Reverse
par
Eleawin
Dico :
-
Gaki : sale gamin, petit démon
- Konoha no
Kiiroi Senkô : l'éclair jaune de Konoha, surnom de
Yondaime
- Senkô : éclair
Note :
Toujours merci à Ko pour la beta, et pour m'avoir aidé à restructuré le
chapitre qui était assez chiant à organiser, je dois avouer. Dédicace à
Lost pour ses reviews-questions dont lui seul a la réponse, car il n'y
a que lui qui me les pose ;p
Les reviews sont le pain des auteurs, donc merci XD
« On ne
peut pas dire que le temps coule et que quelque chose se passe, car
tout a déjà eu lieu. »
Viktor
Pelevine
¤¤¤¤¤
Chapitre Quatre : Hatake Kakashi
¤¤¤¤¤
Kakashi claqua la porte derrière lui, pressé de mettre de la distance entre lui et chez lui, où son père s'était enfermé. Il avait rendez-vous avec son équipe de toute manière. A six ans, il faisait déjà partie de l'élite, et on n'hésitait pas à lui confier des missions difficiles. Il espérait que ça continuerait ainsi, maintenant qu'il était sous les ordres de Konoha no Kiiroi Senkô.
Depuis qu'il était petit, il avait compris qu'il n'était pas comme les autres. Sa mère était morte à sa naissance et son père était un grand ninja, qui passait plus de temps en mission qu'avec lui dans leur maison. Il avait grandi un kunai dans la main et appris dès son plus jeune âge les jutsu que son père laissait à sa portée, copiés sur de longs rouleaux de parchemin aux motifs dorés et compliqués.
Hatake Kakashi était ce qu'on appelait un génie. Quand il eut cinq ans, à peine assez âgé pour apprendre à lire et à écrire, son père l'emmena à l'académie. La guerre venait d'éclater entre le Pays du Feu et du Vent. Au fil du temps, Konoha perdait ses hommes, perdait ses alliés et perdait peu à peu l'espoir de terminer la guerre au plus vite. Ils avaient dû se résoudre à voir leur puissance décliner, à mesure que leurs hommes mourraient au combat, loin de leur patrie et de leur famille. Les Hatake n'étaient pas en reste. Kakashi vit d'abord son oncle disparaître, puis tous les autres. Il s'était toujours rassuré en se disant que son père était fort et qu'il ne lui arriverait jamais rien. Il avait tort.
Quelques mois après son entrée à l'académie, Kakashi devint Genin. Ses professeurs n'étaient pas d'accord, le considérant comme beaucoup trop jeune. Ils avaient déjà fait une exception en l'intégrant à l'école une année plus tôt mais refusaient de lui donner le statut de ninja. Un shinobi était une arme, et ils estimaient que Kakashi n'était pas prêt. Ils avaient tort.
Qu'importe ce que pouvaient dire les autres, il avait les compétences pour devenir un bon, voire un des meilleurs ninja de sa génération. Il sortit donc de l'académie, arborant fièrement son bandeau indiquant son appartenance à la caste des shinobi, et suivit l'entraînement que lui réservait son père. Hatake Sakumo était un grand ninja, appartenant à l'élite. Kakashi était fier de lui et travaillait dur pour atteindre son niveau. Sakumo n'était pas tendre avec son fils, mais Kakashi comprenait pourquoi. Konoha était en guerre.
Quelques temps après, il fêta son sixième anniversaire et son père estima qu'il était prêt pour tenter l'examen des Chuunin. Sakumo présenta sa candidature lors de la réunion organisée par Sandaime, mais de nouveau, on s'indigna autour de lui. Il était trop jeune ! Son corps était encore trop fragile, puisqu'il n'avait pas fini sa croissance. Il était encore trop innocent, pour se retrouver sur un champ de bataille où régnait mort et désolation. Les professeurs qui avaient refusé sa nomination en tant que Genin surent se montrer si convaincants que Sakumo abandonna, décidant d'attendre encore un peu. Kakashi n'avait rien dit, mais il savait qu'ils avaient tort.
