Auteur: NekoNoYume, 16 ans, fille
Disclaimer: les Soma, les lieux fictifs et la trame de l'histoire ne sont nullement a moi. Ils appartiennent entièrement à Natsuki Takaya et à ses éditeurs, Delcourt-Hakusenka. Yamato est à moi, même si grandement inspiré pour les traits du visage de Sakuya Kira, personnage d'Angel Sanctuary de Kaori Yuki (mais ce n'est pas Sakuya… Il me fallait bien une base physique).
Note
Je le répète plus clairement, ça n'a pas semblé clair la dernière fois. Ritsu est un garçon. Akito est une fille. Mais lorsque j'écris via le point de vue de Yamato, lui les vois comme une fille pour Ritsu et un homme pour Akito. Donc je les présenterai comme tel. Mais ça changera… sous peu… allez savoir quand ! Aussi pour Ritsu, j'atténue considérablement son caractère désolé, mais j'ai peur de partir dans du délire pas sérieux… Alors que j'ai besoin de Ritsu pour une fois moi ! Et je tiens a m'incliner à 180° pour avoir mis tant de temps mais… J'avais des envies de bâcler et je n'aime pas offrir des choses bâclées. Alors j'ai préféré attendre ! Et finalement cette fic ne sera pas très longue… Tout dépend de ma gnagnantitude.
Remerciement : a ma bêta-testeuse ! Alias Nina… Alias plein de surnoms a la con (rondoudou d'amour, ninagara, pucinette, et j'en passe…). Je t'aime !
Chapitre II
Un mois plus tard
Non, décidément, ces jours, Akito n'allait pas bien… Légèrement fiévreuse, elle passait le ¾ de ses nuits a délirer, ce qu'Hatori avait un mal fou a gérer. Peu à peu de légère marques violacées apparurent sous ses yeux, ce qui ne manqua pas de faire réagir les autres des douze.
« Passerais-tu des nuits enflammées avec une quelconque innocente patiente ? » Demanda un jour Shiguré avec un sourire mesquin, regardant le médecin siroter son thé.
« Akito ne dort presque plus. » Répondit ce dernier, imperturbable.
Ce fut suffisant pour faire retrouver au chien son si inhabituel sérieux.
« Qu'est-ce qu'il se passe ? »
« Cauchemars, délires, fièvre. J'hésite à la conduire aux sources thermales, je ne sais pas si voir notre chère gérante sera de tous repos pour lui. »
« Toi, grand médecin, tu peux bien imposer le silence réparateur qu'il faut à notre malade, non ? »
Soupire du médecin. Pas sûr… Il se doutait que Shiguré n'allait pas tarder à passer voir personnellement la chef du clan, et que par la même occasion en plus d'une nuit agitée cette dernière serait sur les nerfs.
« Tu me pardonneras, mais il me faut aller me reposer… »
« Prévoyant, Hatori ? » Demanda le chien avec un sourire.
Un dernier regard et le médecin s'en disparut. Effectivement, il songeait a sa visite prochaine à Akito. Maintenant ? Plus tard… Dans la soirée ! Satisfait de son choix, il quitta le logis d'Hatori, décidant de se balader dans les jardins en attendant l'heure fatidique.
A l'Université
Ritsu sortit angoissé de la salle de classe. Un travaille commun… Ils avaient pour mission de faire un travaille en commun… Mais avec qui ? Avec qui allait-il bien pouvoir aller ? Manquant de faire tomber ses cahiers, se tordant les doigts, il fit 180° sur lui-même pour scruter les visages qui sortaient autour de lui. Non, aucun ne semblait assez clément pour pouvoir le supporter plusieurs séances de travail. Soudain une main s'abattit sur son épaule, le faisant définitivement perdre ses moyens et lâcher ses cahiers. Se retournant, agenouillé par terre, il aperçut l'expression sans aucune trace de moquerie de Yamato.
« Désolé, je t'ai fait peur. »
« Ah ! Non, non, ce n'est rien ! J'étais terriblement perdu dans mes pensées, pardonne-moi de ne pas t'avoir vu arriver ! Je songeais à … »
« … un partenaire pour le travail en équipe. Je sais je t'ai vu te tordre toujours plus douloureusement les doigts alors que ton regard parcourait la foule. Alors j'en ai déduit que tu ne trouvais personne a ton goût. » Léger sourire sur la dernière phrase.
Ritsu ne put s'empêcher de rougir discrètement, ramassant les cahiers, puis se redressant.
« Effectivement tu as vu juste Yoshita-san. »
Le jeune homme leva les yeux, parcourant la foule à son tour.
« Je t'avoue connaître bien peu de personne ici… Et je voulais te demander si tu serais contre le fait qu'on travail ensemble pour se projet. »
Il y eut cinq bonnes minutes de blanc, le temps que Ritsu analyse et réalise ce qu'il lui avait dit. Puis…
« Ah ! Non, mais, c'est avec grand plaisir, mais, tu sais ! Oh, je ne suis pas… non vraiment pas… très facile a vivre a long terme ! Je ne veux vraiment rien t'imposer ! Je… »
Eclat de rire de Yamato.
