La routine est quelque chose qu'il est facile d'ignorer, mais difficile à éviter. Harry venait de terminer son dernier paragraphe de son difficile essaie de potion portant sur les composantes du Veritaserum. Il avait été le seul à recevoir ce devoir dans la classe, mais depuis que le professeur Rogue pensait que Harry n'en connaissait pas suffisamment à propos des potions, il n'avait pas songé que cela lui aidait fortement de faire ce travail.
La colère de Harry bouillonnait radicalement près de la surface au moment qu'il se dirigeait vers la fenêtre de la salle commune. Il était environ 10 heures 30 et il faisait noir à l'extérieur. La salle commune était inhabituellement calme e vide, mais cela était en raison d'un feu qui avait été déclencher dans un le corridor des sorts par le frère de Creevey et que tout le monde était allé sur les lieu du feu. Harry pouvait sentir la rage à l'intérieur de lui, contrôlée, mais plus chaude que l'Enfer. Il y avait une incroyable pression à l'intérieur de lui, mais il la gardait contrôlé.
Il y avait des jours où il se sentait comme devant se rendre jusqu'à la tour d'astronomie, sortir sa tête par une fenêtre et crier sa rage et sa colère au monde entier. Juste pour voir ce que cela faisait de pouvoir faire sortir ses démons. De faire sortir tous les démons pour lesquels il s'inquiète.
Il ne restait que trois jour avant le congé de Noël et il avait décliné l'invitation de Ron et de Mme Weasley afin qu'il puisse demeurer soit au Terrier soit au 12 Sqare Drimmauld. IL voulait un peu d'espace pour lui-même et il en avait avertit Mme Wealey. Elle fut déçue, mais elle comprit. Un peu après cela, il avait croisé Moody et Lupin qui s'entretenait avec le professeur McGonagall et il avait surpris leur conversation, en fait il avait saisi la fin de la conversation juste avant que Moody s'aperçoive de sa présence.
− …Le garçon ne rit presque plus.
− Tout ceci a dû l'affecter beaucoup plus que nous avions imaginé.
− Le garçon a perdu ses parents, ses amis, son parrain et ses pires ennemis ont ressortis des cendres. Peu importe la force de l'élastique qui retient Harry, il a une limite et il faut le rattraper avant que celui-ci se brise. Il s'inquiète sûrement qu'est-ce qu'il aura à vivre maintenant.
− Shhh, il s'en vient…
Oui, Harry s'inquiétait, dans les abyme de la nuit lorsque les seules pensées qui lui venait à l'esprit étaient qui viendrait à ses funérailles seulement pour voir s'il était vraiment mort. Cela n'avait rien d'une pensée rassurante, surtout après qu'il se soit éveillé d'un rêve où ses raisons de vivres étaient passées de l'autre côté du rideau, ou seulement disparue à cause d'une lueur verte. Tout ceci n'avait rien de très agréable.
Harry s'était retourné et avait regardé ses deux rouleaux de parchemin, écrits avec sa propre écriture rouge foncée. Il avait depuis longtemps accepté les travaux supplémentaires que Rogue lui imposait. Cela signifiant qu'il devait se cocher plus tard, mais aussi il devait reconnaître qu'il se tenait dans les premiers de classe et qu'il avait parfois de l'avance dans certains travaux.
Il en fut particulièrement satisfait, lorsqu'il y a quelques semaines de cela, Rogue avait proposé de donner 50 points à la personne qui réussirait à fabriquer la Goutte de la Paix sans les instructions. Seuls Harry et Hermione avaient levés la main pour le faire. Une fois encore, Rogue avait tenté de ridiculiser Harry en le choisissant. Mais Harry avait réussit et quinze minutes plus tard une fiole reposait sur le bureau de Rogue avec exactement la bonne couleur et la bonne texture. Harry lui avait simplement sourit tout en retournant à sa place. Rogue avait méchamment répliqué en disant qu'il avait pitié de ses amis si Harry les délaissait maintenant si longtemps pour pouvoir étudier au lieu de socialiser. Harry avait tout bonnement répondu que la Goutte de la Paix avait été le sujet de l'essaie qu'il avait dû faire il y avait trois semaines de cela après qu'il ait mal répondu à une question à propos de cette potion en question. Il avait alors demandé poliment que Rogue lui donne ses 50 points, sachant qu'il pouvait difficilement lui refuser.
