Comme dans tous les films et les livres, ce fut une femme qui cria en premier. Puis la panique s'installa.
Harry vit que la femme qui avait crié fut emporté à l'improvise. Puis les attaquants relâchèrent leur prise et Harry vit leur masque de mangemort.
Soudainement le sol d'un blanc pur tourna écarlate.
Un sort de réduction, lâché par le mangemort avait frappé une adolescente de quatorze ans. Elle tomba au sol à l'instant même.
C'est à ce moment que la situation paru surréelle à Harry.
La douleur dans son front s'estompa. Ses sens furent trompé alors qu'il regardait la jeune fille dont le seul crime fut d'avoir été au mauvais endroit au mauvais moment.
Harry vit des sorts être lancé de part et d'autre et il entendit le son que faisaient les merveilleux rires. Cette sorte de rire que nous associons généralement à une fête foraine, mais la situation était loin de ressembler à un carnaval.
Harry vit le chaos. Il vit les gens tomber au sol. Certains se roulèrent en boule, d'autres demeurèrent immobile. Les vitrines des magasins renvoyaient l'image de personnes qui fuyaient. Qui fuyaient pour sauver leurs vies.
Harry ne vit pas de lueur verte et il en était reconnaissant. Il regardait l'entière scène avec quelque chose s'approchant d'un je-m'en-foutisme prononcé. Tout cela ne semblait pas… réel.
Il entendait des cris au travers des rires et il les reconnu. Incluant celui qui était diabolique.
Non… cela n'était pas en train de se produire…
Dans un cercle étrange formé au centre de Pré-au-Lard, environ vingt ou vingt-cinq portes paroles de la robe noir lançaient des sorts. Harry cherchait le plus grand d'entres eux mais n'arrivait pas à le voir.
Les armes qui entouraient le cercle de pierre qui était au centre furent démolis comme le sont les édifices lors d'explosion. La neige qui avait jadis été d'un jaune pâle à force d'être piétiné par les gens tournait présentement au rose. Les gens hurlaient, hommes femmes et enfants, tous courant comme si le diable marchait sur leur queue. Le ciel d'un gris métallique n'était pas accablant et il semblait bienfaisant, mais Harry ne remarqua rien de tout cela. Il ne pouvait pas cesser de fixer la jeune fille.
Il encra dans sa mémoire chaque trait de son visage, chaque détail tel le vide avec lequel ses yeux fixait les flammes qui se trouvaient plus loin, la manière que sa bouche s'ouvrait faiblement, la manière qu'un mince filet de sang faisant son chemin sur sa mâchoire… Harry savait qu'il la verrait plus tard vers deux heures du matin mais il ne pouvait pas s'arracher de ce lieu.
Son esprit commença à former un conte… Elle étudiait à Poudlard. Elle avait un copain. Ses amis, sa famille…
Quelque chose le frappa et l'envoya face première dans la neige. Harry fut rudement soulevé et étendu à moitié sur le sol. Harry se retrouva sur ses pieds et il remarqua plusieurs choses : qu'il était éloigné du groupe de mangemorts qui tuaient actuellement, volaient et… et violaient leur entourage. Deuxièmement, que la neige était collée à son front. Un homme en vêtement mouillé tentait désespérément de l'éloigner du groupe. Il fit un dernier effort et couru pour sa propre vie.
Harry se leva et lança un regard au mangemort. Il savait que puisque ses cheveux était collé sur son front cela allait prendre un certain bout de temps avant qu'il soit reconnu. Il avait changé depuis le dernière fois que Voldemort l'avait vu; ses yeux étaient plus étroits, plus vagues, son visage était plus défini et son expression était devenu un peu plus déterminée voir même cynique. Il était une personne tout à fait différente et cela se reflétait sur son visage.
Peut-être était-ce suffisant pour le protéger, pour le moment du moins.
Il se tourna et commença à courir, mais un sort le frappa de plein fouet dans le dos. Il tomba au sol glacé raide comme une barre. Il entendit des bruits de pas se diriger vers lui et sentit des yeux scruter son dos.
«Celui-ci a des béquilles.
Cela ressemblait à McNair. Un pied frappa fermement, brièvement et douloureusement ses côtes. Son corps vacillant un peu.
«Laisse-le. Nous avons des choses plus importantes à faire.
Bellatrix Lestrange. Il était étrange d'entendre sa voix sans cette ironie qui y était habituellement imprégnée.
Il entendit la voix apeurante de Voldemort mais il était à des lieux de là.
