Harry avait préparé ses valises une semaine à l'avance. Il était impatient de retrouver les Weasley. Il se souvint tout à coup que Ron ne lui avait pas précisé par quel moyen il viendrait le chercher. Une année, la famille Weasley était venue par la cheminée mais malheureusement celle-ci était condamnée donc ils ont dû la détruire ce qui provoqua la panique de sa famille. Et surtout une langue d'un bon mètre à Dudley en mangeant une praline longue-langue.

Il vit son oncle qui paraissait effrayé par la nouvelle venue de la famille Weasley. Il entendit la sonnerie et vit son oncle sursauté puis se cacher derrière un fauteuil. Il entendit les pas de sa tante dans le corridor. La porte grinça sous l'effet de l'ouverture. Tante Pétunia l'invita dans le salon. Harry songea que sa tante avait un bon sang froid ou alors les sorciers ne lui faisaient plus peur. Monsieur Weasley tendit sa main vers l'oncle Vernon. Il déglutit lentement et tendit sa main à contrecœur. Quelques gouttes de sueurs froides dégoulinèrent de son front.

Ensuite Monsieur Weasley salua Harry avec chaleur.

- Puis-je vous servir quelque chose à boire Monsieur Weasley ? demanda aimablement Pétunia.

- Oui volontiers, un thé sera parfait si cela ne vous gène pas ? répondit le père de Ron.

Vernon regarda Pétunia avec un regard sombre qui signifiait probablement «comment peux-tu leur proposer à boire. Ainsi il ne repartira pas de sitôt. »

Elle se leva et alla chauffer de l'eau. Elle ramassa un plateau rempli de tasses, d'un sucrier et d'un pot de lait.

- Alors tous les préparatifs sont prêts pour le mariage ? demanda Pétunia.

- Oui mais il reste encore quelques petits détails à régler.

Harry fut subjugué «comment sa tante avait-elle pu savoir cela. » A moins qu'elle ne lise son courrier mais cela semblait impossible. Il regarda son oncle qui avait la bouche grande ouverte. Lui non plus ne devait pas savoir cela. La bouilloire siffla. Pétunia se leva et revint avec une théière et servit les tasses.

- Ce n'est pas trop dur de se faire comprendre avec la famille de la mariée ? questionna madame Dursley.

- Non car je parle assez bien cette langue. Effectivement, j'ai appris cette langue lorsque mon fils m'a appris où il allait travailler.

- Serez-vous nombreux ?

- Oui quand même, les familles en Roumanie sont souvent très grandes. Bien Harry, nous n'allons pas tarder. Merci madame Dursleypour la tasse de thé.

- Mais il n'y a pas de quoi, et que tout se passe bien, répondit bravement Pétunia.

Ils se levèrent et saluèrent tout le monde. Harry prit sa valise en haut et vit son cousin entrouvrir la porte. Sûrement qu'il ne voulait plus risquer que quelque chose lui arrive. Il avait alors été se réfugier dans sa chambre. En sortant de chez lui, Harry vit une voiture tout à fait normale. Arthur Weasley s'installa dans la voiture. Harry mit sa valise dans le coffre et alla s'asseoir à la place du mort. Harry ne remarqua pas tout de suite que monsieur Weasley ne conduisait pas. En effet, la voiture roulait toute seule. Il avait sûrement ensorcelé l'auto. Ils ne parlèrent pas de tout le chemin.

Quand Harry vit le terrier, il se mit à sourire. Le voici enfin dans sa vraie famille. Oui pour Harry, la famille Weasley était plus sa famille que celle des Dursley. Madame Weasley avait toujours beaucoup d'attention envers lui. D'ailleurs à chaque Noël, il recevait un pull tricoté par celle-ci comme chaque membre de la famille. Et puis la maison était toujours vivante. Comment ne peut-elle pas l'être quand on sait qu'ils sont sept à la maison ? Il vit que madame Weasley était sur le perron en train de l'attendre. Quand il arriva près d'elle, elle le serra très fort contre elle.

- Mon pauvre Harry, je suis désolée pour ton parrain. J'aurais voulu pouvoir te le dire plus tôt. J'espère au moins que la famille Dursley n'a pas été trop horrible avec toi ?

- Non madame Weasley, ce qui est étonnant de leur part.

- Harry ! s'exclama Ron qui était arrivé derrière sa mère.

Madame Weasley desserra son étreinte afin qu'il puisse saluer son ami. Harry vit que Ron avait des bandeaux autour des mains mais s'abstint de tout commentaire. Il put remarquer que Ron avait encore prit quelques centimètres. Décidément, allait-il s'arrêter de grandir ?

Après cela Molly Weasley les fit rentrer et s'asseoir dans le salon. Suite aux discussions d'Arthur Weasley et de Harry sur le monde moldu, Ron se décida à monter. Harry le suivit dans sa chambre. Ron se laissa tomber sur le lit.

- Eh bien j'ai cru que papa n'allait pas cesser de discuter sur la vie des moldus, répliqua Ron.

- Oui, dis qu'est ce que tu as aux mains ? demanda le brun.

- Oh ! C'est suite à notre petite visite au département du ministère. Tu t'en souviens, j'avais fait cette bêtise de prendre les cerveaux.

