Bonsoir Bonsoir !
Voilà le 15ème chapitre ! Un délir idiot... je n'ai pas spécialement de commentaire à faire, sauf... pardonnez moi ! lol bon c'est tellement bête ! Allez, je vous laisse lire ! en espérant que vous délirerez avec moi et ne vous moquiez pas trop '' !
Bzu !

- Zelda -

Chapitre 15

- String et compagnie -

Les vacances de Noël prirent fin. Ainsi les cours recommencèrent, pareils à eux-mêmes.

Hermione était retournée consulter secrètement les ouvrages interdits de la bibliothèque, ce qui n'avait fait que confirmer ses craintes. Ron restait sceptique, mais Harry semblait avoir prit peur face à cette nouvelle. Il voyait désormais le professeur Du Lac comme une véritable bombe menaçant d'exploser. Néanmoins ils n'étaient sûr de rien, il leur fallait des preuves.

Et Hermione savait quelle était la preuve qui leur manquait : le carnet. Le carnet de la vieille Rose Noire contenait toutes les réponses. Il fallait juste remettre la main dessus. C'était déjà une bonne chose qu'il ne soit plus dans le bureau de Rogue, cela rendrait la tache un peu moins dangereuse. Pour Hermione, une seule personne pouvait avoir subtilisé le carnet à Rogue, la personne que l'ouvrage mettait directement en danger, Aurore !

Les trois jeunes Gryffondor arrivèrent très tôt dans Grande Salle ce matin là. Les tables étaient presque désertes.
- Tu es sûre de ce que tu veux faire Harry ? Lui chuchota Hermione d'un air dubitatif.
- C'est la seule solution ! Si on veut récupérer ce carnet, il faut qu'on aille dans la chambre du professeur Du Lac. Elle l'a sûrement caché là. Tu y es déjà allée, tu sais comment faire, ça tombe parfaitement bien !
- Si c'est elle qui l'a, ce fichu carnet ! répliqua Ron. Mais de toute façon, je vote pour aller dans sa chambre ! C'est la seule solution d'être sûrs. Vous croyez que je pourrais emporter un petit souvenir ?
- Je me demande si c'est vraiment pour le carnet que tu nous suis toi ?! S'enquit Hermione en fronçant les sourcils. Bon et bien, on ira quand elle sera occupée ailleurs, sous la cape d'invisibilité, ça ne risquera rien.
- Attendez ! Si c'est vraiment une Rose Noire, tu ne crois pas qu'elle aura caché ce carnet de façon à ce que personne ne le trouve ! Leur fit remarquer le rouquin. Comment veux tu qu'on déjoue le sort d'une Rose Noire ?!
- On trouvera le moment venu ! Il faut qu'on le fasse c'est important ! Déclara Harry, déterminé.

Hermione dirigea son regard vers la table des professeurs qui se remplissait peu à peu. Dumbledore mangeait en compagnie d'Aurore. Cette dernière semblait l'écouter attentivement, riant de temps en temps. Elle paraissait plus douce et plus sage que jamais.
- Vous croyez qu'il le sait ? pensa tout haut la jeune Gryffondor en les observant. Certes elle est sans doute Rose Noire, cependant vous a-t-elle déjà donné l'impression de pouvoir nous faire du mal ?! Je refuse de croire qu'elle soit si dangereuse… Et puis les roses Noires n'embêtent personne, elles restent entre elles !

- Qu'est ce qu'elle fait là dans ce cas ?! De nos jours, il faut se méfier de tout le monde ! Rétorqua Harry. Imagine qu'elle ait fait un pacte avec les Mangemort ?! Si c'était une Rose Noire discrète comme les autres, elle serait restée dans son cercle ! De plus, laisse moi te rappeler qu'elle fréquente Rogue !
- Ça va ! Ne t'énerve pas… On ira lui reprendre ce carnet ! lui répliqua Ron.
- Bien !
- Alors ce soir, il faut qu'on le fasse ce soir, pendant le repas… Leur expliqua Hermione à voix basse. Les professeurs Chourave, Sinistra, Vector ont prévu de sortir avec le professeur Du Lac. C'est elle qui me l'a dit ! On sera tranquilles, et je ne pense pas que Rogue ira dans sa chambre, si elle n'est pas là.
- Va pour ce soir ! Acquiesça Harry.