« Calme-toi, si je te le propose tu ne m'impose rien. »
Bruit de rouages qui tourne dans l'esprit de Ritsu. Ca grince.
« C'est vrai ? »
« Mais bien sûr. Tu viendrais chez moi la semaine prochaine et l'on inverserait la semaine d'après. En cinq ou six séances on devrait arriver au bout. »
Ritsu n'en croyait pas ses oreilles.
« Vous m'accordez bien trop… Je risque de vous décevoir. »
Yamato posa sa main sur sa tête et lui sourit.
« Comment décevoir quelqu'un qui n'attend rien de plus que ce qu'on donne ? »
« Même si la personne ne donne rien ? »
Il sembla réfléchir.
« Je n'en ai encore jamais rencontré. Je ne crois pas ça possible. »
Ritsu réfléchit aux personnes qu'il connaissait et ne pu s'empêcher de penser à Akito, son chef de clan.
« Moi j'en connais… »
« Tu me les présenteras. »
Blanc au niveau de Ritsu. Présenter Akito ? Mais il n'eut pas le temps d'y songer plus.
« AAAH ! Je suis en retard ma mère va m'anéantir ! Je ne mérite même pas qu'elle vienne me chercher. »
« Je vais t'accompagner. »
Re blanc, pas bien long car Ritsu se fit traîner dehors. Sa mère, la voyant ainsi traînée, crut d'abord qu'elle se faisait virer. Mais le jeune homme lui sourit légèrement, et elle ne sut quoi dire.
« Soma-san je présume ? Ritsu-san m'a dit être en retard et je tenais a m'excuser car c'est moi qui l'ai retenue pour parler du travail en équipe que nous allons effectuer ensemble. »
Ni Ritsu, ni sa mère ne savaient quoi dire. Ritsu semblait trop préoccupée par le fait de porter à nouveau un yukata de type féminin, et la gérante des sources thermales trop choquée qu'une pareil jeune homme se comporte si familièrement avec son erreur de fille. Yamato les salua puis s'en alla prendre son bus. Ritsu resta silencieuse, et ce fut sa mère qui lui adressa la parole en premier.
« Alors… Tu as réussi à t'intégrer ? »
Il leva les yeux.
« Pardon ? »
« Ce jeune homme te considérait comme un camarade non ? Il t'appréciait ? »
« Je… crois… »
Pour la première fois depuis longtemps un sourire rayonnant éclaira le visage de la quarantenaire.
« Oh ! mon fils… Je suis si fière de toi. »
Ritsu ne savait plus vraiment où se mettre… Mais sourit à son tour, timidement. Pour la première fois, tous deux rentrèrent dans un climat calme, presque heureux.
Au manoir Soma
Shiguré tapa doucement à la porte de la chambre d'Akito. Ce fut l'intendante qui vint lui ouvrir.
« Le maître est souffrant. »
« Je veux le voir. Il m'a appelé. »
Elle le toisa d'un regard soupçonneux, mais finit par le laisser entrer, ce qu'il fit avec un léger sourire flottant sur les lèvres.
« Akito… ? »
Un mouvement brusque de couverture se fit entendre. Avançant, il put voir la jeune femme, qui semblait s'être brusquement levée, habillée de simples bandages et d'un pantalon.
« QUE FAIS-TU ICI ? » demanda-t-elle en criant.
« Calme-toi, je suis juste passé voir comment tu allais. »
Les yeux écarquillés d'Akito reprirent une dimension normale, alors qu'elle semblait se calmer. Elle s'assit dans son lit. Shiguré vint à elle et l'enveloppa dans la couverture.
« Tu vas attraper froid si tu ne te couvres pas. »
« Ne me touche pas ! »
Elle s'était vivement déplacée, le fixant avec répugnance.
« Allons… Tu me considères comme un ennemi. Pourtant, ne suis-je pas le seul à te l'avoir promis ? »
Oui, ce soir là Shiguré avait décidé de faire craquer Akito, espérant enfin pouvoir l'obtenir telle qu'elle était en vrai.
« Tu ne m'as rien promis ! Tu aurais pu ne rien me dire que ton comportement n'en aurait pas été différent ! Tu es comme les autres ! Tu me fuis, tu me hais ! »
« Ce n'est pas vrai… »
« TU DOIS M'AIMER ! »
Elle l'avait attrapé par les épaules, une lueur folle dans les yeux.
« Mais je t'aime, Akito. Et tu le sais, non ? Ne te suis-je point le plus loyal ? »
« Aucun de vous ne l'est… Je le sais… Je le vois ! Je ne suis pas idiote ! »
Vivement il attrapa alors son visage comme pour l'embrasser.
« NON ! »
D'un geste brusque, elle envoya le chien contre le mur et sauta hors du lit.
« SORS ! SORS ! »
Shiguré se releva et avança vers elle.
