Lorsqu'ils parvinrent au Hall d'entrée, Harry sécha la cape de Rogue en utilisant un charme et la lui remit silencieusement. Sa propre cape ne reçue guère la même courtoisie. Il ne s'en préoccupait pas.

En remettant sa cape sur ses épaules, Rogue en apprécia grandement ses qualités, et ce pas pour la première fois de sa vie. Alors que la majorité des sorciers et des sorcières choisissaient des matériaux plus minces, pour leur légèreté et leur habilité à tournoyer (un des critères de mode de la mode magique actuelle, ne pu s'empêcher de penser Rogue), il préférait les matériaux épais, lourds idéaux pour l'usage extérieur. Cela l'empêchait de se geler les testicules, c'était tout de même un bon départ.

Harry suivit Rogue en silence jusqu'au donjons et Rogue se demandait qu'elle

(sorte de cauchemar)

avait pu être en cause pour faire en sorte que le fougueux Garçon-qui-a-refusé-de-ruer-ses-sabots en demeurant si silencieux et si coopératif. Il ne tergiversa pas sur cela trop longtemps. Peu importe ce qui avait poussé le garçon à se soumettre, cela le sauvait actuellement plus qu'il ne l'aurait imaginé.

En entrant dans les appartements de Rogue, les deux sentirent leur sang devenir si chaud en comparaison avec le froid qui depuis longtemps els avait envahi, cette pièce faisait un contraste si remarquable entre les couloirs des donjons qu'ils venaient tout juste de parcourir. Rogue ordonna à Harry :

− Assoyez-vous, dit-il sévèrement

Harry obéit. Rogue se rendit à la salle de toilettes et ouvrit une armoire en analysant les multiples fioles qui y prenaient place ; sa collection de potions. Retrouvant le liquide qui recherchait, il prit la bouteille de l'endroit où elle reposait et referma la porte.

Il retourna dans la pièce principale pour trouver Potter dans le fauteuil en cuir qui commençait à s'assoupir. Rogue avança la bouteille en direction de Harry.

− Buvez, dit-il d'un ton vénéneux.

Harry lui obéit encore une fois, sans chercher à se plaindre ou à argumenter. Cela commençait à devenir très intéressant.

La potion revigorante avait un effet habituel de faire sortir de la fumée des oreilels du buveur. Des couleurs s'amenaient lentement sur les joues de Harry, décidant que cela ne serait jamais suffisant, elles remontèrent jusqu'à son front.

Harry secoua sa tête à quelques reprises, alors que la fumée se dissipait et il cligna des yeux.

En frottant son front, Rogue retourna à la salle de toilettes et plaça la fiole vide sur la tablette d'où elle venait. Il était dû pour renouveler cette potion pour Poppy de toute manière, alors il s'en ferait une petite quantité supplémentaire pour lui.

Rogue ferma la porte de la salle de toilette et fixa le garçon. Potter s'était endormi, sa tête reposant sur le bras du fauteuil. Rogue soupira de manière irritée et roula ses yeux. En marchant à grandes enjambées sur le plancher, il alla décrocher sa cape qui avait été mise sur un crochet. Il laissa la cape tomber sur le garçon.

Mon Dieu, cette cape avait travaillé pour son existence aujourd'hui.

Rogue recula et regarda la scène d'un œil critique. Il secoua sa tête, perplexe.

Mon Dieu, aidez-moi. Je deviens sentimental.

Beurk.

Rogue s'en allait ouvrir la porte de sa chambre lorsqu'il remarqua que celle de la chambre de Harry était encore ouverte.

Il porta sa main sur la poignée de la porte, il l'avait ouverte à moitié, lorsqu'il vit une plume qui gisait sur le sol.

Ses yeux suivirent une trace en provenance de la plume, pour aboutir à la bouteille d'encre qui se trouvait renversée plus loin sur les pierres. De par l'angle de la bouteille, cela avait été accidentel.

Que de découvertes aujourd'hui, n'est-ce pas, pensa-t-il, ironique ?

Le parchemin était à moitié rempli.

Rogue resta devant le bureau durant de nombreuses minutes. Sa grande taille, surplombant les meubles de bois, ses yeux sombres flânant sur cette surface de bois, cherchant des traces qui pourraient expliquer ce qui était survenu. N'importe quelle preuve qui pourrait le renseigner sur le déroulement des dernières heures.

Sa main se dirigea vers le parchemin, mais s'arrêta brusquement, encore.