Les trois Gryffondor reportèrent leurs yeux à la table des professeurs. Severus venait de faire son entrée, et s'était bien évidemment dirigé vers Aurore. Cette dernière avait retrouvé sa sérénité habituelle. Dumbledore lui avait finalement pardonné les quelques désagréments qu'elle avait causés dans son bureau, et leur rapports étaient redevenus aussi bons et joyeux qu'avant.

Aurore avait également décidé de ne pas parler du carnet à Severus. Elle l'aimait et lui faisait confiance. Par ailleurs, il valait mieux ne pas revenir sur certains sujets, et éviter d'avoir à s'expliquer sur le contenu du dit carnet, plutôt compromettant pour la jeune femme.

-

La journée passa à toute allure, trop vite au goût d'Hermione qui n'était pas rassurée à l'idée de pénétrer en douce dans la chambre de son professeur, surtout celle d'Aurore, qu'elle estimait encore beaucoup. La trahir de cette façon ne l'enchantait guère, mais Harry semblait plus que résolu.

A l'heure du dîner, alors que la Grande Salle accueillait élèves et professeurs, Harry, Ron et Hermione, se dirigèrent discrètement sous la cape d'invisibilité vers la chambre du professeur Du Lac. La jeune fille s'y était rendue une ou deux fois lors de leurs séances de magie noire, et il ne lui fut pas difficile de les y conduire. Les trois adolescents pénétrèrent à pas feutrés dans la grande chambre. Harry et Ron restèrent figés quelques instants, à observer la pièce. Elle était superbe. Une mezzanine s'élevait côté fenêtre, avec une immense baie vitrée. Un étage qui servait visiblement de bibliothèque au professeur de défenses contres les forces du mal. Au centre de la mezzanine, trônait un somptueux bureau de chêne massif, ainsi que des meubles remplis de livres tous plus poussiéreux les uns que les autres, et d'objets étranges. En dessous de ce petit étage, se trouvait un gigantesque lit à baldaquins drapé de voiles bleu nuit étoilés, le tout entourés de fauteuils, d'armoire, d'autres bibliothèques.
- On peut dire qu'elle aime lire ! remarqua Ron. Il y a des bibliothèques partout !
- Dépêchons nous ! Leur ordonna précipitamment Hermione. C'est déjà assez culpabilisant comme ça, mieux vaut ne pas s'éterniser ici !
Les deux garçons obtempérèrent. Harry la suivit vers la mezzanine.
- Elle doit l'avoir mis au dessus ! expliqua Hermione. Tout son matériel de travail est là haut et elle a des armoires remplies de bouquins de magie noire. Bon où est Ron ? RON ?!!!!

Harry et Hermione revinrent sur leurs pas, et trouvèrent Ron près de la table de chevet. Il se retourna le visage rieur, tenant un cadre à la main.
- Vous avez vu ? dit il entre deux rires. C'est une photo de Rogue ! Comme si elle ne le voyait pas déjà suffisamment ici, il faut en plus qu'elle ait sa photo à côté de son lit !
- Je ne pourrais pas dormir avec un truc pareil à proximité de moi ! J'en ferais des cauchemars ! s'exclama Harry en rejoignant Ron.
Hermione les regarda mal à l'aise.
- On n'est pas venu ici pour ça ! Reposez ce cadre tout de suite !
- Comme c'est mignon ! Déclara Harry ironiquement. Ils sont tous les deux bras dessus bras dessous !
- Ça doit bien être la première fois que je le vois sourire ! Remarqua Ron. Et sans avoir l'air forcé ! Evidemment si je tenais le professeur Du Lac entre mes bras, même accablé de tous les malheurs du monde, je sourirais ! Oh tu crois qu'il y a d'autres photos ?!
- Non, non et non !! Leur cria Hermione. Arrêtez, c'est là haut qu'il faut chercher ! C'est le carnet qu'on veut, je vous le rappelle ! Et elle ne vas pas cacher son carnet dans son tiroir à chaussettes, qu'est ce que vous croyez ?!
- Oh bonne idée ! s'exclama Ron.
- J'aurais mieux fait de me taire… Soupira Hermione exaspérée.

