Note 1 : merciiiiiiiiiiiiiiiiii !
Note 2 : je le savais que vous l'aimeriez ma jolie, toute mignonne PDE ! Avouez que Rodney en avait bien besoin … Et en fait moi aussi après ce que je lui avais fait subir dans ce chapitre !
Note 3 : une fin slash ? Hum, non je ne pense pas. Par contre, dès que j'ai fini Empathie, je réattaque De l'autre côté du miroir, qui elle, est une fic slash.
Note 4 : voici un chapitre tout calme …
ooOOoo
34 – Evidemment, ce petit moment de calme n'avait pas duré longtemps. Valérius s'était brusquement rappelé qu'il disposait de deux charmants souffre douleurs.
L'Akron les avait séparés, remettant Rodney debout sans grand ménagement. Ce dernier était de plus en plus pâle. John fit remarquer que s'il le voulait fonctionnel, l'Akron ferait mieux de le laisser tranquille et bien entendu il avait reçu une superbe gifle en échange de ce judicieux conseil. Les choses allaient un peu dégénérer, lorsque Caudius intervint.
« Valérius ! Je crois que je vais prendre le relais. »
« Bien, tu peux récupérer celui-ci. » Il poussa John vers Caudius. « Le Timaré reste avec moi. »
A ces mots, John vit Rodney pâlir davantage.
« Non, ils restent ensemble, de cette manière, il peut s'en occuper. »
Le « il » en question était juste en face d'eux. Bon sang, ces gens n'avaient donc aucun savoir vivre ? Il fallait croire que leurs relations sociales avec d'autres cultures se limitaient à la torture.
John en avait vraiment assez d'être traité comme une commodité, mais alors vraiment, vraiment assez.Il fallait qu'il pense à un plan d'évasion et vite. De préférenceavant de se retrouver une fois encore avec un couteau planté dieu sait où !
Mais pour ça, il fallait qu'ils restent ensemble. Pas question de partir sans McKay.
Valérius fixa un moment son frère, puis capitula. Il serra une dernière fois le bras de Rodney, se pencha vers lui et lui murmura quelque chose à l'oreille. Cette fois, Rodney perdit tout ce qui lui restait de couleur. Il hocha la tête doucement. Valérius, satisfait, balança Rodney vers Sheppard. McKay trébucha mais John le récupéra avant qu'il ne tombe.
John suivit Valérius des yeux. Il s'imaginait que c'était lui, cette fois, qui jouait avec un couteau. Une pensée très satisfaisante. Il revint à Rodney qui lui aussi fixait ses pieds.
« Rodney, Ca va aller ? »
McKay secoua la tête.
Okayyyyy. A question stupide, …
« Venez, suivez moi. »
Caudius et deux Akrons se trouvaient près d'eux. John tira gentiment McKay par la manche et ils suivirent Caudius, les deux autres hommes marchant derrière eux.
Ils n'allèrent pas bien loin. Ils sortirent pour rejoindre la seconde maison, celle de Caudius. Ce dernier les conduisit dans la petite chambre où John s'était changé un peu plus tôt. Dès qu'ils furent entrés, John entendit la clef tourner dans la serrure. Enfermés.
Rodney se tenait au milieu de la petite pièce sans bouger.
« McKay ? »
Silence.
John s'approcha et posa sa main sur l'épaule du scientifique. Toujours aucune réaction.
« Rodney ... »
« Il n'y a qu'un lit »
Quoi ? Oh, oui en effet. Un seul lit – une place bien sûr – pour deux personnes, charmant ! Devinez qui allait devoir dormir par terre ?
« Nous sommes deux. Et il n'y a qu'un seul lit. »
Oula, alors là il y a un problème. John avait besoin d'un McKay à peu près lucide, là il avait des doutes.
Il prit Rodney par les épaules et le guida vers le lit. Rodney s'assit sur le bord de celui-ci.
« Rodney. J'ai besoin de savoir si ça va. »
McKay leva finalement les yeux vers lui.
« McKay ?
« D'après vous Major ? »
La réponse était sortie plus sèche que ne l'avait réellement souhaitée Rodney. Il soupira.
« Je … Je suis désolé, je ne voulais pas … C'est juste que tout ça … »
Il fit un geste de la main désignant la petite chambre où ils se trouvaient.
Pendant un moment, John avait vu dans les yeux de McKay cette petite flamme qui le caractérisait, entre agacement et exaspération, et puis elle avait disparu.
« Ouais, je crois que je vois ce que vous voulez dire. Je commence pour ma part à en avoir un peu assez de me faire embrocher pour un oui ou pour un non. »
Rodney le fixa un moment avant d'hocher la tête silencieusement.
John aurait donné n'importe quoi pour une réplique acerbe ou sarcastique. Pour une réplique à la McKay. Pour que McKay redevienne un peu lui-même. Mais apparemment, cela devrait attendre.
Il claqua des mains.
« Bon. Puisque nous voilà gentiment hébergés par nos charmants hôtes, si nous faisions un petit brin de toilette avant de nous coucher, hein. A commencer … »
Il se dirigea vers la petite commode où se trouvaient broc et cuvette, versa de l'eau dans cette dernière et s'arma d'un petit morceau de tissu et d'une serviette.
« … par vous. Voyons un peu votre poitrine. »
« Ce n'est pas la peine, ça va et … »
« McKay, je ne vous demande pas votre avis, alors vous me déboutonner tout ça, ou je m'en occupe moi-même. Et autant vous dire que je ne suis pas trop d'humeur à argumenter, Okay. »
Pendant un instant, juste une fraction de seconde, John cru que McKay allait protester, lui signalant, pour la énième fois, qu'il n'était pas un militaire et que de ce fait, il n'avait pas d'ordre à recevoir de lui. Mais le scientifique resta la bouche ouverte quelques secondes, puis tourna la tête et commença à déboutonner le devant de la longue chemise.
John étouffa un soupir. Il ignorait ce qui s'était passé pendant le temps où ils avaient été séparés, mais il y avait fort à parier que quoi qu'il se soit passé, Valérius n'était pas étranger au comportement de McKay.
Il s'installa devant le scientifique et écarta les deux pans de la chemise. Celle-ci ne se déboutonnait pas jusqu'en bas et lui rappelait celles que portaient les personnages masculins de cette série ultracélébrissime : La petite maison dans la prairie. Rodney faisait un Charles Ingalls très acceptable. A l'exception de la chevelure bien sûr.
La blessure était pratiquement résorbée. Il ne restait plus qu'une fine cicatrice. Dans quelques heures, sans doute moins, il ne resterait plus aucune trace de celle-ci. Du moins plus aucune trace visible. D'un point de vue psychique, c'était manifestement une autre histoire.
John lava les contours de la cicatrice, puis reposa le tissu et la cuvette sur la commode. Il se versa un peu d'eau propre sur les mains, puis se lava le visage. Il prit la serviette pour enlever les traces de sang sur son abdomen. Là aussi, plus rien. Lorsqu'il se retourna, Rodney était allongé, quasiment en position fœtale, ses genoux relevés sur sa poitrine.
John cru un moment que le scientifique s'était endormi, mais celui-ci lui posa une question.
La question. Celle qu'il n'avait pas vraiment envie d'entendre.
« Major, qu'est-ce qu'on va faire ? »
TBC
