Harry s'assit sur le bord de la fenêtre de son dortoir maintenant vide.
Les au revoir avec ses amis s'étaient fait rapidement, et pour la plupart très joyeux. Seule Hermione avait pensé que de rester à Poudlard n'était pas une chose très brillante. C'était vide et elle s'était inquiéter secrètement comment Harry pourrait vivre avec cette grande solitude.
Avec le retour de Voldemort devenu publiquement connu, les parents ont paniqué et ont exigé d'avoir leurs enfants près d'eux pendant le temps des fêtes. Harry avait rit lorsqu'il y avait pensé la première fois. Ceux qui voulaient que leurs enfants soient en sécurité devaient les emmener près de Dumbledore. Oh, l'ironie.
Harry avait marché le long des couloirs lentement, s'arrêtant et regardant des tableaux divers. Il voulait se retirer. Dès que ce fiasco serait terminé, il se trouverait quelque part où demeurer. Quelque part où els jugements n'existeraient pas, où les yeux ne l'accuseraient pas du sang qu'il aurait involontairement fait coulé.
Il changea de position. Les étoiles brillaient encore et la lune était traversée par de nombreux flocons de neige. C'était tellement tranquille à l'extérieur, les seuls sons qui parvenaient à lui, étaient le vent se faufilant à travers les tours du château. Harry se retrouva en train de chercher des visages connus à travers la vitre, mais aucun ne lui vint à l'esprit. Lorsqu'il tentait de voir le visage de Cédric, de Sirius ou de ses parents, il abandonnait souvent rapidement, gêné de sa culpabilité.
Il vit son visage, blême et aux traits tirés. Il remarqua que sa cicatrice était d'un vert acide. Il vit alors un hibou passer loin du château, il vit Cédric passer et se diriger vaguement vers lui, puis finalement exploser dans une furie de vert intense. Il vit Sirius l'approcher, mais il ne le fit pas davantage que se rendre à quelques mètres de lui, plongeant dès lors dans le vide. Harry tenta de le rejoindre, de crier son nom, mais tout ce qu'il parvenait à voir s'était sa forme de plus en plus vague qui disparaissait. Harry criait maintenant, il criait de plus en plus, puis il tomba, mais il ne tomba pas sur le sol, il courrait, tentant d'arrêter l'horloge du temps, l'horloge de l'Enfer. Cette horloge se trouvait derrière une lumière verte, et comme il l'atteignait il réalisa qu'il avait couru après sa propre mort.
Harry se secoua la tête, regarda l'heure et vit qu'il était quatre heures du matin. Quelqu'un se tenait sur ses pieds, il regarda.
− Oh, bonjour Dobby!
Harry replaça ses jambes, mais elles étaient bloquées d'avoir été sans mouvement depuis plusieurs heures.
− Dobby nettoyait, monsieur et Dobby a réveillé monsieur, car monsieur faisait un mauvais rêve, avoua l'elfe.
Harry lui sourit.
− Merci.
L'elfe le salua et disparut aussitôt. Remettant sa tête sur l'oreiller, Harry se remit au lit et s'endormit presque qu'immédiatement.
Lorsque Harry se réveilla le lendemain matin, la chambre était vide. Désorienté pour un moment, il s'habilla et alla déjeuner.
C'était une affaire assez simple. Les tables de la grande salle avaient été retirées pour laisser place qu'à une seule table, Il entreprit de faire la conversation avec le professeur McGonagall en parlant de son devoir de métamorphose.
Il quitta la table et prit plusieurs moments avant de se rendre à sa tour. Il n'avait tellement pas envie de quitter son dortoir pour aller dans l'appartement de Rogue, c'était aussi simple que cela.
En fait ce ne l'était pas. Sa rage était contenue, mais très, très sensible. Il emballa ses affaires et il fut près à quitter. Il ferma sa malle et la poussa rageusement. Pourquoi, pourquoi devait-il faire cela? Il savait que Voldemort était dans sa tête et non dans la sienne et il savait que Rogue le détestait. Il n'avait pas la force de pardonner à Rogue de le détester autant.
