Ouff, me revoilà ! Je vous fais cent mille excuses, mais la paresse (je l'avoue …), plus un manque sérieux d'inspiration et un grave problème d'informatique (shiteuh mes données !), et bah voilà … Ah et puis, j'ai reçu des réactions par rapport à mon message du chapitre précédent, et je tiens à vous remercier : vous m'avez remonté le moral dans un moment où j'en avais vraiment, désespérément besoin … Cette fic n'est peut-être pas si nulle finalement, ce n'est juste pas la meilleure que j'ai écrit :)

Bon, voici la RAR :

Joralie : Merci beaucoup, voici (enfin) la suite !

Gabriel Abraham Van Helsing : Gabriel aura-t-il le courage de la tuer … Aha, la réponse bientôt ! Et merci beaucoup !

Kyana LD : Hé, Gabriel torse nu, c'est déjà vachement bien je trouve … Surtout s'il a, comme dans mon imagination, le physique de Hugh Jackman (gaah …) :)

Shina The Black Angel : Merci, c'est vrai que dans mon genre, je fais rarement comme les autres ! lol Sinon la suite, bah la voilà ! Biz

Sothis The Angel Declined : Y'a pas à dire, j'adore ton pseudo … Et merci beaucoup pour tes compliments, tu ne peux pas savoir comme ça m'a fait plaisir ! (Et moi aussi je veux un bel homme … même si la chasse au loup-garou ne me semble pas vraiment romantique :) )

Enfin, après de longues semaines de retard, voici enfin le :

OoOoO

Chapitre 4 : Le début de tout

Un long moment s'écoula sans que je ne revoie Gabriel Van Helsing. Je patrouillais souvent, et les autres nuits étaient employées à rechercher des informations sur l'assassin de mes parents.

Un soir cependant, juste avant le coucher du soleil … le téléphone sonna.

Je revenais juste de l'abattoir, et je dus lâcher précipitamment mes sacs en papier kraft dans le living pour atteindre le téléphone avant qu'il ne s'arrête de sonner.

"Cassandra Miller, j'écoute …"

"Cassandra, c'est Gabriel. J'ai eu vent de quelque chose qui pourrait t'intéresser."

"Ah oui ? Quel genre ?"

"Du genre le lieu et l'heure d'un rassemblement de vampires. A peu près quinze monstres, dont un maître, dans un caveau abandonné du cimetière est."

"Intéressant en effet ! Et tu cherches quelque chose en particulier, ou c'est juste histoire de s'amuser un peu ?"

"Histoire de s'amuser. Je me suis dit que si on a éliminé un loup-garou à nous deux la dernière fois, on pouvait bien se faire une douzaine de vampires !"

"Ouais, mais une douzaine ET un maître, Gabriel …"

"Bon, tu viens ou pas ?"

Je réfléchis quelques secondes …

"On se retrouve où ?"

OoO

Une heure plus tard, j'étais à l'entrée du cimetière est, les poches pleines de crucifix, eau bénite et autres pieux. Gabriel arriva juste après moi, aussi chargé en armes et son épée à la main.

Il m'emmena jusqu'au caveau, et nous nous postâmes à l'entrée, observant le déroulement de la situation.

Une douzaine de vampires faisaient leur rapport devant un maître à l'air nonchalant. La créature ne semblait pas intéressée par ce que disaient ses sbires, et en repoussa subitement un pour goûter à la femme évanouie qu'il avait apportée.

Ce fut le signal ; tous se jetèrent alors sur la dizaine d'humains ligotés dans un coin du caveau, et bâfrèrent plus salement les uns que les autres. Il n'y avait plus rien à faire pour les victimes, mais on pouvait toujours s'occuper de leurs agresseurs …

Gabriel et moi nous précipitâmes sans prévenir dans le caveau, hurlant et balançant les armes dans tous les sens. L'eau bénite pleuvait presque, et je remerciai silencieusement ma mère de mes origines.

Gabriel semblait beaucoup s'amuser ; il s'ingéniait à ne pas tuer les monstres, se contentant de les mettre hors d'état de nuire. Il coupa ainsi les quatre membres à l'un des sbires, et en trancha un autre en deux au niveau du nombril.

Pour moi, je préférais tuer plutôt que jouer, et mes coups étaient précis et puissants.

Mais soudain … je ne trouvai plus aucun sbire sur ma route, tous étaient sur Gabriel. A la place … Le maître vampire se dressait devant moi, visiblement furieux d'avoir été dérangé dans son repas.

Il attaqua sans ménagement ; il était fort et intelligent, tandis que je commençai à fatiguer, et je me sentis immédiatement en mauvaise posture.

Il me balança par terre, m'arracha mon manteau, me privant par là de la plupart de mes armes, et s'assit sur mon bassin. Il prit mon poignet dans sa main, et le serra si fort que je dus lâcher mon pieu pour ne pas avoir le poignet en mille morceaux.

