Disclaimer : les personnages issus de la série "Harry Potter" appartiennent à Mrs J.K. Rowling et loin de moi l'idée de les lui voler.
Et oui, me revoilà, après un laps de temps non négligeable pendant lequel j'ai été absente, honte sur moi !
Mais la lecture de "Harry Potter and the Half Blood Prince" a relancé mon inspiration et je suis fermement décidée à reprendre l'histoire de ma chère Max… (Ne vous inquiétez pas, j'essaierai de faire le moins de spoilers possibles dans cette fic)
Voici donc ses aventures en 4ème année (oui, 4ème année. J'ai déjà expliqué que Max n'était pas Harry et qu'il lui arrivait régulièrement d'avoir des années pendant lesquelles il ne lui arrivait strictement rien d'intéressant. Heureusement pour elle d'ailleurs…)
Rappel de la première partie :
- Max, dont le père est Moldu et qui a père sa mère dans des circonstances étranges et violentes alors qu'elle était très jeune, entre en première année à Poudlard.
- Elle est envoyée à Serdaigle, comme son arrière-grand-mère (et marraine) Serena Marwell.
- Elle rencontre rapidement les maraudeurs (qu'elle n'apprécie pas particulièrement), Severus Snape et Lucius Malefoy.
Rappel des personnages :
- Dans la même année que Max à Serdaigle : Alyce et Erik Darcy, Janus Williamson et Matt Sanders.
- Dans l'année supérieure à Serdaigle : Linn, Séléné et Morgane.
- Prof de divination et directeur des Serdaigle : Théo Onirus.
- Prof de potions et directrice des Poufsouffle : Maria Warjan.
- Prof de dcfm et directeur des Serpentard : Ralph Lygaeus.
Max est née un 1er avril. Elle a 13 ans au début de cette histoire.
" Maxine... ici, tu vas apprendre à choisir, apprendre et choisir. Ne crois-tu pas que c'est le bon moment pour commencer ? Sinon, comment feras-tu les bons choix dans l'avenir ?"
("Max", chapitre 9)
Chapitre 1 : retour au bercail
"- Grand-mère ! s'écria Max en passant la tête par dessus la rambarde des escaliers. Est-ce que tu as vu mes chaussettes bleues ?"
Il n'y eut pas d'autre réponse que la musique qui hurlait au rez-de-chaussée. Max pensa que sa grand-mère ne l'avait pas entendu et hurla plus fort :
"- GRAND-MERE ! EST-CE QUE TU AS VU MES CHAUSSETTES BLEUES ?"
Soudain, Grand-mère, l'air visiblement ailleurs, sortit de la cuisine et demanda à Max :
"- Tu m'as appelée Max chérie ?"
Max soupira. Chaque année, c'était le même branle-bas de combat le jour de la rentrée. Max s'y prenait toujours au dernier moment pour vérifier que ses affaires étaient prêtes, et, à chaque fois, ce n'était pas le cas.
"- Je t'ai demandé si tu avais vu mes chaussettes bleues… répéta Max, lasse."
"- Non, désolée. Par contre, j'ai vu que Némésis jouait avec quelque chose de bleu qui semblait t'appartenir."
"- Quoi donc ? demanda Max, excédée par l'attitude calme de sa grand-mère alors qu'elle-même était sur le point de faire une crise de nerfs."
"- Aucune idée, répondit Grand-mère. Ton sandwich, tu le veux à quoi ?"
"- Où l'as-tu vue ?"
"- Poulet ou jambon ?"
"- Où ?"
"- Ou quoi ? Ou fromage ?"
"- Non ! Où as-tu vu Némésis !"
"- Ah… Dans le bureau."
Max décolla en direction du bureau, laissant sa grand-mère seule face au douloureux choix du menu du déjeuner.
"- Alors ? Jambon ou poulet ?"
Mais Max était déjà loin.
Dans le bureau, Némésis, étendue sur un sofa, mâchouillait quelque chose de bleu. Max se jeta sur elle, dans l'espoir de retrouver sa paire de chaussettes bleues. Mai sil ne s'agissait que d'un vieux mouchoir délavé.
Max poussa un soupir agacé.
"- Je suppose que tu n'as pas vu mes chaussettes bleues, toi ?"
Némésis miaula bruyamment. Max la prit dans ses bras. Il était temps de la mettre dans son panier de transport. Ca n'allait pas être une mince affaire.
