Titre : Mission : G-Boys en Mordor
Auteur : Lady Balkys
Source : Gundam Wing et Le Seigneur des Anneaux
Genre : Romance, fantasy, gros délire youp-la-boum...
Couples : 1+2; 3+4, 5+... Nan, vous verrez bien!
Disclaimer : Absolument personne n'est à moi dans cette histoire... Les G-Boys appartiennent à plein de gens au Japon, les autres à feu-Tolkien paix à son âme...
Note: L'abus de Mac Do est très dangereux pour les neuronnes... Ou voilà ce qui arrive quand deux cinglées de base vont voir la version longue de la Communauté de l'Anneau et finissent devant un hamburger après...! La co-maternité de cette hérésie notoire revient à IthilIsilwen (Merci de le m'avoir reviewé )...
Bon je vous en remets un petit bout pour le week-end… En fait il en restait plus que je ne pensais je vais pouvoir faire durer le plaisir éh éh éh !
Détail technique: "blablabla" : dialogues en "français", "blablabla": dialogues en langues autres...
Mission : G-Boys en Mordor
Quatre, Trowa, Wufei, Aragorn et Gandalf trouvèrent Heero là où ils pensaient : en train de se préparer à partir.
Dès que les espions étaient arrivés, en disant que Saroumane, juste avant l'attaque des Ents, s'était enfui de l'Isengard en emmenant un adolescent avec une longue tresse, partant vers le Mordor, Heero était sorti en douce de la tente. Trois jours à poiroter pour ça !... Il était furieux.
Il finissait d'équiper son cheval lorsque les autres le trouvèrent.
« Je vous ai laissé votre part de nos munitions.» dit-il, en serrant la sangle, pour ses trois amis.
Quatre se précipita vers lui :
« Ne fais pas ça ! »
L'émotion le faisait reparler dans leur langue. Heero ne lui accorda pas un regard.
« C'est de la folie, Heero ! »
Heero soupira et lui jeta un œil. Puis, il explosa, se tournant vers eux en criant :
« Non mais vous croyez quand même pas que je vais laisser mon homme à deux cinglés qui veulent détruire son âme ! »
Silence. Trowa souriait presque. Gandalf se racla la gorge et déclara :
« Saroumane a sûrement déjà atteint le Mordor, Heero, … Vous n'arriverez pas à temps. »
Heero le regarda, exaspéré, et Trowa déclara pour lui, presque amusé :
« Vous avez une meilleure idée ?
-Euh… »
Aragorn intervint vivement :
« Ils ont raison, Gandalf, il faut que nous fassions quelque chose !... »
Gandalf réfléchit tout haut :
« Par terre, le voyage sera trop lent… Il nous faudrait des ailes… »
Il sourit :
« C'est ça, des ailes !... Je crois que je peux résoudre notre problème !... »
Il eut un petit rire et partit, laissant les autres bêtes, en disant :
« Attendez, Heero ! Je crois pouvoir vous trouver une meilleure monture !... »
Il y eut un silence, puis Wufei balbutia :
« Il était sérieux, là ?
-Ca ne m'étonnerait pas ! rigola Aragorn. Ce vieux filou est capable de tout ! »
Le roi du Gondor s'approcha d'Heero et posa sa main sur son épaule :
« Faites-lui confiance, Heero.
-Soit. »
Et l'attente ne fut pas vaine. A la fin de l'après-midi, qu'Heero, pour tromper le temps, avait passé à nettoyer avec soin son fusil-mitrailleur, son bien-aimé revolver, et à aiguiser l'épée qu'on lui avait fournie, ainsi que le couteau de Duo (bien que ce soit totalement inutile pour ce dernier, Duo entretenait lui-même ses couteaux avec fanatisme, mieux que Wufei son sabre), à la fin de l'après midi, donc, deux aigles géants atterrirent dans le camp, et Quatre vint chercher Heero, et Trowa qui lui avait silencieusement tenu compagnie, et les conduisit aux grands oiseaux. Gandalf, qui flattait le cou de l'un d'eux, sourit à Heero :
« Voilà, jeune homme, tout ce que je peux pour vous !... »
Heero était immensément surpris, c'est-à-dire que ses yeux étaient trois millimètres plus ouverts que d'habitude, et ses sourcils à peine plus hauts. Il s'approcha du premier aigle qui pencha amicalement sa grosse tête vers lui. Le Japonais passa sa main dans le plumage. Gandalf reprit :
« Ils vous mèneront à bon port. Nous allons vous suivre par voie de terre, pour attaquer le Mordor….
