Note de la traductrice : Je sais, je sais, cette fic est étrange, certains bouts sont difficiles à saisir, mais je crois que l'auteur le fait exprès…pour démontrer la folie dans laquelle semble plonger Harry !
Chapitre 28
Il y eut de la douleur. La douleur qui avait évidemment suivit, qui l'avait enveloppé et qui lui ait fait baisser la tête près de la bordure de al rue.
Harry attendit jusqu'à ce qu'il soit persuadé d'être seul, Le craquement que fit la disparition des mangemorts n'est d'aucun confort jusqu'à ce que tu dois persuadé qu'il n'en reste plus un seul.
Il ouvrit qu'un seul de ses yeux et il examina attentivement son environnement. Rien qui ne lui rappelait la noirceur des robes des mangemorts.
Peut-être était-ce le 'beigne' qui les avait amenés près du gouffre, à moins que ce ne soit le coup de béquille qu'une des personnes a reçu. Harry avait en quelque sorte laissé sa bouche agir lorsque son cerveau avait décidé où il s'en allait et le rythme de ses phrases avait révélé quelque chose de snapien.
Quand j'étais mal pris, je m'en tournais aux références du magicien d'Oz. Si je dois vivre, s'il vous plait, laissez Dieux purger toutes les insultes qui résideraient dans mon esprit. Cela n'arrivera pas.
Il pouvait tout voir parfaitement et ses pensées étaient étonnement claires. Ceci n'avait rien de rassurant. C'était comme si chacun de ses sens avait décidé qu'ils en avaient plus pour longtemps, alors ils avaient décidé de tout enregistrer, aussi lucidement que possible…
Harry, étendu sur le sol, fit un inventaire aussi réel qu'il le pu. Ses jambes étaient…oui, les deux étaient brisées, comme l'était, aïe, aïe, aïe, aïe, correct, correct, correct, correct, correct,…quatre de ses doigts Quelque chose allait vicieusement mal avec l'une de ses épaules, mais cela ne semblait pas si horrible. Ses terminaisons nerveuses lui rappelaient l'étrange souvenir de la douleur causée par plusieurs Cruciatus et autres sorts inconnus. Harry ouvrit son autre œil et scruta ce qui se trouvait près de lui d'un regard quelque peu amusé. Où étaient ses lunettes lorsqu'il en avait de besoin ?
Le pouce et les autres doigts de sa main droite étaient miraculeusement intacts. Ils tâtèrent la neige avec des mouvements calculés jusqu'à ce qu'ils tombent sur quelque chose qui avait probablement jadis ressemblé à des lunettes. Es les rapprochant de son visage, ses doigts épuisés les déposèrent sur son nez.
Tout devint un peu plus clair. Seulement un peu plus clair, car le sang qui siégeait sur ses lunettes embrouillait sa vision. En regardant ses doits, il remarqua qu'il avait perdu une partie de son petit doigt, depuis la jointure supérieure. Merde. Harry tenta de ne pas faire des devinettes sur le restant de son corps, mais il y parvint avec un succès variable.
Harry était aussi conscient de la froideur. Une froideur empoisonnée.
Le centre ville était en ruine…plusieurs petits feux célébraient sur ce qu'il restait de l'ancienne vie végétale. Les bâtisses avaient été démolies, et tout baignait dans un silence de mort. La seule chose qui manquait pour compléter le portait aurait été quelques flèches aiguisées d'une tribu quelconque qui se seraient retrouvées plantées dans son corps.
Tribus ? Qu'est-ce qui l'avait amené à penser aux tribus ?
…Les mangemorts.
Harry tourna quelque peu son cou douloureux et vit la Marque des Ténèbres errer dans le ciel de nuit.
N'avait-il pas oublié quelque chose ?
Qu'était-ce ?
…ho oui. Respirer.
Une grande respiration d'air froid emplit les poumons de Harry, alors qu'il toussait et qu'un peu de sang ressortait.
Son esprit bascula pour un moment et pour une raison parfaitement inconnue, elle s'arrêta fermement sur une meringue au citron. Meringue au citron. Meringue au citron. Est-ce qu'il y a des lemmings dans les meringues au lemming 1?
Il força son esprit à se concentrer sur la neige, de revenir à la réalité. Il avait de se réfugier. Une tempête se préparait. Il pouvait reconnaître ses larges nuages mauves partout.
Trois arbres se tenaient droits. Se tenaient droits par eux-mêmes, leurs paires s'étant pris le pire de l'assaut. Leurs branches les plus basses se chevauchaient, formant un abri pour la neige qui était déjà tombée.
