiait des mots sans suite. Elle s'arrêta au bout d'un moment, avant qu'il ne jouisse puis décida qu'aujourd'hui serait le grand jour. Faramir, qui se sentait tout d'un coup délaissé, regarda fixement sa compagne.
« Es-tu sûre ? »
« Oui ! Viens, Faramir. » Faramir devint tout à coup très nerveux. Les gâteries étaient une chose, l'acte en lui-même en été un autre. Il se positionna entre ses jambes et commença à la pénétrer lentement. Elle avait les yeux embués de larmes mais le força à continuer. Quand il fut à l'intérieur d'elle complètement, il resta un moment sans bouger. Aëris prit les devant et commença un lent mouvement qui gagna en intensité quelques minutes plus tard. La suite ne fut que soupirs, gémissements et amour partagé.
Faramir regardait sa tendre moitié qui dormait. Il l'aimait tellement. Faramir réfléchissait depuis un petit bout de temps à sa relation avec Aëris et finalement, il prit sa décision. Il se lova encore un peu plus contre elle avant de s'endormir.
« Dénéthor ! » L'Intendant du Gondor se retourna vers l'Intendante. « Qu'est-ce que cela signifie ? »
« Rien de plus que ce qu'il y a écrit. Cette loi serait bénéfique pour le Gondor. » Elle lui lança un regard incrédule.
« Bénéfique ? BENEFIQUE ? Ce serait la ruine du Gondor ! Je ne le tolérerai pas Dénéthor ! »
« Vous ne savez pas ce que vous dîtes ! Le Gondor doit retrouvé sa splendeur d'antan. Cette loi est parfaite. »
« Le Gondor resplendira de nouveau quand le Roi sera de retour ! »
« Il peut très bien ne jamais revenir ! »
« Il reviendra Dénéthor ! Soyez-en certain ! »
« Il doit probablement se cacher quelque part comme un pleutre… »
« Taisez-vous Dénéthor ! Vous êtes le pleutre dans l'histoire, vous cachant derrière votre statut d'Intendant pour abuser de votre pouvoir ! Quand le Roi sera de retour, nous verrons alors ce qu'il fera de vous une fois que je lui aurait parler. »
« Vous ne serez peut-être plus en vie à ce moment-là. » murmura t-il
« Est-ce une menace Dénéthor ? »
« Juste une constatation, cela fait des décennies que le Roi aurait dû être de retour. »
« Et je serai sans doute encore là car, comme vous le savez, nous sommes dotés d'une vie longue. Méfiez-vous Dénéthor, ne me provoquez pas. Le feu sera votre perte. » Ils se toisèrent un moment du regard puis Dénéthor abdiqua et Aëstelle sourit narquoisement.
« Cette loi ne passera pas Dénéthor, tenez-vous-le pour dit ! » Elle sortit de la salle, laissant un Dénéthor maudissant derrière elle.
Un mois avait passé depuis l'incident entre Aëstelle et Dénéthor et celui-ci était suspicieusement calme. Faramir revenait d'un bijoutier avec Boromir.
« Et si elle ne veut pas ? » Boromir roula des yeux.
« Pourquoi ne voudrait-elle pas ? »
« Si elle ne m'aimait pas ? »
« Bien sûr que si elle t'aime ! Il n'y a qu'à voir comment ses yeux brillent quand elle te regarde. » Faramir jouait avec la boite dans sa poche. Il soupira. Qui a dit que c'était facile de se déclarer ? Le soir même, Faramir avait arrangé un dîner en tête-à-tête avec Aëris. Il avait d'ores et déjà Aëstelle de son côté. La jeune fille fut surprise de tant d'attentions. Faramir était quelqu'un de doux mais il ne montrait pas souvent ses sentiments.
« Quelle agréable surprise ! C'est pour moi tout ça ? »
« Bien sûr ma douce. » Ils mangèrent un délicieux repas et au moment du dessert, Faramir se leva, s'approcha d'Aëris et posa un genou à terre.
« Aëris, ma douce, je t'aime. Je veux passer le reste de ma vie avec toi. Le veux-tu aussi ? » Il ouvrit le petit coffret contenant la plus belle bague qu'Aëris ait vu. Elle était en argent, entrelacé de fils d'or. Deux pierres formaient un cœur, d'un côté un saphir, bleu comme les yeux d'Aëris et de l'autre une émeraude, verte comme les yeux de Faramir. Les larmes de joie coulaient sur son visage.
« OUI ! oui, oui et mille fois oui ! » Elle se jeta à son cou et l'embrassa passionnément. Une fois calmé, il lui passa la bague au doigt et Aëris souriait béatement en la contemplant. Autant dire que cette nuit-là, ils s'exercèrent pour leur nuit de noces.
Le lendemain, Aëris sautillait de joie jusqu'à la maison familiale. En effet, bien qu'elles aient des chambres dans le château, la maison familiale était un lieu de repos et de ressourcement. D'ailleurs, étant dimanche, Aëris allait rejoindre sa mère. Son futur mariage n'était pas la seule chose qui la faisait sourire. Bien que, c'était l'une des suites logique au mariage, un peu en avance. Elle tournait au coin de la rue quand un sentiment de vertige la prit. Elle ne l'avait senti qu'une fois auparavant, quand sa grand-mère était morte, laissant ainsi aux deux autres Aërides ses qualifications élémentaires. En effet, quand un Aëride mourrait, ces pouvoirs étaient partagés entre ses descendants restant. Les éléments étaient les suivants : feu, eau, air, terre, lumière, ténèbres, foudre et glace. Avec un élément dominant et un secondaire. Et quand un Aëride naissait, il avait l'un des éléments en surplus chez ses parents. Aëris avait hérité de la glace et de la lumière mais ils étaient indisponibles car ce n'était pas ses éléments naturels. Et en ce moment, elle sentait les autres éléments venir en elle. Elle tenta le dénie car sa mère ne pouvait pas mourir, pas encore. Elle couru jusqu'à la maison et entra. Elle poussa un long cri d'effroi avant de se retourner vers la personne qu'elle sentait derrière elle. Une heure plus tard, les affaires personnelles étaient emballés et Aëris regardait tristement la maison qui était la sienne avant de jeter une torche à l'intérieur de la maison. Elle galopait aussi vite que possible pour sortir de Minas Tirith et du Gondor. Elle ne voulait pas voir sa maison d'enfance brûler dans les flammes, sachant que le corps sans vie de l'Intendante Aëstelle, sa mère, s'y trouvait. Les larmes coulèrent librement et un dernier mot « adieu » fut jeté à la cité de pierre qui lui était dorénavant interdite.