Mais Ron et Harry s'en allaient déjà du côté de l'armoire du professeur.
Ils ouvrirent doucement les portes, découvrant une dizaine de robes suspendues d'un coté, et quelques tiroirs.

- Pourquoi ne l'aurait-elle pas caché ici ?! Expliqua Ron tout sourire. C'est le dernier endroit où on pourrait le chercher, c'est donc le lieu idéal !
- Mouais… répliqua Hermione à moitié convaincue. Avoue plutôt que ça t'arrange bien d'avoir à fouiner dans ses vêtements, des fois que tu tombes sur ses sous vêtements ! En tout cas, je t'interdis d'en emporter !
- Voyons, ce n'est pas mon genre !! S'indigna-t-il faisant mine d'être innocent. Hermione leva les yeux au ciel, elle ne pouvait visiblement rien contre des adolescents victimes de leurs hormones…
Ron commença à fouiller dans les premiers tiroirs, et Harry l'imita bientôt. Hermione, elle, repartit en haut de la mezzanine, et commença ses recherches dans le bureau.
- Venez voir !!! S'exclama soudain Harry. J'ai trouvé un carnet !
Hermione descendit à toute vitesse près des deux autres Gryffondor.
- Nouille ! s'exclama-t-elle d'un ton désespéré. Il est bleu ce carnet, on en cherche un noire, avec les trait d'une rose dessus et abîmé !
- Ah oui c'est vrai. se rendit il compte. Je me demande bien ce qu'il contient lui quand même !
- Ça ne te regarde pas ! Lui signala-t-elle.
Mais Ron et lui étaient déjà en train de consulter les premières pages.
- C'est un journal intime de quand elle était adolescente ! s'exclama Ron. Attend c'est trop drôle !
- Cher Journal, commença Harry tout haut, je suis rentrée en France hier, mais il me manque déjà, et je ne parle pas de Sirius. Tu sais je t'avais déjà parlé de ce Serpentard, Severus. On a fêté mon anniversaire hier soir au château, Sirius a été adorable, vraiment tout était parfait. Mais le soir, alors que tout le monde était parti se coucher, Severus s'est approché de moi, et il m'a embrassé... je ne sais plus où j'en suis, je le voyais juste comme un ami avant. Il est très gentil avec moi, il me suit partout, il n'est d'ailleurs pas très discret, c'est amusant ! Depuis, toutes mes pensées sont dirigées vers lui. Je devrais me contenter de Sirius, mais c'est plus fort que moi…
- Arrêtez de vous moquer ! s'exclama Hermione mécontente de voir les deux garçons rire aux éclats. Elle devait avoir quoi ? 15 ans ? Vous êtes bien pareils ! Ça n'a pas du être facile d'êtres coincée entre Sirius et Rogue qui se haissaient !
- Oh oui, trop dur pour elle ! se moqua Harry. Elle n'avait qu'à pas trahir Sirius ! Non mais ! Être délaissé pour un Rogue ? Tu imagines pire humiliation pour ce pauvre Patmol !
- Pff… soupira Hermione. Bon, allez reposez ça, ça ne vous regarde pas !
- Oh ! Au point où on en est !! Répliqua Ron en haussant les épaules.
- Regarde en dessous il y a un album !! S'exclama Harry. Je parie qu'il y a plein de photos de Rogue avec des petits cœurs dessus !! Faut voir ça !

Harry tira l'album avant que Hermione n'ait le temps de protester. Il ouvrit la première page et lut le mot qui s'y trouvait.
- Ma chère Aurore. Je sais que c'est dur d'être séparé des gens qu'on aime, alors quand tu es à Beauxbâtons, et qu'on te manque, ouvres cet album, ça te rappellera qu'on pense toujours à toi ! J'ai même réussit à subtiliser des photos de Severus dans les fichier du collège, ça a été dur d'éviter McGonagall !! Je ne comprends toujours pas tes sentiments à son égard, mais je sais que tu souffres, au moins dans cet album tu peux le contempler sans avoir peur d'être découverte !! Ton amie pour toujours. Lily !
- C'est un mot de ta mère, c'est vrai qu'elles étaient très liées ! pensa tout haut Hermione.

