Note 1 : merciiiiiiiiiii !
Note 2 : wowowowowow ! plus de 250 reviews ! Ira t-on jusqu'à 300 ? Hummmm, il va falloir que je me montre à la hauteur du challenge !
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51 – Varilia entra dans la grande salle sur la pointe des pieds.
Elle tenait à la main, une bague. Elle l'avait trouvée sous une des pierres noires qui se trouvaient dans la petite salle. Elle n'aurait peut-être pas du la prendre mais n'avait pas pu résister. Oh, bien sûr, il ne s'agissait pas d'une bague sertie de pierres précieuses, c'était un objet plutôt vulgaire, un simple anneau et en son centre, se trouvait une pierre bleue, taillé en losange. C'était le plus bel objet qu'elle ait jamais vu et touché. Touché. Rien que de savoir qu'avant elle, une femme, peut-être du même âge, avait touché cette bague, l'avait portée avant de la déposer là, pour une raison inconnue, l'a rendait extatique.
Il fallait qu'elle montre sa découverte à quelqu'un. Huuuuummm, le Timaré avait certainement eu le temps de récupérer. Et après tout, le Major lui avait dit que le Docteur McKay était un scientifique et que sur leur planète les scientifiques étudiaient ce genre de chose.
Elle avait hâte d'en savoir un peu plus.
Mais lorsqu'elle entra dans la grande salle tout ce qu'elle découvrit fut un lit vide.
Qu'est-ce que … Où était-il ?
Varilia entendit des bruits dehors, des éclats de voix. Des voix … Par les Ancêtres ! Valérius !
Elle se précipita dehors.
ooOOoo
John s'était souvent fait des promesses depuis qu'il était ado. Des promesses du genre « résolutions de nouvelle année », cette année juré plus ceci ou cette année promis je me mets à. La plupart du temps les promesses qu'ils se faisaient à lui-même n'étaient jamais tenues. Son père lui aurait certainement dit que c'était la pire trahison possible, que c'était se mentir à soi-même, se renier un peu, blablabla.
Mais cette fois, il savait qu'il tiendrait sa promesse. Il allait tuer Valérius. Le regard réprobateur de Teyla ou de Ford n'y ferait rien. Ce type ne le savait pas mais il était déjà mort.
Un coup de vent un peu plus violent que les autres le sortit de ses pensées meurtrières. Il se trouvait toujours à une bonne dizaine de mètres du sol, du mauvais côté de la formation rocheuse, celle donnant à pic sur la vallée.
Il avait avancé un peu mais s'était tout simplement trouvé bloqué par l'absence d'escarpement suffisant pour placer les pieds. Faire demi tour lui semblait une tâche impossible et de toute manière, ça ne l'avancerait pas beaucoup. Résultat, il se trouvait adossé à l'un des pics à ressasser la manière dont il allait tuer Valérius.
Très constructif, vraiment.
Le vent s'était levé ce qui rendait sa situation encore plus précaire. Il avait cependant compris pourquoi les akrons pensaient que cet endroit était hanté. En s'engouffrant entre les arêtes des pics, le vents sifflait, produisant des notes aigues, comme les cris perçants d'un enfant.
Combien de temps pourrait-il rester comme ça ? Son bras le faisait souffrir et il sentait que ses jambes ne le suporteraient pas en situation debout bien longtemps. Seulement, il n'avait pas le choix : s'il voulait tuer Valérius, il fallait que lui reste en vie. Logique implacable.
Une nouvelle rafale de vent le fit presque déraper. Merdemerdemerde. Le bruit du vent ressemblait vraiment à un cri maintenant et … minute. Le vent criait son nom !
Varilia !
Il savait que faire venir le jeune femme par ici n'était peut-être pas des plus intelligent mais il n'avait pas le choix, il se mit à hurler.
« VARILIA ! PAR ICI ! »
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Varilia était arrivée dehors juste à temps pour voir son frère partir au galop.
Un équidé se trouvait là, celui du Timaré. Il donnait des petits coups de museau à quelque chose. Varilia s'approcha de l'animal, qui poussa un petit hennissement d'impuissance. Elle ramassa le morceau de tissu qui intéressait tant l'équidé.
Une couverture. Blanche. La couverture du Docteur McKay.
Varilia soupira.
Tout ça pour rien ! Elle avait pourtant cru que venir ici avait été une bonne idée et maintenant … maintenant, Valérius avait enlevé le Timaré. Une fois encore.
Elle resta un long moment là, la couverture dans les mains.
Sheppard ! Oui, bien sûr. Le Major, il fallait qu'elle le retrouve, lui pourrait certainement faire quelque chose.
Seulement où était-il ? Les Caves Nor étaient immenses, nombreux étaient ceux qui avaient disparu en croyant pouvoir en percer les secrets. Pourquoi en serait-il autrement avec elle ? Si elle mourrait ici personne ne le saurait jamais et elle n'aurait jamais ses enfants et … elle était en train de devenir hystérique ! Stop. Elle ferma les yeux, prit une large inspiration et se calma.
Varilia rouvrit les yeux et regarda autour d'elle. Par où commencer ? Où pouvait bien se trouver le Major ?
A ses côtés, l'équidé lui aussi était nerveux. Il hennissait et frappait le sol de ses sabots, puis brusquement, il détala.
Varilia regarda l'animal partir au galop, disparaître derrière une des étranges formations rocheuses, puis revenir quelques instants après. Avec quelque chose entre les dents.
Varilia lui caressa le museau et prit le morceau de tissu. Couvert de sang. C'était un simple morceau de tissus en gros coton, celui qu'ils utilisaient pour leur chemise. Les mêmes chemises que celles que portaient le Timaré et le Major.
Varilia continuait à caresser l'équidé, grattant sur le dessus du front bombé, juste à l'intersection de l'épaisse corne et de la peau. Les équidés étaient des animaux intelligents, mais de là à penser qu'ils puissent traquer quelqu'un … Varilia avait des doutes, seulement c'était aussi sa seule piste.
« Hey, tu crois que tu pourrais me dire où tu as trouvé ça, hein ? »
Elle agitait le morceau de tissu devant le nez de l'équidé. Celui-ci le renifla un moment puis se tourna. Varilia le suivi, un peu abasourdie. Décidément, la présence du Timaré présidait à bien des miracles !
L'équidé la conduisit derrière l'une des plateformes rocheuses donnant sur le versant non boisé de la vallée. On y devinait la silhouette des maisons des akrons.
Varilia examina les alentours quand son regard fut attiré par quelque chose de brillant. Elle s'approcha et se pencha pour ramasser l'objet. Une boucle en argent. Une boucle très semblable à celle qui fermait la sangle de son sac. Le Major ne devait pas être loin. Mais ou ?
« MAJOR ! MAJOR ! »
Une voix à la fois lointaine et proche lui répondit. « VARILIA ! PAR ICI ! ». Une voix qui semblait venir d'en haut. Elle leva la tête.
Le Major se trouvait sur une petite corniche, quelques mètres sur sa droite. Il pencha les yeux vers elle et lui sourit comme si tout allait le mieux du monde.
« Salut, heu, j'aurais besoin d'un petit coup de main pour descendre. »
TBC