Harry utilisa sa bonne main et se leva laborieusement sur ses coudes. L'abri commençait à lui sembler bien, même s'il était un peu loin. À au moins quinze mètres. Ses mains cherchèrent devant lui, parvinrent à s'agripper à quelques roches et il s'aida ainsi à avancer. Ses jambes hurlèrent en signe de protestation, mais se réfugier était beaucoup plus important que la douleur, maintenant. Harry sentait de légers flocons tomber sur sa tête et sur sa peau. Il devait atteindre cet abri.
Il se concentra sur le simple mouvement que faisait sa main, d'agripper et de tirer, agripper et de tirer. Sa vision s'embrouilla, mais il demeurait confiant. Il devait demeurer conscient, par-dessus toutes les autres choses, il devait demeurer conscient.
Seigneur, cette journée avait été remplie à souhait !
Dix mètres.
Sept.
Six et demi.
Un peu plus de cinq.
Quatre et…
Harry parvint finalement à proximité de ces arbres, sans s'embêter avec les deux heures qu'il avait dû utiliser pour tirer son corps dans la neige.
Harry était étendu sous les branches des arbres, respirant en faisant un bruit incroyable, comme si du papier sablé frottait la pierre.
Tout était un peu plus doux, maintenant, et Harry n'avait aucune bonne raison pour s'entêter à conserver ses yeux ouverts. Le détachement qu'il avait effectué de sa douleur, précédemment, de sa douleur, s'était évaporé depuis longtemps. La sensation que faisaient ses jambes en frappant sur les pierres avait brisé ses efforts à se détacher de la douleur. Dieu merci, la neige avait joué le rôle d'un lubrifiant. Il n'y serait sans doute pas parvenu, autrement.
Sa main gauche était seulement que douleur. Ses jambes n'envoyaient plus d'influx nerveux à son cerveau, ce qui d'une certaine manière était un soulagement. Le froid s'agrippait à son corps, mais cela était encore une fois soulageant. Moins de sensations, moins de douleurs.
La neige tombait rapidement. Il n'y avait que du blanc autour de lui. La claustrophobie n'aurait pas pu être possible en ces lieux, seulement un sentiment incroyable de sécurité pouvait s'y trouver. Il ferma ses yeux et sombra.
La vision d'amis, de famille et de personnes aimées dansaient dans sa tête.
Peut-être pourrais-je les voir plus tard.
Harry devait se concentrer à respirer, juste au cas où il oublierait dans prendre une autre. C'était entièrement possible. La respiration avait cessé d'être une action inconsciente.
Il y avait beaucoup de mouvements à l'Extérieur. Harry souhaitait que ce dérangement cesserait. Cela gênait sa concentration Il gardait une oreille sur les bruits, tout de même. C'était une distraction de son cerveau plaisante.
Il y eut une soudaine accalmie et puis les voix recommencèrent leur vacarme en parlant un peu plus fort. Des bruits de pas résonnèrent sur le sol autour de lui, faisant vibrer la terre, mais Harry ne s'en préoccupait pas beaucoup. En d'autres circonstances, cela aurait pu être important. Mais là, rien ne lui importait. Il y avait le monde qui tournait autour de lui qui l'aidait à demeurer conscient ; qui tenait son esprit fragile et lui rappelait de respirer de temps en temps.
L'idée de tout laisser tomber devenait de plus en plus intéressante. Une sorte de lumière brillait à travers cette substance, produisant une sorte de lumière incandescente, confortable. Les vibrations faites par les bruits de pas entouraient Harry. Son esprit abandonna et il sombra.
L'effort qu'il faisait pour obliger ses poumons de poursuivre leur travail devenait un intolérable travail, mais une certaine force de volonté...une certaine…
(élastique qui l'obligeait à recommencer)
chose l'obligeait à continuer. Il ne savait pas pour combien de temps encore il tiendrait…
Son esprit vaguait quelque part ; c'était comme d'imagine une personne ivre marcher sur un mince fil. Il n'était pas certain de savoir comment son esprit faisait pour rester dans le bon chemin, mais il était persuadé d'une chose, c'est qu'il y avait beaucoup de tremblements.
Il admirait la magnifique couleur verte du gazon et comment cette couleur s'appliquait bien à tant de choses, dont l'Espagnol, lorsqu'une lumière violente, douloureuse et soudaine, entra dans sa petite cachette. Harry plissa ses yeux jusqu'à ce que quelqu'un vienne et bloque la lumière, lui redonnant cette noirceur si froide et si peu agréable.
Harry vit alors le visage de Rogue.
« Et bien, j'imagine que nous sommes sur le même niveau, murmura-t-il. »
La prochaine chose dont il fut conscient, fut que des bras le levaient sans se soucier de ses blessures.