Une semaine plus tard, Sakumo partait au front, leader d'une équipe chargée d'une mission vitale pour Konoha. Kakashi le regarda partir à l'aube, puis alla s'entraîner dans le jardin. Comme tout petit garçon de six ans, il avait un peu peur pour son père mais la raison reprit vite le dessus. Son père était fort, et même s'il y avait un problème, il survivrait et reviendrait. Il avait raison.
Sakumo revint à Konoha une nuit sans lune, couvert de sang et de blessures. Ses compagnons le suivaient, pas en meilleur état et l'oeil hagard. Sakumo avait jeté son masque d'Anbu et était tombé à genoux, devant un Hokage choqué. Deux heures plus tard, Konoha était attaqué, et les pertes furent si élevées que le village caché de la Feuille se retrouva à moins de la moitié de sa puissance initiale. Sakumo pleura, et Kakashi alla s'enfermer dans sa chambre.
Il n'avait jamais demandé à son père ce qu'il s'était passé cette nuit là. Ce ne fut que quand l'Hokage vint frapper à leur porte qu'il l'apprit, et qu'il comprit à quel point Sakumo était fou d'avoir préféré ceux qu'il appelait 'amis' à sa mission. Des amis qui vous crachaient dans le dos avaient été sa récompense. Sakumo n'avait pas suivi les règles, alors c'était sa punition. Kakashi ne rentra pas à la maison ce soir là et quitta le village pour s'entraîner.
Quand il revint, il alla voir l'Hokage et le força à le laisser passer l'examen. Il était devenu plus fort, plus rapide. Son esprit s'était endurci et il n'avait d'enfantin que son corps. Sandaime lut dans son regard et comprit qu'il n'avait pas le choix. Et les professeurs qui refusaient qu'il puisse tenter sa chance n'étaient plus, de toute façon, tués lors de l'attaque. Les morts n'avaient pas leur mot à dire. Il passa l'examen haut la main, et le titre de Chuunin lui revint.
Il retourna finalement
chez lui, mais son père ne parlait plus. Et dans la rue, les
gens le regardaient de travers, et il pouvait entendre leurs mots,
parfois blessants, parfois méprisants. Il décida alors
de porter un masque, pour qu'on ne lui dise plus qu'il ressemblait à
son père. Car ils se trompaient. Il ne serait pas comme son
père et ne ferait jamais la même bêtise que lui.
Jamais. Il avait tort.
Et cela, il ne l'apprendrait que plus
tard...
¤¤¤¤¤
« Tu es sûr de toi, gaki ? »
Le blond se mit à rire et glissa le rouleau dans sa poche, dédiant un sourire confiant à son professeur. Jiraiya soupira. Ce gosse ne changerait jamais... Toujours à n'en faire qu'à sa tête.
« Certain,
Jiraiya-sensei. Je me chargerai de cette mission seul cette nuit. Je
préfère une mission facile pour mes élèves
pour commencer, quelque chose de rang C ou D. »
« Tu
te rends compte que tu parles d'une tâche longue de plusieurs
jours, et encore, seulement si on est en équipe ? Emmène
les, bon sang, ce ne sont pas des petites choses fragiles ! Et ce
n'était pas comme si c'était dangereux ! »
« Sensei,
je ne suis pas d'accord avec vous. Je ne pense pas que ces enfants
soient prêts à voir ce genre de chose... »
« C'est
la guerre, » grommela le Sannin, ouvertement
désapprobateur. « Ils ne vont pas avoir le choix et
devront tôt ou tard y faire face. Et nous n'avons personne
d'autre à envoyer là-bas, tous nos hommes sont déjà
pris. »
« Je vous ai dit que j'irai, Sensei.
Mais j'irai seul. »
Le ton du jeune ninja était ferme et Jiraiya sut que ce n'était pas la peine d'insister. Son élève pouvait être têtu comme une mule quand il le voulait, déterminé à suivre la voie qu'il avait choisi. Quelque part, le Sannin se sentait extrêmement fier, mais ne pouvait pas s'empêcher d'éprouver de l'inquiétude pour lui. Le blond en faisait trop. Il poussait toujours ses limites jusqu'à l'extrême, prouvant à tous qu'il était un des ninja au plus fort potentiel de Konoha. Bien digne de lui.