-Qui veut m'accompagner ? demanda Heero.
-Ca me blesse que tu poses la question ! fit semblant de râler Trowa en le rejoignant.
-C'était pour le principe. » répondit Heero avec un haussement d'épaules.
Ils échangèrent un sourire. Quatre en eut un petit et triste et vint se serrer dans les bras de son grand brun. Ce dernier l'étreignit avec un grand sourire (un sourire juste visible donc, nous parlons de Trowa)Les voyant, Gandalf eut une idée. Il se mit à fouiller dans une de ses nombreuses poches, et en tira deux médaillons parfaitement semblables, qu'il vint tendre au deux amants avec un sourire bien trop innocent pour être honnête.
« Qu'est-ce que c'est encore que ça ? soupira Trowa en regardant la pierre transparente, tel une goutte figée, qui pendait au bout de la chaîne.
-On les appelle les larmes de Lùthien, répondit Gandalf. L'histoire est un peu longue pour aujourd'hui, sachez juste qu'elles ont le pouvoir de lier les deux âmes de ceux qui les portent… Cela vous permettra de rester en contact l'un avec l'autre, ce qui sera très utile pour que nous puissions suivre nos déplacements mutuels… »
Les deux garçons passèrent les pendentifs à leur cou, et Trowa et Heero allèrent chercher leurs sacs. Puis ce furent les adieux. Pendant que Quatre et Trowa s'embrassaient très profondément, Heero écoutait les dernières recommandations d'Aragorn et Gandalf, en enfilant ses mitaines de cuir noir.
« Méfiez-vous de tout et de tous, et surtout de votre ami ! Il a sûrement été puissamment ensorcelé !... dit Gandalf.
-Nous partons le plus vite possible après vous, ajouta Aragorn. Et si vous parvenez à libérer Mandos, pensez aussi à Frodon et Sam, ils ne doivent pas être loin de leur but à présent, et votre aide ne serait sans doute pas malvenue pour eux…
-Je ne les oublie pas, dit Heero en hochant la tête.
-Mais la priorité reste Mandos ! » insista Gandalf.
Heero opina, juste comme Quatre, qui avait enfin lâché Trowa, lui sautait au cou :
« Bonne chance, Heero !...
-Merci, Quatre.
-… Duo va bien, pour le moment, ne t'en fais pas pour sa santé !... Je le sens très bien… !...
-Préviens si ça change.
-Compte sur moi ! »
Wufei, resté en retrait jusque là, inclina pudiquement le buste en signe de salut.
« Que Nataku vous accompagne, les amis.
-Merci, Wufei, dit Trowa.
-Et ramenez-moi ce baka natté, j'ai une partie d'échecs à finir avec lui. »
Ils sourirent tout quatre, et Heero grimpa sur son aigle. Trowa l'imita, puis, prit d'un remord, se pencha vers Quatre pour un furtif dernier baiser, et un murmure :
« Je t'aime, Quatre.
-Reviens vite, Trowa… »
Quatre recula, les larmes aux yeux, et les deux aigles s'envolèrent.
« Qu'Allah les protège… » murmura Quatre.
Les deux grands oiseaux prirent rapidement de l'altitude et Heero et Trowa oublièrent un instant leur mission pour savourer le plaisir de ce vol.
« Heero ! cria Trowa.
-Quoi ?
-Tu crois qu'on va s'en sortir ? »
A la grande surprise du Français, Heero éclata de rire, et lui cria :
« Pourquoi, on a déjà fait autre chose que des combats perdus d'avance ?...
-…
-Tu te rappelles la base de New Edwards ? La Sibérie ? La Base Lunaire ?... »
Trowa rigola, comprenant :
« T'as raison, les causes perdues ça nous réussit plutôt bien ! »
Et il ajouta :
« Dommage qu'on ait pas nos Gundams !
-Ca c'est sûr ! »
Duo se contemplait dans la grande glace de sa chambre, satisfait. Quand Heero le verrait comme ça, il le violerait sur place.
Il portait une longue robe ample, noire et pourpre, avec à la taille une ceinture brodée d'or. Les manches larges et longues traînaient presque au sol, et venaient en « v » sur le dos des mains, tenus par des boucles autour de ses index. La classe.