« Aïe, supplia-t-il, juste avant que ses poumons ne se remplirent, que son esprit l'abandonna et que sa vision se figea dans une noirceur, comme si elle baignait dans un liquide d'une noir clair. »
Deux paires de pas résonnèrent dans le corridor de pierre. Une d'elle faisait le bruit de d'une démarche dérangée, comme si leur propriétaire avait trois jambes.
« S'est-il réveillé ? »
« Non. Pas une bruit. Quelle heure est-il ? »
« Oh, presque deux heures du matin. »
Il y eut un silence.
« Je veux dire, où étaient les chance, gronda une des voix. Allez. La première fois qu'il met les pieds à Pré-au-Lard, l'armée entière de mangemorts lui sautent dessus. »
« Il a un lien avec Voldemort. Peut-être était-ce une entende inconsciente. Peut-être qu'aucun des deux ne s'y attendait. Peut-être que le Seigneur des Ténèbres ne croyait pas sérieusement que Potter serait assez fou pour se pavaner publiquement aussi rapidement après les évènements. »
« Je n'ai jmais, même dans mes rêves les plus fous, pensé dire cela, Severus, mais je dois certainement appuyer Vous-savez-qui, sur cela. Si c'est l'entrée… »
« Oui, oui. Venez-en au fait. »
« Et mon Dieu, ce château n'a pas changé du tout. »
« Arrêtez de regarder bêtement et commencez à bouger. »
« Aucun besoin d'être aussi brusque, Severus. »
« C'est toujours professeur Rogue, pour vous. »
« Mon Dieu… »
« Vous faites dans les déclarations ce soir ? »
« Conservez-vous encore cette vieille rancune ? Et arrête de me fixer. C'était une question à demie civile. »
« Bien sûr. »
« Le garçon a perdu ses parents, son parian et un de ses mais, qui, si je peux me permettre d'ajouter, avait vécu beaucoup de choses avec lui. Puis il découvre qu'une partie de Pré-au-Lard fut détruite et que c'Est tout de sa faute. Il fut battu sans qu'une partie de sa vie ne fut épargnée et y a survécu et tout ce à quoi vous pouvez penser c'est à cette vieille rancune. Vous savez, vous et Sirius aviez beaucoup en commun. »
« Je ne sais même pas pourquoi je vous écoute. »
« Vous êtes arrogants tous les deux, entêtés, tête de cochon et vous pensez tous les deux que Harry est comme son père. »
« Dois-je vous rappeler que face de chien est mort. »
Il y eut un silence troublant. Le propriétaire de la voix brusque semblait se rendre compte qu'elle avait empiété sur un territoire sacré, mais refusa de s'Excuser.
« C'était un peu fort, Snivellus, venant d'un mangemort, un traire et un con sans colonne. »
« Au moins, je n'Essais pas d'Arracher les cordes vocales du monde une fois par mois. Dites-moi, est-ce que cela embêtait votre mère lorsque vous le faisiez à la table ? »
« Oh non, vous faites toujours cela. Y a-t-il eu des cas de traumatismes psychologique permanent après une de vos leçons ? »
« Je l'espère bien. Il faut bien laisser une impression durable. »
« Sur l'esprit d'un enfant, la voix était terne et surprise. Vous savez, Neville Londubat vient souvent ici pour une dose de potion calmante. Peut-être que si vous enseigné avec une touche un peu plus…convenance, vous savez pourtant que les donjons sombres font très dernier siècle. »
« Oui ? Voyons si vous pourriez faire mieux à enseigner une classe d'imbéciles… »
« Oh, vous oubliez, Severus, mais je l'ai déjà fait et chacun d'eux a passer leur examen avec au moins un 'A'. Je pourrais dire plus de votre classe…et c'était exactement la même. Vous êtes sans espoir, avez toujours été sans espoir et le resterez toujours. Oh et grandissez et serrez-moi cette baguette. »
Il y eut un autre long silence, rempli de haine mutuelle. Décidant qu'il n'y avait plus rien à dire, la personne aux trois jambes ouvrit la porte de l'infirmerie.
Severus Rogue entra et laissa Remus Lupin refermer derrière lui. Tout était particulièrement noir, mis à part un mince jet argenté laissé par le quartier de lune qui passait à travers les rideaux.
« Est-ce que nous nous risquons à éclairer un peu. »
« Cela ne le blessera pas. »
Lupin marmonna un sort et une lumière tamisée entoura le lit de Harry.
Lupin recula, en étouffant un cri. Rogue demeura toujours aussi impassible…et seule la noirceur de ses yeux trahissait un peu d'émotion.
Inscrit sur le mur, en haut de son lit, avec une encre noire, se trouvaient les mots, les énormes mots de quatre pieds de haut.
