RAR

Abella : Salut :D Alors charmed bien ou bien ? Prue elle est toujours morte ?

Galouz : Merci :D Who's your daddy? Pardon jviens dme mater le pilot de Veronica Mars :D

Evil Milou : C'est vrai qu'il est bien déprimé le p'tiot : ( Plus jamais je fais mourir Hagrid dans une fic non non non, le toutou il est trop triste après, et ça te rend triste aussi, donc fini. Sinon, Evil Milou, c'est le Milou de tintin et Milou ? Il est evil ?

Note de wam : … non rien. Mais quand mm... comment j'ai galeré à me souvenir de 'comment on publie un truc':D Trooooop dur.

ho et... Violette, Ceresse, Hélène, ou je sais pas vraiment combien vous êtes dans ta tête, si tu passes par là, ben... Bizoos:D Et je promet de plus trop faire mourir de gens! Un de temps en temps, oui... mais pas trop. Trop de mort tue la mort, c'est bien connu.

Et Psy4 si tu passes par là ben...va t'en:D


Serre moi.

TRYO

Embrasse moi dessus bord

Viens mon ange, retracer le ciel

J'irai crucifier ton corps,

Pourrais-je punaiser tes ailes ?

Je sens deux mains me pousser dans la salle de classe vide. C'est l'endroit où poussaient mes ailes, avant tout ça. Il reste quelques plumes, mais tu t'arrangeras pour les arracher avec tes dents, les recracher sur le monde, pour les narguer. Pour leur dire que leur survivant national n'est pas aussi vertueux qu'on le pense. Je sens un parfum envahir la pièce, j'en ai la tête qui tourne. C'est trop toi… j'ai du mal à supporter : Doux et sucré, et acre, et salé. On s'y noierait. C'est bien toi ? Evidemment, c'est bien celui que je hais. Celui dont je rêve de brûler les ailes, et le reste…et te voir tomber… mais pas trop bas, j'ai encore et toujours besoin de toi, tu le sais, n'est ce pas ? Parce que toi, tu es toujours un ange. Je sens une bouche sur la mienne. La tienne. J'ai envie de t'arracher ce sourire, celui qui te fait dire sans un mot que tu attendais ce moment depuis ce matin, depuis que tu t'es réveillé seul dans ton lit, mon absence à tes cotés. Et je m'agrippe à ta tes cheveux blonds, autrefois impeccablement coiffés. Ca doit être douloureux… peu importe. Tu gémis dans ma bouche et tu me portes sur le bureau de Snape, et je reste agrippé à tes hanches, parce que j'ai peur de tomber plus bas. Je sens des mains glisser un peu partout, brutalement, et je sens qu'encore une fois, je te haïrais à en mourir, comme je sais si bien le faire. Et en silence, je te dirais que moi aussi, j'ai attendu ça toute la journée. Mais pas trop fort. Pas trop fort, pas trop vite, pas trop vite, on a toute la nuit. Trop vite… tu vas toujours trop vite.

Embrasser, te mordre en même temps

Enfoncer mes ongles dans ton dos brûlant

Te supplier de me revenir et tout faire

Ô tout pour te voir partir et viens!

Je te repousse. Tu n'as pas compris que je t'aimais pas… trop ? Tu joues avec moi, tu me fais face et tu continues à me griffer, à me mordiller… et tu ne t'arrêtes pas, malgré toutes ces insultes. Va t'en … mais pas trop loin. Serre moi… mais pas trop fort. Je te repousse pour de bon cette fois. T'a pas l'air con, là, les lèvres gonflées et les yeux brillants, et qui me fusillent. Tu trembles, tu veux m'insulter mais tu te contentes de paraître pitoyable. Je te dis de ramasser ta chemise et de te barrer. Tu me dis que je ne sais pas ce que je veux, et t'as l'air en colère. Alors je veux hurler que je te hais, que tu me dégoûtes. Je veux hurler toutes ces choses qui me passent par la tête, la meilleure façon de te trucider. Et la seule chose que je trouve à faire, c'est de me précipiter sur toi et recommencer à t'embrasser comme si c'était la dernière chose que je puisse faire sur cette terre. On a vu pire, comme approche d'apocalypse. Mes ongles marquent ta peau, ils écrivent ce que je ne pourrais jamais dire, parce que j'en ai un peu peur, parce que je ne le pense pas vraiment, peut-être. Parce que j'ai peut-être pas autant besoin de toi que je le pense... nan... je suis pas draco addict. Je suis pas un putain de camé qui réclame sa dose. J'en ai pas besoin, vraiment pas... continue... je peux me passer de ça... t'arrêtes pas... t'es qu'un divertissement, ça s'arrêtera bientôt... le plus tard possible. Jamais, même. Nan... j'essaye de te repousser mais ta langue s'agrippe à la mienne... et tes mains, tes putains de mains... haa... elles sont bien là ou elles sont.