«Laissez-le. Nous avons des choses à faire. Des gens à voir…
Il y eut quelques rires nerveux et Harry entendit la fin de la conversation de Voldemort alors qu'ils le quittaient et qu'un sentiment de confort, de douceur pris possession de son estomac et de son cerveau.
Laissez toujours quelqu'un de vivant pour raconter l'histoire… Laissez toujours quelqu'un pour dire à Harry Potter que tout est de sa faute. Enlevez le sort.
Toute les fonctions non essentielles du cerveau de Harry s'éteignirent.
Sa faute?
Sa faute?
SA MAUDITE FAUTE.
Harry sentit le sort se dissoudre alors que sa colère le remplissait comme l'aurait fait un corps rempli de lumière. Il se leva, s'assura qu'il était assis sur le sol près de ses béquilles, une main vide à la vue de tous et il murmura :
«Vous bâtard.»
C'était faible mais le son portait par le silence de mort de la rue. La partie rationnelle de son cerveau ( qui ressemblait horriblement à celle de Percy Weasley) lui cria que cela était complètement stupide. Il avait été chanceux de s'en sortir sans mourir, sans être torturé ou même les deux. Pourquoi les avaient-ils rappelé?
Car je dois lui faire comprendre. Il ne pensait pas cela, il le comprenait. Ceci n'allait pas être la confrontation finale mais un petit rendez-vous entre les deux. Je dois lui faire comprendre que je suis plus un enfant. Ils doivent comprendre que je suis quelque chose... quelque chose qu'il doivent craindre.
Laissons-les savoir que je suis un adversaire de taille.
Le groupe de mangemorts avaient arrêté en chemin. Rien ne bougea pour quelques longues, longues secondes et Harry voulait qu'ils se dépêchent. Son cerveau était lucide, d'un calme suicidaire et tout ce qu'il pouvait penser était que ses pantalons devenaient trempes.
Voldemort ne se tourna même pas. Harry savait qu'il n'en avait pas besoin
«M. Potter, dit-il calmement, il est si agréable que vous vous joignez à nous alors que nous travaillons.»
Puis ils se tournèrent tous ensembles, tous armés, leurs baguettes pointées sur lui.
«Tuerie, travail? Je peux voir le slogan d'ici : « Nous effectuons des abattages en grand. »
Personne ne rit. Harry ne s'attendait pas non plus à ce qu'il le fasse. Il avait un sentiment d'insécurité autour d'eux, Harry pouvait le sentir. Pourquoi le garçon n'était-il pas effrayé? Il avait amplement à être effrayé de…
Harry n'était pas effrayé, principalement car il n'en ressentait pas le besoin. La peur ne l'aiderait pas ici…
Il était maintenant entouré d'un cercle de mangemorts… Ils étaient peut-être quarante, quarante-cinq , tous ensembles. Harry en pointa un à tout hasard.
«Venez ici.»
Sa bouche lança les mots et ses oreilles hurlèrent d'incrédulité. Il donnait des ordres à un mangemort.
Le mangemort regarda Voldemort et ce dern9ier lui donna un signe de tête le plus imperceptible qui soit.
Les robes de Voldemort étaient d'un noir poussiéreux habituel, cette sorte de noir qui rappelle les cercueil. Ses yeux étaient illuminés d'in intérêt malicieux et un mince doit touchait la fin de ses lèvres de fantômes. Ces lèvres de serpents et ironiquement la couleur du vin dans le calice Catholiqu4e brillait légèrement.
Le mangemort avança, baguette levé et prêt à toute éventualité. Harry le fit approcher davantage et le mangemort marcha à contrecœur à ses côtés.
«Vos mains.»
Une fois de plus, le mangemort regarda pour obtenir la permission de son chef. Lorsqu'il l'eut, il tendit avec précaution une main gantée.
Harry attrapa fermement, se releva en tenant sa béquille sous lui. Ceci sembla insulter le mangemort qui avait bien évidemment suspecter une attaque. Harry vacilla quelques secondes, nettoya ses vêtements un peu et hocha de la tête au mangemort. Au travers de la lumière faite par la fente des arbres dans le bois, Harry leur offrit une pair de yeux bleus1 et effrayant. La stature du mangemort, assura Harry que c'était bel et bien un homme.
«Merci, fit Harry, alors que l'homme faisait demi-tour pour rejoindre sa place dans le rang et Harry ajouta : Bon garçon»
Il tenta de paraître à la fois impressionné et condescendant.
Il vit très clairement tous les mangemorts se raidirent de colère. Il venait de traiter l'un des leurs comme un inférieur, ce qui produisit l'effet désiré. Ils devenaient tendus, incertains…et ils feraient une erreur.