Il vit le visage de son ami s'assombrir.

- Mais ne t'inquiète pas je laisse les bandages pour être sûr qu'il n'y a pas d'infection. Cela ne me fait plus mal. Aussi non, tu as des nouvelles de Hermione ?

- Non j'ai juste reçu sa lettre pour mon anniversaire mais elle ne parlait pas d'elle ni d'un voyage qu'elle faisait. Est-ce qu'elle vient au mariage ?

- Oui. Mais en parlant de mariage, il faudra s'acheter un costume, horrible hein ? déclara Ron.

- Oui l'horreur, le costume va nous serrer, le nœud papillon nous gratouiller et enfin nous aurons mal aux pieds.

Ils entendirent du bruit en dessous de leurs pieds.

- Oh ça doit être les jumeaux qui reviennent du boulot.

- Alors ça marche bien leur magasin de farce et attrape ?

- Tu rigoles, cela marche du tonnerre. Je me demande toujours qui leur a donné cet argent. Ils ne veulent pas me le dire mais ils en disent le plus grand bien.

Harry rougit car c'était lui le bienfaiteur. Lors du championnat entre trois écoles de sorcellerie il avait gagné le prix : 100000 gallions d'or. Il les a donnés aux frères Weasley.

- Descendons les voir.

Harry acquiesça et ils allèrent dans la chambre des jumeaux. Ils étaient assis sur leur lit en train de parler des affaires. Leurs têtes rousses se dirigèrent vers les deux intrus. Ah oui ! La famille Weasley était facile à repérer car ils étaient tous roux.

- Harry quelle bonne surprise ! Evidemment tout le monde était au courant de son arrivée…dit Fred.

- Sauf nous ! s'offusqua George.

Après de nombreux éclats de rire avec les jumeaux, ils descendirent dîner. Tout le monde était là, même Percy revenu depuis peu.

- Alors qui de vous deux sera le nouveau capitaine ? demanda George.

- Moi je mise sur Harry, dit Ginny la benjamine de la famille.

- Merci répondit le concerné.

- Très gentil pour moi, Ginny, je vois que la famille ne compte pas en premier.

- Ecoute, toi tu es préfet alors Harry sera le capitaine ainsi chacun aura des responsabilités et puis Harry est depuis plus longtemps dans l'équipe que toi, remarqua Ginny.

- Tu vas alors essayer d'être poursuiveuse cette année ? demanda Harry.

- Oui, Je me sentirais plus à l'aise et puis il n'y a qu'une place pour l'attrapeur et c'est la tienne.

- Merci, dit-il en rougissant.

Les discutions furent mouvementées pendant le repas mais cela se passe dans la bonne humeur.

Le lendemain fut un jour éprouvant pour nos deux jeunes hommes. Déjà faire les magasins n'étaient pas très réjouissants mais si se sont des magasins d'habit là c'est la cerise sur le gâteau.

D'abord, ils durent prendre la poudre de cheminette pour se rendre au chemin de Traverse. Cela consistait à prendre de la poudre. Ensuite il fallait la jeter dans le feu et se mettre dedans (aucun danger on ne brûle pas) et dire bien haut le lieu d'arrivée. Et puis c'était comme si on était aspiré et quand on arrivait à bonne destination les jambes flanchaient sous le sol. Harry n'aimait vraiment pas cette sensation.

Tout le monde dut partir car tout le monde avait besoin d'une tenue. Ils allèrent pour commencer chez Gringotts, la banque des sorciers, prendre de l'argent. Lorsqu'ils rentrèrent, Harry remarqua qu'il y avait beaucoup moins de gobelins que les années précédentes.

- Monsieur Weasley, comment se fait-il qu'il y a beaucoup moins de gobelins qui travaillent ici ?

- Eh bien, certains d'entre eux ont préféré aller rejoindre le côté obscur, répliqua Arthur.

- Harry, on se retrouve dehors okay ? demanda madame Weasley.

Harry opina de la tête.

En sortant de la banque, quelle fut sa surprise de voir Lee Jordan, Angélina Johnson et Anna Abbots des anciens de l'école. La surprise fut surtout que Lee sortait avec Anna et Fred avec Angélina. C'est très drôle pour le deuxième couple car Fred courait après elle déjà à l'école mais elle ne voulait pas sortir avec lui. Comme quoi tout le monde peut changer ! Il entendit qu'ils parlaient de quiddich. Normal car ils jouaient tous dans l'équipe sauf Lee qui commentait le match.

- Dis Harry, tu vas avoir du travail en cherchant deux poursuiveurs, deux batteurs enfin sauf si tu gardes les deux de l'an passé, dit Anna.

- Et McGonagall doit trouver un remplaçant pour ma place, renchérit Lee.

- Je me demande qui ils vont choisir, demanda Ron.

- Allons-y déclara Molly pour conclure la discussion.

Ils se dirigèrent vers le magasin de vêtement. Ils durent monter à l'étage car les tenues de soirées, mariage se trouvent en haut. Après un bon deux heures, ils trouvèrent tous quelque chose qui leur convenait. Harry opta pour un costume noir avec une chemise verte pour mettre ses yeux en valeur et Ron une bleue.