« Très
bien, » soupira Jiraiya, abandonnant le sujet. « J'imagine
que tu vas aller réclamer une autre mission à
l'Hokage... Evite juste de fatiguer Sarutobi, d'accord ? »
« Pas
d'inquiétude, je demanderai à Taichi. Il avait quelque
chose à me dire de toute façon. A plus tard, Sensei ! »
¤¤¤¤¤
Il essaya une nouvelle fois de se relever, mais ses pieds se prirent dans un pan de son long kimono et il trébucha, se heurtant violemment l'épaule contre le plancher. Réprimant un haut de coeur, Sakumo se redressa avec peine, la respiration lourde et difficile. Le malaise qui l'avait étreint quelques heures plus tôt menaçait de le faire vomir, à la fois de dégoût et de désespoir. Il était midi et le soleil était haut dans le ciel, mais il avait l'impression qu'il faisait noir, comme au milieu d'une nuit sans lune. Et dans les ténèbres, il pouvait essayer d'oublier, mais peine perdue.
Il se souvenait. Quand il les avait vu, pleins de ressentiment, d'accusations non dites, de mépris mal voilé et de haine, il avait eu l'impression que son esprit se fracassait dans sa tête, le laissant chancelant et au bord de la folie. Même quand il fermait les yeux, il se souvenait de ses camarades tombés au combat, de leurs yeux sans pupilles tournés vers lui, qui l'accusaient de leur mort, de leur agonie, des femmes et des enfants orphelins dont il était responsable.
Il voulait s'échapper, loin de ces choses qui lui faisaient mal et qui le rendaient presque fou. Il ne voulait plus voir ces corps déchiquetés, ces visages connus, parfois adorés. Il ne voulait pas voir les regards accusateurs de leur famille, de leurs amis, de leurs voisins. C'était de sa faute. Ils étaient tous morts, et tout était de sa faute. Cette phrase tournait comme un mantra dans sa tête, épuisant et lancinant.
Il aurait voulu mourir à leur place, échapper à ce fardeau qui lui brisait les épaules. Croc Blanc n'était plus. Se relevant avec difficulté, il tituba jusqu'à son armoire, où il savait qu'il trouverait l'arme qui le libérerait bientôt. Et surtout, qui libérerait Kakashi du poids d'un père déchu, qui ne pouvait que lui apporter de la honte et de l'opprobre. Il devait effacer la tâche de son déshonneur.
C'était la moindre des choses qu'il pouvait faire pour son fils.
¤¤¤¤¤
« Et de
toute façon, je ne vois pas qui t'a autorisé à
me parler ! » hurla Obito, des larmes commençant à
perler au coin de ses yeux qu'il essuya rageusement, du revers de sa
main. « Sale nain ! »
« Du
calme, » ordonna leur maître, apaisant. « Kakashi,
tu n'avais pas besoin d'être aussi méchant. Et toi,
Obito, ne parle pas ainsi à ton coéquipier. Vous être
une équipe, vous vous en souvenez ? »
Kakashi renifla, les yeux plein de mépris. Obito ne manqua pas de le remarquer et prit à nouveau une mine de bête aux abois, les dents farouchement serrés. Rin se dépêcha de s'interposer entre eux, levant les yeux au ciel.
« Arrêtez
! Kakashi, ne dis pas ce genre de chose ! Obito nous a quand même
aidé à attraper les clochettes. »
« C'est
vrai... Tomber d'un arbre et se fouler une cheville a été
une bonne diversion, » ironisa le Chuunin, un sourire
moqueur aux lèvres. « Merci Obito, je ne sais pas
ce que j'aurais fait sans toi. »
« Kakashi
! »
Le Jounin en charge réprima une grande envie de soupirer, surveillant d'un oeil vitreux les garçons à deux doigts de s'entretuer. Une chance qu'il soit patient. A sa place, Jiraiya-sensei en aurait déjà balancé un ou deux en pâture à Gamabunta, histoire de leur faire les pieds... Et le blond était bien tenté de faire pareil.