Cela faisait toute une image, pensa-t-il ironiquement. Severus Rogue demeurant, indécis devant une pièce de parchemin, totalement incertain à savoir ce qu'il s'apprêtait à faire était la bonne chose.

Sa main toucha le coin de la feuille jaunâtre, pendant que son autre main la déroulait.

J'ignore encore quoi en faire…

L'encre parcourait une bonne partie de la page et Rogue sentit une vague de déception étrange l'envahir. Les pensées personnelles de Potter auraient été un beau bordel à analyser.

L'écriture était tremblante, presque illisible, même pour Potter. Le garçon avait généralement une écriture similaire à des pattes de dragons de toute manière, pensa-t-il distraitement, alors qu'il remettait précautionneusement le parchemin à l'Endroit où il l'avait trouvé. Sortant de la chambre, il retourna directement dans sa propre chambre, en faisant bien attention de laisser tout tel qu'il l'avait vu.

Harry se réveilla et s'étira son cou qui le faisait souffrir. Il était assis dans une position pour le moins étrange avec une couverture épaisse et agréablement lourde qui le couvrait.

Il s'étira et la cape glissa un peu de lui.

Pour trois précieuses, précieuses secondes, Harry avait cru qu'il avait dix ans ; se réveillant dans un lieu éloigné, couvert d'une cape qu'il avait vu quelqu'un portée, prêt à affronter une vie dont il ne savait rien.

Tellement d'optimiste irréel.

Puis la réalité vint le ramener brutalement.

Harry regarda la cape et toucha de ses doigts l'ourlet. Elle l'avait tellement bien gardé au chaud dans ces donjons cruellement froids.

Harry tenta de prendre du recul, huit jours, lorsqu'il était arrivé. La pièce principale était tellement impersonnelle ; sans vie et vide de personnalité. Même le feu était froid et indifférent, hautain et distant.

Quelques jours passés avec ce nouvel occupant, la pièce semblait maintenant… différente. Pas brillante, mon dieu non. Ce terme ne s'appliquerait jamais aux appartements de Rogue. Tout sauf cela.

Ils semblaient plus déterminés maintenant. C'était comme si quelqu'un avait fait fondre les murs de glace pour révéler les murs de pierres qui s'y cachaient. Là où la glace était froide, la pierre avait prit place, réconfortante. Si le temps adéquat lui était laissé.

Harry s'assit adéquatement et la cape tomba presque de lui. Il l'Attrapant en se levant e s'étirant encore. Après avoir entendu les craquements satisfaisants de quelques articulations, il remis la cape sur un crochet, juste derrière la porte.

Il ne tenta nullement de penser à qui l'avait déposé sur lui.

Harry se dirigea vers s chambre et trouva la porte à moitié ouverte. La panique remplit sa gorge, il ouvrit et puis referma la porte derrière lui.

Tout était exactement où il l'avait lassé et Harry sentit la tension s'envoler comme de la vapeur qui était sous pression. Il prit la plume et la déposa dans sa valise, il fit disparaître à la fois l'encre qui était tombée sur le sol et le parchemin.

− Reparo, murmura-t-il.

La bouteille reprit sa forme initiale et alla se ranger dans sa valise. Les bonnes bouteilles d'encres étaient difficilement réparables.

Harry regarda autour de lui, les mais sur les hanches. Il avait pratiquement terminé de vider la chambre de toutes ses choses. Il s'assit sur le lit et regarda ses mains.

Les cauchemars de la nuit dernière avaient été de natures très effrayantes, même s'ils n'étaient pas les plus horribles qu'il avait rêvé. Il tenta de ne pas penser aux détails, mais il se permit de penser à la fin.

Pourquoi ignores-tu que tu es mon enfant ?

J'attends

La mort, la vie, l'intoxication ?

Tout cela revient au même.

Tout cela faisait autant de sens que l'une des potions de forces de Neville. La conversation avait semblé vide de sens, mais Harry sentit, dans la période qui avait suivit les phrases, des éclairs de sentiments étranges, comme si le temps avait été décousu et rapiécé de travers. Le temps…était-il capable de prévoir ce qui surviendrait ?

Harry avait un doute sournois qu'au moins la moitié de la conversation manquait, présumémant…euh…disparue.

Les cauchemars avaient changé dramatiquement de leur état original. En fait, les rêves étaient complètement différents. Harry ne tenta de tergiverser à propos de cela.

