Harry arriva à Pré-au-Lard. L'endroit était complètement achalandé par des sorciers et des sorcières. Nerveusement, il tenta de placer ses cheveux sur son front, mais il dû reconnaître que beaucoup trop de gens avaient dû le voir en photo, d'une manière ou d'une autre.

Pré-au-Lard était magnifique, mais d'une certaine manière les rires lui donnaient un air parfois lugubre. Harry pouvait très bien comprendre; Voldemort était libre et enragé, et il n'y avait aucun indice du moment où lui et ses mangemorts allaient apparaître au travers de la neige, comme de vrai zombies.

Harry continuait de regarder vers le sol. Heureusement, Noël était très proche, alors personne ne portait vraiment attention à un garçon, au manteau fermé jusqu'au menton qui fixait que le sol sur lequel il marchait.

Harry se demanda où aller en premier. En fait il savait déjà quoi acheter à Hermione. Il avait vu une annonce de l'objet dans la gazette.

Il entra dans le magasin de livres qui était du côté opposé de la rue au magasin de Dervish & Banges, il soupira d'aise lorsqu'il rencontra la douce et chaleureuse chaleur de la pièce. Le magasin avait une odeur d'humidité et d'ancienneté… mais aussi une odeur qui était invitante. Il n'y avait certainement pas le même achalandage que chez Flourish & Blottes.

Les étagères prenaient des angles étranges. En fait, Harry s'y approcha pour mieux voir, elles étaient bel et bien croches; l'étagère, elle-même n'était pas droite, il y avait d'étranges courbures dans les murs. Il vit une étagère qui était probablement en forme de X. De toute façon, elles semblaient autant habituées à cet angle que dangereusement menaçantes. Le magasin était petit, pour les standards sorciers; il pouvait voir la fin du magasin. Les hautes armoires, à moitié perdu dans la noirceur, étaient réconfortantes. Elles aidaient à ne pas être claustrophobe.

En regardant vers le haut, il ouvrit sa bouche d'étonnement. Là où les étagères se terminaient, d'autres recommencèrent, et il y avait un balcon, plus ou moins rassurant qui s'y rendait. Harry pensa qu'il y avait tellement plus de connaissance de ce magasin que n'importe qui pourrait jamais supposer.

La place était vide; tous les étudiants de Poudlard étaient partis, de plus il n'y en avait pas beaucoup qui achetait des livres comme cadeau de Noël, dans le monde magique. Pour commencer, Dervish & Banges était juste en bas de la route et depuis que les jumeaux Weasley avaient ouverts leur propre magasin…

Il leva la main et parcouru ses cheveux, remarquant ce qu'il était en train de faire, il entreprit de les aplatir encore une fois sur son front. Il approcha un petit bureau près de la porter et s'y appuya appréhensivement.

Un petit homme avec une frange de cheveux blancs et des lunettes en formes de bouteilles de lait ouvrit la porte de l'autre côté du bureau et le regarda curieusement. Harry ne pouvait s'empêcher de penser au professeur Trelawney.

− Puis-je vous aider, jeune homme?

− Je…Je cherche un cahier de note magique qui s'agrandit?

− Ah, vous voulez un des ces nouveaux Maexans, je présume.

− Oui.

− Vous êtes chanceux. J'en ai encore quelques un. Si vous pouviez juste m'attendre quelques instants…

Le vieil homme retourna derrière la porte d'où il avait apparu. Harry regarda encore autour de lui et cette fois-ci il en fit plus largement le tour, il vit la carpette, d'un orange fade prendre place sur le sol. Son regard se posa plus loin, il remarqua un énorme foyer. En fait, il était si grand, qu'il se demanda comment il avait pu ne pas le voir. Aux alentours, il y avait trois divans noirs.

L'homme revint, Harry entendit ses pas ainsi qu'un chariot aux roues de métal qui traînait plusieurs boîtes. Il prit trois cahiers de notes. Chaque livre semblait avoir environ 40 pages. Ils étaient plus petits qu'un cahier de croquis, mais plus grand qu'un cahier d'exercices. Le premier était d'un brun moyen avec des coins dorés où la lumière se réfléchissait. Harry pensa immédiatement aux cheveux d'Hermione et il su dès l'hors lequel prendre. Il regarda le second; il était d'un rouge foncé, avec des garnitures dorées largement trop voyantes. Harry sourit vaguement en le regardant.