« Ca suffit maintenant, » ordonna t-il d'une voix ferme. « Sujet clos. Je vais maintenant vous expliquez la mission qu'on nous a confié, alors soyez attentif. »
Il fit une petite pause, profitant pour croiser le regard de chacun de ses élèves. Obito s'était calmé et reniflait silencieusement dans son coin, la mine boudeuse. Sa sensibilité exacerbée lui poserait problème dans un futur proche, se dit son professeur, décortiquant patiemment les données récoltées sur ses nouveaux coéquipiers. Sa relation avec Kakashi ne sera pas évidente dans un premier temps. Une chance que Rin soit là pour compenser l'immaturité du comportement des deux garçons, il n'aurait pas aimé devoir diriger une équipe de trois petits monstres incapables de s'entendre... Jiraiya-sensei se serait foutu de lui.
« C'est une tâche très importante. Il va falloir faire de votre mieux et montrer que vous savez travailler en équipe. L'échec n'est pas une option. »
Et voilà, il les avait appâté... Même Kakashi avait une lueur intéressée au fond des yeux à présent. De tous les jeunes dont il avait la charge, c'était pour le fils Hatake qu'il se sentait le plus inquiet. Rin était assez responsable pour prendre soin d'elle, et même Obito, malgré sa maladresse, était assez encadré par sa famille pour s'en sortir convenablement. Mais Kakashi... Ce n'était pas qu'il doutait de ses capacités ou de ses talents. Le Jounin savait qu'il était un enfant hors du commun, pour avoir obtenu le grade de Chuunin à six ans. Mais si selon les standards de Konoha, Obito et Rin avaient atteint l'âge où on commençait une vraie formation de ninja, Kakashi était encore trop jeune. Quand Sakumo était encore à ses côtés, tout allait bien, mais la situation n'était plus pareille maintenant. Kakashi n'était qu'un jeune garçon prodige lâché seul dans la nature.
« Mission de
rang-C ! Nous sommes chargés d'aller sauver les oisillons
tombés de leur nid dans la forêt et les ramener à
leurs parents, » lança t-il joyeusement. « C'est
une importante mission que nous a donné Taichi-sensei. En
avant, équipe Senkô ! »
« QUOI
? » hurla Obito, tombant en arrière de surprise.
« C'est censé être une mission ça
? »
« Toujours les peureux qui se la
ramènent le plus, » marmonna Kakashi, mais lui
aussi semblait dépité, son masque ne cachant pas tout à
fait le pli boudeur de sa bouche.
Le blond se mit à rire, très fier de lui. Grimaçant un sourire, il se pencha et offrit une grande tape dans le dos des deux garçons.
« Ne boudez pas. Si la mission se passe bien, vous en aurez peut-être des plus intéressantes plus tard ! »
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La mission avait été un fiasco, Obito était plus bête que le dernier des crétins et son maître, bien que connu pour être un des meilleurs ninja de Konoha, n'avait fait que de se tenir les côtes durant tout l'après-midi. Affligeant.
Kakashi aurait dû être en colère, pester contre le mauvais sort qui l'avait placé dans une équipe aussi minable et peu professionnelle. Étrangement, il ne l'était pas. Il était incapable de dire pourquoi mais il se sentait agréablement léger, sensation étrange après avoir passé ces derniers mois comme enfermé dans un cocon. Rin lui avait donné un bracelet, ainsi qu'à Obito et à Sensei. C'était juste un fil passé au travers d'une perle, mais il avait rarement reçu de cadeaux dans sa vie et ça faisait bizarre. Peut-être qu'il pourrait le montrer à son père et que celui-ci se sentirait mieux. Sakumo lui avait toujours dit que ce genre de petites choses étaient importantes, après tout.
Mais quand il rentra chez lui, l'atmosphère de la maison était toujours aussi étouffante et Kakashi sentit son enthousiasme retomber. Il avait été surpris d'avoir trouvé la maison rangée hier soir. Pendant un moment, il avait eu l'espoir fugace que son père allait mieux mais avait vite été détrompé. Comme un mort-vivant, Sakumo s'était à nouveau prostré dans sa chambre, les yeux hantés et perdus dans le vide. Kakashi ne voulait pas savoir quelles scènes il se reprojetait sur le mur en papier de riz.