Harry acquiesça en maugréant.

- Elle a été sa complice dans cette sinistre trahison, mon dieu….
- Oh c'est ça la photo de Rogue ?! S'exclama Ron hilare. Il avait quel âge ?! Il devait en première année. On pourrait le faire chanter avec ça !
- Oui…. euh, tu tiens à ta vie ? lui signala Hermione.
Harry et elle continuèrent de consulter l'album photo alors que Ron fouinait toujours dans le journal intime et les tiroirs.
- Hum, j'aime bien ses chemises de nuit ! Déclara-t-il avec un sourire radieux.

Il tira des tiroirs une petite robe rose nacré, parfaitement transparente et bordée de dentelle.
- Bon ça suffit, ferme ces tiroirs ! lui ordonna Hermione d'un ton qui se voulait autoritaire. Ça rime à quoi de fouiller dans sa vie privée ?! On est venue pour le carnet ! Le carnet !
- Oh ! Comme si ça ne t'amusait pas de voir ces photos ?! lui rétorqua Harry.
- Les photos passent encore, mais c'est Ron qui me désespère. expliqua-t-elle.
- Mais c'est un bonus de tomber là dessus ! Se défendit le sorcier roux. Avoue que c'est à crever de rire !! Je sens que je ne vais plus être très concentré en défense contre les forces du mal. Déjà, rien que d'imaginer le professeur Du Lac dans cette tenue, en train d'écrire des mots doux à Rogue-
Ron ne termina pas sa phrase et partit dans un interminable fou rire.
Hermione et Harry le laissèrent écroulé par terre et finalement revinrent sur l'album photo.
- Tiens ! s'exclama Harry. C'est une photo de ma mère avec le professeur Du Lac. Elles devaient avoir à peine 10 ans. Ce que le professeur Du lac est mimi avec des couettes et des rubans roses !!!
- Dis, le point noir derrière ce tronc d'arbre, ce ne serait pas Rogue ?! S'amusa soudain Hermione. Décidément il n'a pas changé en ce qui la concerne. Toujours aussi discret !
- Tu m'étonnes ! Acquiesça Harry à moitié hilare.
- Hey attendez !! Reprit soudain Ron. Je viens de trouver quelque chose d'intéressant !
- Je m'attend au pire avec toi ! s'exclama Hermione en levant les yeux au ciel. Ça ne te réussit vraiment pas de fouiller dans ses sous vêtements. Tu veux un seau d'eau froide peut être ?!
- Oh ça va ! rétorqua Ron. Espèce de rabat joie !

Le gryffondor sortit du fond du dernier tiroir un petit sac de velours noir et le regarda intrigué.
- Je me demande pourquoi est-ce qu'elle le planque comme ça. demanda-t-il d'un air malicieux en commençant à mettre sa main dans le sac.
- Il y a un papier dedans ! s'étonna-t-il. On dirait un mot… Mais ! C'est l'écriture de Rogue !
- Ronald Weasley, ne lis pas ce mot ! lui ordonna Hermione d'un ton paniqué.
Mais il ne l'écoutait plus et commençait déjà à rire après avoir lu les premières lignes.
- Ma douce Aurore. commença-t-il à lire à haute voix. Suite à ta question de l'autre soir, à savoir à quelle maison tu aurais appartenue, si tu avais étudié à Poudlard, je te répond sans hésitation : Serpentard ! Connaissant tes petites activités secrètes et ton caractère très bien caché, ça ne fait pas l'ombre d'un doute ! J'ai même réussi à trouver un uniforme Serpentard parfait pour toi. Donc maintenant que tu fais partie de Serpentard, je t'informe que tu es convoquée dans le bureau de ton directeur. Une occasion de mettre ton bel uniforme. A ce soir ma belle. Severus.


