C'était vendredi, la dernière journée avant les vacances de Noël et la grande salle était encore plus bruyant qu'habituellement. Harry s'assit à côté de Ron et d'Hermione et la poste arriva. Hedwide vint le voir, amis elle n'avait pas de messages pour lui. Il lui donna un bout de rôti et du bacon. Reconnaissant l'humeur dans lequel il était, elle mordilla son doigt affectueusement avant de s'envoler vers la volière. Harry la regarda jusqu'à ce qu'elle soir hors de vue, puis se mit à écouter la conversation que se partageait ses amis.
− Rogue nous a laissé quelque chose de vraiment difficile à faire, seulement pour nous faire travailler dur, dit Seamus en levant le nez, insulté.
Neville acquiesça misérablement, se cachant pratiquement dans son porridge. Rogue n'était plus particulièrement sur le cas de Neville, à cause que sa cible primaire était maintenant Harry, mais Neville était encore pétrifié par le maître de potions. De toute manière, Harry ne ressentait rien de bien meilleur envers Rogue, non plus. Un double cours de potion le vendredi matin avait un effet dévastateur sur presque tout le monde.
Harry supposa qu'il était possible qu'il soit déprimé. Il se dirigea vers les donjons. Il ne voyait plus la beauté du monde extérieur, maintenant, il avait envie de partir, quelque part où personne ne le connaîtrait, où sa cicatrice ne voudrait rien dire, où i pourrait vivre sa vie à sa manière.
Un groupe de première année de Serdaigle le dévisageait alors qu'il passait près d'eux. Harry supposait que la chose la plus énervante avec eux n'était pas le fait qu'ils lui paraissaient hauts comme trois pommes le pointant définitivement, mais davantage le fait qu'ils ne pouvaient pas aligner trois mots sans dire « oh » au milieu de ceux-ci. Avait-il était si irritant quand il était petit?
− C'est Harry Potter, c'est lui!
− Noeua!
− --ouais, regarde sa cicatrice, tu saouau—
Harry grinça des dents et passa rapidement en face d'eux, bloquant ses oreilles sur la tirade qu'ils déversaient.
− --Ah, Potty, la sang de bourbe et le Weasel, dit Malefoy au trio.
Harry ne pu s'empêcher de répliquer quoi que ce soit.
− C'est rassurant de voir que tes oreilles sont redevenues normales, Malefoy, répondit Harry en faisant un faux sourire à son interlocuteur. La tête que tu as fait d'être battu par un jeune Gryffondor de seconde année ! Tu perds ton touchée ?
Malefoy perdit tout sourire dans son visage, s'approcha dangereusement de Harry, sortit sa baguette et la pointa sur la gorge de Harry
− Donne moi une raison, une seule raison pour ne pas le faire, dit Malefoy alors que Harry ne perdait pas une miette de son sang froid et de son calme, surtout qu'il voyait arriver derrière son épaule quelqu'une de rassurant
Malefoy semblait extrêmement pâle, rangea sa baguette dans sa robe et lança un regard de mort à Harry. Le professeur McGonagall se retourna et s'adressa à la classe
Contrairement à la croyance populaire, Harry ne tenait aucune animosité face à Malefoy, du moins plus maintenant. Il regarda Drago, requérant une aide précieuse et conserva seulement un air terrifié, juste pour les apparences. En fait cela serait un peu ironique de sire seulement pour les…
Le professeur McGonagall tapa sur l'épaule de Malefoy.
− Jeune homme, vous venez juste de faire perdre 20 points à Serpentard et obtenir trois retenues.
− Le professeur Rogue ne pouvait pas prendre la classe aujourd'hui, je le remplacerai.
Il eut une satisfaction très visible chez les Gryffondor, un soulagement, même. Le professeur McGonagall se tourna vers Harry et ajouta.
− M. Potter, le professeur Dumbledore voudrait vous voir dans son bureau, maintenant. Le mot de passe est « Sugar Quills ».
Harry accepta, se sentant un peu confus et appréhendant ce que le directeur lui voulait. Saluant ses amis, il se dirigea vers le bureau du directeur.
