Auteur : San-RSX
Disclaimers : Et non ce n'est pas moi qui ai inventé Potter and Co dommage j'aurai gagné plein de sousous. Sinon pour le moment il n'y a qu'Anne et Daniel qui m'appartiennent
Note : Toujours dédicacé a Shamel, je remercie les trois personnes qui m'ont envoyé une petite review ca fait toujours plaisir .
Mini réponses aux reviews :
Karma29 : Merci pour la review, ca fait plaisir.
Philoso : Les fautes d'orthographes sifflote gentiment, regarde à gauche et à droite, c'est à moi que l'on parle ? Ah vi, faut croire , Lol, plus sérieusement, en effet j'en fais pas mal mais tu vas être ravi si tu passes par ici, parce que j'ai trouvé ma correctrice personnelle, en la personne de Shamel, donc celles-ci vont être sérieusement réduites …
Du reste, ben désolée pour ma longue pause, mais comme l'inspiration me vient généralement tard le soir (deux heures du matin au moins) et bien je n'ai plus trop eu l'occasion d'écrire avec mes repechs et la rentrée scolaire, mais là je sens de nouveau la motivation et l'imagination pointer le bout de son petit nez.
Shamel : Niania, ce n'est pas parce que tu corriges mes fautes qui faut te vanter hein : p la suite arrive, elle arrive les idées se pressent sous mes doigts et mon cerveau bouillonne.
L'enfant sans amour joue la chambre du souvenir
Il se cache dans les ténèbres et parfois se repait avec audace d'un sacrifice ...
Le rituel de la mort a atteint son paradoxisme
Une odeur de désinfectant, des malades les yeux vitreux, des infirmières courant dans tous les sens, tout ça, Anne connaissait parfaitement. D'ailleurs tout le monde ici la connaissait, elle s'y rendait trois fois par an pour contrôler le développement de sa maladie, et ce depuis l'âge de trois ans.
L'infirmière attitrée d'Anne, Betty, la regarda en faisant la grimace.
« Cheville foulée ma chérie, tu vas devoir rester chez toi pendant quelques jours... Où est-ce que j'ai bien pu mettre ce maudit carnet … Il te faut un certificat... »
Elle n'eut pas le temps de continuer à grommeler dans son coin que ladite demoiselle à la cheville foulée s'exclamait d'une voix aiguë:
« Quoi ? Je vais devoir rester à l'orphelinat ? Je ne pourrai même pas sortir pour aller au Bahut ? »
Elle regarda Betty, les yeux arrondis par l'horreur, tandis que celle-ci, qui en avait vu d'autres, la réprimandait avec gentillesse.
« Cesse donc de hurler ainsi, on est dans un hôpital et aux dernières nouvelles je n'ai pas encore de problème d'audition. »
Ne se préoccupant pas de l'adolescente traumatisée d'avance à l'idée de rester une bonne semaine cloitrée dans le trou perdu où se situait l'orphelinat, elle brandit son carnet d'ordonnances telle Arthur qui sort Excalibur de son fourreau.
Elle lui en fit une et la tendit à la blondinette en la regardant avec méfiance.
« Tu me suis ça à la lettre, compris ! »
Elle l'affronta du regarde un dixième de seconde puis hocha la tête de haut en bas en grommelant entre ses dents.
Betty sortit de la pièce pour y revenir en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, le visage soucieux.
« Au fait on vient te rechercher ? »
Nouveau mouvement affirmatif de haut en bas.
« Ils ne devraient plus tarder. »
Gros mensonge, elle n'avait prévenu personne pour la simple et bonne raison qu'elle pensait qu'on allait lui permettre de retourner à pieds et donc qu'elle pourrait aller faire un petit tour, la belle affaire! Bah dans dix minutes, elle préviendrait un éducateur, elle n'était pas pressée de rentrer. C'est alors qu'elle entendit une voix qui lui sembla familière, mais sans pouvoir l'identifier.
« Excusez-moi ! Pourriez-vous m'indiquer où se trouve mademoiselle Anne Borfast ? »
« Première à gauche, salle 206. »
« Merci. »
Elle ne le reconnut pas tout de suite. A vrai dire, il avait l'air assez différent, il faisait même plus âgé, ses cheveux blonds plaqués en arrière, un costume cravate, il avait l'air d'un homme d'affaire.
Elle le regarda avec des yeux ronds.
« Toi ? »
« Le bonjour est resté au fond de ta gorge ? »
Elle reprit contenance.