Une heure plus tard, Némésis gémissait à fendre le cœur dans son panier. Il était 10h30 et les chaussettes bleues étaient toujours manquantes à l'appel.
"- Où est Pépé Moustache ? demanda Max à sa grand-mère. Il n'aurait pas vu mes chaussettes bleues par hasard ?"
"- Aucune idée, Max chérie, répondit Grand-mère. Tu as tes uniformes ?"
"- Oui."
"- Tes livres ?"
"- Oui ?"
"- Ton chaudron ? Ta baguette ? Tes plumes ?"
"- Oui. Oui. Oui."
"- Tes chaussettes bleues ?"
"- Oui. Euh… Non."
Max et Grand-mère se sourirent.
Soudain, dans un pop et une explosion de flammes vertes, l'oncle Greg apparut dans l'âtre de la cheminée.
"- Tu es prête ? demanda-t-il à Max."
"- Presque, répondit-elle. Il ne me manque que mes chaussettes bleues."
"- Celles-ci sont très bien, non ? dit-il en jetant un œil aux chaussettes rouges de sa nièce."
"- Non ! s'écria Max. Les bleues sont mes chaussettes porte-bonheur ! Je ne peux pas rentrer à Poudlard sans !"
Greg soupira. Il s'agenouilla en face de Max, sortit sa baguette et murmura quelques mots inaudibles. Instantanément, les chaussettes rouges devinrent bleues.
"- Voilà ! s'exclama-t-il. Maintenant, elles sont bleues !"
Max sourit.
"- On peut y aller maintenant ? demanda Greg."
Max était sur le point de hocher la tête lorsqu'elle se rappela qu'elle avait oublié quelque chose. Elle fonça vers le bureau. Le portrait de Serena l'attendait. Elle ne partait jamais sans lui dire au revoir.
"- A bientôt ! dit-elle en faisant un clin d'œil au portrait."
"- A bientôt, jeune fille ! répondit l'image souriante de Serena. Prends bien soin de toi. Et sois sage."
"- Je suis toujours sage ! lança Max."
Serena pinça les lèvres. Pour l'instant, elle était la seule à se douter qu'un danger guettait sa filleule…
Max avait couru si vite entre le Chemin de Traverse et la gare de King's Cross qu'elle dut s'arrêter pour reprendre haleine. Pourtant il était déjà presque 11h et il fallait qu'elle se presse si elle voulait ne pas rater le Poudlard Express.
Une nouvelle année ! A chaque rentrée, c'était la même excitation, la même agitation qui régnait dans la gare. Outre les moldus qui rentraient de vacances ou qui partaient travailler, les sorciers déambulaient dans la gare, tirant leurs énormes valises, dans un brouhaha de rires et de hululements de chouettes. Les sorciers se reconnaissaient mutuellement. Cet homme avec une queue de pie, il ne pouvait qu'être un sorcier. Pareil pour cette femme en chemise de nuit fleurie.
Tous les premiers septembre, la gare moldue devenait le lieu d'un étrange carnaval, jovial et insouciant, bien loin de l'atmosphère lourde qui régnait partout ailleurs dans le monde de la magie…
"- Max ! s'écria une voix."
Max se retourna et découvrir Morgane, l'une de ses compagnes de dortoirs, qui courait vers elle. Comme chaque année, Morgane était venue seule à la gare. Max n'avait encore jamais rencontrée sa mère.
"- Bonjour Morgane ! Tu as passé de bonnes vacances ?"
"- Oui ! répondit Morgane joyeusement, ce qui lui arrivait rarement car elle était plutôt taciturne. Je suis allée en France avec ma mère.
"- Oui, c'est vrai, merci pour ta carte ! Je suis allée voir mon autre oncle en Australie…"
Tandis qu'elles se racontaient leurs vacances respectives, les deux jeunes filles avaient passé la barrière qui séparait le quai neuf trois quart du reste de la gare. De l'autre côté de cette barrière, c'était la même exaltation pressée.
Des adultes aidaient leurs enfants à charger leurs bagages dans le train rouge flamboyant. Des adolescents discutaient et riaient un peu partout sur le quai.
Soudain, l'employé de gare siffla pour inciter tous les élèves à monter dans le train. Max et Morgane se précipitèrent à l'intérieur, pressées de retrouver leurs amis.
Une nouvelle année commençait…
