Note d'avertissement (de Bony) : ce chapitre n'est pas de moi mais de Barna. Vous pouvez soit directement lui mettre un commentaire dans son histoire "aide moi" quelques lignes en dessous de cette histoire ou ici, je lui ferai suivre. Merci.


Chapître V

Shining Light

par Barna

Maison de Gibbs. Une semaine après l'enterrement de Kate.

Gibbs était assis, à terre, à regarder cette ébauche de bateau devant lui. Il restait encore tellement à faire. Resterait-il inachevé ? Pourrait-il arriver à construire quelque chose, alors qu'il était cassé à l'intérieur ? Il ne savait plus quoi faire, aussi bien pour son bateau, que pour son travail, que pour son équipe : Démissionner ou continuer alors que rien ne serait plus jamais pareil, sans Tony, sans Kate... Il avait tout détruit... Cette culpabilité ne le lâchait plus. Qui l'aiderait à l'atténuer ? Y avait-il un moyen de vivre avec elle ? Voulait-il vraiment aller mieux ? Il refusa d'y penser plus longtemps, laissa alors ses pensées vagabonder et pour un temps, elles se fixèrent sur les paroles de cette chanson que diffusait la radio: 'Shining Light' .

"Pourquoi ai-je allumé cette radio d'abord ? Une lumière étincelante, une chanson remplie d'espoir alors qu'il était dans le noir... Quel imbécile, tu es ! Ce n'est pas toi qui es dans le noir, par contre, tu y as mis Tony."

A cet instant, il entendit qu'on sonnait à la porte. Il finit par se lever et alla ouvrir. Ducky se trouvait devant lui, tandis que McGee, contorsionné devant la fenêtre, scrutait l'intérieur de la maison.

- Je ne le vois pas, Ducky.

- Forcément, McGee ! lui asséna Gibbs.

En se remettant en position normale, McGee parvint tout de même à bafouiller :

- Bonjour, Patron.

"Patron !" Un tout petit mot qui résonnait toujours à ses oreilles comme une évidence mais qu'il refusait pourtant d'entendre, par peur de devoir faire face, au fait, que McGee était désormais le seul à pouvoir encore le dire ... Un petit mot qui vous réchauffe et vous glace, à la fois, par le souvenir de ce que vous avez perdu ...

- C'est gentil de passer, seulement, ce n'était pas la peine. Je vais bien et surtout, vous n'avez pas besoin de vous inquiéter pour moi.

- Je ne te crois pas, Jethro. Il faudra que tu acceptes d'en discuter mais pour le moment, il y a une chose dont il faut absolument qu'on parle. Tu nous laisses entrer ? lui répondit Ducky.

- D'accord.

Voyant McGee rester immobile, Gibbs lui dit :

- Vous aussi, McGee !

- Oh, oui ! Bien sûr, Patron. Après vous.

- McGee ! C'est chez moi, ici. Donc, c'est moi qui ferme la porte.

- Oui, désolé. D'accord, vous avez rai...

Face au regard de Gibbs, Tim s'aperçut qu'il ferait mieux de se taire et passa devant l'ancien Marine. Ce dernier amorça le geste familier de lui asséner une tape derrière la tête, pourtant, Gibbs se stoppa net. "Tony ... Ca n'a plus aucun sens et c'est à toi qu'on le doit... "

Gibbs laissa retomber sa main, referma la porte et les rejoignit au salon.

- Alors, Ducky ?

- Tu dois aller voir Anthony ...

- Si c'est uniquement pour me dire ça, je peux te dire, que je ne crois pas que ce soit ...

- Laisse-moi finir. Je ne serai pas long.

"Pas long ? " Dans la bouche de Ducky, ça n'avait pas vraiment de sens, mais Gibbs, percevant l'urgence dans la voix du médecin légiste, lui répondit simplement :

- Je t'écoute.

- Anthony pourrait bénéficier d'une greffe de cornée et donc, d'une récupération totale...

- C'est une excellente nouvelle.

- Tu m'entends, Gibbs mais tu ne m'écoutes pas.

