Harry regardait chaque détail de sa nouvelle chambre, finalement rangée. Pour une raison qui lui échappait, même si cette pice avait des murs et des planchés de pierres, comme les autres pièces, elle semblait beaucoup plus accueillante. Il y avait une chaleur, que le autres pièves ne possédaient pas. Elle semblait avoir appartenue à quelqu'un, comme si elle possédait sa propre histoire.

Harry regardait els livres déposés sur la bibliothèque, touchant la couverture de chacun d'eux avec son doigt. Les livres étaient très variés, passant de manuels de références aux romans et Harry fut surpris de trouver des livres ayant des sujets aussi éloignés que la métamorphise, la divination, l'astronomie et bien évidement les potions. Son majeur toucha un livre, un livre bleu et argent. Immédiatement il se renversa et la bibliothèque disparut en quelque sorte, révélant ainsi un passage secret. C'était les premières marches d'un escalier en colimaçon. La cage d'escalier était faite de pierre grossières, mais els marches étaient quant à elle polies, douce comme une roche ayant passé des années interminables au fond des eaux. L'air était vaguement lourd et semblait flotter sur lui, préservant un passage interdit, un passage qui de toute évidence semblait mener à l'Extérieur des murs du château. Harry y resta pour environ cinq secondes, puis se ravisa, remettant le livre à sa place et fermant ainsi le passage interdit.

Harry fixa stupidement la bibliothèque pour un instant, tenté d'aller explorer, mais il abandonna l'idée, étant trop épuisé. Fatigué, il mit son pyjama et s'assura studieusement que personne n'était à proximité de sa chambre.

Pointant sa baguette dans les quatre coins de la pièce il murmura pour chacun d'eux « silencio ». Un jet bleuté sortit de sa baguette et insonorisa sa chambre pour la nuit.

Harry monta dans son lit, lança un regard mystérieux à la bibliothèque et ferma rapidement ses yeux.

Le sommeil fut long à venir cette nuit-là. Son corps et son âme avaient être épuisés, mais son système n'arrivait pas à s'endormir. Enfin, il sentit une douceur enchanteresse l'entourer, le faisant tomber dans le bonheur du sommeil. Il était vaguement conscient de la lueur du feu qui réchauffait la pièce, cette lueur était rassurante.

Harry sombra encore plus profondément dans les antres du sommeil et il sentit les lueurs du feu jouer sur son visage. Une douce caresse de chaleur qui se changeait en caresse donnée par des doigts et il entendit une voix en écho lui dire « Je ne peux pas te trouver. Harry ouvrit ses yeux et courut, sentent les roches dures sous ses pieds nus, sentant l'air passer à travers lui et il courait, il voyant des visages, tellement de visages qu'il voulait reconnaître, mais ils étaient trop loin pour qu'il puisse les voir correctement. Tout ce qu'il savait c'est que ces visages semblaient tristes et blessés. Puis, une barre de fer le fit trébucher, en tombant il cria le nom de ses parents, son parrain, ses amis, mais il se sentait enveloppé par de doux rubans rouges qui entouraient ses membres pour le ramener, le ramener sur un nuage où des personnages maléfiques siégeaient déjà. Les personnages le forçaient à demeurer dans l'eau glacial pendant que des figures l'approchaient. Il criait encore des noms mais il ne pouvait plus les voir maintenant et il sentit la tension des larmes monter dans ses yeux, le silence des larmes qui ruissellent sauvagement. Il s sentait désespérément calme, absent, mais étrangement présent et comme il ouvrit les yeux il vit Voldemort devant lui. Harry l'entendait dire « Ne sais-tu donc pas que tu es mon enfant? ». Alors un long doigt glacé touchant sa cicatrice, révélant une douleur incroyablement supérieure à tout ce qu'il avait pu connaître, traversant son système.

Harry se réveilla dans un sursaut violent, couché sur le sol glacé de la chambre. Il était horriblement désorienté et il sentit une terreur froide traverser son corps.

