Harry déjeuna rapidement, voulant passer le plus de son temps, seul. Il retourna à la Salle Commune, pris quelques unes de ses choses, s'assit dans le divan vers neuf heures. Il se réveilla vers une heure trente lorsqu'il entendit le bruit que faisaient les vêtements de Rogue dans l'embrasure du trou du portrait.

Il avait dormi, alors que tous ses sens étaient comme embrumés. Sa vue était couverte d'un brouillard épais, de même que son ouïe n'était pas claire ; cette étrange sensation qui vous fait comprendre que vous êtes conscient de votre environnement, mais incapable d'y répondre - presque endormi. Une période de temps où le cerveau semblait déconnecté et ce qui semblait ne faire que dix minutes était en fait plus long qu'une heure.

Les pas de Rogue sortirent Harry de son accalmie et il sursauta en se tournant pour voir qui avait dérangé son sommeil. Rogue lui donna un regard amusé en passant.

- Fatigué, M. Potter, dit-il, ironique ?

- Je me suis seulement assit pour dix minutes, fut la réponse.

- Vous vous êtes assit pour dix minutes vers neuf heures, exact ?

Une trace d'ironie était collée au ton de Rogue

Harry acquiesça.

- Il est maintenant une heure trente.

Harry regarda à l'extérieur. Le soleil avait revêtu sa couleur plus jaune, sa position plus élevée indiquant que l'après-midi avait débutée. Harry frotta son visage alors que Rogue prenait place dans une autre chaise.

- Potter, les enseignant et moi-même, évidemment, ne sommes pas bêtes. Le fait que vous ne dormez pas suffisamment est devenu évident dans votre silence, votre visage et votre obéissance parfaite.

Harry le regardait, étonné. Rogue choisit de répondre à cela.

- Oui, Potter. Le fait que les poches sous vos yeux ont pratiquement l'air de vallée et qu'elles possèdent presque leur propre végétation n'est pas passé inaperçu. Le professeur McGonagall tente de convaincre le directeur de vous hospitaliser.

- J'apprécie votre franchise, dit Harry, distant, en fixant le feu. Ce qui m'étonne, en fait, continua-t-il, c'est que vous semblez en être concerné.

Il sentit le regard de l'homme s'attarder à son visage et il se tourna pour le rencontrer.

- Quoi ?

Rogue secoua presque sa tête, imitant, à la limite, la parodie d'un étudiant ennuyé.

- Potter, fit-il, le fait que vous refusez de reconnaître votre problème est en train de vous coûter votre santé, à la fois physique et mentale.

- Qu'êtes-vous en train de suggérer – que je vois un thérapeute ?

La question avait été dite pour être sarcastique.

- Oui.

Harry retourna son regard vers le feu, tentant de remettre de l'ordre dans ses pensées. Elles étaient lentes, paresseuses et non ordonnées. Il eut de la difficulté à formuler sa phrase suivante.

- Pourquoi s'ennuyer avec cela ?

- Je pourrais aider.

- En fait. Les chances que je vive plus loin que cette guerre ne sont pas grandes, alors mieux vaut que je ne dépense pas du temps et de l'argent inutilement à parler à un stéthoscope, s'acclamant lui-même, protecteur –Harry prononça ces mots comme s'ils étaient du poison – et soit disant docteur qui pensera que je pourrai régler tous mes problèmes en m'imaginant dans un champ de fleurs.

Harry fixa haineusement le feu, en rapprochant ses genoux de son corps.

- Vous êtes une personne très colérique, fit-il avec un sourire de sarcasme.

- Donnez une médaille au professeur.

- Vous êtes sur la défensive aussi.

- Vous vous y prenez bien, tentez de garder vos mains hors de la peau de mon cou.

- Je m'y efforce, Potter, fit-il en conservant son sarcasme.

- Je dois dire qu'avoir le-garçon-qui-a-survécu dans votre classe doit faire augmenter votre stress-o-mètre.

- Évidemment.

Cette conversation avait été très rapide, les mots avaient été échangés avec la rapidité, la brutalité et la brusquerie d'un coup de feu. Harry en vint à se demander quel en était le but. Rogue n'était pas une personne concernée par le bonheur d'autrui. Rogue n'était pas une personne. Rogue avait eu un comportement contraire à ce dont on pouvait s'attendre de lui, par contre ses paroles étaient demeurées fidèles à lui-même. Cette combinaison de langage corporel et verbal rendit Harry confus, son cerveau ralentit tentait désespérément de comprendre les signaux contradictoires provenant de l'autre homme.