Emmène moi là bas

Donne moi la main

Que je ne la prenne pas

Ecorche mes ailes

Envole moi

Et laisse toi tranquille a la fois.

Mille fois entrelaçons nous

Et lassons nous même en dessous

Serre moi encore serre moi

Jusqu'a étouffer de toi

« Malfoy. Malfoy passe à Flint. Flint passe à Malfoy. Malfoy tire. Weasley bloque. Potter scrute. Flint tombe. Weasley numéro 2 en rit. Malfoy fulmine. Potter est sur son balai. Snape se recoiffe. Dumbledore fait tomber son beignet. Dumbledore ramasse son beignet. (…) C'est passionnant. Ils ont l'air tellement petits vus d'ici, qu'on dirait une partie de Baby-Quidditch. (…) Oui, je reste concentrée… Snape se… Quoi ? Ah, je dois vraiment commenter le match ? C'est vous qui voyez… Weasley se prend un cognard. Weasley a mal. Malfoy en rit. Potter va entrer en collision avec Pucey. Potter s'écarte. Potter va vite. Potter va un peu trop vite à mon gout, il ne devrait pas aller aussi vite. Malfoy le suit… Ca sent le vif d'or, cette histoire. (…) Oui moi aussi, avec 3 sucres. (…) Potter serre le poing. Potter a un truc dans la main, mais pas le pénis de Malfoy, comme on pouvait s'y attendre… Quoi ? Maisss oui, rhooo… je plaisante. Potter a fait gagner son équipe. Bravo Potter. C'était Luna Lovegood, en direct du stade de Quidditch, pour la rencontre Gryffondors/Serpentards, vieux ennemis, éternelles Nemesis…es. Les Montaigu et les Capulet. Je vous laisse deviner qui joue Roméo et qui joue Juliette… Quoi ? Maisss oui, si on peut plus rigoler 5 minutes… »

« LOVEGOOD ! »

Il y a des salauds

Qui pillent le coeur des femmes

Et des femmes qui n'savent plus trop

D'ou l'amour tire son charme

Papillons de fleurs en fleurs

D'amour en amour de coeur

Ce qui n'ont qu'une étoile

Ou ceux qui brûlent leur voiles

"Potter sans sa cour...

-Tiens, Malfoy, quelle bonne surprise.

-30 points en moins aux Gryffis pour traîner tard dans les couloirs...

-C'était ça, l'odeur. Je me disais aussi, tu devais être dans le coin.

-50 points.

-Hann Malfoy... sois un gentil garçon, et ferme là un peu.

-70.

-Qu'est ce qui se passe? T'as passé une mauvaise soirée? Ta petite amie imaginaire t'a largué?

-150.

-Elle te trouvait trop fade?

-200. Potter, de temps en temps, faudrait que tu fermes un peu ta gueule.

-C'est pas ce que me disais ta mère hier soir.

-400 points. Et tu n'approches pas de moi. Et arrête de sous entendre que tu te tapes ma mère.

-T'annules tout ça, et tu pourras être au dessus, pour une fois.

-Potter, je suis toujours au dessus.

-Ouais... mais je te promets de pas simuler ... du moins pas aujourd'hui.

-Tu dis ça simplement pour me donner l'irrémédiable envie de te baiser, et de te prouver que c'est bien moi qui domine, que y a pas à simuler quand on fricote avec un Malfoy, que ma réputation de bête de sexe me va à merveille, que je peux tenir toute une nuit, voir 3, et que à coté de moi, tout te paraîtra bien inintéressant et sujet à simulation.

-Et ça marche?

-Absolument. Et j'espère que t'es en forme.

- (...) Attend, attend... t'oublies un truc.

-Ha... mhh... j'annule ce trucs des points, là... un préfet aussi peut faire des erreurs.

-T'es une erreur à toi tout seul.

-Et toi, rentre là dedans."