- C'est quoi cet uniforme ?! s'enquit Hermione méfiante. Ne me dit pas qu'il est dans ce tout petit sac.
Ron, les yeux limites exorbitées, sortit du sac de velours noir, un minuscule string de satin noir, brodé du blason de Serpentard. Les trois Gryffondor se regardèrent avec de grands yeux arrondis.
- Eh bé ! soupira Harry en déglutissant lentement. Je n'aurais jamais imaginé Rogue offrir ça à quelqu'un. Ça… ça a un je ne sais quoi d'effrayant…
- En tout cas, on peut dire qu'il a de la chance ! s'exclama Ron en détaillant le vêtement, j'aurais bien aimé être à sa place moi !
- RON ! S'offusqua Hermione qui commençait à devenir écarlate. Je vous disais qu'on n'aurait pas dû ouvrir ça ! Remet le tout de suite à sa place !
- Attend, j'essaye d'imaginer le professeur Du Lac dedans ! lui répliqua-t-il la tête ailleurs.
Mais Hermione ne sembla pas décidée à attendre et lui prit le sac des mains, et le rangea de nouveau dans le tiroir.
- Bon ! Déclara-t-elle fermement. Si on reprenait nos véritables recherches ?!
Harry s'apprêtait à répondre lorsque soudain, les trois jeunes sorciers se crispèrent. Des voix résonnaient dans le couloir.
- Je te jure, j'aurais pu les étriper ce soir ! fit la voix de Severus à travers les murs.
- Sev ! Ne dis pas de telles choses ! répliqua la voix du professeur Du Lac.
- Nan, mais c'est vrai ce sont d'illustres imbéciles ! Dire qu'ils ont osé répliquer en plus ! Expliqua-t-il d'une voix tout aussi énervée.
- Tu es bien médisant je trouve ! Ils sont jeunes c'est normal qu'ils veuillent s'affirmer.
- Oui, ben pas dans mon cours ! Ils ont vraiment poussé à bout cette fois, je te jure faire de l'acide et le renverser accidentellement dans toute la salle ! J'aurais pu en prendre un pour taper sur l'autre. Au fait, je croyais que tu étais avec le club potins ce soir ?!
- Non, c'est demain. répliqua-t-elle.

Hermione se traita de tous les noms intérieurement.
- Je ne sais pas comment tu fais pour supporter ces pipelettes plus de cinq minutes !

- J'ai comme l'impression que tu es bien trop tendu ce soir Sevichou. remarqua la voix d'Aurore qui se rapprochait dangereusement.
- Arrête de m'appeler comme ça ! bougonna-t-il.
- Oh pourquoi ? Je trouve ça mimi moi ! Ça te va bien en plus. répliqua-t-elle en éclatant de rire
- C'est parfaitement débile comme surnom, je déteste.
- Oh tu n'es pas drôle, moi j'adore ! Mon p'tit Sevichou ! Le provoqua-t-elle amusée.
- Répète ça et tu vas voir ! L'avertit il sa voix de plus en plus proche.
Les Gryffondor se regardèrent terrifiés.
- On est mal là… murmura Harry.
- On est mort tu veux dire ! Rectifia Ron.
- La cape, dépêchez vous ! Leur ordonna Hermione plus terrorisée que jamais.
Sans perdre une seconde ils replacèrent tous les objets dans l'armoire, et coururent se camoufler sous la cape d'invisibilité, alors qu'au même moment la porte s'ouvrait, laissant apparaître Aurore qui riait encore au éclats, bientôt suivie de Severus.

