Alias
Un pour tous, tous pour Syd !
Auteur : Dinou
Email : dinou149wanadoo.fr
Genre : romance, humour
Résumé : discussion entre Vaughn et Sydney
Saison : comme d'hab, saison 3
Disclaimer : les personnages de la série « Alias » ne m'appartiennent pas, je ne touche pas d'argent à l'écriture de cette histoire, je ne le fais que pour me divertir et divertir les fans de la série.
Dédicace : je dédie cette ff à Vicky, Mizuki, Carter 1979 , Astéries, Tyto27, nemesis, Cris, MA, Callie, enfin pour résumer à tous les membres de la SADUED, aux membres du forum « Imagine la porte des étoiles », mais aussi aux lecteurs de « » ainsi qu'aux membres du forum sur Largo Winch « le bunker ».
NE PAS PUBLIER SANS MON AUTORISATION SVP !
Le lendemain matin lorsque Vaughn se réveilla, ses idées étaient plus claires que la veille. Toutefois, il décida de continuer de faire comme s'il ne savait rien. Il ne voulait pas qu'elle parte : elle allait payer le prix pour lui avoir menti tout ce temps.
Deux jours plus tard, Lauren partait pour une mission cette fois officielle, Vaughn avait vérifié.
V : « Combien de temps seras tu partie ? » demanda t-il l'air de rien.
L : « Normalement une semaine si tout se passe comme nous l'espérons… Oh je déteste ces réunions à Washington ! »
V : « Tu pourras voir tes parents, je crois qu'ils y sont aussi cette semaine ? »
L : « Oui, c'est bien le seul point positif de cette histoire. » dit elle un léger sourire aux lèvres.
Lauren embrassa Vaughn et partit.
Vaughn soupira, cette mission tombait à pique. Il allait éviter une crise de nerf. Alors qu'il prenait son café, il décida qu'il valait mieux qu'il quitte le domicile conjugal dès aujourd'hui.
Il se dirigea vers son meilleur ami, l'agent Eric Weiss.
W : « Alors, ça va ? » lui demanda t-il tout sourire ne se doutant pas le moins du monde du tourment dans lequel Vaughn était plongé.
V : « J'ai connu mieux. »
W : « Vas y, dis à tonton Eric ce qui te tracasse ? » dit il un sourire aux lèvres.
Vaughn sourit, Eric Weiss restait rarement sérieux plus de quelques secondes, et c'est sûrement pour ça que Vaughn se sentait bien avec lui. Il savait qu'il pouvait compter sur Weiss pour lui remonter le moral en cas de coup dur. A ce moment là, plus que jamais depuis la fausse mort de Sydney, il avait besoin de l'humour et de la bonne humeur de son meilleur ami.
V : « Est ce que tu pourrais me rendre un service ? » dit il des plus sérieusement.
W : « Bien sûr. Qu'est ce qu'il y a ? » demanda t-il sérieusement voyant bien que Vaughn n'allait vraiment pas bien.
V : « Tu pourrais m'héberger quelques temps chez toi ? »
W : « Bien sûr. Tu sais bien que tu es toujours le bienvenu, mais je ne comprends pas pourquoi. »
V : « Ecoute, je te raconterai ce soir après le boulot autour d'une bière. J'ai besoin de me confier. »
W : « Pas de problème. » dit il.
Puis Vaughn repartit vers son bureau pour se mettre à la tâche, des rapports l'attendaient avec impatience.
A la fin de la journée, Vaughn et Weiss partirent ensemble dans un bar. Une fois installée avec chacun une bière devant le nez…
W : « Alors je peux enfin savoir pourquoi tu veux venir vivre chez moi ? »
V : « C'est une longue histoire. »
W : « Quoi ? T'as décidé de faire un petit déjeuné, mais comme t'es nul, tu as fait brûler ton domicile ? » dit il un sourire aux lèvres espérant arracher Vaughn la mine sombre qu'il arborait depuis le début de la journée.
V : « J'aurais préféré. » dit il avec un léger sourire.
W : « Qu'est ce qui se passe Vaughn ? »
Vaughn sortit un dossier et le donna à Weiss.