Harry souriait doucement lorsqu'il mit son nom en haut des deux rouleaux de parchemin qu'il avait effectué, de plus que sa maison et son âge. Il ne voulait pas encore tomber dans le piège de « l'autre Harry Potter ».
Le trou du portrait s'ouvrit et Harry sentit un doux sourire s'afficher sur ses lèvres en voyant ses deux amis. Lors que l'un de ces nombreux questionnements de minuit, il avait décidé de ne plus penser que ses amis lui étaient acquis. Il aurait très bien pu les perdre…
Il s'occupa ardemment à aider Dennis Creevy qui n'avait plus de sourcils et les cheveux hérissés. Hermione qui affichait son air de Je-te-l'avais-bien-dit sur le visage entamait de faire quelques simples charmes pour réduire les cloues causées par le feu en lui donnant aussi des potions régénératrices. Harry ria à l'odeur de brûlé que dégageait Dennis puis peu de temps après ses cheveux retournèrent à la normal. Sa peau retourna à son état naturel et tout le monde se mit à lui taper dans le dos pour l'encourager. Harry se leva de sa chaise et tapa gentiment sur l'épaule de Hermione.
− Que ferions-nous sans toi, demanda-t-il?
Hermione roula des yeux, mais Ron se mit à rire.
− Tu vois, Dennis a été intercepté par Malefoy, la petite peste, et Malefoy l'a mal traité, c'est vrai, mais Dennis a voulu désarmer Malefoy en disant Expelliarmus, mais il l'a mal prononcé. Ce qui a mit le feu à la tête de Malefoy. Il est correct maintenant, ajouta-t-il innocemment à travers des ricanements en voyant l'expression d'Hermione. Mais même ses lèvres se retournaient vers le haut pour faire sortit un sourire.
− Allez Herm, rajouta Ron par-dessus l'épaule de Hermione, ce n'était pas si pire. Je suis persuadé que Mme Pomfresh va pouvoir lui arranger ses oreilles rapidement.
− Quoi, qu'est-ce qui est arrivé à ses oreilles, demandant Harry en tentant de retenir son fou rire.
− En fait, commença Ron avec une expression de rêve sur le visage, Ce n'est jamais une bonne idée d'attaque le petit frère de a)une Gryffondor, b) un membre de l'Armée de Dumbledore et c) les personnes ci haut mentionnées devant une classe pleine de ses amis. Après ses oreilles, ne t'inquiètes pas, Mme Pomfresh pourra s'occuper de ses bois, de ses tentacules et peut-être même mauvaise manière, mais il a de ses choses que même St-Mangouste ne pourra jamais solutionner.
Ce qui fit sourire Harry.
− Hermione pourrais-tu relire mon essaie pour que je sois sûr qu'il est adéquat, demanda Harry.
− Harry, fit-elle en roulant des yeux, tous els derniers que tu as fait pour Rogue étaient parfaits. Si tu essaies de le faire sortir de ses gonds, tu t'y prends très bien ainsi. Tu fais un très bon travail.
Harry la remercia en mettant les parchemins dans son sac et prenant note de ne pas les apporter à Rogue avant la fin du déjeuner, juste pour l'énerver un peu plus.
Dès qu'il monta dans son dortoir, sa bonne humeur s'éclipsa. La lune apparaissait dans sa fenêtre et de ses doigts il touchait la bordure de cette fenêtre. Une autre nuit dans laquelle Voldemort acquerrait plus de force, une autre nuit à s'inquiéter que la marque des Ténèbres vaguerait au dessus d'une maison le lendemain matin…
Il se changea et se mit au lit, mais avant de faire cela, il enleva ses lunettes de son nez et els plaça délicatement sur le bord de sa table de chevet. Il attendit environ vingt minutes que les autres garçons aient fermés les 4 rideaux de leur lit. Harry préférerait ne pas fermer les siens, quelque chose en relation avec la claustrophobie, et de toute manière, personne ne pourrait le voir, étant tous cachés derrière leur propre rideau.
Il pointa sa baguette sur sa gorge et murmura « silencio ». Il reposa sa baguette à ses côtés et ferma ses yeux. Son rituel fut ainsi complété. Il se permit donc de plonger dans un sommeil où même s'il criait, personne ne pourrait l'entendre…