« Tu fous quoi ici ? »
« Je suis venu voir comment tu allais. »
« Comment tu as su que j'étais ici. »
Il prit son petit air satisfait, ce qui équivalait à un sourire chez lui.
« Ca ce sont mes secrets, alors ça donne quoi ? »
Elle fit la grimace.
« Cheville foulée, l'orphelinat pendant une semaine, galère.. »
« Tu as quelqu'un pour te ramener ? »
« Non, je n'ai pas encore prévenu mes éducateurs, je n'ai pas envie de rentrer. »
« Je te ramène ? On fera un tour en même temps. »
Elle hésita une demi-seconde.
« Ok, tu m'aides ? Elle ne m'a même pas donné de béquilles pour être sûre que je ne bougerai pas. »
Il la prit par le bras pour l'aider à se lever tout en voulant prendre sa veste également. Résultat, la veste tomba à terre, un bout de bois s'échappant d'une des poches. Oubliant Anne, il se pencha et le ramassa. Il la reconnut sans hésiter, la baguette de Pansy !
Il se désintéressa momentanément d'Anne et fit tourner la baguette entre ses longs doigts, des doigts de pianiste …
Anne le regarda avec étonnement et voyant qu'il ne réagissait pas, elle le bouscula un peu.
« Tu n'étais pas là pour m'aider ? Au fait tu me rendrais bien ce truc, c'est a moi. »
Il la regarda un peu hésitant. Ca allait paraître suspect s'il ne voulait pas la lui rendre.
« Ouais, ouais, mais qu'est-ce que tu fous avec un bout de bois ? »
Elle haussa les épaules, désinvolte. Bonne question, à vrai dire elle n'y avait pas pensé.
« Je n'en sais rien, je l'ai trouvé le jour où on s'est rencontrés dans le café en ruine, et après je n'y ai plus pensé. »
Il lui tendit la baguette, lorsqu'elle la reprit, leurs mains se touchèrent un instant, ils se dévisagèrent longuement en silence.
Elle le regarda avec une effronterie et une curiosité non feinte, plongée dans ses yeux bleus métalliques, essayant de percer le mystère de ce personnage pas tout à fait net.
Ce fut lui qui rompit le silence, troublé par ce regard sans peur et sans haine, il avait pris l'habitude d'être craint ou détesté.
Il la prit par le bras et l'entraîna vers la sortie.
« Viens avant qu'on ne me demande de prouver que je suis bien un éducateur. »
Ils sortirent discrètement de l'hôpital. Une fois dehors Anne regarda à gauche et à droite à la recherche d'une éventuelle voiture correspondant au jeune homme, c'est-à-dire une grosse Mercedes de fils à papa , qu'on a reçu pour ses dix-huit ans, mais contrairement à ce qu'elle pensait elle se sentit tirée vers l'avant.
« Tu comptes passer ta vie ici ? »
« Mais où est-ce qu'on va ? »
« Chez moi, ce n'est pas très loin, je suis venu à pieds, je ne savais pas que t'étais aussi éclopée que ca ! »
Elle protesta vivement, autant pour l'éclopée que pour l'appart.
« Qui a dit que je voulais bien aller chez toi ? Et puis éclopée tu parles … »
Il se tourna vers elle tout en marchant, la regardant de haut (Nda : Vivi ya au moins 25 cm de différence ! Ndb: t'aurais pu le mettre avant --") avec un sourire narquois et un petit air goguenard qui ne le quittait jamais vraiment. Elle se dégagea comme elle put, c'est-à-dire en sautillant à moitié et en manquant de tomber sur la voie si Draco ne l'avait pas retenue.
Il abandonna son air narquois, il ne pouvait se permettre de la mettre de mauvaise humeur ou de la perde de vue et dit d'un ton concendant:
« Te stresse pas, c'est juste à coté et ma voiture est dans mon garage, tu ne vas pas te taper le chemin d'ici à chez toi en bus, comme ça je t'offre à boire au passage... C'est fou ce que tu es susceptible, je ne suis pas un pervers... et même... ce n'est pas comme si.. »
Il se tut louchant vaguement sur la maigre poitrine de la blonde, tandis que celle-ci le fusillait du regard. Il détourna rapidement les yeux, des vrais Avada Kedavra ses yeux, non mais vraiment c'est flippant parfois les filles! Des fois il se demandait si une version féminine de Voldemord n'aurait pas été encore plus machiavélique et sadique. Non, il ne l'envisageait même pas.
Elle se détendit et se laissa aider par Draco. C'était vrai que tant qu'à faire, elle préférait rentrer en voiture qu'en bus pour ensuite devoir tester ses béquilles sur les 15 minutes de chemin qui séparait l'arrêt de l'orphelinat, au risque de se casser la figure .
