Voilà ! J'ai commencé ma première fic ! C'est un HG/DM mais on n'en voit pas la trace dans ce chapitre.

Disclaimer : Tout est à JK Rowling sauf… ce qui est à moi ! C'est pas franchement compliqué… (Ce qui est à moi, pour l'instant, c'est… Rien sauf l'histoire)


Il était tôt lorsqu'Hermione se leva, ce matin là. Le soleil se cachait timidement derrière les nuages. La jeune fille s'étira à la manière d'un chat puis se leva. Aujourd'hui était un grand jour, celui de la rentrée en septième année à Poudlard. Une mélancolie puissante l'envahit à cette pensée. C'était la dernière fois qu'elle irait au château. La dernière. Elle soupira puis se rendit dans la salle de bain la plus proche de sa chambre.

Les Granger habitaient une petite maison avec un charmant jardinet. Mais ce n'était pas les fleurs dans la douceur du matin, que regardait la jeune fille, à travers la lucarne de la salle d'eau. C'était le ciel au bleu clair tapissé de brume, le ciel illuminé de quelques rayons dorés, timides et apeurés. Ce matin là, Hermione Granger, nouvellement préfète en chef à Poudlard, se sentait d'humeur poète. Mais quelques gerbes d'eau glacées sur son visage la réveillèrent pour de bon. Hermione Granger, bonne élève parmi les bonnes élèves, ne pouvait avoir la tête dans les nuages. Elle avait les pieds sur terre et voilà tout. Adieu, ô humeur poète, tuée en son cœur vagabond !

La jeune fille aux yeux chocolats attrapa, sur l'étagère de bois vernis, une potion de sa composition dans un petit flacon nimbé de lumière. Elle en déposa quelques gouttes sur sa brosse avant de ranger le précieux liquide dans la poche de son pyjama rayé. Puis elle brossa ses cheveux hirsutes qui, comme par magie, devirent lisses à souhait. Elle les boucla à peine avec élégance, puis jeta dans la glace un regard satisfait. Un brossage de dents, un lavage de visage à s'en décaper la peau et un maquillage léger plus tard, Hermione Granger sortit de la salle de bain pour aller s'habiller.

Ses parents étaient malheureusement partis et c' est donc seule qu'Hermione se rendit à la gare. Elle marchait d'un pas rapide, les petits talons de ses mocassins beiges claquant contre les pavés. Elle portait également une jupe brune qui descendaient sous ses genoux et un chemisier beige légèrement moulant. Bref, elle était habillée avec élégance et possédait, maintenant que son visage n'était plus voilé par ses cheveux, une beauté insoupçonnée.

Hermione Granger avait commencée à être coquette –un peu coquette, s'entends- en sixième année, lorsqu'elle était sortie avec son ami Ron Weasley. Ils n'étaient plus ensemble, maintenant, mais Hermione continuait à s'habiller correctement, pour la plus grande joie de tout le monde et –il faut bien l'avouer- principalement des garçons. La beauté se faisait de plus en plus rare, en ce temps de guerre. Même Harry était devenu moins attirant pour toutes les filles du collège. Sous le poids de ses responsabilités, il avait un peu maigri, son teint était blême et il était continuellement nerveux. Il avait changé et sa compagnie n'était plus aussi agréable. Cela inquiétait Hermione qui se demandait s'il n'était pas en train de devenir fou. Elle se promit d'en parler au professeur Dumbledore.

Justement, le jeune homme venait d'apparaître dans la gare. Sans la voir, il s'élança vers le quai 9¾ et elle le suivit avec impatience. Le train allait partir bientôt. Elle tapota l'épaule de son meilleur ami mais il ne parût pas la reconnaître. Il avait l'air ailleurs, son regard était vide. Vide. Bien trop vide. Un vide qui ne pouvait, c'était évident, pas être normal. Hermione le secoua, inquiète. Presque affolée. Elle tenta de se calmer, son état n'était peut-être que passager, il était juste dans les nuages… Mais les nuages ne sont jamais si profonds…

« Harry ! Harry ! Harry, dépêche toi, le train va partir ! »

Enfin, il parût reprendre ses esprits et, sans un mot, grimpa dans le train. Hermione fut tentée de le suivre, mais elle se rappela qu'elle devait aller dans le wagon des préfets en chef pour y recevoir ses directives. Elle en conçut une certaine fierté, mais aussi une inquiétude, une de plus. Qui serait le deuxième préfet en chef ?


(Et devinez quel sera le deuxième préfet en chef … ?)

A bientôt pour la suite, si j'arrive à l'écrire sans m'embrouiller dans mes idées

PS : Reviews évidemment :)

Liz...