Note 1: merciiii !
Note 2 : ahaha, le dénouement est proche ! Après je retourne à Jeux d'enfants. Pfiou, ne jamais commencer plusieurs fic à la fois!
Note 3 : ne t'inquiète pas Audreyyy, tu auras ta fin GEN et les autres auront leur fin SLASH ! Comme ça tout le monde est content !
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44 – L'arrivée sur le Plateau ne fut pas des plus triomphantes.
Pressés par les informations que Marnius leur avait données sur les effets pervers d'une utilisation trop fréquente de ses pouvoirs empathiques par McKay, ils avaient pratiquement couru tout le reste du chemin, ce qui faisait qu'ils étaient un peu essoufflés.
Ford examina les alentours. Ils se trouvaient à quelques kilomètres des premières maisons. Le jour se levait ce qui ne faciliterait pas leur avancée. Difficile de surprendre les gens en pleine journée. Difficile, mais pas impossible bien sûr.
Ford et Marnius attendaient le retour des deux hommes qu'ils avaient envoyés en éclaireur, le jeune Cuelvis et le Caporal Lewis.
Ford se tourna vers Manius.
« Une idée de la manière de procéder ? »
Marnius, qui avait retrouvé son sourire, allait lui répondre, lorsque Cuelvis et Lewis firent leur réapparition.
Cuelvis fut le premier à prendre la parole.
« Nous avons vu un groupe d'Akrons ! Ils ont des équidés et se dirige vers la forêt. Ils avaient l'air plutôt pressé. Valérius était avec eux. »
Lewis affina un peu ce rapport pour son supérieur.
« Cinq hommes, Monsieur. Tous à cheval, enfin, ça y ressemblait vachement. »
Ford fronça les sourcils. Teyla se trouvait à ses côtés, elle se tourna vers lui.
« Vous pensez que le Docteur McKay et le Major Sheppard se sont échappés et que les Akrons se sont lancés à leur poursuite ? »
« Ca y ressemble fort, oui. »
« C'est aussi mon avis. Je ne vois raisonnablement pas d'autre raison qui expliquerait que Valérius soit avec eux, ce n'est pas un chasseur. »
« Oui, sauf que là, il est bel et bien en train de chasser et si le Major et McKay sont à pied, je ne donne pas cher de leur peau. »
« Lieutenant, je ne pense pas que les Akrons souhaitent leur faire du mal. Je vous l'ai dit, ils voudront utiliser votre ami mais … »
Ford interrompit Marnius.
« Vous ne connaissez pas le Major. Même avec un couteau sous la gorge, il trouve le moyen de faire le malin ! »
Ford ne savait pas s'il en disait trop mais cette remarque était un peu partie toute seule ! Il avait déjà vu le Major en action. Ce dernier aimait pousser les autres hors de leurs gonds, son comportement antagonique, poussant à la bravade pouvait déstabiliser l'adversaire ou bien au contraire le rendre fou furieux. Vu ce que tout le monde lui avait raconté sur le dénommé Valérius, il parait pour la seconde situation.
« D'accord. Caporal, vous prenez deux hommes et vous me couvrez le plateau. Teyla, vous pouvez rester ici ? Je pense que votre présence pourrait être utile s'il faut discuter avec ces gens. »
Teyla lui fit un signe de la tête.
« Je pense que nous devrions essayer d'entrer en contact avec la famille de Valerius, d'en savoir un peu plus sur ce qui s'est passé. »
Marnius hésita un moment puis se tourna vers Cuelvis.
« Vous avez sans doute raison. C'est peut-être l'occasion se stopper cette folie, de ramener l'harmonie entre nos deux peuples. Cuelvis va vous montrer le chemin. Le domaine du Clan des Regars ne se trouve pas très loin. Cuelvis ! »
Le jeune homme se trouvait déjà près de Teyla. Il fit un signe de tête à Marnius et rejoignit le Caporal Lewis.
Teyla se tourna vers Aiden.
« Et vous ? »
« Nous ? Et bien, nous nous lançons à la poursuite de ce Valérius en espérant retrouver le Major et McKay avant lui. »
« Je suis sûre que vous les retrouverez. »
Teyla les salua tous les deux et disparu avec la petite troupe qui descendait vers le domaine des Regars, la famille de Vhelma.
Marnius, les deux autres Arkons et Ford prirent le chemin de la forêt.