Avant qu'il ne pu s'en rendre compte, il était assit sur son lit, sa face dans ses mains. La dépression coulant dans son système, comme la neige qui tombait à l'extérieur; la mort sur un tapis. Il s'attendait à pleurer, mais aucune larme ne vint. À la place ses yeux brûlèrent et son âme souffrait. Il releva ses lunettes, nettoya son visage. Grandir était une expérience déchirante, c'était le moins que nous pouvions dire et avoir le poids du monde sur ses épaules n'avait rien pour arranger la situation.
Il fit liviter sa malle vers les donjons lorsqu'il vit Rogue, les bras croisés, menaçant, à côté d'une tapisserie affichant des serpents se croissant l'un et l'autre.
− Ici, ce sont mes appartements, dit Rogue sèchement comme Harry baissait sa malle. Si vous révélez leur emplacement, si vous divulguez le mot de passe ou si vous en abusez de quelque manière que ce soit, vous allez devoir m'affronter.
Rogue semblait considérer que cela était une menace acceptable. Il ne faisait aucun effort pour être aimable et ses yeux noirs brillaient étrangement avec une lueur qui pouvait très bien être menaçante. Harry leva presque un sourcil, comme c'était tentant, mais il devrait vivre avec l'homme pour une semaine après tout.
Rogue se tourna et tapa la tapisserie avec sa baguette en murmurant « Infinitum »
Les serpents tremblèrent pour un moment, puis se retirèrent, découvrant une grande porte sombre apeurante. Rogue y entra en ouvrant la poigné, avança, ne prenant même pas soin d'attendre Harry.
Harry marcha sur le sol froid. La chambre était spacieuse, avec de grands murs. Un feu crépitait à la gauche de Harry et une chaise reposait près du feu. Elle semblait usée et élimée, comme si le temps et l'usage avaient été trop important sur elle. Harry vu aussi une autre chaise derrière ce qui semblait être un très vieux bureau de travail. Des papiers étaient éparpillés dessus, il semblait avoir désespérément besoin de vacances. Harry vit de nombreux livres sur le mur opposé, le planché était recouvert d'une couleur verte et Harry pu voir par le passage, qu'il y avait trois portes qui s'y trouvaient.
Un feu brûlait, amis il semblait étrangement froid au lieu d'apaisant. La chambre était froide et impersonnelle… mis à part pour la chaise près du feu. Elle avait l'air d'avoir tellement résisté aux années, que trop de temps avait été passé sur elle, que trop d'émotions l'avaient recouvertes.
Harry se demanda, et pas pour la première fois, si la Legimencie ne pouvait pas être appliqué à autre chose qu'aux humains, mais aussi aux lieux, aux choses.
Les quelques secondes de rêveries de Harry furent brusquement coupées par Rogue qui se tenait sévèrement au milieu de la pièce. Harry vida son esprit et attendit. Les yeux de Rogue semblaient le juger avec manigances.
− Ceci sont mes appartements. Ici c'est la pièce principale, vous ne mettrez pas le désordre. Vous ne mangerez pas ici et tout le temps que vous y passerez sera silencieux et productif. Est-ce que vous me comprenez?
− Oui, dit simplement Harry.
Rogue tourna les yeux, une expression de malice se dessina dans eux comme il regardait le feu. Harry ne se permettait pas d'afficher ne serait-ce qu'une émotion. Brusquement, Rogue se tourna et se dirigea vers le milieu du passage et il pointa la porte mettant fin au passage.
− Là c'est la salle de toilette, dit-il.
Puis il pointa une autre porte.
− Là c'est ma chambre. Vous n'allez pas y entrer à moins d'être dans une situation de mort, de torture ou d'extrême besoin.
Rogue s'arrêta face à la troisième porte du couloir.