- Où voulez-vous en venir, fit-il en tentant de rendre sa voix tranchante.

- Où je veux en venir, Potter, fit Rogue de sa voix doucereuse en fixant Harry de ses yeux foncés, c'est que vous traversez un chemin qui pourrait vous mener à votre perte.

- Je ne vais pas aller me lancer en bas de la tour d'Astronomie, si c'est ce qui vous inquiète…

Rogue secoua sa tête impatiemment.

- Non, non, non ! Il vous reste une bataille à faire. Se battre est la mentalité du combattant en question. S'il pense qu'il ne gagnera pas, c'est ce qui surviendra.

- Le courage n'a rien à voir avec cela. La détermination, parcontre…

Rogue roula ses yeux et lui donna un regard quelque peu théatral.

- Potter, ils sont identiques.

- Non, ils ne le sont pas. Le courage c'est quelque chose de vague. Vous avez le courage de vivre. La détermination sM'applique à qulque chose de précis ; je suis déterminé à vivre au-delà de la guerre.

Rogue regarda Harry avec une expression non amusée.

- Les chances que je vive plus loin que cette guerre ne sont pas grandes, disiez-vous, fit Rogue en imitant les propos de Harry. Alors pourquoi avez-vous la détermination ?

- La détermination est une chose. Une horde de mangemorts et un Seigneur des Ténèebres après moi en est une autre. Faites la différence, professeur : Un adolescent, une baguette versus Dieu seul sait combien de mangemorts et le sorciers le plus diabolique que le monde a vu depuis des siècles.

Rogue s'était tut et Harry pouvait sentir la colèere s'élever à l'intérieur de lui. Harry se tut à son tour, attendant pour que Rogue se contrôle ou qu'il déverse sa colère sur lui.

- Il y aura d'autres personnes derrière vous Potter , dit-il finalement, le professeur Dumbledore, l'Ordre.

- C'est exactement ce que je disais. Ils seront derrières moi. Lorsque le temps sera venu, je serai seul. De même que Voldemort, maisil a beaucoup plus d'expérience à tuer des gens. Et peut-être que cette fois le Priori Incantatem ne pourra pas sauver ma peau.

Harry criait dans sa tête ohmerdeohmerdeohmerdeohmerdeohmerdeohmerdeohmerde. Il n'avait pas voulu donner à Rogue cette partie de la prophécie et cette vision de sa première réelle bataille avec Voldemort.

Sa première vrai bataille. La douleur.

À travers la douleur…entendez…

« Celui que je sais qui m'aura quitté pour toujours…sera tué, bien sûr… »

Une voix tellement diabolique…Harry n'avait nul autre choix que d'écouter…

Harry secoua sa tête pour effacer le souvenir, mais les émotions demeurèrent…son lien avec Voldemort.

Depuis que Rogue était retourné à lui, il avait été suspecté…aucun doute là-dessus.

- Voldemort croit que vous êtes un espion, dit Harry doucement.

Il frotta ses yeux.

- alors que Potter était épuisé. Les sens de Rogue augmentèrent, tous les nerfs atteignirent leur performance maximale, et son cœur atteignit au rythme trois fois plus élevé. Toutes les ombres étaient claires, le feu reflétait dans la noirceur et ses doigts étaient cramponnés au bras du divan. Et c'était la chose la plus importante. Les doigts.

Il tenta de se forcer à relaxer, tenta de relâcher ses muscles, mais rien ne survint. Il voulait être à des lieux à la ronde.

Lentement, son emprise sur les bras du divan se calma et il força le rythme de son cœur à ralentir, lentement, mais sûrement.

Harry regarda dans les yeux de son professeur et il y vit quelque chose de nouveau ; un peur incontrôlée.

Soudainement, au lieu d'être une personne tout à fait prvisible, il était devenu impossible de lire en lui.

Harry décida de sortir l'homme de sa létargie.

- Roguem reprennez-vous en main.

Rogue plissa els yeux, mais ne s'embêta pas à corriger Harry.

- Votre couverture n'et pas totalement gâchée.

Harry vit l'assurance revenir sur le visage de Rogue à chaque seconde. Il continua à lui parler.

- Et il est incertain.

