Disclaimer : Comme d'habitude rien ne m'appartient (je vais bientôt tomber dans la dépression à voir tout ce qui n'est pas de moi!), tous les personnages et les lieux sont, autant que je le sache, à la merveilleuse JKR. C'est histoire est l'œuvre de Bluethought

Chapitre 26

Il dormit encore.

Il ne fit pas vraiment autre chose de plus dans les douze heures qui suivirent que de dormir, ais lorsqu'il se réveillait, il se sentait inconfortablement endormi, cette sorte d'épuisement qui nous pousse à dormir, mais qui ne peut jamais être soulagée. Il décida donc de s'asseoir et de regarder ce qui se passait autour de lui.

Il ouvrit faiblement ses yeux, surpris de constater qu'il portait encore ses lunettes. Un médicomage s'apprêtait à prendre son pouls.

- Wzsft, fit Harry en repoussant la main de l'homme.

Il fut récompensé pour son effort lorsque l'homme sursauta comme s'il venait de voir un mangemort.

Harry s'assit, lentement et douloureusement et regarda autour de lui. Dumbledore le fixait depuis le pas de la porte. Harry fuit son regard. Il ne le méritait pas.

Il tomba directement dans les yeux de Mme Weasley, qui enserra immédiatement ses bras autour de lui.

- Harry, mon cher! Harry! Es-tu correct?

Elle le tint avec un bras de distance et le regarda de manière critique, mais Harry pu voir les larmes qui naissaient dans ses yeux.

Harry commença à dire quelque chose, s'aperçu qu'il ne pouvait pas, s'éclairci la gorge et tenta encore une fois.

- Umm…Je crois que je suis correct. Mis à part pour mes muscles qui me font mal, dit-il.

Mme Weasley desserra un peu sa poigne sur lui, mais le reprit encore une fois dans ses bras.

- Il est si bon de voir que tu es de retour, dit-elle joyeusement.

Les larmes dans ses yeux ne la quittèrent pas.

Harry se détacha un peu plus et fixa le lit vide à côté de lui.

- Professeur Rogue…commença-t-il…

- Oh, il va bien mon cher, fit Mme Weasley, en replaçant les draps du lit autour de lui.

Elle ne tenta pas de rencontrer son regard. Harry regarda autour de lui et vit plusieurs médicomages, certains étaient en train de refaire le lit de Rogue.

- Pourquoi…pourquoi est-ce que tous ces gens sont ici ?

- En fait, Mme Pomfresh n'était pas certaine de bien comprendre vos…blessures, alors elle a demandé de l'aide.

Par l'aide de quelques personnes, elle voilait évidement signifier l'aide de six ou sept personnes. Harry se relaissa tomber dans son lit et Dumbledore arriva à ce moment peès de lui.

- Molly…si je peux me le permettre, puis-je lui parler ?

- Bien sûr, monsieur le directeur, fit Mme Weasley nerveusement.

Elle lui lança un dernier regard avant de quitter le périmètre du lit.

Harry s'assit en silence. Il n'Avait pas envie de parler avec Dumbledore. Il ne sentait pas qu'il en valait la peine.

- Vous serez peut-être intéressé à savoir que vous avez dormi pendant deux jours, dit Dumbledore qui avait toujours les yeux scintillants.

Harry ne répondit rien, encore une fois.

- Severus se sent beaucoup mieux.

Le silence s'intensifia.

- Mais je peux voir que ce n'est pas votre cas.

Harry fit seulement un haussement d'épaules. Il n'était pas d'humeur à parler. Il n'était pas davantage d'humeur pour dormir. Il se sentait complètement inutile. Totalement vidé et vraiment trop faible. Dumbledore semblait ressentir son état et Harry comprit la déception de Dumbledore. Cela le fit sentir pire.

Puis, un autre fait horrible vint à lui.

- Monsieur…le feu…les dommages…

- Tout fut pris en charge, mon garçon, fit Dumbledore avec dans les yeux quelques chose de drôles, malgré son visage sérieux. Les barrières magiques qui protègent le château sont des barrières sacrées, ce sont les barrières qui brûlent et pas les matériaux qui composent le château. Tout est en sécurité, maintenant. Le professeur Flitwick, le professeur McGonagall et moi-même aurons quelques rafraîchissements à faire, mais rien de plus.

- Je ne veux pas causer encore plus de soucis que je viens de le faire, murmura Harry.

- Mon garçon, les barrières magiques auraient dues être renouvelées à la fin de chaque année. Elles n'ont pas été renouvelé depuis plus d'une siècles. Croyez-moi lorsque je vous dis que s'il y a des dommages, c'est entièrement de notre faute.