J'aime tes larmes quand tu aimes

Ta sueur le sang, rendons nous amants

Qui se passionne, qui se saigne

J'aime quand mon écorché est vivant

Je ne donne pas long feu

A nos tragédies, à nos adieux

Ron reposa sa tasse de chocolat chaud et la reprit immédiatement. Il la porta à ses lèvres, mais la reposa avant d'en avoir avalé une gorgée. Il la re-saisit entre ses doigts et la reposa sur la table des Gryffondors. Il attrapa un marshmallow et le fourra dans sa bouche. Il le mâcha quelques minutes, interminables, comme pour retarder la conversation qui le mettait un peu dans tous ses états. Il reprit sa tasse de chocolat, mais Harry, agacé, lui ordonna de lui dire quelque chose. Il la remit à sa place mâchouilla nerveusement sa joue.

"Mais... ça va s'arrêter rapidement, hein ? »

Harry hocha longuement et vivement de haut en bas. Et Ron reprit sa tasse de chocolat. Et quand il se rendit compte qu'elle était vide, il prit une poignée de marshmallows et la fourra toute entière dans sa bouche.

"C'est... Harry, c'est étonnant. Je veux dire. Toi, Malfoy. La fouine. Et toi. Qui font des choses... ensemble.

-Ouais... j'ai du mal à le croire aussi. Ca vous dégoûte pas, hein?

-Non, bien sûr que non!" s'empressa de répondre Hermione.

-Si, bien sûr que si!" ajouta immédiatement Ron.

Hermione roula des yeux et Ron reprit sa tasse, avant de se souvenir qu'elle était vide et de la reposer.

"La fouine, quoi. Harry, la fouine! Pourquoi... et comment et... pourquoi? Et comment? Il t'a forcé? C'est un pari? Tu..."

Son visage s'éclaircit soudain:

"Il va mourir et c'était sa dernière volonté?"

A ce moment, le préfet des Serpentards entra dans la salle et se dirigea directement vers la table décorée en vert et argent. Il jeta un coup d'oeil à son Gryffi, que personne ne vit, et sourit discrètement. Harry, rêveur à sa table en fixant l'autre, ne vit pas Ron se lever et se précipiter aux toilettes. Non, il n'était pas dégoûté par son meilleur ami, il avait juste mis trop de marshmallows en même temps dans sa bouche.

"On est pas vraiment ensemble, Mione... Ca s'arrête à... enfin je vais pas te faire un dessin.

-T'es sûr?

-Certain..." répondit Harry en matant son blond jouer avec sa petite cuillère et la faire tourner entre ses lèvres. Il soupira en souriant béatement, et Hermione fourra un marshmallow dans sa bouche. Même Ron avait comprit... quelle ironie.

Reviens moi, reviens moi

Tu partiras mieux comme ça

A force de se tordre,

On en finirai par se mordre

A quoi bon se reconstruire,

Quand on est adepte du pire

Malgré nous, Malgré nous,

A quoi bon se sentir plus grand

Que nos, deux grains de folie dans le vent

Deux âmes brûlantes deux enfants

Encore une fois, encore une heure de cours avec Snape. Encore une heure de torture, à me demander à chaque instant ce que je pourrais faire pour éviter de faire perdre des points aux Gryffis jusqu'à ce que je me rende compte qu'il n'y a absolument aucune solution. On est par équipes de deux... et moi je me coltine Parkinson. Cette garce qui gueule sur tous les toits que Draco est à elle. Je la hais... je hais les dindes, les pauvres connes dans son genre. Qui ne comprennent pas grand chose à la vie en général. Depuis 10 minutes, elle hésite entre la gousse de vanille et l'écorce de citron, alors que tout le monde sait très bien que la vanille et la mandragore ne font pas bon ménage. Ca explose, ça tache, c'est laid. Je la déteste.

"Drayy?" elle chuchote en mettant la main devant sa bouche. "Drayyyy!" elle répète. Puis elle se rend compte que le système 'main devant la bouche' bloque les sons qui s'échappent de sa gorge, alors elle l'enlève ,et Neville fait exploser son chaudron au loin.

"Pssssssit! Dray!" Et puis Dray c'est ridicule comme prénom. D'ailleurs, il a l'air agacé quand il se tourne. Il est mignon lorsqu'il est en colère, avec ses petits sourcils qui pointent vers le bas et sa petite bouche pincée et ses petites... Ho ta gueule. "C'est quoi après la mandragore? Vanille ou citron?" Il lève les yeux en l'air.

"Citron, Pansy, citron! On l'a révisé hier, toute la soirée, cette putain de potion."

Soirée. Réviser. Seul. Avec elle.