W : « C'est quoi ? »
V : « Ouvre et lis. »
Weiss s'exécuta ne comprenant vraiment pas à quoi ils jouaient. Lors d'un premier coup d'œil, il vit que tous ses documents ne parlaient que de Lauren. Alors il se concentra et lut tout le dossier aussi vite que possible. Il était effaré par ce qu'il lisait.
Quand il eut fini, Weiss leva la tête vers Vaughn.
W : « Quelle conclusion en as tu tiré ? » demanda t-il toujours sous le choc.
V : « La même que toi. »
W : « Elle ne peut pas être du Covenant voyons ! On s'en serait rendu compte. »
V : « Weiss, si c'était quelqu'un que tu ne connaissais pas aussi bien, que dirais tu ? »
W : « Qu'elle est du Covenant. »
V : « Tu vois, quand on laisse le côté affectif à part, tout devient clair. »
W : « Je suis désolé vieux. »
Ils ne dirent plus un mot jusqu'à ce qu'ils aient fini leurs bières.
Alors qu'ils quittaient le bar…
V : « Ecoute, ce soir je vais encore dormir chez moi. Je débarque chez toi avec toutes mes affaires demain. Ca te va ? »
W : « Pas de problème. Tu sais que tu es le bienvenu quand tu veux. »
Ils se serrèrent la main et ils repartirent chacun vers leurs véhicules.
Alors que Vaughn roulait tranquillement, il ne voulait pas rentrer tout de suite chez lui. Il conduit au grès de ses envies dans envies. Puis il se rendit compte qu'il se trouvait près de la maison de Sydney. Lorsqu'il s'arrêta à un feu rouge, il se demanda ce qu'il allait faire : rentrer chez lui ou aller voir Sydney. Quand le feu passa au vert, il tourna à droite en direction de la maison de Sydney. Lorsqu'il arriva, il prit cinq minutes avant de se décider à aller frapper. Quand enfin il eut réuni tout son courage, il sortit de la voiture et alla frapper. Mais il semblait n'y avoir personne. Alors qu'il allait partir.
: « Vaughn ? Qu'est ce que tu fais là ? »
Il n'avait pas besoin de se retourner pour savoir à qui appartenait cette voix. Il l'aurait reconnu entre mille.
V : « Je voulais te parler Sydney. »
S : « Ca concerne la CIA ? » demanda t-elle en arrivant à sa hauteur.
V : « Pas vraiment non. »
S : « Tu m'intrigue. Qu'est ce qui se passe ? »
V : « On peut en discuter à l'intérieur ? »
S : « Je veux bien, mais avant il faudra que tu m'aide à rentrer toutes mes courses. » dit elle en désignant son coffre rempli de sacs de supermarchés.
V : « Pas de problème. » dit il un léger sourire aux lèvres.
Ca lui faisait du bien de la voir ainsi, hors du cadre de la CIA.
Ils déchargèrent assez rapidement les courses et se retrouvèrent ensemble dans la cuisine à tout déballer. Vaughn et Sydney parlaient de tout et de rien, comme avant que Sydney ne disparaisse. Vaughn appréciait de retrouver cette complicité avec la jeune femme.
S : « Merci pour le coup de main. » lui dit elle un merveilleux sourire aux lèvres.
V : « Je t'en prie, ça m'a fait plaisir. »
S : « Alors, tu m'as dit tout à l'heure que tu voulais me parler il me semble ? »
V : « En effet. »
S : « De quoi s'agit il ? »
V : « Je voudrais te montrer quelque chose. »
S : « Bien. »
V : « Ne bouge pas, c'est dans la voiture je reviens tout de suite. »
S : « Je t'attends. »
Sydney se demandait ce qu'il se passait. Elle commençait sérieusement à s'inquiéter.
V : « Lis ça. » dit il en lui tendant le dossier qu'il avait fait lire peu de temps avant à Weiss.
S : « Qu'est ce que c'est ? »
V : « Lis le et tu sauras. »
Sydney prit le dossier et lu chaque page consciencieusement.
Quand elle eut fini, elle leva les yeux vers Vaughn.
S : « Comment as tu découvert ça ? »
V : « A vrai dire, ce n'est pas moi qui l'aie découvert. »
S : « Qui est ce ? »
V : « Je n'en ai pas la moindre idée. On me l'a envoyé par email. Je sais que c'est quelqu'un de la CIA, mais je ne sais pas qui. »
S : « Je suis vraiment désolée pour toi Vaughn. » dit elle en lui prenant sa main.