- Allez ne fais pas la tête, mon Sevichou ! Lui lança-t-elle d'un air narquois.
- Je t'aurais prévenue ! La menaça-t-il en s'élançant vers elle. Viens par là !
Aurore étouffa un cri de surprise et commença à courir à travers la chambre, essayant de lui échapper. Mais Severus fut plus rapide.
- Ah je te tiens ! s'exclama-t-il triomphant en la tirant vers lui.
Le rouge monta aux joues de la jeune femme, prisonnière entre ses bras.
- Ça va, tu as gagné ! S'empressa-t-elle de dire. Que pourrais-je faire pour être pardonnée ?!
- Hum, je ne sais pas si je vais t'excuser ! Il faut que tu trouves quelque chose de convainquant. Je suis très fâché ! Déclara-t-il d'un ton sévère. Et tu sais que je peux être difficile à satisfaire.
Aurore le regarda d'un air espiègle, lui sourit et l'embrassa passionnément. Elle dirigea sa main en direction de la porte et la fit se refermer d'un souple mouvement du poignet avant de murmurer.
- J'ai pourtant déjà prouvé que je sais comment te faire plaisir !

Harry, Ron et Hermione sursautèrent en entendant la porte se claquer. Ils étaient pris au piège. Hermione, rouge de honte, cacha son visage dans le dos d'Harry. Le regard de ce dernier allait alternativement de ses deux professeurs à Ron, qui l'imitait avec le même air gêné. Ils ne pouvaient faire un mouvement de peur d'être repérés. Persuadés de vivre leurs derniers instants sur cette terre, Harry, Ron et Hermione essayaient tant bien que mal de se faire le plus petit possible sous la cape d'invisibilité, qui devenait plutôt étroite pour eux trois en même temps.

- J'ai bien peur que cela ne suffise pas Miss Du Lac ! Déclara malicieusement Severus en la rapprochant du lit. Je me vois dans l'obligation de vous mettre en retenue pour votre manque de respect !

Les trois Gryffondor se regardèrent de plus en plus rouge.
- Oh mon dieu… je ne veux pas voir ça. Soupira Hermione le plus doucement possible.

- Vous feriez cela professeur Rogue ?! Reprit Aurore plaintive.

Elle s'assit d'un même mouvement, reculant lentement vers le milieu du lit, affichant un air faussement apeuré.
- Je vais me gêner ! répliqua-t-il d'un ton supérieur. Je suis votre directeur de maison et je mets des retenues quand bon me semble ! Disons, toute la nuit ?!

Il grimpa à son tour sur les draps de nuit, avançant avec détermination vers la jeune femme qui tentait de lui échapper.

D'un geste vif, il attrapa son bras, et la fit glisser sous elle.
- Apparemment, je n'ais pas la choix ! Remarqua Aurore se frottant doucement contre lui.
Severus secoua la tête en signe de négation.
- Et que devrais-je faire ?!
- Je pensais à un petit examen. Voyons si vous vous acquittez convenablement de votre tâche !
- Je ferais mieux de te manquer de respect plus souvent ! pensa-t- elle tout haut d'un ton joueur.
A ces mots, il prit possession de ses lèvres brûlantes d'impatiente, tout en l'étendant de tout son long sur les draps. Il vint se poser sur elle, laissant ses mains vagabonder sur le corps de sa sorcière, sans la moindre retenue. Elle avança également ses doigts jusqu'à son torse et commença discrètement à défaire les attaches de sa cape noire. Mais Severus arrêta vivement son geste.
- Ah, ah, ah ! Attendez Miss Du Lac ! lui souffla-t-il. Vous brûlez les étapes, nous sommes encore loin des travaux pratiques, laissez moi finir mon cours avant toutes choses !
Severus plongea ses profonds yeux noirs, enflammés par la passion, dans les siens.
- Pourquoi n'iriez vous pas enfilez votre magnifique uniforme pour commencer ? Lui proposa-t-il.
- Sev ! Se plaignit elle. Tu exagères, je n'ai pas besoin de cours moi ! J'ai envie de toi maintenant !

Severus haussa les sourcils, l'air supérieur. Mais Aurore profita d'un instant où il paraissait distrait pour retourner la situation et se retrouver à cheval sur le professeur de potions, lui plaquant les mains contre les draps. Celui-ci lui la détailla, feignant d'être indigné.
- Vous allez me payer cette nouvelle impertinence Mademoiselle. Lui déclara-t-il à voix basse.
- Je ne demande que cela Professeur ! Répliqua Aurore bouillant d'impatience.