"Merci mon chatonnnn!"

Chaton. Réviser. Seuls. Pansy. Réviser. Dray. Chaton. Dray.

ARGHHHH! Transformationnnnnn !

"MONSIEUR POTTER! 50 points en moins aux Gryffondors. Vous savez pertinemment que la vanille mélangée à la mandragore, provoque une explosion!" hurle Snape en tendant à Pansy, pleine de liquide jaunâtre et qui sent franchement pas bon, une serviette.

...ça valait le coup.

Ho et détail qui a son importance. Si le chaudron de Neville a explosé, là bas, au loin, c'est parce qu'il jetait un peu trop de coups d'œil à Harry, et que Draco connaissait aussi les effets de la vanille mêlée à la mandragore.

Quelle bande de gamins…

Il y a des salauds

Qui pillent le coeur des femmes

Et des femmes qui n'savent plus trop

D'ou l'amour tire son charme

Des Papillons de fleurs en fleurs

D'amour en amour de coeur

Ce qui n'ont qu'une étoile

Ou ceux qui brûlent leur voiles

Moi Draco Malfoy, fier préfet des Serpentards, suis forcé à raser les murs sous une cape d'invisibilité que j'ai volée à Potter, pour ne pas avoir à le croiser dans les couloirs. Parce qu'à chaque fois, je connais la fin dès le début… et je pense que tout ça me nuit. Vraiment, ça suffit. Il ne faut plus. C'est fini. Ouais, c'est ce que j'ui dirais si je le vois. Mais je le verrais pas, non non, puisque je me cache, et j'ai raison.

Plus que 6 mètres et j'aurais atteint mon but, mon but étant de regagner ma chambre et de passer une nuit normale, à dormir, en rêvant peut-être, en rêvant de… de plages et de sable fin, des vacances, de vaches, dans des près, de petites libellules, la tranquillité, le calme… la solitude… tout seul sur une île… Potter qui m'apporterait un cocktail habillé en soubrette, avec une petite olive, un petit parapluie, et on… plus que deux mètres.

Ca y est j'y suis. Ma chambre. J'ai réussi. Je vais pouvoir dormir sans suçoter de cicatrice, ce soir. Bien, bien… bien. J'enlève ma cape et la pose au dessus de la cheminée… haaa… qu'il est bon de ne pas avoir Potter dans les pattes, de pouvoir… Non… c'est pas vrai…

Salaud.

Je savais bien qu'il fallait que je m'arrête dès le début. Avant d'avoir commencé. Il aurait fallu le lui dire dès notre première rencontre, en fait. Dans ce magasin de robes…. J'aurais du le fixer, dans le vert des yeux, et lui dire « Non Potty, jamais nous n'aurons de relation purement sexuelle. » Ok, il n'avait que 11 ans, il aurait pu être choqué. Mais au moins j'aurais pu éviter tous ces désagréments.

Quels désagréments ? Me direz vous. Vos gueules. Vous répondrais-je. Vous le savez très bien. Cette enflure squatte mon lit. Ouais, exactement. Potter est sous mes couvertures. Potter dort, ici, là, juste sous mon nez. Il avait un entraînement ce soir. Il doit être fatigué. Si j'avais une âme, je le laisserais dormir, je le laisserais à cette quiétude, ce calme dans lequel il s'est enfoui, et dont il a le droit de jouir, après tout ce qu'il a fait pour nous … Ouais, si j'avais une âme et des principes, je laisserais mon ange dormir. Mais aux dernières nouvelles, je lui ai arraché ses ailes. Et j'suis un salaud. Et j'ai pas envie.

« POTTER ! Nan mais tu te crois ou ? Dormir dans mon lit ? Le lit préfectoral ! J'espère que t'as une bonne excuse ! Tu sais très bien qu'après une journée comme ça, j'aime à… Potter ? T'es sensé te réveiller là. »

Connard. Si il est mort, je le trucide.

Je vais m'asseoir sur le lit, et observe sa cage thoracique se soulever à allure un peu trop régulière à mon goût. Il dort, simplement. Il doit se sentir bien dans mon lit… Après tout… NAN ! Pas de 'après tout'. Après rien du tout, ouais ! Ca commence par laisser un putain de survivant dormir dans son lit, et ça se termine dans une petite maison, des palissades, et un chien qui s'appelle Bobby. Et Merlin sait que je ne m'auto-laisserais pas finir comme ça.