V : « Tu es désolé ? » demanda t-il incrédule.
S : « Ce n'est pas parce que je n'apprécie pas vraiment ton épouse que je voulais que ça se finisse ainsi entre vous deux. » dit elle assez durement.
V : « Excuse moi, je ne sais plus très bien où j'en suis... »
S : « Ce n'est rien. Mais tu es sûr de ne pas avoir une idée sur l'identité de la personne qui t'a fait parvenir ces documents. »
V : « Non, à vrai dire, j'ai cru un moment que c'était toi, mais vu la réaction que tu as eut, je dois en déduire que tu n'y es pour rien. »
S : « Oui je ne suis pour rien… »
V : « Syd ? »
S : « Ne bouge pas, j'ai un coup de fil à passer. »
V : « D'accord. »
Sydney partit dans le salon et se saisit du téléphone. Elle appuya sur une des touches des numéros de téléphone préenregistrés.
: « Allô ? »
S : « Bonsoir maman. »
I : « Bonsoir ma chérie. »
S : « Je ne te dérange pas ? »
I : « Non, ton père s'occupe de ton frère. Alors je ne fais rien, je me repose. »
S : « Bien, je peux te poser une question ? »
I : « Evidemment. »
S : « Vaughn est chez moi... »
I : « Tiens donc. »
S : « Maman, ce n'est pas ce que tu penses et ce n'est pas pour ça que je t'appelle. »
I : « Bien, alors que me vaut l'honneur de ce coup de téléphone ? »
S : « Aurais tu un quelconque lien avec certains documents que Vaughn aurait reçu par email à propos de Lauren ? »
I : « En effet. » dit elle des plus simplement. « Mais je n'ai rien fait sans ton père. »
S : « Pourquoi ? »
I : « Tu te rappelle ce soir où tu as pleuré dans mes bras ? »
S : « Bien sûr. »
I : « Je t'avais bien dit que je ferais tout ce que je pourrais pour t'aider. »
S : « Merci maman. »
I : « Je t'en prie mon ange. »
S : « Remercie papa pour moi. »
I : « Pas de problème. »
S : « Bonne nuit maman. »
I : « Bonne nuit ma chérie. »
Vaughn apparut dans le salon quelques secondes après que Sydney eut raccroché le téléphone. Sydney aurait voulu lui dire ce qu'elle venait d'apprendre, mais elle ne savait pas comment aborder les choses, et puis elle voulait profiter de ce moment avec l'homme qu'elle aimait.
S : « Je t'invite pour le dîné ? » lui demanda t-elle souriante.
V : « Je ne veux pas te déranger. »
S : « Ne t'en fais pas, j'avais prévu de me commander une pizza ce soir ! »
V : « Dans ce cas, je veux bien merci. »
Sydney passa commande et ils continuèrent de discuter en attendant le livreur.
S : « Alors que vas tu faire à présent que tu sais tout ça sur Lauren ? »
V : « Je vais profiter du fat qu'elle soit en voyage pour partir de la maison. »
S : « Tu vas aller chez Weiss ? »
V : « Oui, comment le sais tu ? »
S : « Je te vois mal aller vivre chez mes parents ou chez Marshall. »
Ils rirent tous les deux.
V : « En fait, cette histoire est le prétexte que je cherchais depuis longtemps. »
S : « Un prétexte pour quoi ? »
V : « Pour m'en aller loin d'elle. »
S : « Pourquoi veux tu t'en aller loin de ta femme ? »
V : « Tu le sais très bien. » dit il en se rapprochant de Sydney.
Cette dernière riva son regard à celui de Vaughn. Les paroles à ce moment là étaient superflues, elles auraient tout gâché. Sydney sonda le regard de l'homme qui se tenait devant elle. Elle y voyait divers choses, mais elle y voyait surtout le reflet de ses propres sentiments. Ecoutant son cœur, elle s'approcha de Vaughn. Ils n'étaient séparés que de quelques millimètres. Vaughn comprit que Sydney ne ferait rien s'il ne se décidait pas lui-même à fermer la distance entre eux. Il s'approcha encore plus d'elle, jusqu'à ce que leurs lèvres se joignent en un tendre et léger baiser. Quand ils se décollèrent, ils se sourirent, et alors qu'ils allaient s'embrasser à nouveau. La sonnette de la porte d'entrée retentit. Ils se sourirent de nouveau.