Elle baissa sa tête vers lui et s'empara une nouvelle fois des lèvres de son fiancé, avec une fougue non dissimulée. Elle n'était pas disposée à se laisser faire, ce qui rendait le jeu de Severus bien plus excitant encore. Elle ébroua ses longs cheveux d'or avec volupté, libérant ainsi sa tresse en une chevelure indomptée. Son envie la chatouillant au plus profond de son être, tandis qu'elle sentait le désir ardent de son sorcier se prononcer contre le bas de son abdomen. Elle s'en amusa en souriant triomphalement.

Il lui rendit un regard étincelant de malice, tout en se délectant de la voir ainsi tenter de le dominer.

- Tu essayes de m'amadouer… souffla Severus en secouant doucement la tête. Mais ça ne marchera pas !
Aurore essaya de garder son sorcier plaqué sous elle, mais c'était peine perdue. En une fraction de seconde, il la désarçonna sans le moindre mal, et ce fut lui qui la maintint immobile tout en embrassant son cou. D'un geste il lui retira le haut de sa robe, faisant apparaître sa peau de lait au travers de son corsage ouvert.

Harry écarquilla les yeux à travers la cape d'invisibilité, Ron se surprit à pousser la tête d'Hermione pour avoir un meilleur angle de vue. Si elle n'avait pas eu à se faire discrète sous peine de se faire assassiner, Hermione aurait bien volontiers fait tomber sur ses deux compères un seau entier d'eau glacée. Elle cacha d'autant plus honteuse son visage, se refusant d'être témoin d'une pareille scène.

Le Maître des potions fondit littéralement sur le buste de la jeune femme, l'enlaçant pour l'emporter tout contre lui et attraper à pleine bouche sa poitrine offerte. Elle émit un léger gémissement sous les lèvres qui titillaient audacieusement ses seins.

Elle enlaça ses mains dans son dos et rejeta sa tête en arrière laissant libre cours aux jeux des lèvres du sorcier.

Elle désirait alors plus que jamais le défaire de son insolente cape qui couvrait toujours son torse. Jalouse, elle faufila ses mains sous sa cape et une fois de plus lança un assaut sur sa chemise.

Soudain, le sorcier stoppa ses embrassades et attrapa ses mains, lui lançant un regard mécontent.
- Sev ! Lui ordonna-t-elle. C'est injuste laisse moi jouer aussi !
- Non, hors de question !
- Pourquoi ??
- Car c'est moi qui dirige la retenue ! Lui signala-t-il. Ça t'apprendra à m'appeler Sevichou !
- Pas sûr ! répliqua-t-elle d'un ton taquin. Il se pourrait que je recommence… Sevichou !
Severus se redressa et entreprit de la chatouiller.
- Ah non arrête ! Pas ça !!! S'écriait elle en se tordant de rire.

La chaleur commençait à monter dans la pièce. Harry Ron et Hermione ne savaient plus où poser les yeux, n'osant même pas se regarder eux même.

- Ils vont quand même pas… Murmura Hermione.
- Ils sont bien partis pour ! répliqua Ron d'une voix à peine audible.
- Si on sort d'ici vivant, Harry Potter, je te tue ! Le prévint Hermione. C'est toi qui a eu cette idée idiote ! Tout est de ta faute !
Harry soupira et baissa la tête. Ils restèrent pétrifiés à l'idée d'être coincés dans la chambre jusqu'au lendemain matin, priant de toutes leurs forces pour être libérer de ce calvaire.

- Faites ce que je vous demande Miss Du Lac ! reprit la voix autoritaire de Severus. Au lieu de dire des âneries !
- J'y consentirais quand vous ne serez plus assis sur moi ! Lui fit remarquer Aurore avec un petit rire narquois.
- Effrontée avec ça ! répliqua Severus amusée en se déplaçant sur le coté du lit.
Aurore se rassit et l'embrassa rapidement sur la joue.
- Ais-je le droit à la magie ?!
Severus secoua la tête.
- Oh ! Pas juste ! Il faut que je me lève ! s'exclama-t-elle d'un ton râleur.
- Tu l'as bien cherché ! Allez debout ! Lui ordonna-t-il en l'en l'entraînant par une claque sur les fesses.