Le fait que Voldemort le considérait comme son héritier était simplement naturel. Si vous ne pouvez les battre, faites-les se joindre à vous. Aussi simple que cela. Harry trouva cela encore déconcertant, toutefois. Tout le monde en ferait autant. Le sorcier le plus craint depuis, en fait…eur, toujours, vous voulait pour son fils.

Tout à fait jubilant. Je peux voir cela d'ici : Hey, Voldemort m'a adopté. Voudrez-vous rencontrer mon père un de ces jours ? Il est un excellent jour de football…

En secouant sa tête, Harry fit liviter sa valise et rejoignit Rogue dans la pièce principale. Rogue avait sa cape autour de son cou, un petit sac sur son épaule et une expression absolument féroce.

Harry choisit judicieusement de ne rien dire.

− Et bien, dit Rogue en contemplation ? Sommes-nous prêts ?

Se tournant vers le trou dans la tapisserie, Harry se retient de toutes ses forces de sourire.

Leur premier arrêt, fut celui dans le bureau de McGonagall.

Harry fit descendre sa valise et la déposa sur la porte. McGonagall l'ouvrit.

− Oh, Potter, veuillez entrer.

− JE suis désolée professeur. Il est un peu coincé – il lança un regard rapide à Rogue et changea ses paroles aussitôt—dans son horaire. Quel est le mot de passe par défaut de la tour de Gryffondor ?

Pour une des rares fois, McGonagall partagea la farce par un sourire serré. Le regard de Rogue augmentant d'intensité.

− Il n'y a pas de mot de passe par défaut pour le temps des fêtes. Vous devriez être en mesure d'y accéder assez aisément.

Harry hocha de la tête et sourit pour une seconde fois, avant de prendre la direction des escaliers avec sa valise.

− Garçon, gronda Rogue, qu'est-ce que cela voulait dire ?

− Farce personnelle, remarqua Harry.

Il se sentait mieux, en sachant que cette fois-ci ce n'était pas la fin de ces sourires narquois.

Cela venait de l'époque où Harry c'était parlé de Rogue (à Ron et à Hermione) en tant que « bâtard coincé » et que McGonagall venait seulement de tourner le coin. Il avait perdu cinq point pour son langage mais il aurait put jurer qu'il l'Avait entendu murmurer, « Dix point pour avoir été si brutalement honnête » juste avant qu'elle retourne le coin encore. Et de manière aussi certaine, dix points avaient été ajoutés au tableau des points de Gryffondor. Honnêtement, ils auraient pu venir de n'importe où, mais encore…

Harry sourit malveillamment et se tourna vers Rogue, juste au moment où ils atteignaient la Grosse dame. Il se composa une expression dangereuse.

− Ceci sont les quartiers personnels de Gryffondor, dit Harry brutalement, si vous révélez leur emplacement, si vous divulguez le mot de passe, si vous en abusez d'une manière ou d'une autre, vous allez avoir affaire à moi.

Les yeux de Rogue s'écarquillèrent pour un moment, la lueur de lumière qui éclairait ses yeux se transforma en lames de rasoirs jumelles.

− Espèce d'arrogant…

− Vous l'avez dit en premier, pas moi. Hey, Grosse Dame ?

− De retour plus rapidement que prévu, n'est-ce pas ?

− Eum…ouais…Est-ce que…oh, je ne sais pas, Nimbus, serait adéquat pour une mot de passe temporaire ?

− Je ne vois pas où est le problème.

− Très bien, voudriez-vous nous laisser entrer ?

La Grosse Dame glissa et Harry avança à travers le trou du portrait.

La salle commune était merveilleusement calme et claire, une chose tellement rare dans une salle aussi populaire. En réalité, même si c'était les fêtes, Harry était habitué à la voir achalandée d'étudiants.

Il laissa tomber sa valise sur el sol et regarda par la fenêtre ; dix heures du matin était une heure trop matinale pour réfléchir.

− Des arrangements pour les lieux de sommeil, dit-il sans grande conviction, je crois que cela vaut la peine de dire que je refuse de dormir dans la même chambre que vous.

− Soyez assuré que mes sentiments sont identiques, dit Rogue honnêtement (mais toujours avec son rictus), en regardant dédaigneusement les décors de Gryffondor.

− Je suis pratiquement certain qu'aucun de nous ne veut dormir dans le dortoir des filles, dit Harry, donc un en haut dans le dortoir des garçons de sixièmes années et l'autre dans la salle commune.

− Pourquoi pas qu'un de nous irait dans le dortoir des garçons de septième ?