Rogue retourna à son état normal et il y avait même un sourire sarcastique sur ses lèvres

- Voldemort vous suspecte, amis il a encore un petit espoir qui reste. Satisfaisez-le de la mnièere que vous pouvez et sa confiance en vous sera renouvelée…autant que Voldemort puisse faire confiance.

Rogue regarda Harry de manière étrange et Harry le fixa à son tour.

- Quoi, demanda-t-il surpris ?

- Depuis quand êtes-vous intime avec les pensées du Seigneur des Ténèbres ? Depuis qu'il a tenté de vous posséder ?

- Depuis qu'i a tenté de me tuer.

- Quelle fois ?

Si les sarcasmes froids étaient enseignés à Poudlard…

- La première fois. Nous recommençons l'occlumencie demain.

Une expression de colère passa sur le visage de Rogue

- Ce ne sera pas très joyeux pour moi non plus, rétorqua Harry, et il pu sentir que Rogue devenait encore plus enragé.

Bien…

Harry s'assit en haut de la tour d'Astronomie avec la tête dans ses mains.

Il avait essayé. Il avait vraiment essayé. Il avait tenté d'être gentil avec Rogue, et tout comme Ron lui aurait dit, voilà où cela le menait. Un autre discussion avec Rogue et il sentait son stress augmenter que quelques points et sa colère de plusieurs millions de points. Il se sentait près à exploser.

« La colère » n'était pas entièrement ce qu'il ressentait. Le sentiment à l'intérieur de sa tête était un mélange de rouge, de noir qui tournait ensemble, jusqu'à ce qu'il remarque que seule la colère était rouge et noire. La rage pure n'est pas une belle couleur brillante. La rage est quelque chose de profond, un bleu froncé, cette sorte de bleu que l'on retrouve au plus creux de l'océan. Et c'est lourd comme l'eau. Mais c'est aussi rapide que l'air. C'était d'un bleu foncé. Cette sorte de bleu que l'on voit lors du coucher du soleil, près des ombres les plus sombres. La rage n'était pas rouge, elle était la couleur du crépuscule.

Le bulle entourant la conscience de Harry se brisa. Les murs tombèrent. Les fantômes s'envolèrent.

Harry baissa sa tête et fixa le ciel alors qu'il réalisait certaines choses. Il regarda ce ciel de nuit quelques instants, puis il se leva et sourit.

C'était le sourire d'un garçon qui venait juste de recevoir el cadeau de ses rêves. Il venait, dans un sens, de le recevoir. Il venait de recevoir ce qu'il avait voulu depuis longtemps. Il venait d'atteindre la folie.

Réponse aux reviews

La rodeuse

franchement, ta fics est de mieux en mieux. quand la boite a emotion d'harry va s'ouvrir y en a qui vont trinquer, sinon est ce que rogue pourrais trouver la lettre des dursleys
en tout ca bonne chance pour la suite

Réponse : Il se pourrait que Rogue trouve la lettre, mais comme je ne suis que la traductrice, j'ignore ce que l'auteur va vraiment faire. Merci de lire cette fic et d'avoir laissé ce review.

edge

dis moi
est ce que Harry et severus vont devenir au moins parce que là c'est longué comme rapprochement! lol
ptre que ce n'est pas prévu. XD

Réponse : J'en ai vraiment aucune idée. L'auteur, Bluethought, n'a pas publié d'autres chapitres…j'édite au fur et à mesure qu'elle le fait…donc je ne connais pas la suite de l'historie puisque je ne fais que traduire…je te remercie de lire cette fic et d'avoir laissé une review !

super-ana

Je viens tout juste de finir le chapitre, et je dois dire que c'est drole que Rogue est eu un cadeau mais bon...t'es sur que Mme Weasley à assez d'argent pour achetter ce truc a Rogue...à moins que se soit quelqu'un d'autre mais bon...
Passe de bonne vacance
Adios
xoxoxo
Super ana

Réponse : Il est vrai que de prime abord, Mme Weasley ne donne pas l'impression d'avoir suffisamment d'argent pour acheter ce genre de trucs, mais il faudrait demander à Bluethought, l'auteur de cette fic, ce qu'elle en pense…peut-être que Mme Weasley l'a fait ce manteau, ainsi il lui aurait coûté moins cher…C'est à voir. Je te remercie de lire ma fic et d'avoir laissé un review.

Merci à Onarluca, Misspotter95, A.D. vs A.V., jenni944, super-ana, Thealie, Lunenoire, edge et la rodeuse pour les reviews du chapitre 20.