Pour être honnête, c'était comme faire bouger un petit bâton dans un nid de guêpes et le tourner quelques fois…mais il était toujours agréable d'avoir l'opposition de son côté. Même si cela signifiait la perdre.
«Maître, lança une voix perçante quelque part dans le cercle. Maître, il a parlé à un des nôtres comme une chien, il a défié un de nos membre. Il devrait payer!»
«Oui, fit langoureusement Voldemort.»
Les élégants doigts blancs n'avaient pas encore bougé de la bouche qui souriait à peine. Ses yeux de sang le trompèrent en faisant paraître des indices de cruauté et de pensées empoisonnées, si diaboliques, ou bien si naturelles lorsque mises dans la personnalité de ce monstre.
«Oh, s'il vous plait, maître, s'il vous plait, laissez-moi être une de celle qui le fera payer!»
La voix criarde appartenait au mangemort qui se jeta immédiatement sur le sol, devant Voldemort, Harry ne pu s'empêcher de faire une sourire méprisant. Il y en avait partout.
«Bellatrix, ma chère…»
La main se baissa alors que Bellatrix se levait, et traçait lentement son chemin sur sa mâchoire dans un mouvement d'une étonnante affection. Pour un moment, Harry gagna une étrange vue de l'intérieure de la communauté des mangemorts : il leur fait exécuter ses moindres ordres, mais il s'en fait pour eux. Il s'en fait pour eux et ils le savent. Peut-être est-ce la raison pourquoi la plupart d'entres eux, mis à part la peur de la mort, ne le quitte jamais. Cette protection, d'une certaine manière. Leur chef. Leur frayeur. Leur père.
«La dernière fois que je t'ai chargée de cette tâche, tu as échoué, dit Voldemort dans une voix imperceptiblement faible.»
Son mince visage était légèrement teinté d'une expression de faible dégoût.
«Je n'ai pas oublié cela. Crucio.»
Haha! Il s'en fait pour eux, mais il les…forme aussi. Il s'assure de les faire devenir ces merveilleuses machines dont il rêve. La discipline est de premier ordre, mais peut-être était-ce nécessaire, si vous tentez de contrôlé ce lot de personnes rébarbatives. Lucius Malefoy vous aurait renversé dès qu'il vous aurait regardé. SI vous avez de l'amour et une grande discipline pour vos servants…le monde sera à votre portée.
Principalement parce que vous les mangerez vivant.
Honnêtement, il serait difficile de trouver une tranche de citron de sept mille miles de long, mais la métaphore est suffisante, Pour l'instant.
Depuis quand suis-je devenu un expert dans l'analyse des mangemorts? Harry se questionnait. Sûrement ce n'était en rien une habitude.
Bellatrix avait cessé de se tordre de douleur sur le sol et reposait aux pieds de son maître.
«Mais, continua Voldemort comme si la conversation ne s'était jamais interrompue, je vous assure que vous aurez chacun votre tour.»
«Oui, maître…merci, maître, fit-elle en embrassant la base de la robe et en reculant à sa place dans le cercle.»
À la mention de tour, tous les gens, présents dans le cercle, s'illuminèrent faiblement alors que le cœur de Harry fit un bond. Ils allaient le torturer à tour de rôle. Combien…efficace. Harry avait prononcé fortement sa dernière phrase.
Voldemort baissa ses doigts et commença à marcher d'un pas lent et calculé. La cicatrice de Harry commença à brûler et il commença à croire que si Voldemort s'approchait davantage, sa tête allait exploser…
La chose, grande et blanche qui se tenait devant lui, fixait son visage, comme si elle voulait y trouver quelque chose. La sueur s'échappa du front de Harry alors que la douleur commença à s'élever. Elle atteignit un sommet qu'il avait déjà expérimenté alors qu'il avait tenté de se débattre dans sa tête.
Un long doigt blanc se posa délicatement sur sa cicatrice et y traça une route et Harry fut propulsé vers l'arrière, détestant la sensation et craignant l'explosion de douleur qui s'en suivrait.
«Vous voyez, Harry Potter, fit Voldemort tranquillement et cruellement. Vous ne pouvez même pas demeurer près de moi sans en ressentir une énorme douleur. Comment croyez-vous que vous allez me vaincre?»
Voldemort demeurait à quelques pas de Harry et ce dernier était suffisamment effrayé, mais il savait que l'effet des mots de Voldemort étaient davantage au bénéfice des mangemorts. Harry pouvait sentir les regard de confiance les regarder,
JE VAIS sortir de cela vivant.