Lorsque Harry entra dans le bureau, il eut l'impression d'y avoir toujours ét : tiède, confortable, douce lumière orangée entrant gracieusement par els grandes fenêtres, l'air tiède et tranquille avec une odeur ancienne, agréable. Des portraits de vieux sorciers et de vielles sorcières parsemant encore les murs et Fumseck était perché près du bureau de Dumbledore. Un climat de parfaite sérénité et tranquillité. La pièce circulaire semblait spacieuse et plaisante pour y rester, Harry se sentit relaxé. Lorsqu'il remarqua l'autre visiteur, il redevint tendu.
Dumbledore était assit sereinement à son bureau, mais devant celui-ci, une chaise avait reculée rapidement, chaise de laquelle s'était subitement levée Rogue. Il semblait respirer difficilement et son visage affichait une expression peu réjouissante.
− Monsieur le directeur, dit-il dans un dernier recours, je n'ai jamais questionné votre jugement jusqu'à maintenant—
− Ah Harry, dit Dumbledore, ses yeux bleus brillant par-dessus ses lunettes en demie lune.
Rogue se tourna pour le regarder et l'expression de haine dans son visage augmenta. Harry était persuadé que la seule chose retenant Rogue de ne pas lui sauter au cou était la présence de Dumbledore.
− Harry, Severus, assoyez-vous s'il vous plait.
Harry prit une chaise et Rogue fit de même, à cotre cœur. Harry concentra son regard sur les doux flocons blancs tombant du ciel et s'écartant à l'extérieur.
− Harry, dit Dumbledore gentiment.
Harry lui fit face, il avait l'impression que Dumbledore s'adressait à lui comme s'il n'était pas tout à fait équilibré mentalement. Tout à fait raison, se retrouva-t-il mentalement à approuver.
− Harry, le professeur Rogue et moi-même avons discut
Rogue lui jeta un regard dur.
− --discuté de ta présence ici pendant le temps des fêtes et je pense que je vais de donner un peu de temps pour que tu puisses pratiquer la Légimencie.
Tout ce que Harry pensait consciemment à ce moment devint bloqué. Une absence d'émotion prit possession de sa face.
− Excusez…excusez moi, professeur Dumpledore, fit Harry d'une voix d'incompréhension absolue ?
Une voix qui lui semblait à lui-même froide et distante.
− Tu vas poursuivre l'Occlumencie pendant le temps des fêtes.
Harry se tourna et se dirigea vers la fenêtre.
− Oh, dit-il après une minute de réflexion. Il pensait que s'il disait davantage, il allait exploser dans une fureur noire et rouge.
La fureur qu'il tentait de conserver à l'intérieur de lui, tentait de faire surface et d'exploser. Ses yeux étincelaient dangereusement comme il tentait de retenir ses mains de commencer à trembler.
Comme plusieurs l'avaient remarqué au cours de cette année, le tempérament de Harry avait été presque inexistant. C'était seulement parce que Harry considérait qu'il était en perpétuel état de choc. Cela lui donnait un petit plus de contrôle sur son tempérament, mais quand il perdait le contrôle de sa fureur, le résultat était une explosion de pure attitude enfantine et explosive comme l'Enfer. L'émotion tentait de l'engouffrer, mais il força son regard à se poser sur Dumbledore, en répétant des mantras comme « C'est important », « Cela doit être ainsi » et « Tu considères énormément Dumbledore ».
Harry ferma ses yeux dans une tentative vaine de calmer sa rage.
− Monsieur le directeur, fit Rogue, je n'ai jamais remis votre discernement en question, mais je ne pense pas que cela soit nécessaire. Le garçon n'a aucune attitude pour apprendre, il porte sa tête sur ses épaules par apparence, comme tant d'autres Gryffondor, il ne peut pas contrôler ses émotions-
− De toute manière, Severus, cela pourrait être fort utile dans la bataille.
Harry entendit Rogue se rasseoir dans un fracas d'acceptante de sa défaite.
− Très bien, monsieur le directeur.