Ducky avait raison, il voulait simplement qu'ils le laissent car il n'arrivait pas à comprendre pourquoi aucun n'était en colère après lui. Ca aurait été tellement plus facile qu'ils lui en veuillent. Gibbs revint à la réalité et demanda :

- Il y a un mais, c'est ça ?

- Bien sûr. Tony ne veut pas de l'opération et s'il continue à refuser, la greffe sera impossible.

Ducky essayait de rester calme, il fallait qu'il atteigne son objectif : convaincre Gibbs. Il avait du mal à se reconnaître, pourtant, il se targuait d'avoir vécu bien des choses, bonnes ou mauvaises. Et dans toute cette liste, cet accident était le pire qu'il ait traversé. Et maintenant, cette greffe qui n'aurait, peut-être, pas lieu ! ... Il revoyait sans cesse le corps sans vie de Kate et il ne pouvait pas supporter de voir la vie d'Anthony gâchée. Dire qu'ils risquaient leur vie tous les jours et c'était un accident qui les avait séparés ! Gibbs se sentait coupable mais quelque part, lui aussi. Coupable de n'avoir rien pu faire, coupable de regarder l'équipe s'effilocher. Il fallait que cela cesse ...

- Pourquoi refuse-t-il ? Parle-lui !

- Oh oui, je n'y avais pas pensé, abandonnant le sarcasme, Ducky reprit : Il refuse de nous dire pourquoi, il refuse l'opération et il est aussi têtu que toi, peut-être plus, tout compte fait. On a tout essayé. Il faut que tu lui parles.

- Je ne peux pas.

- Il refuse de se battre, Jethro. Il faut que tu l'y pousses. Il n'écoutera que toi.

- Plus maintenant.

- Maintenant plus que jamais..., le coupa Tim.

Gibbs se retourna vers McGee.

- C'est vrai, Patron. Il n'attendait qu'une chose à l'hôpital que vous alliez le voir. Je ne vous reproche rien seulement, il a besoin de vous. Nous avons perdu Kate et je dis bien "nous" et je suis sûr qu'elle n'aurait jamais voulu que Tony se perde avec elle.

Face aux mots de McGee, qui étaient parfaits, dans cette bouche d'habitude pleine de confusion, Gibbs réalisa que toutes ces histoires, tous ces prétextes autour de sa culpabilité étaient ce qu'il avait trouvé de mieux pour éviter de souffrir à nouveau, ainsi il pouvait se morfondre en toute impunité. Oui, il se sentait responsable de l'accident, seulement, il ne pouvait plus rien y changer. Aurait-il du s'arrêter, cette nuit-là ? Aurait-il pu éviter le camion ? Il pourrait passer sa vie à se les poser, sans que ça n'y change rien. Par contre, s'il n'aidait pas DiNozzo, là, il serait totalement responsable de l'avoir laissé tomber et ça, c'était hors de question. Il ferait tout pour rendre sa vie à Tony.

- Je suis d'accord, McGee.

- Je ne voulais pas.., puis Tim réalisa ce qu'il venait d'entendre. Pardon ?

- Allez, hors de chez moi. J'ai quelqu'un à aller voir.

Alors que McGee venait de quitter la pièce, Ducky mit une main sur l'épaule de Gibbs. Ce dernier hocha la tête et, d'un regard, fit comprendre à son vieil ami que tout irait bien et surtout qu'il le remerciait. Et les trois hommes sortirent de la maison.


Appartement de DiNozzo.

Après avoir sonné, Gibbs vit Abby venir lui ouvrir.

- Je savais que Ducky y arriverait.

- McGee n'est pas en reste.

- Trop cool ! Il faudra que tu me racontes ça.

- Comment va-t-il ?

- Il reste là sans bouger, sans rien dire, sans rien vouloir. Je préfèrerais qu'il se mette à hurler plutôt qu'à rester comme ça. Même quand ses parents ont téléphoné pour dire qu'ils ne viendraient pas, il n'a rien dit, alors que moi, j'étais prête à envoyer le combiné par la fenêtre.