« Potter… » je fais un peu plus doucement. J'écarte une mèche de cheveux qui lui encombrait le visage, et la glisse derrière son oreille, alors qu'il dort toujours. Je laisse un doigt glisser sur sa joue… Juste un, pas deux. Deux, c'est le début de la faiblesse. Un doigt s'égare sur sa lèvre inférieure, parfaite, juste comme il faut, et la redessine. Et je sens l'irrépressible envie de la goûter. Et comme on m'a toujours apprit quil fallait toujours suivre ses envies, je me penche vers Potty. Mon visage pratiquement collé au sien… Je sens son souffle empli d'odeur de chocolat, sucré et chaud, un peu comme lui… je caresse sa peau avec mes lèvres… les siennes se rapprochent. Et là c'est le drame.

« … Draco ?... » il fait d'une voix ensommeillée, tandis que ses grands yeux verts me sondent. Je me redresse doucement, un énorme sentiment de frustration qui me tenaille l'estomac. Là , je grimace et lui, il se contente de sourire bêtement.

« Sort de mon lit, petit con ! »

Embrasse moi dessus bord

Viens mon ange, retracer le ciel

J'irai crucifier ton corps,

Pourrais-je dépunaiser tes ailes ?

Embrasser, te mordre en même temps

Enfoncer mes ongles dans ton dos brûlant

Te supplier de me revenir et tout faire

Pour te voir partir et viens!

Emmène moi là bas

Donne moi la main

Que je ne la prenne pas

Ecorche mes ailes

Envole moi

Et laisse toi tranquille a la fois

Mille fois entrelaçons nous

Enlaçons nous même en dessous

« Tu fumes des cigarettes à la vanille.. » chantonna Potter sur le chemin qui les menait au château. De fines gouttelettes tombaient sur les deux… les deux… les deux on-ne-sait quoi. Le ciel de Hogwart était bien gris, accentuant un peu plus l'air maussade du blond. Il trouvait ça mignon, les cigarettes à la vanille, mais il n'osait pas le dire sous peine de se voir pendu à un arbre et lapidé. Ha oui, car un Malfoy n'est pas mignon… Il y a des tas de choses que les Malfoy ne sont pas. Mignons, pour commencer. Soumis, aussi. Si Malfoy sénior savait à quel point son fils dérogeait à la règle, il se retournerait dans son vase.

« Tu me fois mettre ça dans ma bouche et t'en déduis que je fume ? » il rétorqua, feignant l'air étonné. « Potter, tu sais les vulgarités, chez un Malfoy, c'est… rare, mais là… sincèrement… tu me troues le cul. »

Potter haussa un sourcil suggestif, et Draco pensa qu'il aurait du se la fermer.

« Oui et alors ? » gronda le blond susceptible. « J'aime bien, le goût. Et puis c'est moins mentholé que celles à la menthe. »

Un petit nuage de fumée s'échappa de ses lèvres.

« Et puis tu m'emmerdes à la fin avec tes questions. »

Il toussota un peu, parce qu'il avait la gorge fragile, et reprit.

« Et puis je vois pas pourquoi on doit faire ça. » ajouta le blond en boudant. Il sentit un bras passer autour de sa taille et un corps qu'il ne conaissait que trop bien se coller à lui, avant de remarquer la présence étrangère d'une petite langue en plein sur le lobe de son oreille. La cigarette lui en tomba des doigts.

« Parce que je te l'ai demandé…» murmura Potter d'une voix extraordinairement sexy en embrassant sa tempe. « Et que tu m'adooooores tellement que tu le feras. Et accessoirement parce que le chantage rapport au sexe marche admirablement chez toi. »

Le blond grimaça et tenta de repousser l'autre, mais il ne fait qu'accentuer sa pression, glissant ses bras autour de sa taille et enfouissant sa tête dans son cou. Et le blond n'eut aucune autre alternative que de… s'accrocher aux épaules de son assaillant en se jurant de lui faire payer de l'avoir rendu si mou, un jour. Enfin, mou… mou, c'est vite dit.

Potter déposa des baisers sur la nuque de sa nemesis, sentant sa respiration s'affoler un peu plus… il savait à quel point le blond était sensible, il connaissait avec exactitude les endroits à embrasser pour faire ronronner l'autre… en fait, il y en avait des tas. Draco avait le ronronnement facile.

C'était un de leur petits trucs, entre ennemis qui se vouaient une haine sans limites. Umpf…

Draco sentit deux mains glisser sous son pull et commencer à caresser son dos, puis son ventre… puis un peu plus bas… non, ce n'était pas bon… ce n'était pas bon du tout.