La maison de Draco était en fait un appartement, dans un petit lotissement pas loin de l'hôpital, très différent de ce qu'elle s'était imaginé en fait. Il la fit entrer et lui montra l'ascenseur, il entra dedans avec un certain malaise regardant nerveusement les icônes changer pour se transformer en petit cinq. L'ascenseur s'étant enfin arrêter ils sortirent, et après avoir ouvert la porte, elle entra à sa suite dans un petit quatre pièces qui constituait son appart.
Il jeta sa veste sur un des canapés et enleva une pile de magazines en noir et blanc avec une rapidité étonnante pour les ranger dans une armoire pleine de vieux livres en reliure de cuir, elle n'eut pas le temps de voir les titres de ceux-ci, mais elle crut apercevoir « La magie noire approfondie », elle eut un sourire désabusé, elle allait bientôt devoir passer chez l'ophtalmo, sa vision lui jouait des tours !
Il lui jeta un regard et la voyant flanquée dans l'entrée, hésitante et regardant avec un peu trop d'insistance à son goût la pièce où il régnait un vrai capharnaüm, il désigna le fauteuil récemment libéré.
«Assieds-toi, te gêne pas ! Tu veux quelque chose à boire ? »
Elle s'assit, tout en notant qu'il n'y avait ni télévision, ni console de jeu, quant à la rare photo, elle était en noir et blanc, assez étrange à vrai dire !
« Oui je veux bien, t'as quoi ? »
« Pas grand-chose, tu veux que je te fasse essayer un de mes cocktails ? »
« Pourquoi pas. »
Le blond se dirigea vers la cuisine tout en pestant contre lui-même. L'emmener n'importe où mais pas chez lui ! Rempli d'objets magiques et l'appartement à peine rangé laissant entrevoir qu'il manquait des choses essentielles à un jeune homme moldu de son âge. Il aurait pu courir à la catastrophe, d'ailleurs il n'avait aucune boisson moldue.
Il revint deux verres de bière au beurre à la main, et en tendit une à Anne.
« Tient goûte, ce n'est pas de la bière normale. »
Elle attendit qu'il goûte avant d'y gouter elle-même, une agréable chaleur l'envahit, à vrai dire c'était délicieux . Elle leva les yeux vers le mur, examinant les photographies en noir et blanc, profitant de la douce chaleur qui s'était installée en elle, lorsqu'elle lâcha son verre, poussa une sorte de cri d'effroi et voulant se lever par réflexe mais ne réussissant qu'à se faire un peu plus mal à la cheville.
Le tout se solda par un verre cassé, une moquette trempée, des gémissements d'effroi et de douleur étouffés et un Draco confus.
Il se précipita sur elle, essayant de voir ce qui n'allait pas. Lorsqu'elle rencontra son regard, elle détourna les yeux et bégaya:
« Le cadre... Il est vide, il y avait une photo de toi dedans pourtant ! »
Son attitude changea en un instant, une sorte de soulagement fit place à l'angoisse qu'il avait eu de se trahir. On ne pouvait rien lui reprocher, du moins pas tout à fait…
Il se leva, ne se préoccupant plus de ce qu'elle avait, ne regardant plus si elle était effrayée ou non, sortit sa baguette, murmura un sort, et en un instant, le verre était de nouveau intact posé sur la table et la moquette avait cessé d'être trempée... Déjà ça de fait !
Anne le regardait avec des yeux ronds, sa peur mise de côté pour laisser place à une sorte d'intrigue et à un frisson de curiosité quelque peu malsain.
Elle essaya de se relever tandis que Draco la regardait de haut, une expression qu'elle ne lui avait jamais vue sur le visage, froid, cruel, sans sentiments ni émotion. Bizarrement ça ne lui faisait pas peur, ça lui donnait juste envie de savoir…
Elle s'appuya contre le fauteuil, ne pouvant se relever sans aide et souffla:
« Qui es-tu vraiment ? »
Eheh fin du troisième chapitre comment ça je suis une jolie salope même pas vrai d'abord ! Donc voilà la suite est déjà en train de mijoter dans ma cervelle en ébullition et mes doigts n'attendent plus qu'à taper tout ça sur mon petit pc, donc voilà
Shamel: ben l'orthographe s'améliore on passe de 150 fautes a 100 plus ou moins hihi
Sinon si vous n'avez rien à faire a gauche il y a une petit case avec go pour me mettre une petite review ça motive mes doigts à écrire plus vite