− Je vois que Albus a déjà reconsidéré les divisions du château. Je crois que ceci est votre chambre.
Rogue prit la poignée, la tourna et fit entrer Harry.
La chambre était assez grande, avec un lit à baldaquin et une bibliothèque à moitié vide. Il y avait un foyer sur le mur opposé, et une chaise qui semblait très confortable devant ce dernier. Il y avait un petit bureau muni d'une chaise dans un coin opposé au lit. Il y avait aussi une commode en bois teint.
Cela contrastait avec la pièce principale, il y avait une touche de chez-soi confortable et agréable et Harry ne comprenait pas pourquoi, en fait pas avant qu'il réalise qu'il y avait une grande jetée rouge Gryffondor avec un lion dorée dessus qui reposait sur le lit. Les couleurs n'étaient pas agressantes, mais pas fades non plus.
Harry entendit la porte se fermer plus fort qu'il n'était nécessaire, mais il ne s'en préoccupa pas. À la place, il pensa qu'il pourrait au moins jeter un sort de silence à la porte, puis il commença à vider sa malle.
Attention! Attention! Je répète que cette fic n'est pas à moi que je fais que la traduire, alors SVP, ne me dites pas que je suis cruelle (quoi que c'est vrai), car pour une fois ce n'est même pas ma faute (regard de chiens battus) Bon, mais ce n'Est pas grave…C'est une histoire triste, c'est vrai, mais je vous jure qu'elle mène quelque part, en tous les cas, d'après ce que j'ai lu jusqu'à maintenant! Merci beaucoup à vous tous et vous toutes
Jwulee
Réponses aux reviews :
From: onarluca
elle est bien cette fic dis donc
mais dis moi il n'y a que ce chap ou il y en a d'autre?
s'il en en a d'autre je demande la suite
à la prochaine
artemis
Réponse : À date, il y a 11 chapitres disponibles, je suis rendue à traduire le dixième…mais je ne les mettrai pas tous d'u coup, car après je ne sais pas combien de temps vous allez devoir attendre pour lire la suite ! Merci à toi, sincèrement, j'ai vu que tu suivais la plupart de mes fics et je suis tellement touchée ! Tu fus une des premières et tu m'Es importante ! Bisous et merci !
From: Elmire
Pas mal comme fic! J'aime bien! J'ai hâte de voir la suite! continue comme ça!
Par contre il y a quelques erreurs flagrantes parfois, comme des mauvais choix de mots ou des mots manquant, ou des verbes mal conjugés... Mais en générale j'aime l'histoire!
Elmire
P.S: c'est le fun de voir que je suis pas la seule canadienne... c'est rare que j'en trouve écrite de mon coin de pays...
Réponse : Je suis désolée pour els erreurs, parfois j'écrie et j'oublie de me relire et c'est quand je vais sur que je lis mes fics que je me rends compte que j'ai fait des erreurs. Pour ce qui est des mots mal choisis, je suis au courant, mais des fois il est difficile pour moi de saisir ce que voulais dire l'auteur…alors j'essaie de faire au mieux de ma connaissance ! Merci de lire et de mettre des reviews, j'apprécie énormément et merci aussi pour tes commentaires, c'est constructif
From: onarluca
trop passionnant
à la prochaine
dis moi cette fic va devenir un slash ou pas?
à la prochaine
artemis
Réponse : À date je ne vois pas de slash, je ne pensa pas qu'il va y en avoir, amis on ne sait jamais, si je m'aperçois du contraire, je vous avertit ! Merci et bisous !
From: Shiny-misS
C'est bien mais, pourquoi il à parler de Légimencie? Ça n'a pas rapport avec l'Occlumentie. La Légimencie n'est pas tout le contraire de l'Occlumentie?
Réponse : C'est une erreur que je n'ai pas vu dans le texte initial, j'ai seulement traduit sans m'en rendre compte, on aurait été supposer lire toujours Occlumencie ! Désolée…merci de m'en avoir fait part ! Merci aussi pour ta review !