Et les deux esclaves l'avaient aussi coiffés avec soin. D'habitude, Duo ne laissait jamais PERSONNE toucher à ses cheveux. Même Heero, au début, manquait de s'en prendre une quand il y touchait. Mais plus tard, Duo avait appris à apprécier qu'il lui caresse la tête, et les cheveux.
Cependant, la gentillesse que ces jeunes femmes lui avaient manifesté, visiblement heureuse de servir un adolescent si aimable et si souriant, l'avait poussé à se laisser faire.
Connaissant sa tignasse, Duo jugeait qu'elles s'en étaient magnifiquement sorties. Longuement peignés, puis parfumés, ses cheveux, pour une fois en partie libres, tombaient jusque mi-cuisses, maintenus en arrière par une multitude de petites tresses partant de tout le contour de sa tête, nattées les unes aux autres, formant dans ses cheveux des rivières noires, ors et pourpres. Il n'avait par contre accepté qu'un peu de khôl pour relever le mauve de ses yeux.
Il était beau à damner un Saint. Mandos dans toute sa splendeur. La Mort n'avait jamais été si éblouissante.
« Merci beaucoup, les filles. » les remercia-t-il en les gratifiant de son plus beau sourire.
On vint bientôt le chercher pour dîner. Il se retrouva dans une salle assez grande, assez sombre, avec une longue table à deux couverts, un à chaque bout, et des plats très appétissants entre. Saroumane l'accueillit servilement.
« Bonsoir, Seigneur Mandos… Avez-vous pu vous reposer comme vous le souhaitiez ?
-Excellent bain, et charmantes demoiselles….
-Je vous ai envoyé mes meilleures esclaves.
-Charmantes et douées… Je leur ai demandées de rester dans ma chambre, fais leur donc porter à manger, et autre chose que du pain sec et des fruits pourris, elles l'ont bien mérité.
-Euh… A ces esclaves, Seigneur ?
-Oui, Saroumane.
-Euh, bien… Mais asseyez-vous, je vous en prie, et rassasiez-vous ! »
L'appétit moyen de Duo était déjà impressionnant. Mais nourri de maigres provisions pendant le voyage, et de pilules encore avant, il n'avait pas eu de véritable repas depuis près de quatre jours, et ce n'était rien de dire qu'il avait faim. Saroumane, amateur de bonne chair mais à petite dose, resta stupéfait par l'appétit d'ogre de son hôte, qui rattrapa quasi-quantativement la douzaine de repas qu'il avait sautée.
Il but par contre assez peu du vin que Saroumane avait soigneusement drogué. La quantité de drogue aurait tué un dragon… Elle ne fit qu'endormir Duo. Mais Saroumane le crut en léthargie. Tout content, il ordonna à ses esclaves de la ramener dans sa chambre, et trois Uruk Haï gardèrent cette dernière.
Mandos était maîtrisé. Saroumane s'attela aux préparatifs de la cérémonie du lendemain.
A suivre….
Heero (dubitatif) : Des aigles géants…
Trowa : Leur plumage était très doux en tout cas…
Balkys : Ben là le temps pressait…
Duo (devant un miroir) : La classe quand même… (Chantonne) Ce soir je serais la plus belle-euh ….
Heero (dubitatif) : Pour aller danser avec Saroumane ?
Duo : Argh non beurk !
Saroumane : Dommage…
Duo (lui tire la langue) : Suis po gérontophile !
Balkys : Et moi pas sadique. Saroumane qu'est-ce que tu fais dans mon délire de fin de partie ! Retourne jouer avec tes Uruk-Haï !
Saroumane (part en traînant les pieds) : Mais euh…
Duo : Bon, donc moi là je dors ? Ca me va pas mal…
Wufei : Sûr que ça te change pas beaucoup.
Duo : Je plaide non coupable c'est Heero qui me fatigue !
Heero : Ca te va bien cette robe…
Duo (jette un œil à Heero) : Balkys, y a un lemon à la fin, là ?
Balkys : Non, pas celle-là… Mais y en a trois donc deux à vous dans une prochaine, « Ménage à Plein/ My Immortal »…
Duo (recule car Heero s'approche tel un félin guettant sa proie) : C'est pour quand ?
Balkys : Pas tout de suite faut que je la tape…
Heero : 'Tiendrai pas jusque là…. (et il attrape Duo résigné et s'enfuit avec)
Duo : Bon à plus !
Balkys : Soyez sages !