Il ferma les yeux, le coeur de nouveau clos. Il n'avait pas besoin d'un père aussi pathétique, noyé dans le déshonneur. Un pli amer à la bouche, il renifla et posa ses affaires dans un coin puis alla se chercher quelque chose à manger. Il pénétra dans la cuisine mais s'arrêta tout d'un coup.
Quelque chose n'allait pas.
Les sens en éveil, il resta un instant immobile, figé au milieu du couloir. Il y avait quelque chose qui lui hérissait le poil, forçant son corps à se mettre en état d'alerte avant même que son esprit n'ait appréhendé le danger. La sensation était trop forte, le mettant presque au bord de la nausée. Sans un bruit, il attrapa un kunai et se faufila dans les corridors, laissant son instinct le guider. Il se retrouva rapidement devant la chambre de Sakumo, les mains légèrement tremblantes et le coeur battant.
« Père ? » chuchota t-il, hésitant encore à faire coulisser la porte.
Il n'y avait pas un bruit, et même en projetant tous ses sens dans la pièce, Kakashi ne ressentait aucune présence ennemie. Mais même avec cette certitude en tête, il ne parvenait pas à se débarrasser de cette sensation d'angoisse. Et plus les secondes passaient, plus il se sentait mal, en proie d'un mauvais pressentiment.
« Père ! » dit-il plus fort, une note d'urgence vibrant dans sa voix.
N'obtenant de nouveau aucune réponse, il se décida à faire coulisser la porte. Et ses sens explosèrent, avant que tout ne devienne écarlate.
¤¤¤¤¤
La porte du bureau s'ouvrit en trombe, sans que le Chuunin en garde ne prenne la peine de frapper. Sarutobi leva un regard surpris mais alerte vers le ninja, s'attendant à une mauvaise nouvelle. Il n'avait pas tort.
« Il faut que vous veniez, Hokage-sama ! Il s'est passé quelque chose ! »
¤¤¤¤¤
« Ce
n'est rien d'autre qu'un enfant ! Je sais qu'il est très
capable pour son âge, mais ne croyez-vous pas qu'il est un peu
prématuré pour lui d'être Genin ? Il n'a que cinq
ans ! Vous ne comptez pas envoyer votre fils de cinq ans sur un champ
de bataille, Hatake-san ? »
« Vous vous
mêlez de ce qui ne vous regarde pas, Haruko-sensei. Je n'ai pas
l'intention d'envoyer Kakashi sur le front, mais nous sommes en
guerre. Nos camarades meurent chaque jour, et sans ninja, qui
protégera Konoha ? »
« Et vous êtes
prêt à sacrifier votre fils pour le village ? Vous êtes
le genre de personne à sacrifier vos êtres les plus
chers pour le devoir ? »
« Vous avez bien
compris. Je suis un ninja, ne l'oubliez pas. »
¤
( Menteur. )
¤
« Kakashi... La cérémonie va bientôt commencer, » dit Sensei, posant une main sur son épaule. « Sandaime est arrivé. »
¤
« Souviens toi, Kakashi. Il n'y a pas plus important que le village, tout le reste est secondaire ! Tu dois à tout prix accomplir ta mission, parce que la sécurité de Konoha repose sur elle. Nos ennemis n'attendent qu'un faux pas de notre part pour attaquer, nous n'avons pas le droit à l'erreur. C'est le nindô des Hatake, Kakashi. »
¤
( Menteur. )
¤
« Et s'il te plaît, Kakashi... Si tu as besoin de quelque chose, je veux que tu viennes m'en parler, d'accord ? »
¤
« Prend soin de tes amis et tes amis prendront soin de toi. En mission, la confiance est une chose primordiale. Tes camarades et ta mission sont les deux choses que tu dois avoir à l'esprit. Ne l'oublie jamais. »
¤
( Menteur.)
¤
« Kakashi
? »
« Allons-y Sensei. La cérémonie
va commencer. »
¤
« Tu es ma chose la plus précieuse au monde, Kakashi. Ta mère était la plus belle des femmes et tu es son digne fils. Je serai là pour faire de toi un grand ninja, pour qu'elle soit fière de toi. »
.
¤
( Tu es le plus grand de tous les menteurs, père.)
(tbc)
Questions, commentaires ?
