Vous savez quoi ? Je trouve cette histoire complètement nulle. Je n'ai aucun talent. Mais puisque apparemment, j'ai quand même quelques lecteurs, je vais continuer à updater. Merci beaucoup à vous, ça me remonte un peu le moral quand je reçois une de vos reviews, et Dieu sait que j'en ai besoin en ce moment.
Donc, juste un petit mot à :
So This The Angel Declined : Ok je note, he's a she :)En fait je m'en doutais, mais comme je suis très douée pour les gaffes, j'ai pas osé le dire … Sinon, merci beaucoup d'être au rendez-vous ; et ton voeu est exaucé : voilà la suite ! Bizous
Kyana Lupin : Coucou toi ! Merci pour ta review, et pour le père de Cassie … ben en fait, je l'avoue, j'avais complètement zappé cette partie-là ! Je vais m'y remettre ! Bizzz
Encore merci les filles … Et maintenant, voici :
LE PRIX DU SANG
OoOoO
Chapitre 3 : S'allier avec le diable
Gabriel était déjà là lorsque j'arrivais à l'entrée du cimetière, la nuit suivante. Caché dans un coin d'ombre, il examinait soigneusement une dague à la lame ondulée.
- Vous projetez de m'éliminer ?
Il ne se retourna même pas.
- Pas pour l'instant. Ne vous inquiétez pas, ajouta-t-il avec un sourire en surprenant du coin de l'œil mon air perplexe, je blaguais. Je ne tue que les monstres.
Sa remarque me mit mal à l'aise et je ne répondis pas.
Nous patrouillâmes côte à côte dans le cimetière, étonnamment vide. Et soudain je compris la raison de cette tranquillité inhabituelle : les nuages venaient de découvrir la Lune pour la première fois depuis la tombée de la nuit. Elle était pleine.
- Vous avez vu la même chose que moi, Cassandra ?
- Je crois que oui.
- J'espère que vous avez ce qu'il faut.
- Ne vous inquiétez pas pour moi, Gabriel.
Inconsciemment, nous nous fîmes plus discrets. Nos doigts se serraient sur les gardes de nos épées, cachées sous nos manteaux.
Soudain Gabriel s'arrêta sans prévenir, et tendit l'oreille. Je fis de même … et ce que j'entendis me coupa l'appétit, même à moi : pas très loin devant nous, quelque chose était en train de manger … un gros quelque chose … et d'après ce que j'entendais, il avait très faim.
D'un regard tacite, Van Helsing et moi sortîmes nos épées, les brandîmes à bout de bras, et contournâmes le buisson, chacun d'un côté. Nous débouchâmes dans une clairière …
Le loup garou était là, juste devant nous ; il se repaissait de ce qui semblait avoir été un vampire ; les animaux sauvages bouffent vraiment n'importe quoi … Il s'en rendit apparemment compte en nous voyant, et se tourna vers nous, décidant d'améliorer son dîner.
Les loups-garous ne sont pas d'affreuses bêtes de trois mètres de haut comme dans les films ; ce sont de simples loups, mais plus gros, plus méchants … et plus intelligents.
Sans prévenir, la bête se jeta sur moi. Je l'esquivai en me roulant par terre. Elle fit demi-tour, et visa cette fois Gabriel. Celui-ci, qui avait sorti un automatique avec silencieux, lui tira dessus. D'après les cris de douleur du loup, le chargeur contenait des balles en argent, mais ce ne fut pas suffisant pour l'arrêter. Le monstre continua sur sa lancée et heurta durement mon compagnon, qui tomba assommé. Aïe ! Si je ne trouvais pas un moyen d'écarter le loup de Gabriel, je pouvais lui dire adieu !
Prenant mon courage à deux mains, je m'approchai et mis un coup de pied au cul du loup. Il n'apprécia pas, et se retourna en rugissant. Et là, je me déchaînai. Mon épée volait dans tous les sens, je taillais, découpais la bête en pièces, tout en évitant ses coups de pattes et de crocs furieux. Je faillis plusieurs fois me faire toucher, mais ne récoltai en fin de compte qu'un coup d'épaule qui manqua de me faire tomber.