«Oh, je l'ignore, dit-il clairement, en se tenant droit, exigeant de ses jambes de faire le travail de ses béquilles. Souvenez-vous de notre petite… conversation, il y a quelques jours de cela?»
Il sentit Voldemort se raidir, il entendit quelques murmures de mécontentement sortir du cercle. Voldemort semblait réfléchir très attentivement à sa réplique et Harry vit avec une certaine terreur que Voldemort ne semblait pas nerveux.
«Bien sûr, voir autant de cynisme de la bouche d'un garçon de dix ans, n'est pas quelque chose que quelqu'un pourrait facilement oublier.»
La peur dans le cerveau de Harry lui criait quelque chose, mais Harry ne l'écoutait pas. Il avait de nombreuses choses pour lesquelles il devait s'inquiéter.
«Oui? Et bien, j'étais sérieux sur ce que je disais.»
Les yeux de Voldemort étaient insondables.
«Je suis persuadé que vous l'étiez. Mon offre tient toujours, Harry Potter, ajouta sans qu'il s'y attende, Voldemort. Vous étiez sérieux sur ce que vous avez dit et moi aussi. Vous les avez vus, vous les avez touchés. Ils pourraient être réels.»
Pour un moment de faiblesse, Harry fut horriblement, horriblement tenté. Voldemort sembla comprendre cela et il leva faiblement sa tête de serpent et fixa Harry se ses yeux rouges
«Et bien, dit-il tranquillement et presque de manière moqueuse. J'étais sérieux sur ce que j'ai dit. L'étiez-vous?»
La peur ressurgit encore, Harry l'attrapa par sa fin et la chassa dans le plus profond de sa tête.
Rogue est un mangemort. Où est-il?
Neuf syllabes ne font pas habituellement tant de choc dans son esprit, mais maintenant oui. Harry se força à ne pas regarder les mangemort. Rogue devait être là, quelque part.
Harry ramena sa tête à la tâche en face de lui.
«Oui, et je le suis toujours. Et devinez quoi, le beigne? Je ne joue plus avec les règles, maintenant.»
Il leva sa béquille et frappa très fortement le mangemort qui était le plus près de lui et il eut seulement le temps de voir que l'homme ou la femme venait de tomber inconsciemment au sol alors que le monde se confondait dans une lumière assourdissante.
Il y eut de la douleur.
Il y eut de la douleur.
Des lèvres ensanglantées et pincées lui faisaient répéter le mantra : je ne dois pas hurler. Je ne dois pas hurler.
Et quelque part au milieu de tout cela, juste avant qu'il ne perde conscience pour la troisième fois, Harry vit. Et il rit et il rit, jusqu'à ce que ses poumons épuisés, vidés d'énergie, l'emportent encore une fois dans l'inconscience. Bientôt il se réveillerait et il se souviendrait de rien, mis à part un faible souvenir coincé quelque part, mais il se souviendrait et il rirait encore. Ses bourreaux ne comprendraient pas son état. Lorsque Harry se réveillerait en paix, il se souviendrait de l'ironie, mais pas ce qui l'avait entraînée.
Onarluca : Voilà, c'était la suite, je te remercie de suivre mes fics!
Lunenoire : Merci beaucoup à toi et à bientôt!
Satya : Je te remercie énormément!
Misppoter95 : Je plaide non coupable votre Honneur! Ce n'est pas de ma faute, je ne suis que la traductrice, mais j'avoue que si j'avais été l'auteur, j'aurais sans doute fait la même chose! Merci de lire!
Ange de un cisme : Toutes tes questions sont bonnes, mais je ne sais pas quoi répondre. Je n'ai pas lu davantage que vous, l'auteur est rendue exactement au chapitre 27. Donc qui vivra verra! La seule chose sur laquelle je peux te renseigner, c'est l'histoire de la cape. Rogue reçoit un manteau de madame Weasley, je ne sais pas si là était ta question, mais si ce n'est pas le cas, je me ferrai un plaisir de t'informer à nouveau! Merci à toi!
Jenni944 : Lol, je suis désolée de t'avoir forcée à tomber dans le coma! Encore une fois, je plaide non coupable votre Honneur! Bisous et à bientôt!
Thealie : C'est vrai, ils auraient dû mettre Harry sous protection, mais avec la force magique qu'a développé Harry, la protection aurait été inutile! Merci à toi et à bientôt!
A.D. vs A.V : Merci, merci, merci, je sais que l'auteur fut sadique d'arrêter là, mais bon, on n'y peut rien! À bientôt!
1 je sais, je sais, Harry a les yeux verts, mais j'ai été fidèle au texte et j'ai réécrit ce que l'auteur avait écrit.