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Encore heureux que ces foutus équidés fonctionnent comme des chameaux ! Encore heureux …
Cela devait bien être la centième fois que John se répétait ça mentalement. Il faut dire qu'hisser un homme d'environ 75 kilos, complètement inconscient, sur une de ces bestioles aurait été complètement impossible si ladite bestiole ne s'était pas naturellement baissée, mettant ces pattes de devant à terre, pour lui permettre d'installer McKay.
John eu un frisson. Voir McKay enroulé dans la couverture et ficelé sur l'animal lui rappelait de mauvais souvenirs. Pas si lointains que ça d'ailleurs.
Il tapota le museau de l'équidé.
« Okay Jumper. Je te propose un pacte, tu t'arrange pour que notre ami commun ne tombe pas et en échange, tu auras cette barre en chocolat, hum ! Qu'est-ce que tu en dit ? Moi, ça me semble un marché tout à fait équitable. »
John tenait dans sa main une barre chocolatée qui avait connu de meilleurs jours. Le papier d'emballage était si froissé qu'il était impossible de savoir qu'elle en était la marque, le biscuit était visiblement en miette. Il l'avait trouvé dans la veste de McKay. Il ouvrit le paquet et en sortit quelques morceaux puis porta le tout devant le museau de Jumper. Celui-ci engloutit le tout et passa un bon moment à lui lécher la paume, comme pour ne pas gâcher le chocolat qui se trouvait sur sa main.
« Ouais, je commence à comprendre pourquoi vous vous entendez bien tous les deux, vous avez visiblement des points communs. »
« Vous croyez qu'il … »
Varilia ne termina pas sa phrase. Elle fixait McKay d'un air inquiet.
«Non. Ca va aller. Il faut juste, » qu'on rentre sur Atlantis. John soupira. McKay avait besoin de Beckett et de ce type, Greenaway. Malheureusement, ce n'était pas près d'arriver. « Il faut juste qu'il se repose. Allons-y, plus vite nous arriverons à ces caves, plus vite nous pourrons l'installer confortablement. »
Varilia regardait toujours McKay. Il y avait de l'incrédulité dans son regard. Comment un Timaré pouvait-il être malade ? Elle tendit la main vers sa joue et la frôla. Même sans le toucher elle pouvait dire que sa peau était froide, et si pâle. Elle lui caressa doucement les cheveux. Il poussa un petit gémissement et elle enleva sa main comme si elle avait été brûlée.
« Varilia. »
La jeune femme se tourna vers le Major.
« Il va s'en remettre, croyez moi. Nous devons y aller maintenant. »
Elle acquiesça d'un geste de la tête puis monta sur son équidé. Derrière elle, John en fit autant. Il prit les rênes de Jumper et jeta un coup d'œil à Rodney.
Il espérait qu'il avait raison et que McKay allait bientôt reprendre conscience.
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«Et bien?»
Le ton de Valérius était impatient.
L'Akron qui se trouvait par terre, examinait le sol. Il leva la tête vers lui.
«Il y a des traces fraîches. Moins d'une heure. Trois équidés.Ils se dirigent vers l'ouest.»
«Les grottes d'Elèbes." Caudius regarda son frère."C'est sûrement là qu'ils vont. Varilia leur aura dit où elles se trouvent et c'est là qu'ils la conduisent.Nous devons nous dépêcher, avec un peu de chance, nous les rattraperont avant qu'ils ne les atteignent.»
Caudius avaient déjà tourné les brides de son équidé. Les akrons allaient le suivre, lorsqu'ils se retournèrent tous. Valérius venait de mettre pieds à terre.
«Que fais-tu? Il n'y a pas un instant à perdre!»
Valérius n'écoutait pas son frère. Il fixait les traces laissées par les équidés.
Il était incapable de les interpréter, mais en revanche il y avait quelque chose qu'il savait, qu'il pouvait expliquer. Varilia. Contrairement à Caudius ou à leur mère, il était persuadé que Varilia était partie de son plein gré.
C'était une jeune femme indisciplinée, fantasque. Comme Vhelma. Et comme Vhelma, elle les avait sans doute déjà trahis.
Valérius était certain que la jeune femme n'allait pas vers les grottes d'Elèbes. Son instinct le lui disait tout comme les talents de chasseur pouvaient permettre de lire les traces laissées par le gibier.
Il marcha quelques instants, ignorant la voix interrogative de son frère derrière lui.
La forêt débouchait sur une petite clairière. Il connaissait bien cet endroit, il y venait autrefois avec … Valérius eu soudain une révélation.
Il sourit.
Il savait où sa sœur avait conduit le Timaré.
TBC