Il y eu une pause.

- Voudriez-vous parler avec Severus.

Harry secoua silencieusement sa tête.

Dumbledore plaça une main sur sa tête et quitta l'aile hospitalière.

Harry s'installa pour une autre sieste. Il était épuisé.

Il était beaucoup plus fable qu'il ne l'avait imaginé. Sa petite conversation avec ce cher Tommy et cet équilibre précaire au bord de la folie mentale avait épuisé toutes les énergies qu'il avait eues.

Le fait qu'il avait quelques réserves énergétiques l'avait surpris, sans toutefois qu'il en ressente aucune émotion. Lorsque tout ceci avait débuté, il s'était sentit fort. Horriblement fort. Opprimé, armé et fort.

Maintenant il était vidé. Il était comme un lapin en chocolat : l'extérieur semblait bien, mais à l'intérieur il n'y avait qu'un immense vide qui semblait dire «Espace à louer». C'était étrange. Maintenant, il n'Avait plus aucune coordination virtuelle. Toute la grâce qu'il avait déjà possédée c'était comme envolée. En fait, une des raisons de ceci, était le fait qu'il devait utiliser des béquilles, mais ses jointures semblaient être maintenues ensembles par de la marmelade, de la salive et quelques prières bien choisies. Ses mouvements étaient saccadés, comme un petit animal qui marchait avec une ficelle en moins. Ce n'est pas qu'il se sentait vide, il se sentait seulement…vide.

Engourdi n'était pas le mot approprié. Engourdissement venait avec de la chair, avec la solidité. Le vide venait avec l'espace vacant.

Harry se leva sur ses pieds, attrapa ses béquilles de bois et entama sa sortie vers Pré-au-Lard.

Si qui que ce soit découvrait qu'il avait quitté le château, il allait en entendre tellement parler. Harry ne pouvait pas s'en inquiéter. Si qui que ce soit venait à lui, à cet instant et que cette personne le frappait, lui hurlait après, alors il allait simplement le regarder avec le même regard vide et le mutisme qu'il avait réservé à quiconque ces derniers deux jours.

Le vent vide jouait autour des plaines qui constituaient le décor en sortant du château. L'air libre se perdait sur les arbres, la neige couvrant le sol et sur Harry. La luminosité l'aveugla presque ; il était devenu si habitué à la pression, cela était étrange de ne plus se sentir pris au piège.

Il avait passé par-dessus son état de folie et maintenant il voyait le jardin de l'ouragan. Les roses autour de lui, les murs de feu et le vent, mais Harry avait eu ce qu'il voulait. Et tout se terminait là.

Harry continua son chemin vers Pré-au-Lard, conservant un regard sur son environnement. Mis à part quelques froissements que faisait sa cape sur le sol, rien d'inhabituel n'attira son attention.

Depuis qu'il s'était réveillé de son cauchemar, Harry était devenu habitué à la paranoïa. Il imaginait Voldemort partout ; peut-être n'était-il pas à blâmer pour cela. Il avait été forcé de voir ses parents et l'expérience l'avait ébranlé. Sa détermination ancienne, qui le caractérisait bien était quelque peu endormie, cachée, mais pas invalide. Elle était blottit dans un coin qu'elle seule connaissait. Elle devait apprendre à se faire confiance.

Les yeux de Harry fixaient maintenant le village ; il y était presque. Lorsqu'il y parvint, il arrangea ses vêtements et regarda les gens. Pré-au-Lard était toujours bien occupé ; en ce jour, il ne l'était pas davantage qu'habituellement. Harry prit cette direction, conscient que les gens défiguraient ses béquilles. C'était tout de même plus agréable que de se faire fixer à cause de sa cicatrice. Il remonta son écharpe de telle sorte qu'elle couvre sa bouche et ses joues et puis il prit la direction de son café préféré.

L'Esprit Calme était aussi vide qu'il l'avait toujours été, et c'était exactement ce que Harry désirait. Un peu de silence, un peut de tranquillité, un tout petit peu de temps où ses pensées lui appartiendraient. Un tout petit peu de temps où cette masse de guérisseurs, qui tâtaient avec un bâton pour juger ses réactions, ne l'embêteraient pas. Sans que Mme Weasley ne fasse des histoires. Sans le regard qui sait tout de Dumbledore et sans attendre de trouver Rogue.

Harry ne commanda rien. Il s'assit simplement et attendit en silence. C'était à la fois plaisant et confortable. Harry se sentit soudainement somnolent, mais ne se laissa pas dériver.