« NE M'APPROCHE PAS ! JE NE SUIS PAS… NON ! »
Kureno entra alors, alerté par les cris. Akito se jeta sur lui, se serrant contre lui, enlaçant sa taille de ses bras.
« Protège-moi, protège-moi, il est fou ! »
Hatori arriva ensuite, attrapant Shiguré avant qu'il ne s'avance à nouveau, suivit par l'intendante qui les pria de sortir, tous. Akito lui hurla de sortir, ainsi qu'à Kureno. Une fois tous sortis elle éclata en sanglots, étouffant tout bruit dans son matelas.
« Shiguré… On peut savoir ce que tu lui as fait. »
« Je pensais que ça marcherait… »
« Akito est instable naturellement et imprévisible, et plus encore quand elle ne dort pas, et tu oses faire des hypothèses ? Elle aurait pu te tuer si personne n'était venu. »
Shiguré était particulièrement sombre. Rien ne marchait comme il l'aurait voulu. Et il haïssait Kureno d'exister. Hatori le sortit de ses rêveries.
« Je vais conduire Akito aux sources pour une semaine. L'éloigner d'ici. Elle a besoin de repos. »
« Tiens, je croyais que notre ami Ritsu et sa mère ne seraient pas de la meilleure compagnie. »
« Ils le sont déjà plus que toi. »
Le dragon sortit. Shiguré ne dit mot, se leva à son tour et rentra sombrement chez lui.
Pendant une semaine, Ritsu allait chez Yamato tous les soirs pour travailler. Le jeune homme était toujours distant et froid, sans être inatteignable. La mère de Ritsu avait proposé qu'il reste dormir aux sources la semaine d'après, ce qu'il avait accepté avec plaisir.
Ainsi vint le lundi soir ou Yamato entra pour la première fois dans les sources en remerciant encore la mère de Ritsu. Ce dernier lui montra sa chambre et lui dit qu'en attendant de manger il pouvait aller aux sources. Puis il retourna auprès de sa mère.
« Ce garçon est charmant. »
« Oui très sympathique… J'aime sa manière de voir les choses. »
« Ritsu-kun, veux-tu bien arrêter ! On croirait une jeune fille amoureuse ! »
« Pardonnez-moi mère. Au fait, nous avons des clients ? J'ai vu des manteaux dans l'entrée. »
« Kureno-san et Akito-sama sont ici. »
Ritsu s'arrêta net.
« Tu veux dire dans les sources à cet instant ? »
« Depuis ce matin et pour la semaine à venir. »
Il pâlit, ne sachant que dire.
Yamato… Tu vas peut-être rencontrer Akito-sama… Pensa-t-il.
Yamato prit une serviette et se dirigea vers le bassin réservé aux hommes. Se déshabillant dans la pièce le précédant, puis enroulant la serviette autour de sa taille, il entra. Aussitôt ses narines furent prises par la vapeur ambiante et sa vision se brouilla, puis peu à peu il distingua les choses autour de lui. Des rochers, un sol de pierre, quelques bambous, un Ginkgo, et au centre le bassin, là où il y avait le plus de vapeur. Il s'avança et distingua une silhouette dans l'eau.
« Y a quelqu'un ? »
La silhouette sursauta et se mut, semblant se tourner vers lui. Yamato s'avança vers l'inconnu.
Ritsu avançait dans les couloirs, cherchant Yamato ou l'un de ses cousins. Soudain, au détour d'un couloir, il entra en collision avec quelqu'un.
« Oh ! pardonnez-moi ! Je… »
« De calme Ritsu, ce n'est que moi. »
Kureno se releva en s'époussetant, puis aida le singe à se relever.
« Ah ! Kureno-san. Ma mère m'a dit que vous étiez là avec Akito-sama. »
« Appelle-moi simplement Kureno, comme nous le faisons tous entre membre du cercle des 13… » Fit remarquer l'ex-maudit avec mélancolie.
« Pardon Kureno. Où est Akito-sama au fait ? »
« Aux bains. Il se délasse. Nous sommes venus ici parce qu'il était en mauvaise santé. »
Ritsu mit ses mains devant sa bouche.
« Kami-sama… »
« Que se passe-t-il ? »
« Un ami à moi est venu aussi, afin que nous travaillons. Et je lui ai permis, sans savoir que vous étiez là, d'aller se délasser dans les sources. »
Le silence de Kureno fut éloquent. Puis il murmura :
« Akito n'a jamais accepté personne avec lui aux sources… Personne… »
Yamato, en s'avançant, distingua des cheveux noirs, puis un regard foncé.
« Qui êtes-vous ? »
La forme sembla s'enfoncer plus profond dans le bassin.
« Va-t-en, j'ai demandé à ce qu'on me laisse seul ! » Lança-t-elle.
Note de fin de chap
Voilà donc encore une fois c'est pas très long mais bon ça avance quand même un peu… Encore désolée pour le retard, surtout pour Djehra et Trinity1412, que je remercie d'ailleurs pour leur reviews et sans qui je n'aurais probablement plus pensé à cette fic lol.