Le troisième était noir, pas d'un noir mat, pas plus d'un noir de luisant. Il était complètement vide de couleur, mais l'imagination permettait d'apprécier la leur jouer dessus et se transformer en ange, créatures ailées…ou un démon avec des flammes diaboliques.

Harry prit celui qui était brun et doré, et il l'ouvrit. Il ne changea pas, mais il devint évident que le livre ne contenait pas seulement 40 pages, mais d'avantage quelque chose comme 500. Harry su qu'il avait fait le bon choix, mais continuait à regardait le livre noir.

− Je vais prendre celui-ci, dit-il en déposant le livre brun.

− Excellent choix, jeune homme. Cela est amusant, mais je ne réussis pas à me débarrasser du livre noir. Je crois qu'il est un peu trop sinistre. Les gens semblent penser qu'il est ensorcelé. Mais bon…

Comme Harry sortait du magasin de livres, il cochait mentalement sa liste. Hermione : Oui, Ron…que pouvait-il offrir à Ron? Et comme toujours, son esprit s'abandonna à ses pensées.

Il avait eu raison, dans un sens, lorsqu'il avait dit que les gens ne s'inquiétaient que de leur propre existence…il n'avait pas remarqué à quel moment il remarqué cela.

Harry avait tout trouvé; le dernier cadeau avait été pour Ginny; une épinglette ornementale mettant en scène un dragon avec des ailes en jade qui se mettaient à battre l'air lorsque vous nommiez son nom.

La neige tombait encore et Harry estima qu'il lui restait environ une heure avait que Dumbledore soit vraiment très en colère contre lui.

Baissant la tête, il entra dans un café, s'accotant la main sur le front, tentant de paraître épuisé. En fait il cachait sa cicatrice.

Il s'assit à une table, une serveuse vint à lui et prit sa commande. Elle ne lui donna aucune attention particulière et Harry fit de même en retour.

Il regarda par la fenêtre, il s'était installé sur une table d'un l'un des coin du restaurant, tout près de la fenêtre.

Harry se passa les mains dans le visage, épuisé réellement cette fois-là et fixa les flocons qui tourbillonnaient. Il était environ cinq heures et il faisait presque noir, déjà.

Il n'y avait pas eu de problème…pas encore. Le café était chaud, plaisant et réconfortant. Voldemort ne viendrait jamais si près du château, sûrement…

Harry élancement d'inconfort, mais cela n'avait rien à voir avec l'extrême douleur qu'il ressentait lorsque Voldemort s'apprêtait à faire un coup.

Harry bu une autre gorgée de son breuvage et regarda attentivement le restaurant cette fois-ci.

Les murs étaient peints d'un orange agréable. Les tables étaient en bois légèrement verni, tout comme le plancher et les comptoirs. Les fenêtres étaient de grandes pièces de vitre, douces et sans cassures. Harry assuma qu'elles étaient protégées par la magie.

La lumière était agréablement contrôlée et elle diffusait par des lampes accrochées aux murs, en forme de demi-lune (en prenant compte que la demi-lune avait seulement la partie supérieure qui manquait). Les murs étaient assez bas et le plafond était parcouru par des poutres de chêne.

Harry n'avait pas remarqué le nom du restaurant en entrant, mais il était inscrit sur l'un des murs : L'esprit d'accalmie.

Quelqu'un avait certainement dû souffrit pour faire cela. Les murs étaient peints avec des images de vie végétale et de chutes d'eau, des hautes montagnes et des vallées basses et vertes. Les textes, en soi, était d'une calligraphie douce et semblait se perdre dans le décor. Harry l'admira avec attention; cela était si bien fait, c'était quelque chose dont le restaurant devait être particulièrement fier.

Harry sourit face à son chocolat chaud et bu le reste de la tasse. Payant son dû et laissant un pourboire, il retourna vers le château.

Il entra par le Hall d'entrée aussi silencieusement que possible et monta les escaliers. Il était persuadé que Dumbledore savait qu'il était de retour, et il fit en sorte de se diriger vers les donjons aussi silencieusement qu'il le pouvait, en utilisant quelques passages secrets et raccourcis, même si cela lui faisait prendre plus de temps pour retourner vers les donjons.

Il entra dans la pièce principale et remit ses cheveux en place. Rogue n'était pas présent. Bien; sa présence n'aurait fait que compliquer les choses. Cela équivalait à dire qu'un ouragan était comme une brise légère, ou du moins en faisait partie.

Il marcha sur le tapis et entra dans sa chambre, fermant la prote aussi silencieusement qu'il le pu.