Il desserra l'écharpe autour de son cou, et secoua sa tête de chaque côté, tentant de détendre ses muscles qui étaient tendus et douloureux. Sa cicatrice lui faisait mal, encore une fois, une douleur, crue, qui était en quelque sorte feutrée.

Peu importe la volonté avec laquelle il tentait de demeurer réveillé, éventuellement il sentit ses yeux se fermer. Il était épuisé et ses récents cauchemars, bien qu'il y était habitué, avaient été suffisants pour le vider de ses énergies. Il tomba dans un sommeil sombre, sans rêve et bienfaisant.

Lorsqu'il se réveilla deux heures plus tard, une femme lui touchait tendrement l'épaule.

- Êtes-vous correct ?

Harry secoua doucement sa tête pour éclaircir ses idées et regarda enfin la femme. Elle semblait inquiète. Puis, elle sembla étonnée. Harry remarqua alors, avec un sentiment de profond dégoût de déceptions que son regard s'était dirigé vers on front.

- Oh…je suis…je suis tellement désolée de vous avoir réveillé, murmura-t-elle.

Harry haussa simplement les épaules.

- Je devais me lever, de toute manière.

Mais les mains de la femme s'étaient rendues à sa bouche.

- Puis-je vous offrir un verre ? C'est la maison qui vous l'offre, bien entendu, ajouta-t-elle, en faisant un petit sourire décontenancé.

Harry secoua sa tête, et son sentiment de dégoût augmenta. Sa cicatrice lui fit horriblement mal ; sa quantité de douleur semblait avoir augmentée durant son sommeil. Il sortit de l'endroit, sans rien dire d'autre et il savait qu'il n'y retournerait jamais.

Il marchait sur la route principale, ses pieds glissant confortablement sur la neige, lorsqu'un sentiment le submergea intensément, il commença à trembler.

Quelque chose n'allait pas, quelque chose n'allait vraiment pas. Quelque chose qui n'était pas supposé être là y était, justement.

Il tenta de se persuader que ce n'était que de la paranoïa

(la paranoïa écoute seulement lorsque l'état de conscience est très élevée)

mais, elle ne voulait pas le quitter. Et puis, sa cicatrice lança des vagues de douleurs encore plus importantes, une douleur incalculable.

Il tourna sur lui-même, jetant un rapide coup d'œil à la rue, ne sachant pas à quel point l'image qu'il donnait ressemblait à une image gothique. Se tenant sur une branche de bois noir, avec une cape noire entourant son corps, une écharpe marine autour de son cou, cachant sa bouche et son nez, ses jeans de moldus noires ainsi que son chandail. Ses sourcils se froncèrent à la vue de tant de paires de yeux dilatés par la douleur, tentant de trouver la source de désaccord qui résonnait à travers ce monde. Il ne parvenait pas à l'identifier. Les gens se trouvaient autour de lui, achetant des choses, se comportant normalement. Alors qu'est-ce qui n'allait pas ?

Harry cru le savoir lorsque la douleur de sa cicatrice s'éleva encore une fois…

…et explosa dans une cacophonie de douleur, de douleur brillante et nouvelle qui s'attaquait à son cerveau en tournoyant.

Étrangement, sa vision était parfaitement claire, alors qu'il trébuchait dans le pas de la porte d'un magasin fermé et qu'il s'accotait sur le cadrage de al porte.

Avec un craquement sonore, comme si plusieurs fusils avaient tirés en même temps, des hommes et des femmes vêtus de robes noires apparurent au centre de la rue.

Personne ne bougea. Les acheteurs étaient figés. Les robes noires étaient inertes.

La Marque des Ténèbres venaient d'être lancées dans le ciel. Et puis les hurlements commencèrent.

Onarluca: Voilà, je te remercie et à bientôt !

S-Jennifer-S: Merci, c'est vraiment gentil de ta part !

Fanou : je mets le chapitre aussi rapidement que possible...lol…en fait je suis un peu limitée par l'auteur, elle-mme, mais le prochain chapitre ne devrai pas tarder, car je l'ai !

Thealie : Et bien, c'était la suite! Je te dis un gros merci ! MERCI !

Jenni944: Lol…on verra bien! Je te remercie, sincèrement.

A.D. vs A.V: Bonjour! J'ignore combien de chapitres il y a dans cette fic…je suis rendue pratiquement au même stade que l'auteur, j'ai par contre un chapitre de retard, mais je n'ai pas vu combien il y en avait en tout. Je te remercie de ton soutien !

MissPotter95: Voilà la suite, je te remercie de suivre ma fic, c'est sympa!