Aurore descendit du lit, et se dirigea vers l'armoire, se retournant toutes les cinq secondes pour contempler Severus, qui la dévorait des yeux, totalement envoûté. La jeune femme se rapprochait dangereusement de l'endroit où étaient cachés les trois Gryffondor. Ils la regardèrent avancer, médusés de peur. Mais elle s'arrêta devant l'armoire, son attention attirée pas quelques chose gisant au sol. Elle se baissa et le ramassa. Hermione reconnut avec horreur le string de satin noir, qu'ils avaient tiré du sac quelques instants plutôt. La jeune fille lança un regard furieux aux deux garçons. Dans la précipitation, ils avaient dû oublier de le ranger dans le sac.
- Ça y est c'est la fin… soupira tristement Hermione.

- Qu'est ce qu'il y a Aurore ?! S'enquit soudain la voix de Severus.
- Mon string était par terre, je ne comprend pas, je me souviens parfaitement l'avoir remis dans l'armoire. expliqua-t-elle un peu perdue.
- Qu'est ce que tu dis ?! Il n'a pas pu sortir du sac seul ! Tu as oublié de le ranger c'est tout.
- Je t'assure que non, je l'ai rangé, j'en suis persuadée. Répliqua-t- elle déterminée.
Severus se leva et alla la rejoindre, la prenant doucement par la taille, et balayant langoureusement son cou de ses lèvres affamées, pour finir sur son épaule.
- Tu ne ressens rien d'étrange Severus ?! Demanda-t-elle soudain méfiante.
- Que veux tu dire ?! L'interrogea-t-il plus concentrer sur la douce peau de son épaule qu'autre chose.
- Je ne sais pas exactement… comme si on nous observait !
- Quelle idée ! s'exclama-t-il. Il n'y a qu'une seule personne qui t'observe ici, c'est moi ! Ne t'inquiète pas. Tu as simplement oublié de le ranger.
Aurore soupira et se retourna vers Severus refermant ses bras autour de lui.
- Tu as sans doute raison ! Céda-t-elle. Si on allait continuer notre petit jeu dans ta chambre, ce serait mieux où peut être dans votre bureau, Monsieur le directeur des Serpentard.
- Pourquoi pas ? Allons dans mon bureau ! Acquiesça-t-il enchanté.
- Vas-y d'abord, je te rejoins… en uniforme ! Lui proposa-t-elle une petite lueur malicieuse au fond de ses yeux.
- Ne soyez pas trop longue Miss Du Lac ! La pria-t-il.
- Je n'oserais pas faire attendre mon directeur !
Severus la regarda les yeux toujours plus flamboyants de désir. Il descendit sa main jusqu'au creux de ses riens et plaqua soudainement le bassin de la jeune femme contre le sien. Il cambra légèrement son dos en arrière et l'embrassa éperdument, attardant longuement ses doigts ses formes l'empoignant avec excitation.

Finalement, il sortit de la pièce. Aurore sembla, un instant, sérieuse, presque énervée. Elle leva les yeux vers le ciel et murmura d'une voix étrange.

- J'aimerais être tranquille avec lui, si ce n'est pas trop vous demander ! Siria ?? Nora ?? Je vous ai dit que c'était trop dangereux pour vous de venir ici !! Même si vous ne vous montrez pas je sais que vous êtes là et que vous m'entendez !!! Alors que ce soit bien clair, la prochaine fois que je sens votre regard sur MON Severus, je viens au temple et je fais un malheur ! J'espère que je me suis bien faite comprendre ! Au bout de la puissance et au fond de l'enfer pour l'éternité. termina-t-elle avant de reprendre sa voix normale.

Finalement elle se dirigea vers la porte, se changeant en un claquement de doigts, une des capes de Severus sur ses épaules. Elle passa la porte devenant au même moment invisible.

Les trois jeunes gens attendirent quelques instants. Une fois qu'ils furent sûrs, ils déguerpirent de la pièce sans demander leur reste et se retrouvèrent dans leur salle commune en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire.