Chapitre 23
Rogue s'assura que sa baguette était parfaitement visible.
- Potter, dit-il d'une voix faible, que pensez-vous que vous faites ?
Du feu se balançait encore dans les yeux du garçon et l'aura bleue autour de lui s'épaississait.
Harry ne pouvait pas comprendre les mots, il était tellement perdu au-delà de cela. Par contre, il parvenait à comprendre le ton qui avait été employé. Cet homme le menaçait
Rogue regardait attentivement Harry. Connaissant Dumbledore, cela allait probablement être son boulot de ramener le garçon sur la Terre. Et à la lumière de ce qu'il voyait, Potter en perdait des bribes.
Si Potter voulait une bataille, alors une bataille il aurait.
Cette bataille était risquée, car il en connaissait ni les règles, ni les limites. Il allait devoir essayer quelque chose pour immobiliser le garçon avant que ce dernier se blesse ou blesse quelqu'un d'autre.
Rogue s'assura que sa baguette était, à la fois parfaitement visible et prête à servir. Potter semblait être désarmé, mais Rogue voyait l'aura qui l'encerclait et il en vint à la conclusion que le garçon n'avait probablement pas besoin d'arme.
Harry ferma ses yeux quelques instants et le temps sembla vraiment s'arrêter.
Rogue sentit soudainement qu'il se trouvait à deux endroits en même temps. Puis le monde de désintégra.
Imaginez ceci…
Le monde s'arrête soudainement…et retourne en arrière.
C'est comme les négatifs des photos. Les choses qui furent noir deviennent alors claires. Les ombres reprennent vie. Toutes les couleurs s'approprient leur spectre opposé.
Le bien devient le mal
Le monde devient horrible et effrayant. Les arbres, jadis vert foncé et noir, sont dès lors colorés en rose bonbon et en blanc. Le ciel est maintenant blanc avec de possibles rayures bleues. Le gazon est d'un rose marron et Potter…
La peau de Potter est d'un bleu sombre, ses yeux sont d'un rose foncé, l'iris et le blanc de son œil semble désormais être inversés. Ses cheveux sont d'un blanc pur tout comme sa robe.
L'aura de puissance qui l'entoure, n'est plus composée de bleu, mais d'un jaune criard.
Rogue regarda ses mains. La peau, à cet endroit, est d'un bleu beaucoup plus foncé que celle de Potter. Il peut aussi voir ses cheveux blancs, tout comme ceux de Potter.
Autour de lui, tout ce qui avait été de couleur foncée – donc presque tout ce qui se trouvait dans la pièce – était maintenant de couleur très claire. Une lune noire commençait à apparaître dans le ciel. Rogue se sentait…dans l'erreur. Ce n'est pas ainsi que les choses doivent être. Quelque chose fait absolument erreur.
Son esprit ne pouvait pas gérer ces informations et ses mains montèrent lentement vers sa tête, alors qu'il tombait sur ses genoux. Son esprit était en train de se faire ouvrir, alors que des glaçons y étaient insérés…rien n'Est adéquat, ici…l'air se faisait rare, respirer devenait impensable…lorsque le monde est à l'envers, les éléments le son aussi et ses poumons ne furent jamais destinés à vivre dans ce type d'atmosphère. Il avait peut-être changé extérieurement, mais intérieurement, il était le même.
Il savait comment s'en sortir et il devait le faire avant de mourir dans ce monde invivable, ce monde horrible où tout est à l'envers et où toutes les certitudes qu'il avait ne sont plus utiles.
Avec la dernière force qui lui restait, il bondit sur Potter et le renversa. Le monde se mit à trembler.
Rien ne se renversa, des pièces du monde qu'il pouvait voir, le monde horriblement à l'envers se mit à trembler et à se dissoudre pour redonner la place aux vraies couleurs.
Rogue laissa immédiatement partir Potter et se recula à une distance sécuritaire. Sa main était d'un rouge vif à l'endroit où il avait attrapé Potter, comme si elle avait été…brûlée.
Le garçon était maintenant en colère ; la rage dans ses yeux était immanquable. Tout comme l'halo de feu émanant de lui.
Le feu…brûle…bien sûr.
Harry savait qu'il avait été trompé. Il avait voulu montrer à son adversaire comment cela faisait de se retrouver dans sa tête et Rogue en avait souffert. Ses yeux l'avaient trahis. Ses yeux avaient soufferts.
Quelque chose dans Harry s'était opposé à cela » Que fais-tu ? Lui avait crié la voix enragée. Il ne t'a rien fait ! Personne ne mérite cela, personne ne peut survivre à cela !
Il n'avait rien qu'il puisse y faire maintenant, car il était là, dans le monde parallèle, mais l'homme s'était occupé de cela, lui-même. Trompé dans sa revanche, il allait seulement devoir le faire selon la vieille méthode
Potter leva la main, la paume pointée vers le ciel. Rogue fronça ses sourcils devant ce geste, jusqu'à ce qu'il y voit une boule de feu y prendre vie.
Ses instincts, depuis longtemps aiguisés presque à la perfection, lui indiquèrent de se tasser sur le côté, alors qu'une balle jaune, lancer violemment avec toute la justesse morbide d'une morsure de serpent, frappa le sol à l'endroit où il avait été quelques instants plus tôt. Il y eut une explosion mineure, la neige fondit quelque peu et la terre fut à son tour écorchée.
Quoi… ? D'où CELA venait ? Ce n'était pas de la magie sans baguette, mais c'était de la magie sans instrument. C'état de l'énergie crue et c'était dangereux…pour les deux parties.
Hmmm. Potter
(est-ce que Potter est encore ici ?)
n'avait pas réellement envie de le tuer. Bien, c'était u changement.
Merde, tout un Noël…
Il savait déjà cela, mais être témoin d'une attaque réelle…
Combattons le feu avec…hmmm…une attaque surprise devrait bien fonctionner.
- Stupéfix !
La lumière rouge encercla Potter, frappa l'aura bleue et fur réfléchie.
Rogue baissa la tête. Il se redressa, pensant à ce qu'il pouvait encore mieux.
Dû au fait que le soleil était complètement disparu et que la noirceur devenait de plus en plus imposante, il ne s'était pas parfaitement accommodé à la vison de nuit, lorsqu'un jet de lumière violet le frappa.
Le jet s'attaqua à son épaule en faisant un craquement sonore fort bruyant qui fit écho plus loin que les arbres. Rogue en tomba à la renverse.
Rogue toucha son épaule doucement et il trouva qu'elle saignait abondamment.
Tu t'inquièteras de ton épaule plus tard. Inquiète-toi de ta vie pour le moment.
La situation n'était pas rassurante à regarder.
Elle commença à vraiment empirer lorsqu'une autre balle jaune le frappa rapidement sur le diaphragme.
Cette attaque le fit tomber au sol. Le paralysa temporairement et Rogue vit des étoiles l'instants de quelques secondes. Puis il arrêta de fixer aveuglément le ciel et commença à focaliser sur le problème le plus immédiat de Potter.
Le coup dans l'estomac ne l'avait pas blessé. Cela l'avait seulement fait sentir extrêmement étrange.
Habituellement, la plupart des pensées et des décisions de Rogue était prises par son instinct et la pensée qui vit à lui à ce moment était que Potter était dangereusement sérieux à propos de cela. Il n'y aurait aucun sursis. Il n'y aurait aucune pitié.
Il y avait un problème. Il avait de la difficulté à respirer et sers muscles ne répondaient pas adéquatement. Il se sentait que ses seules forces restantes pour el combat étaient aussi effectives d'une feuille de laitue.
Potter se tenait au-dessus de lui, son visage vide d'expression, mais Rogue y vit la haine pure bouillir dans son regard. Il voyait aussi la boule de feu dans sa main. Son instinct ne faisait pas seulement que lui parler, mais occasionnellement, il prenait possession de son corps, lorsque son stupide cerveau ne donnait aucune réponse satisfaisante, peu importe le nombre de cris d'alarme qu'il lançait.
Le bras de Rogue s'étira et il attrapa Potter par le poignet. La douleur se répandit sur la paume de sa main, mais il ne s'en préoccupa pas, l'adrénaline parcourait son corps, anesthésiant toutes sensations de douleur. Il se leva, fit tomber Potter, roula dans la neige, combattit pour dominer et se leva encore, avec Potter emprisonner par la prise de l'ours, la colonne vertébrale du garçon se tortillait, acculée conte son estomac.
Même si l'épaisseur des vêtements de Potter et ses propres vêtements était considérable, la peau de Rogue commença à brûler. Les flammes que Potter provoquaient augmentaient doucement en intensité et Rogue grinça entre ses dents.
- Potter, rugit-il, Écoutez-moi. Calmez-vous ! Je ne vais pas vous blesser !
Harry ne comprit pas les mots, mais encore une fois, il saisit le ton. L'homme tentait de le blesser, la manière dont il tentait d'empêcher sa fuite, la manière qu'il criait contre lui. Il savait que l'homme souffrait, alors pourquoi tentait-il toute de même ?
La douleur n'était pas un plaisir, pas du tout un plaisir. Mais pourtant, l'homme se tenait à lui, comme s'il y avait quelque chose d'important. QUE TENTAIT-IL DE FAIRE ?
La vision de Rogue commençait à s'embrouiller d'un agréable brouillard gris, qui commençait à s'assombrir. Il sentait la fatigue s'emparer de ses muscles. Il pesa les pours et les contres de la vie et il décida qu'il était sans doute préférable de condamner son ego à la fournaise que son corps.
- Harry murmura-t-il, tentant de rendre sa voix douce et calme. Je ne vais pas vous blesser. Vous n'êtes pas vous-même. Laissez-nous vous aider.
Harry se démena avec moins de force, mais il n'était pas convaincu.
- Je ne vais pas tenter de vous blesser, mais vous devez apprendre à vous contrôler autrement vous pourriez vous blesser. Je ne tente pas de vous blesser.
Rogue répétait cela comme un mantra. Les effets semblaient positifs, alors que Harry semblait devenir moins résistant.
Rogue relâcha sa prise et ce pour plusieurs raisons. Premièrement, Harry avait cessé de se débattre. Deuxièmement, le manteau de feu de Harry était encore présent et le blessait. Troisièmement, la boule de feu qui avait frappé son estomac avait fait plus de dommage qu'il ne l'aurait cru et la pression qu'exerçait la colonne de Harry dessus n'était rien pour aider. Et quatrièmement et probablement la raison la plus importante, il n'avait tout simplement plus la force de renouveler sa prise.
Harry se débattait encore, mais faiblement. Rogue était épuisé ; il n'avait plus l'énergie de retenir Harry, alors il recula.
La froideur de la nuit vint sur sa peau, comme un calmant bienvenu, mais elle était encore très douloureuse. Il voyait maintenant le monde dans un mince voile désordonné.
Harry se leva par lui-même et Rogue attendit. Les prochains mouvements appartenaient à Harry.
Rogue décida d'abandonner tout sarcasme et toutes paroles condescendantes. Cela n'aiderait en rien la situation. Alors il attendit.
Harry regarda le ciel, regarda la neige au sol et puis le ciel encore.
Un tremblement sembla parcourir son corps.
- Cela ne vaut plus la peine
Rogue était persuadé que cela avait été le fruit de son imagination, mais non. Les murmures de Potter avaient été presque qu'inaudibles.
Rogue soupira mentalement de soulagement. Il n'était pas encore sortit du bois, mais il pouvait commencer à voir la ville.
- Non. Mais est-ce cela l'a déjà value ?
Lentement, Potter se tourna pour lui faire face et Rogue comprit combien seul il était.
Soudainement, il sentit ses barrières être encore une fois enlevée. Il sursauta légèrement et se calma, alors qu'une pensée de son subconscient glissait de son esprit et qu'il commençait à lui montrer quelque chose –
Rogue revint abruptement à la réalité, alors qu'une voix hurlait :
- Stupéfix !
Et Potter tomba abruptement dans la neige.
Il regarda et il vit, Cornelius Fudge, Albus Dumbledore, Minerva McGonagall et quelques aurores.
Sa dernière pensée logique fut merde.
- Merlin, espèce de bâtards, hurla-t-il désespérément et puis il perdit conscience
-----------------------------------
Le sommeil de Harry fut interrompu par certains moments où il était plus à l'affût de son environnement, lesquels moments n'étaient ni les bienvenues, ni attendus. Ils duraient quelques secondes, étaient perspicaces, puis ils se mêlaient aux rêves.
Son premier moment de conscience fut aussi incohérent qu'allaient l'être tous les autres, mais tout de même, il demeurait identifiable. Il était porté rapidement dans un long corridor. Les ombres dansaient par les ombres que faisaient les chandelles et il émit un très faible soupir. Il tenta de bouger, mais réalisa que ses muscles ne voulaient pas bouger.
Son second moment de conscience, il se retrouva couché dans un lit. Il vit Rogue s'appuyer sur le mur en face de lui, toujours assit sur le lit, comme il l'aurait été sur une chaise. Sa tête penchait vers l'avant. Il était inconscient. Madame Pomfresh ouvrait ses vêtements avec un scalpel chirurgical et avec précision. En les enlevant de son torse, elle exposa ainsi la peau qui avait subie de sérieuses brûlures sur les épaules, les bras et le torse. Ce qui était très évident à voir, c'était la grande marque de sang séché près de son diaphragme ainsi que le mélange de plusieurs teintes de rouges sur ses épaules. Mme Pomfresh semblait très en colère.
Il reconnu la sensation de doigts sur son cou et comprit que quelqu'un devait être en train de prendre son pouls. Dans son esprit, se débattant contre la réalité, il tenta d'éviter, mais en vain de retomber dans l'inconscience…
La troisième fois, plusieurs personnes parlaient faiblement. Quelqu'un semblait être emphatique. Cette personne mentionna des 'dommages mentaux' plusieurs fois, mais le cerveau épuisé de Harry ne fut pas en mesure de faire un lien. Il regarda dans la direction qu'il avait vu Rogue la dernière fois et ce dernier y était couché, la moitié supérieure de son corps recouverte de bandages, les yeux fermés. Il semblait en paix.
Une femme de blanc vêtu, portant l'emblème de l'hôpital St-Mangouste était près de Rogue, surveillant quelque chose. Harry fronça les sourcils intensément, tellement il était confus…Il savait qu'il était à Poudlard…il le sentait jusque dans ses os…alors qu'est-ce que cette femme faisait là ?
La médicomage, le vit ses yeux s'écarquillèrent et sa bouche s'ouvrit. Harry se mit à penser qu'elle ressemblait étrangement à une boule de bowling.
Mais il glissait encore dans l'inconscience, même si la femme courait (un peu trop lentement, se mit-il à penser) vers lui…et il sentit des doigts toucher son front…mais il était déjà partit.
Et dans tous les interludes, il n'eut aucune idée du temps que cela dura, il eut des cauchemar…des terribles, des saignants, où il avait tout le contrôle de son corps dont il rêvait, mais tout ce qu'il voulait faire était de blesser els gens et il en pleurait, car il ne voulait faire cela, mais il se trouva à envier une revanche
(revanche pour quoi ?)
Et à tous les moments il blessait Rogue, il blessait sa mère et son père, il blessait Sirius et Cédric et Ron et Hermione et…
Mais il se voyait toujours blesser Rogue, avec ce sentiment de bien-être qui s'en suivait, et tout ce qu'il voulait était de mourir. C'était mal. Il agissait mal. Il voulait arrêter de blesser Rogue, crier son nom, lui dire qu'il était désolé, mais cela ne faisait aucune différence. Cela le hantait douloureusement, aussi douloureux que ce regard que lançait Rogue alors qu'il cherchait son air et ses épaules qui étaient projetées sur quelque chose dans un craquement horrible, un craquement qui fit écho dans la forêt et puis de son estomac ressortit du sang. Il se vit surplomber Rogue qui était au sol, mais il ne voyait plus la détermination dans les yeux de l'homme, il y voyait seulement une résignation muette, alors que Rogue enfonçait sa tête dans sa tête et que Harry levait sa man pour lancer le coup fatal, mais le cauchemar changea encore et Harry ne connu jamais la sensation maladive de la victoire, la sensation nauséeuse de la revanche.
Il voulait arrêter de blesser Rogue, il voulait cesser de blesser els autres, il tenta bien de tourner ses mains meurtrières vers lui-même, mais il n'arrivait pas à le faire, une force inconnue le protégeait du suicide.
Il voulait que tout cela cesse. Il voulait que cette sensation de vide se comble, peu lui importait que ce soit de paix ou d'enfer, mais il voulait que tout cela cesse.
Il ignorait depuis combien de temps il était inconscient, mais le prochain moment d'éveil n'eut rien de vague…ce fut extrêmement clair. Il voyait Rogue assit, son dos tourné vers lui, levant ses bras doucement. Du sang sortait des bandages et une médicomage avait commencé à les replacer. Harry ferma ses yeux. Cette fois-ci il ne voulait pas en voir davantage.
Et il retourna encore à ses cauchemars. C'était préférable. De l'intérieur de sa tête, il ne pourrait plus blesser d'autres personnes.
De l'intérieur de sa tête, il ne se débattait plus. Dans sa tête, il avait abandonné le combat, il ne faisait qu'écouter toutes les voix et tous les visages qui le hantaient Il entendait leurs accusations et y porta une grande attention. Et il pleura, encore et encore. Les larmes ne semblaient pas avoir de fin, mais éventuellement, elles arrêtèrent. Et il tomba simplement dans une différente sorte de sommeil, un de ces sommeils dont il était persuadé qu'il ne se réveillerait jamais. Et c'était ainsi qu'il aimait les choses.
Très, très légèrement, il entendait les voix murmurer, les voix parler, mais il ne leur porta aucune attention.
- Ne s'est-til pas encore réveillé, professeur Dumbledore, demanda une voix agitée ?
- J'an ai aucune idée, Mme Weasley. Vous seriez mieux de vous informer auprès de Severus pour cela.
- Pourquoi le professeur Rogue ?
- Il connaît Harry mieux que nous tous. Si le Ministre n'avait pas interrompu les séances d'occlumencie, alors il en saurait encore davantage, Comme pourquoi ses cauchemars ne sont plus aussi longs et violents. Ha, Severus. Vous vous sentez mieux ?
- Non. Les brûlures sont insoutenables. Elles ne peuvent pas être guéries par magie, alors je porte un chandail en cellophane de sorte à empêcher la crème moldu de s'évaporer. C'est très désagréable.
- Est-ce que votre force est un peu mieux ? Je sais que PomPom vous a prescrit des marches occasionnelles…
- Non. Je dois encore utiliser des béquilles. L'explosion a presque complètement détruit mes muscles abdominaux.
- Et j'ose vous demander…Vos épaules ?
- Complètement guéries. Je vais être marqué pour la vie.
- Ummm. Savez-vous combien de temps Cornelius et les autres ont attendu avant d'intervenir ?
- Trente secondes ?
- Dix minutes ?
- Les bâtards !
- Vous avez dit ?
- Professeur ! Votre langage !
- Il ne peut pas entendre, il est dans le coma.
- Dans le coma ?
- Mais tout de même, peut-être peut-il. C'est un trait répandu. Quelques uns peuvent, d'autres non.
- Vous êtes exceptionnellement cru, Severus.
- C'est n'est qu'une habitude.
Une voix, beaucoup plus près cette fois.
- Harry, mon cher ? Pouvez-vous m'entendre ?
Une pause.
- Aucune réponse. Je ne suis pas surpris. Son esprit est complètement en lambeau.
- Comment savez-vous ?
- Il a complètement déconnecté. Je pouvais le voir dans sa tête. C'était une question de temps. Lorsque Albus m'a demandé de lui parler, j'ai tenté de retarder l'inévitable, un peu. Je n'avais aucune idée que cela allait survenir si rapidement.
- Que voulez-vous dire par 'déconnecté' ?
- Il était complètement fou. Déséquilibré. Marteau. Malade. Insensé. Mongol. Existe-t-il d'autres adjectifs que je n'ai pas encore mentionné ?
- Professeur Rogue, vous êtes très indifférent.
Danger.
- Poursuivez-moi.
Un bruit sonore fit écho à travers les murs et des pas enragés se firent entendre. Il y eu une pause.
- Ce n'était pas dit avec beaucoup de tact, Severus.
- Est-ce que j'ai l'air de quelqu'un qui veut avoir du tact ? Je suis en train de mariner dans ce qui semble être un crème glacée au fraises, je ne peux pas utiliser mes mains. J'ai des crampes à des muscles qui ont l'habitudes dans avoir à causes des femmes et elles sont constantes autant que mon estomac qui est en train de se guérir par un sort, et la douleur se produit, dès que je marche, et si je peux me permettre, c'est une agonie douloureuse. Et, je peux aussi ajouter mon visage, aux paries de mon corps qui me font els plus souffrir. Et vous parlez de TACT ?
Il y eut une pause.
- Vous avez encore vos jambes.
- Je me suis tournée la cheville lorsque j'ai perdu conscience.
- Ce ne sont pas vos fêtes les plus réussies, Severus.
- Vos n'avez aucune idée, Albus.
Merci à Onarluca, marry-potter8, Thealie, Misspotter95, A.D. vs A.V et jenni944 pour les reviews du chapitre 22.