Il y eut un autre grincement lorsque Rogue se releva, mais avant qu'il pu quitter le bureau du directeur, ce dernier ajouta.
− Severus, une dernière chose. À cause qu'il y aura que Minerva, Hagrid, Poppy et moi-même, ainsi que vous et Harry qui demeurerons dans l'école pendant els vacances, il sera nécessaire que Harry demeure dans vos appartements.
Oh mon dieu ! Le cauchemar !
Harry n'avait même pas réalisé qu'il était debout, lorsque les vitres explosèrent. Le verre explosant à l'intérieur et à l'extérieur. Rogue mima quelque chose qui pour Harry pouvait signifier de la surprise. Dumbledore fit quelques gestes avec sa baguette et els vitres se réparèrent par elles-mêmes.
Harry tenta de ralentir sa respiration, mais la colère ne voulait que sortir brusquement de lui. Mais la rage qui le consumait voulait sortir dans une forme d'attaque physique, mais il pu se retenir.
− Harry, demanda calmement Dumbledore ?
Harry remarqua avec amusement que sa chaise était à l'autre bout de la pièce. Il avait dû la repousser lorsqu'il s'était levé, juste avant que les vitres explosent. Harry entreprit de secouer sa tête, difficilement, il pensait que s'il disait quoi que ce soit, il pourrait juste chercher pour atteindre la gorge de quelqu'un.
− Je suis désolé, Harry, dit Dumbledore, mais il n'y a aucune autre possibilité.
Harry prit de grande respiration et tenta d'arrêter ses tremblements.
− Pourquoi ne puis-je pas demeurer dans mon dortoir, monsieur ?
Dumbledore lui donna un regard attentif.
− Nous pouvons faire un compromis. Que dirais-tu de passer une semaine avec le professeur Rogue et le professeur Rogue passerait une semaine dans ton dortoir. Nous écourterons la dernière semaine lorsque nous y parviendrons.
− Est-ce que j'ai un choix, monsieur ?
La colère s'estompait, il pouvait le sentir, mais un sentiment de découragement s'envahissait. Il pouvait le sentir, se répandant dans son corps contournant chacun de ses os. La rage avait été très forte, mais courte, car il n'avait pas eu l'énergie de la conserver plus longtemps.
− Accio chaise, murmura-t-il. Il s'assit sur la chaise qu'il venait de ramener à lui et mit sa face dans ses mains. Il ne pourrait pas utiliser le charme de silence la nuit, car connaissant Rogue il pourrait survenir à trois heures du matin dans sa chambre et le surprendre avec une leçon d'Occlumencie. Comment pourrait-il expliquer sa voix silencieuse ?
Il était mieux pour lui qu'il commence à penser maintenant. Il risqua un regard vers Rogue qui était face à la porte. Ses mains se fermant et s'ouvrant. Dumbledore lui lança un regard.
− J'ai besoin que vous deux soyez en mesure de travailler ensembles, dit-il doucement, vous êtes tous les deux importants dans la guerre qui se prépare. Si vous ne pouvez pas coopérer…
Harry se leva et se dirigea vers la fenêtre. Le soleil reflété par la neige pénétrait fortement dans la fenêtre et cela était réconfortant. Rogue n'Avait encore rie dit.
− Harry…
− Ouais, très bien.
− Harry, c'et normal de te sentir fâché.
Et comme une éclair, la colère était revenu8 et deux fois plus forte maintenant.
− Vous ne connaissez rien à propos de la colère, absolument rien, dit Harry en tremblant des poings.
Il entendit Rogue grogner et il pu presque imaginer le roulement de yeux qu'il venait de faire. Harry baisa sa tête comme s'il se sentait gêné. Il avait raison. Il portait son cœur dans sa poche, il laissait sa rage sortir à son plus fort, il laissait sa propre dépression guider sa vie. Une main se déposa sur son épaule, lorsqu'il regarda cette main, il ne fut pas surpris de voir les doigts du directeur.
− Harry, demanda le vieil homme gentiment ?
− Quand dois-je déménager ?
− Demain.