- Abby ! Respire ...

- Désolée, Gibbs. Tu sais, je me suis rendue compte de tout ce que Tony nous donne avec son éternelle bonne humeur et ça a l'air si normal. Seulement là, pas une fois, il n'a souri. Incroyable, je ne pensais pas que c'était possible ! J'ai essayé de le faire sourire mais j'y suis pas parvenue. Je ne sais pas quoi faire ...

Dans la voix d'Abby, se mélangeaient inquiétude, impuissance et chagrin.

Quand elle avait appris l'accident, Abby était persuadée qu'ils allaient bien. Il ne pouvait en être autrement et puis, la nouvelle était tombée : Kate était morte et Tony ne pouvait plus voir. Ces yeux d'un éclat incroyable et leur 20 sur 10, comme il s'en vantait, ne se poseraient plus jamais sur elle ! Et au lieu de se laisser sombrer, elle s'était jurée de ne pas baisser les bras. Elle refusait aussi que ce cri de détresse, qui l'étouffait, sorte. Il resterait bloqué dans sa gorge jusqu'à ce qu'un rire le détruise. Il fallait, qu'elle continue à croire, que de ces ténèbres naîtraient enfin une lumière.

- Ca va s'arranger, Abby, lui dit Gibbs, en posant un baiser sur sa tête.

Tony était assis dans le canapé, simplement assis.

"Que faire d'autre ? La télé, un bouquin ou peut-être se mettre à la fenêtre. Absurde ! J'ai bien essayé la radio et là, elle passait une chanson ridicule de Ash sur une lumière étincelante. Une des rares, qu'il m'ait été donné de connaître, s'était éteinte pour toujours. La preuve depuis je suis aveugle. J'ai crié à Abby d'éteindre le poste seulement depuis elle la fredonne sans arrêt. Heureusement qu'elle est là. Je la remercie pour ça. Seulement, je m'en veux car je ne pourrais plus jamais être là pour elle. Un poids, c'est tout ce que je suis désormais. J'aime entendre rire Abby mais, ce n'est plus par moi qu'elle le fera. Il faudra que j'arrive à l'éloigner de moi, à les éloigner de moi ..."

Gibbs mit sa main sur la poignée quand il entendit :

- Abby, qui était-ce ? Je ne veux voir personne ... Quel imbécile, je suis ! Bien sûr, que je ne peux voir personne.

- Tu te surestimes, DiNozzo !

- Boss ? Pardon, Gibbs.

- Pourquoi pas Boss ?

Plus aucun bandage ne couvrait le visage de DiNozzo où les coupures, dues aux éclats de verre, commençaient à se résorber. Pourtant, il gardait les yeux fermés.

- Je ne serai plus jamais ton agent ... et rien d'autre non plus, en fait.

- Si tu acceptes l'opération ...

- Oh, c'est pour ça que tu es venu. Qui est passé te parler ? Ducky ? Ca ne change rien, c'est non.

Abby décida de les laisser, annonça qu'elle allait faire du café et quitta la pièce.

- Je ne comprends pas, Tony.

- Je ne veux pas de cette greffe, c'est pourtant simple.

- Oh non, je ne parle plus de ça. Je vois que tu as pris ta décision et je respecte ça. Je ne comprends pas pourquoi tu ne m'en veux pas pour l'accident.

- Quoi ? Jamais je ne t'en ai voulu. Pas une seconde.

- Alors, si ce n'est pas pour me punir, pourquoi tu ne veux pas te faire opérer ? Allez, vas-y ! Explique-moi !

Gibbs avait joué un jeu dangereux. Qu'aurait-il fait si Tony lui avait dit que tout était de sa faute ? Pourtant, il devait admettre qu'il avait déjà perçu la réponse à cette question à l'hôpital. Tandis que Tony demandait qui était dans la pièce, Gibbs était, là, incapable de lui répondre, fauché par la colère qu'il ressentait, envers lui-même, devant les yeux bandés d'Anthony. Puis, Tony l'avait appelé, après avoir deviné sa présence et il n'y avait aucune colère dans sa voix, juste un immense désarroi. Anthony ne lui en voulait pas mais Gibbs avait tellement de culpabilité en lui qu'il n'avait pas pu rester.