J'AI PEUR DE MOURIR SI JE ME LAISSE ALLER.
« Mon dieu, murmura Lupin, les yeux grands ouverts. Mon Dieu, Marie, Joseph… »
Potter était recroquevillé en une petite boule fœtale sur son lit, comme s'il dormait. Ses mains étaient tachée d'encre noire et des restants de bouteilles cassées pouvaient se voir sur le sol. Rogue regardait la scène d'une œil étrange, et il se tourna vers Lupin
« Où est Albus ? »
« Je l'ignore…il a dit qu'il devait aller au ministère ce soir…Pré-au-Lard et tout ça, mais c'est pour cela que je suis ici. Il ne voulait pas laisser Harry seul. J'ai tenté d'arriver plus vite, mais… »
« Vous marmonnez, épargnez-moi. Est-ce que les médicomages sont encore ici ? »
« Oui. »
« Amenez-les pour nettoyer les dégâts. »
Mais ils demeurèrent immobiles quelques minutes, en contemplation muette devant la scène dessinée sous leurs yeux.
« Croyez-vous qu'il s'est réveillé ? Demanda Lupin à voix basse. »
« J'en ai aucune idée, dit Rogue d'une ton neutre. C'est une chance sur deux, cinquante-cinquante. Où a-t-il obtenu l'encre ? »
« Dieu seul le sait. Peut-être l'avait-il dans sa robe ou quelque chose de similaire… »
Ils regardèrent tous les deux la robe noire sous le lit et cela sembla les figer.
« Severus ? »
« Quoi. »
Il y eut une pause.
« C'est un peu ironique. »
« Arrivez-en au point. »
« Vous êtes le seul adulte qu'il connaît vraiment dans cette école… »
« N'allez même pas sur ce terrain, Remus. Je vous averti. »
« Oui, oui, je vois le portrait…mais tout de même. »
Fanou : Lol…je vais passer pour quoi ?...je ne vais pas te frapper…lol ! tu es drôle…mais bon, pour te pardonner, je n'ai pas à le faire, car pour te pardonner il aurait fallu que je t'en veuille ce qui n'est pas le cas, ma petite fanou,…tu lis lorsque tu peux et cela est déjà beaucoup pour moi ! Bisous et à bientôt.
Sharo Leek Satan : Ne t'en fait, pas, en anglais il y a quelques incohérences, donc s'imaginent qu'en français c'est la même chose…l'historie démontre un peu la folie, et la folie ne se comprends pas très bien…Pour ce qui est du dernier paragraphe…il représente Harry qui rit devant les mangemorts…mais je ne sis pas pourquoi, il est comme prit d'un élan de folie…c'est comme cela que je l'avais compris…mais j'ai peut-être tort. Merci de ton soutien et à la prochaine.
Lunenoire : Merci beaucoup et à la prochaine.
Minako : Merci à toi, bienvenue sur cette fic, je crois que c'est la première fois que je vois ton pseudo !
Misspotter95 : Je te remercie…mais là tu vas pas aimer l'auteur(et c'est dans des moments comme ceux-là où je suis contente d'être que la traductrice, l'auteur a dit que cela prendrait peut-être quelques temps avant qu'elle ne mette la suite…on verra bien) Merci à toi et à la prochaine.
Lakmi : Bienvenue à toi ! Et bien traduire cette fic me fais le plus grand des plaisirs ! Merci à toi et à bientôt !
Zabou : Bienvenue à toi…pour ce qui est des fautes de traduction…c'est que je traduis de la manière dont je suis habituée à parler…je dis souvent « es-tu correct », alors nécessairement cela parait dans mes écrits…merci à toi et à la prochaine !
Linoa Anna Potter : Et bien merci ! Et à la prochaine !
Jenni944 : Je crois qu'il rit parce qu'il n'est pas très sain d'esprit…et il a parlé de Rogue en souhaitant que ce dernier soit là et le sauve…et oui c'était vraiment cool qu'il s'en prenne au mangemort en le traitant comme un petit chien. Je te remercie et à bientôt !
Satya : Merci pour ta review et à bientôt !
A.D. vs A.V : Lol…tu n'as pas monopolisé mon ordi,….par contre tu m'as bien fait rire ! J'adore ce que tu as écrit ! Merci et à bientôt.
Thealie : La fin de la fic, je ne crois pas qu'elle était faire pour être comprise…elle .était assez étrange, je l'avoue...mais bon…ça représentait un peu la descente de Harry dans la folie ! Merci et à bientôt !
1 Petit rongeur de l'Asie septentrionale, voisin du campagnol, qui pullule tous les 2 à 4 ans et effectue alors des migrations massives vers le Sud. Définition du petit Larousse illustré 2002.