Je lançais un coup d'œil à Gabriel ; il était trop occupé de son côté pour me venir en aide. Je savais bien que c'était une mauvaise idée ! Il fallait donc que je me dépatouille seule …

Je lançai un coup de boule à mon agresseur, et en profitai pour tenter de m'échapper. Mais il n'était apparemment pas d'accord, et il me rattrapa par les cheveux. La douleur fut intense, je retombai durement sur le sol de marbre. Immédiatement, il me coinça les bras au-dessus de la tête d'une seule main, et plongea la tête dans le creux de mon épaule.

Mais son but n'était pas de manger ; c'était de faire mal. Je sentis à peine la douleur sur le coup ; ce ne fut que lorsqu'il se redressa, la bouche ensanglantée, que je compris que le maître m'avait arraché un bout de chair. C'était horrible ; j'eus envie de hurler.

Il se pencha de nouveau, mordit cette fois dans ma gorge ; il allait me tuer, et je ne pouvais rien faire !

Il se redressa soudain, les yeux agrandis par la surprise, réalisant ce que j'étais. Mais avant qu'il ne dise quoi que ce soit, l'épée en argent de Van Helsing arriva par derrière et le décapita. Le corps s'effondra sur moi, et je le repoussai faiblement.

"Cassandra ?" Fit une voix inquiète.

"Vais bien …" murmurai-je.

Il se pencha sur moi et examina mes blessures.

"Ca n'a pas l'air trop grave, c'est juste l'hémorragie qui t'a affaiblie. Deux centimètres plus à gauche et il touchait l'artère."

Il me releva, mais je ne pouvais tenir debout, il me prit donc dans ses bras. Il sortit résolument du caveau, tandis que je sombrai doucement dans l'inconscience.

OoO

Quelque chose me découpait en petits morceaux … J'avais si mal, mais je n'arrivais pas à bouger … Petit à petit, des pieds à la poitrine, je sentais mon corps se dissoudre … Et puis le hachoir se dressa au-dessus de mon cou … « Non … S'il vous plaît … » Deux yeux verts me regardaient, ils semblaient désolés mais ne faisaient rien pour m'aider … Et le hachoir s'abattit sur moi …

Je me réveillai en sursaut, luisante de sueur. Aussitôt, on me prit par les épaules et on me força à me recoucher…

"Doucement … Repose-toi …" Fit une douce voix grave.

J'ouvris lentement les yeux … Je me trouvais dans les draps blancs d'un grand lit, dans une belle chambre claire et spacieuse.

Et j'étais vêtue uniquement d'une grande chemise d'homme … Je me relevai brusquement quand l'information parvint au cerveau.

"Qu'est ce que …" bredouillai-je en fixant le vêtement.

"Euh … Je suis désolé," répondit Gabriel assis à côté de moi, "mais j'ai dû découper ton pull pour te soigner, et je n'ai pas de vêtements de femme chez moi …"

"Oh …"

Honteuse des mauvaises pensées qui m'avaient habitée l'espace d'un instant, je tentai d'apercevoir le bandage qui enserrait mon buste. Il était taché de sang.

"Ah, il faut que je le change", fit Gabriel en partant vers la salle de bain.

Il revint quelques instants plus tard avec des compresses et de la bande.

"Il … il faut que tu …"

Je hochais la tête et déboutonnais les premiers boutons de la chemise, me découvrant jusqu'à la naissance des seins. Gabriel changea rapidement le pansement, puis se pencha devant moi pour examiner mon autre épaule. Celle où je m'étais faite mordre.

"Tu t'es déjà faite attaquer par un vampire !"

"Euh … oui, c'était il y a longtemps. Mais je l'ai éliminé avant qu'il n'y prenne goût !"

Il acquiesça d'un air dubitatif et se redressa. Ce faisant, son visage se retrouva tout près du mien. Nous nous regardâmes dans les yeux.

Mon cœur battit plus vite. Il ne fallait pas … Pas lui, mon ennemi … Pourquoi lui …

Sa bouche se rapprocha de la mienne … notre second baiser fut très doux …

Et puis tout dérapa. Nos échanges se firent plus passionnés, les mains baladeuses … Ma chemise qui ne tenait déjà plus que par quelques boutons …

La sienne tomba rapidement … Le lit était si proche, comme une invite …

Il m'allongea doucement …

OoO

Nous nous réveillâmes en même temps. J'étais si bien, blottie dans ses bras … Il me caressait les cheveux, me murmurait des mots doux …

Je réalisai soudainement ce que j'avais fait. Il fallait que je m'en aille, tout cela était déjà allé trop loin. Je me relevai.

"Je dois y aller."

Il me retint par le bras et m'attira vers lui.

"Cassandra, attends … Qu'est-ce qui t'empêche de rester ?"

"Rien … Rien, c'est juste …"

"Ne me mens pas, je sais que tu caches quelque chose en toi."

"Gabriel …"

"Je t'aime", coupa-t-il. "Depuis le début. Ne m'abandonne pas Cassandra, pas maintenant."

Je regardai ses yeux verts, si troublants, et pour l'heure si implorants, si touchants … J'hésitai … Et me recouchai à ses côtés, sachant pertinemment que ce n'était pas le bon choix.

OoOoO

Voilà … Alors, verdict ? (un indice : c'est le pitit bouton en bas à gauche :) )