Il força son esprit à prendre conscience de son environnement : les murs, le plafond, le planché, mais ce qu'il y avait de pus important, le feu. Sa grande fureur refit surface, amplifié par le fait que ses muscles tremblaient beaucoup trop, beaucoup trop pour répondre à ses intentions. Il se retint au mur le plus près de lui, s'y appuya pour un moment, puis il commença à lui assener des coups de poing.

Il laissa la rage sortir de lui et continua à frapper intensément le mur. Toute la douleur, la rage et la colère sortirent de lui dans un cri de souffrance, alors que les larmes commençaient à ruisseler sur ses joues, pour une seconde fois cette nuit-là.

Harry frappa de plus en plus fort, s'accrochant à la montée d'adrénaline qui lui indiquait comment faire sortir la tension. Et avant qu'il pu s'en rendre compte, il avant enfoncé encore une fois son poing dans le mur, d'où une douleur subite le submergea entièrement.

« Je ne suis pas, je ne suis pas, je ne suis pas son enfant! »

La douleur atteignit un sommet que Harry ne pensait pas possible. Une lueur blanche explosa dans ses yeux. Harry remarqua le flot de rouge qui émergeait du bout de sa main, qui était supposé être ses doigts. Il le bougea, mais la douleur torride, lui fit remarquer que ce n'était pas une bonne idée. Puis une énorme quantité de sang se propulsa hors de sa main,. Pour terminer sur le sol.

Harry changea rapidement son pyjama pour un jean et un T-shirt. Ce dernier fut difficile à mettre, mais il réussit tout de mme à l'enfiler en le salissant de quelques maques de sang. Il mit ses souliers, ses lunettes et ouvrit la porte en se faufilant dans le couloir.

Il remarqua qu'il laissait malheureusement un mince filet rouge derrière lui, mais il remarqua peu après qu'il en avait rien à faire. Il entreprit de mettre son cerveau en fonction et commença à arpenter les couloirs.

Comme il arriva dans la pièce principale, il reconnu vaguement Rogue qui était assit près du feu, les yeux fermés. Harry mit sa main blessée, la gauche, derrière son dos, la cacha complètement. Il marcha en tentant de combattre la noirceur qui rendait son déplacement difficile et puis se dirigea du plus vite qu'il le pu vers l'infirmerie.

Ses pieds le menèrent, habitués, à l'infirmerie, laissant sa tête divaguer dans ses songes à propos de l'enfer qu'il venait de vivre. Ses pieds, indépendamment de son cerveau, avançaient sur cette route familière.

Lorsqu'il arriva il ouvrit la porte, soulagé d'être enfin arrivé. Mme Pomfresh sortit rapidement de son bureau portant une fiole contenant une potion, elle semblait différente, avec son filet dans els cheveux, et sa robe rose aux souliers agencés. Elle tendit la potion au garçon qui était assit dans le lit. Son visage était d'un bleu pâle et comme il buvait la potion sa peau redevit d'une couleur plus normal.

− Et voilà mon cher, vous pourrez partir au petit matin, dit-elle gentiment, et vous me promettrez de ne plus rester coincé dans la cheminée de la salamandre[1] et de plus tenter de faire des sorts de désarmements.

− Je ne demanderai pas, dit Harry ce qui fit que Mme Pomfresh remarqua sa présence,

− Qu'est-ce qui vous apporte ici, mon enfant?

Harry sortit sa main de derrière son dos et lui montra. La bouche de Mme Pomfresh devint tirée en une mince ligne, comme si elle combattait une quantité astronomique d'émotions. Elle prit le bras de Harry avec délicatesse et l'entraîna doucement vers un lit. Les yeux de Harry commençaient à se fermer par eux-mêmes, lorsqu'elle lui apporta une potion de régénérescence sanguine. Elle porta la fiole à ses lèvres et Harry avala la potion au goût citronné. Le côté de son cerveau embrumé s'envola rapidement, mais il ressentait tout de même le même désespoir. Il sentit son cerveau l'abandonner dans une vague douloureuse et il ne se battit pas contre le sommeil qui l'envahissait peu à peu.


[1] Je n'ai aucune idée de ce qu'est la cheminée de la salamandre, mais bon!