− Vous ne voulez pas connaître ce que l'on peut retrouver dedans, même avec les elfes de maison pour nettoyer. Et els autres sont trop petits.

Harry se sentait imprudent ; adopter un ton de conversation avec Rogue lui voudrait sûrement une étiquette avec la mention : Complètement suicidaire. S'il vous plait donnez-moi un couteau.

− Vraiment, dit Rogue.

− Et bien, je vais prendre la salle commune, si cela vous va.

Rogue le fixa pour quelques secondes, le visage sans expression. Harry roula ses yeux.

− La chambre n'a pas de piège d'une quelconque manière que ce soit. Les elfes de maison sont allés la nettoyer. La chambre est aérée. Elle est en haut des escaliers, à votre gauche.

Rogue se tourna et se dirigea vers le haut des escaliers sans même dire un seul autre mot (mais non sans avoir lancé un regard qui voulait clairement dire : vous y êtes pour beaucoup, garçon) et Harry se laissa choir dans son fauteuil préféré.

Mais à quoi avait-il pensé ? Être amical avec Rogue n'était certainement pas sur sa liste de choses à faire du temps des fêtes. C'était probablement la pièce ; être en des lieux familiers enlevait la tension et l'avait fait s sentir plus relax.

Et bien, au moins il avait eu la pièce avec a)le feu et b) la plus grande fenêtre.

Harry poussa sa valise près d'une chaise et se demanda où il allait coucher. Et bien, les trois divans feraient très bien l'affaire et il savait qu'il pourrait demander à Dobby d'avoir des couvertures, des oreillers ou tout ce à quoi il pouvait penser.

Harry se leva et se dirigea vers une fenêtre ; la tempête de la veille semblait avoir été exceptionnellement vicieuse. Quelques arbres étaient tombés, et la neige semblait encore plus épaisse. Rogue avait évidemment jeté un coup d'œil à la température. Si Rogue l'avait trouvé plus tard, il n'aurait peut-être pas pu retourner au château.

Harry frissonna. Ce n'était pas une pensée plaisante ; cela avait été froid même avant que la tempête ne s'en mêle.

Harry retourna à son fauteuil. Noël était dans deux jours, et puis après il y aurait encore une semaine et demie avant que l'école ne reprenne.

Harry passa ses doigts à travers ses cheveux, et puis tenta inconsciemment de les aplatir. Il ferait mieux de commencer à faire un des ses essais qu'il devait faire pendant le temps des fêtes, maintenant qu'il était de retour dans un environnement familier et confortable. La quantité totale de devoir qui lui avait été donnée pour la période des fêtes était alarmante, principalement parce qu'il en avait reçu trois de Rogue.

Harry sortit quelques parchemins, une bouteille d'encre et une plume. Il ferma ses yeux momentanément en se remémorant la question :

Nommez toutes les parties magiques de l'unicorne, ses usages dans la fabrication de potion et leurs découvertes à travers les âges.

C'était une de ces questions que même Hermione aurait eue de la difficulté avec. En fronçant les sourcils, il se leva, ramassa ses choses et les mit dans son sac d'école. Il se dirigea vers la bibliothèque.

Réponses aux reviews

Ginny

Moi au contraire j'adore cette fic mais si tu pourrais mettre un peut ti peut plus vite ca serait genial!

Réponse : Je tente de mettre la fic dès qu'elle est édité en anglais. Je me donne généralement de deux à trois jours pour la traduire. La version originale est rendue au chapitre 16. Je ne pourrai pas aller plus vire malheureusement. Merci de lire et de laisser une review ! Sincèrement !

Hermionedu69

2 choses
la premiere est que ta fic avance pas faudrais aller vite et pour ca mettre - de details
la deuxieme est que tes chapitres sont trop courts! fais les long ou alors a peu complique pour qu'on y passe du temps ou met a suite rapidement
et j'aime bien cette fic
bisous

Réponse : Premièrement, ce n'est pas ma fic, donc je n'ai malheureux aucun pouvoir sur la longueur des chapitres, l'action, le déroulement et les détails. Deuxièmement, comme je viens de le dire à Ginny, je ne peux pas mettre la suite plus rapidement que je le fais présentement. Désolée. Je la traduis au fur et à la mesure qu'elle est éditée en anglais. Je te remercie de lire ma fic et aussi de laisser des review. Sincèrement !

Merci à Onarluca, Misspotter95, ginny, Hermionedu69, AD, Elmire, Delphine, Shiny-misS et Drago Malefoy, pour les reviews du chapitre 15.