« Potter… tu vas nous mettre en retard… il pleut… et… et… pas de … protections… c'est mal… »

Potter sortit une toute petite pochette de la poche arrière de son jean et sourit en l'agitant sous le nez du blond. Et Draco remballa son excuse, avant de se laisser guider vers un bosquet en rechignant un peu pour le principe. Non, il n'avait aucune volonté.

Serre moi encore serre moi

Jusqu'a étouffer de toi

« … promets de te jurer amour éternel et … »

« … de t'aimer pour le meilleur et pour le pire jusqu'à ce que la mort nous sépare… »

« blah … blahbla… »

« …Au nom de Merlin, je vous déclare mari et femme… »

« Conneries. » grogna une voix au premier rang. « Comme si Granger allait rester toute sa vie avec ce demeuré. Je veux dire, elle est intelligente, elle est mignonne, et elle sait aligner trois mots, elle. Pas comme l'autre. » il ajouta en désignant Ron du doigt.

« L'autre, c'est mon meilleur ami, alors je te prierais de ne pas lui manquer de respect à moins de me voir casser ta jolie petite gueule. » répondit Harry, lassé, en souriant, parce que c'était le plus beau jour dans la vie de ses meilleurs amis, et que par conséquent, ça le rendait heureux.

« Evidemment… Toi, pas de répartie. De la violence, encore, et toujours… La répartie des faibles, quoi. » fit remarquer Malfoy.

Ron et Hermione s'embrassèrent sous les yeux humides de toute la population magique, parce que souvent, le mariage de Madame Le Ministre de la Magie, et de ce fabuleux joueur de quidditch qu'est Ron Weasley, ne passe pas inaperçu. Tout comme l'arrivée avec 30 minutes de retard des deux meilleurs aurors de ce siècle, débraillés, trempés et anormalement heureux.

« Malfoy si t'es pas content, tu sais ce qu'il te reste à faire. » fit Harry avec un petit goût de déjà vu.

-… d'accord, après la cérémonie, je m'en irais, et tu me reverras plus jamais…

-Merlin merci… je pensais que mes prières seraient veines. » conclue Harry en levant les yeux au ciel.

-PITIE ! » s'emporta Neville, assis juste à leurs cotés. « Vous rompez trois fois par semaine, depuis plus de 5 ans. Serait peut-être temps de vous rendre compte que aucun d'entre vous ne va s'en aller. »

Deux regards assassins se tournèrent vers Neville, mais lui s'en fichait parce qu'il savait que les gens amoureux sont toujours un peu moins violents, et que par conséquent, il finirait sûrement la journée. Il jeta un regard amusé aux doigts entrelacés des deux ennemis de toujours, et se leva pour rejoindre les autres.

Il ne restait plus assis, dans le petit parc de Poudlard, que Harry et Draco.

« Tu crois qu'il a raison ? On est condamnés à vivre ensemble ? » demanda Harry avec de la crainte, mêlée d'un peu de curiosité. Il était pressé de voir combien de temps ils allaient pouvoir tenir, sans s'entre-tuer.

« Conneries. » grogna Malfoy.

Sûrement un peu moins de dix minutes, pensa le brun.

« 5 ans ? » poursuivit l'autre. « J'ai passé 5 ans de ma misérable vie avec toi et je m'en suis même pas rendu compte… »

Harry se leva, lassé, prêt à rejoindre ses amis. Il eut le temps de faire approximativement… 3 pas. Et se sentit faire du sur-place. Parce que le blond n'avait pas lâché sa main, sûrement. Et il n'avait pas l'intention de le faire. Pas de si tôt. Voir jamais.

« 5 ans… et… et si on essayait de tenir une année de plus ? Je suis sur que tu craqueras avant. T'as toujours été plus faible. Lavette. Je… j' pari que tu pourras pas tenir. Tu… vas essayer de tenir, hein ? »

Draco voulut paraître sur de lui et confiant, mais… non, Malfoy et bon acteur étaient certainement incompatibles. Alors il se contenta de lever ses yeux suppliants vers Harry, qui souriait, un air stupidement amoureux accroché au visage. Il rapprocha le blond de lui et le serra… pas trop fort… pas trop vite… ils avaient le temps.

Ouais… ils allaient peut-être tenir plus de dix minutes, en réalité.

Serre moi encore serre moi

Jusqu'a étouffer de toi …

FIN