- Pas la peine, ça n'a rien à voir avec toi.

Gibbs s'assit sur la table en face du fauteuil où était DiNozzo. Et ce dernier détourna le visage :

- Ne me regarde pas. Tu sais que même si j'ouvrais les yeux, je ne verrais que des contours flous et encore d'un oeil. Ca ne sert plus à rien que je les ouvre, je l'ai compris, mais ça ne m'empêche pas de savoir quand on me regarde. Le pire, ce n'est pas de ne plus voir, c'est de sentir le regard des autres sur toi, alors que pourtant, ils ne te voient pas et tu réalises, qu'ils ne t'ont jamais réellement regardé.

- Tony, qu'est-ce que .. ?

- Je ne comprends pas pourquoi vous restez ...

- Tony, ne fais pas ça, le coupa Gibbs. Ne nous rejette pas. Ecoute, il faut que tu sois bien sûr d'une chose, quoi que tu dises, quoi que tu fasses ou que tu décides, nous ne te laisserons pas. Je ne partirai pas. J'ai eu tort à l'hôpital, j'aurais du être là. Maintenant, je ne te laisserai plus.

- C'est ça le problème. Pourquoi moi et pas Kate ? Elle a été là pour moi et je pourrai jamais ...

- Je ne comprends pas ?

Et comme lorsqu'on refait surface après une plongée interminable, Tony laissa enfin les mots sortir. Ces mots qui, justement, trop lourds l'entraînaient vers le fond :

- Kate est la dernière image que j'ai vue. Quand j'ai repris mes esprits, elle était en train de prendre ton pouls. Je n'y voyais déjà plus très bien. Que du rouge, que du sang. Comme le capot de la voiture fumait, elle m'a aidé à sortir puis toi. Ensuite, j'avais si mal, ça me rendait fou, alors, elle m'a empêché de mettre mes mains sur mon visage, en les serrant dans les siennes. L'ambulance est arrivée et juste avant que les secouristes ne ferment les portes, elle m'a souri et a dit : "On se voit très vite." Ca résonne sans arrêt dans ma tête. C'est juste après qu'elle s'est écroulée et que tout est devenu noir pour moi. Une hémorragie interne, ils ont dit. Kate est la dernière image que j'ai eue et je ne veux pas réouvrir les yeux sur un monde où elle ne sera plus jamais.

Même si Gibbs avait trouvé les mots, il avait tellement la gorge nouée qu'aucun son ne serait parvenu à sortir de sa bouche. Alors, il posa sa main sur le bras de Tony mais ce dernier le retira d'un coup.

- Arrête ! Je ne peux pas !

Puis, Tony se leva en vacillant légèrement et voulut aller à la cuisine. Malheureusement, une mauvaise appréciation de l'espace lui fit percuter un meuble et ne sachant pas où s'appuyer, Tony chuta et se retrouva à terre.

Alertée par le bruit, Abby était revenue au salon et avait déjà placé ses mains de façons à aider Tony mais ce dernier la repoussa en criant :

- Ne fais pas ça. Non ! Laisse-moi faire !

- Désolée, lui dit Abby.

- Abby, excuse-moi. Je déteste ce que ça provoque en moi. C'est pas moi, ça, dit-il, en tapant son poing sur le sol.

Abby allait revenir vers Tony quand Gibbs lui fit signe de reculer. Gibbs prit la place qu'Abby aurait du occuper et tendit sa main à Tony :

- DiNozzo, prends ma main.

- Je vais y arriver seul. Il faut que je m'y fasse.

- Ce que Kate a fait, tu l'aurais fait aussi pour elle. Elle le savait, je le sais, toute l'équipe le sait. Tony, je ne veux pas que tu t'y fasses et c'est moi, qui ne veut plus être seul. J'ai besoin de mon équipe et de Toi. Prends ma main, Tony.