Enfin remis de ses émotions, Gabriel me vint en aide, et nous réussîmes à nous deux à éliminer le loup-garou. Aussitôt nous le transperçâmes de dagues en argent, puis nous le jetâmes dans le canal. Si l'on découvrait son cadavre, les gens risquaient de ne plus sortir de chez eux pendant des mois !
- Ca va Gabriel ?
- Oui, je crois, plus de peur que de mal.
Il s'épousseta, et s'examina rapidement.
- Oh oh …
Je me retournai et le fixai dans les yeux. Il ne répondit pas, me montrant seulement son épaule. Sous le manteau déchiré, je voyais sa peau couverte de sang. Il avait été touché.
- Merde !
- Il faut me soigner immédiatement. Vous savez le faire ?
- Bien sûr. Mais vous savez ce que vous allez subir ?
- Je suis prêt. Je n'ai pas le choix de toute façon.
- Très bien.
OoO
Il m'emmena chez lui. Là, il enleva son manteau et se mit torse nu, tandis que je préparais le matériel nécessaire dans la salle de bain : de l'eau, une cuvette, et un crucifix en argent.
Gabriel entra dans la pièce, et s'assit face au rebord de la baignoire, me tournant le dos.
- Prêt ?
- Prêt, allez-y.
Je m'agenouillai derrière lui, respirai un grand coup …
Et posai le crucifix sur sa blessure. La plaie se mit immédiatement à fumer, et Gabriel hurla de douleur, ses jointures blanches tellement il serrait le rebord de la baignoire.
Pour s'assurer qu'une victime de loup-garou n'en devienne pas un elle-même, la seule méthode est de mettre sur la plaie fraîche un objet en argent. Peu à peu, le métal détruit la lycanthropie, et lorsque l'objet ne fait plus mal, le sujet est guéri. Seuls inconvénients, de taille : le processus est terriblement douloureux, et peut de plus durer longtemps.
Pour Gabriel, cela dura toute la nuit. Le pauvre homme serrait les dents pour ne pas hurler. La douleur le rendait si malade qu'il rendait parfois dans la bassine. J'essuyais régulièrement son front recouvert de sueur. Mais il refusait de faire une pause, il voulait se débarrasser le plus vite possible de son mal.
Enfin, alors que le Soleil se levait, le crucifix ne brûla plus sa peau. Je pansai son épaule, et le soutins jusqu'au canapé où il s'effondra.
- Me … Merci …
- De rien …
- J'espère que tu m'as laissé une belle cicatrice …
Je ne relevai pas le « tu ». Après ça, je me sentais moi aussi un peu plus proche de lui.
- Je ne sais pas, on verra quand ça ira mieux. Envie de quelque chose ?
- Je … Je veux bien de l'eau …
J'allais dans la cuisine et remplis un verre d'eau fraîche. Mais quand je revins, Gabriel dormait comme un bébé. Je souris, posais le verre et m'installai dans un fauteuil en face de lui. Quelques minutes plus tard, j'étais moi aussi endormie.
OoO
Lorsque je me réveillai en fin d'après-midi, une couverture me recouvrait, et un homme m'observait en buvant une tasse de café.
- Bien dormi ?
- Comment vas-tu ?
- Beaucoup mieux. Tu sais t'y prendre, je n'ai presque pas mal !
- Bien. Je vais rentrer alors.
Je me levai et allai enfiler mon manteau, quand Gabriel me retint.
- Cassandra, attends ! Comment je peux te contacter ?
J'hésitai, puis pris un papier et un stylo sur la table du salon, griffonnai mon numéro de portable et lui tendis le papier.
Il me raccompagna à la porte de l'appartement, où nous nous arrêtâmes.
- Prends bien soin de toi, lui recommandais-je.
- Ne t'inquiètes pas, je suis fort comme un roc ! Préviens-moi quand tu retournes patrouiller.
- Pour que tu te refasses attaquer ! On verra ça, ok !
- Ok ! Répondit-il en souriant. A plus tard …
Et sans prévenir, il déposa un léger baiser sur mes lèvres. Je souris, et partit sans oser me retourner.
Je devenais folle ! J'étais en train de tomber amoureuse d'un homme dont le boulot était justement d'éliminer les gens comme moi … Et ça, je tenais à ce qu'il l'ignore le plus longtemps possible.
OoOoO
Une chtite review siouplé ? é-è