V : « On n'aura jamais la paix ! »
S : « Je reviens. » dit elle en s'éloignant de lui.
Elle revint une minute plus tard la pizza en main.
S : « A table ! » dit elle tout sourire.
Vaughn vint à sa rencontre, lui prit la pizza des mains et la posa sur la table basse du salon. Il approcha Sydney de lui et l'embrassa à nouveau. Le baiser qui au départ se voulait doux et léger. Puis, la passion prit le pas, les mains commencèrent à s'égarer sous les vêtements. Vaughn souleva Sydney du sol et la conduisit dans la chambre de la jeune femme. Cette nuit là fut une apothéose pour nos deux tourtereaux, ils s'étaient enfin retrouvés après cette trop longue et trop douloureuse séparation.
Le lendemain matin, lorsque Sydney se réveilla, elle eut peur que tout ce qui c'était passé la veille ne soit une fois de plus uniquement le fruit de son imagination. Puis elle entendit quelqu'un murmurer à son oreille.
: « Ce n'est pas un rêve. »
Sydney ouvrit les yeux et vit Vaughn tout sourire près d'elle.
V : « Bonjour. » dit il en déposant un léger baiser sur le front de la jeune femme.
S : « Bonjour. » dit elle un sourire aérien sur les lèvres.
V : « Moi aussi j'ai eut peur que tout ne soit qu'un rêve. »
S : « Si tu savais combien de fois j'ai rêvé de cet instant. » dit elle en se blottissant dans ses bras.
V : « Autant que moi. » dit il en la serrant plus fort contre lui.
S : « Vaughn ? »
V : « Oui ? »
S : « Je t'aime. »
V : « Moi aussi je t'aime. » dit il en l'embrassant passionnément.
S : « Tu veux toujours savoir qui t'as envoyé ces documents ? »
V : « Oui. »
S : « J'ai la réponse à ta question. »
V : « Tien donc. »
S : « Ce sont mes parents qui sont responsables."
V : « Pourquoi ? »
S : « Tu te souviens de la dernière fois où nous étions seuls avec mon frère ? »
V : « Oui, plus ou moins. »
S : « Tu es parti parce que Lauren se demandait ce que tu faisais. »
V : « Je ne vois toujours pas le lien. »
S : « J'y arrive. Quand tu es parti, je me suis mise à pleurer. Mes parents sont arrivés quelques minutes après que tu sois parti. Ma mère m'a prise dans ses bras et elle m'a dit qu'elle s'occuperait de tout. Ce que je ne savais pas, c'est qu'elle et mon père ont décidé de chercher des informations sur Lauren pour qu'elle sorte de nos vies et que nous puissions reprendre notre histoire là où nous l'avions laissée. »
Vaughn embrassa Sydney passionnément.
V : « Fais moi penser à remercier tes parents. » dit il en la couvrant de baisers.
Vaughn ne le disait pas, mais il était impressionné de voir combien les parents de Sydney pouvait soutenir leur fille.
Après quelques minutes, ils décidèrent d'aller prendre un bon petit déjeuner bien mérité. Alors qu'ils patientaient gentiment devant la machine à café…
S : « Vaughn ? »
V : « Oui? » dit il alors qu'il déposait de nombreux baisers dans le cou de Sydney.
S : « Qu'es ce qu'on va faire maintenant ? »
V : « Dans l'immédiat, nous allons prendre un bon petit déjeuner, ensuite je vais aller récupérer mes affaires et tout déposer chez Weiss. »
S : « Je parlais de nous. »
V : « Je sais. Pour le moment, je crois qu'il ne faut rien dire sur ce qui se passe entre nous. Une fois que Lauren aura été mise hors course, nous pourrons crier au monde entier que nous sommes de nouveau ensemble. »
C'est sur ces paroles d'un avenir meilleur que Sydney et Vaughn s'apprêtaient à affronter les prochaines évènements.
A suivre…
Alors, alors ? Pas mal hein ? Allez avouez que je suis douée ! Moi ça fait longtemps que j'ai admise que j'étais loin d'être mauvaise.
Laissez moi un petit message pour me dire ce que vous en pensez.
Dinou