Même si ses yeux avaient fonctionné, Tony n'aurait pas eu besoin de s'en servir. Un regard à Gibbs lui aurait juste confirmé sa sincérité.

Tony voulait voir à nouveau, plus que tout, seulement ça lui faisait si mal de penser à Kate. Pourquoi avait-il la chance d'avoir cette greffe alors que Kate avait du mourir ?

Il ne lui arrivait pas à la cheville, elle aurait fait tant autour d'elle. Lui ne pourrait jamais l'égaler. Désormais, chacun de ses actes serait fait en pensant à elle. Pourtant, il savait aussi que malgré leurs chamailleries constantes, elle ne l'aurait pas voulu différent et il n'aurait jamais voulu qu'elle soit différente. Et surtout, ils auraient tous les deux été d'accord pour que l'équipe continue. Elle était la famille qu'ils s'étaient tous créée et Tony ne laisserait jamais Abby, McGee, Ducky et Gibbs. Il serait là pour eux et c'était réciproque.

Tony tendit sa main et frôla celle de Gibbs sans parvenir à l'agripper. Par contre, Gibbs, lui, était prêt et il l'agrippa de toutes ses forces. Qui aidait l'autre à se tenir debout ? Personne n'aurait pu le dire.

Qui prit l'autre dans ses bras ? Personne n'aurait pu le dire, non plus. Mais, ça n'avait, tout compte fait, pas d'importance.

En s'écartant de Gibbs, DiNozzo lui dit :

- Promets-moi que la première chose, que je verrai, vaudra le coup.

La réponse de Gibbs fut noyée sous le cri de joie d'Abby.

- OUI !

Puis, elle se plaça entre eux et les embrassa sur la joue.


Hôpital de Bethesda. Chambre 2253.

Le jour était venu, il allait enfin savoir s'il pouvait voir à nouveau. Tony s'était assis sur son lit, le visage tourné vers les rayons du soleil, le médecin lui avait dit qu'il allait revenir très vite. Il était seul car une enquête importante empêchait les autres d'être là. Après l'opération, le chirurgien s'était lancé dans des explications techniques pour finalement conclure par la simple phrase : "Tout s'était bien déroulé". Tony l'avait bien écouté. Il lui promettait la lumière et c'était formidable... Ce que le médecin ignorait, c'était que Tony avait réalisé qu'il n'avait jamais été dans le noir complet. Il l'avait cru mais non, tout compte fait. Abby, Ducky, McGee et Gibbs avaient été là ainsi que Kate. Oui, ils seraient toujours là, qu'il ait les yeux ouverts ou fermés.

Après que la porte se fut réouverte, Anthony put entendre :

- Vous êtes prêt, Mr Di.. ?

- Je vous ai dit quoi ?

- D'accord, vous êtes prêt, Tony ?

- Je suis toujours prêt à tout. Allons-y.

Le médecin s'activa et très vite les protections, qui avaient été placées sur ses yeux, disparurent. Pourtant, Tony gardait les yeux fermés.

- Vous pouvez ouvrir les yeux.

- Oui, juste une seconde, j'ai quelqu'un à voir.

Et dans l'obscurité qui allait prendre fin pour lui, le visage de Caitlin Todd se dessina et dans le silence de son coeur, il lui fit une promesse : "Ca va aller, ne t'en fais pas. Tu seras toujours là et je te sourirai, je te le promets."

Et après tant d'attente, de doutes, d'espoir, Tony ouvrit les yeux. Des contours se formèrent ...

Abby, Ducky, McGee et Gibbs étaient là.

- Bravo, Boss ! Ca vaut tout l'or du monde. Une grosse enquête, c'est ça !

Les quatre amis s'avancèrent vers Tony.

- Oh, au fait, Gibbs. Les médecins ont dû te dire que les tapes derrières la tête sont désormais interdites.

Le sourire de Tony, apparut sur son visage, se communiquant aux autres et Gibbs lui dit :

- Ah oui ! Tu finiras par m'en réclamer.

- Alors, là non.

- Moi, je parie, dit Abby.

Et ils se mirent à rire.