Bon, je blablate en vitesse parce que mon ordi a un virus et que Internet Explorer risque de se fermer d'un moment à l'autre. Alors il s'est passé pas mal de temps depuis la dernière fois, j'ai frôlé la dépression (marre du collège, mais marre...) et j'avais plus rien envie de faire, je passais mon temps à dormir... Depuis hier ça va mieux alors ce soir j'ai écrit ce petit chapitre... Voilà voilà, bonne lecture!
Ce soir là, dans sa chambre rouge et or, Hermione Granger avait du mal à trouver le sommeil. Quelque chose la torturait, au plus profond de son être. Quelque chose qu'elle ignorait. Ou qu'elle se refusait à admettre. Quelque chose que jamais, elle n'aurait formulé. Furieuse contre elle même et contre ce cœur qui était le sien mais qu'elle ne contrôlait pas tout à fait, elle finit par se jeter un sort de sommeil. Il devait être plus de minuit lorsque Hermione se réveilla. Elle avait fait un cauchemar et elle sentait son cœur comme dans un étau. Elle revoyait des images, sans cesse, en provenance du mauvais rêve qui la hantait.
Hermione court dans un long couloir de pierre. Elle a froid, faim, mal, peur, mais elle doit courir. Elle ne peut pas arrêter, ses poursuivants sont trop proches. Bien trop proches… Ce sont des ombres qui vont vite, bien trop vite… Ils vont la rattraper… Courir… Soudain, la jeune femme glisse. Elle est obligée de s'arrêter, il y a trop de sang… Transie, elle s'assoit par terre et passe ses bras autour de ses genoux. Elle contemple le sang. Dedans, elle voit des silhouettes se détacher. Harry Potter et Draco Malefoy ont leur image dans du sang et Hermione Granger les contemple. Mais eux, ils ne la voient pas. Ils reflétés dans le sang. L'écho de leur voix résonne dans le lointain. Hermione est figée. Elle regarde Harry se battre avec Draco. Les sorts résonnent dans le silence inquiétant. Mais ils sont immortels. Et puis soudain, Harry sort un poignard et le plante dans le dos de son ennemi. Le cœur d'Hermione a mal, terriblement mal, et les ombres sont là. Elles se jettent dans le sang, elles en viennent, elles se transforment. Elles se transforme en la silhouette de l'ange déchu du tableau de la salle commune. Il saisit la jeune femme, l'attrape, la tire vers lui. Vers la flaque de sang qui se caille. Le sang sur le sol de pierre se mêle au sang de Draco et Harry sourit, un sourire cruel, que Hermione ne lui a jamais vu. L'ange attire Hermione. Et sa voix résonne, perfide, dans son esprit. « C'est ta faute… »
La jeune femme était allongée sur son lit. Ses poings étaient si serrés que ses ongles lui faisaient mal. Elle s'en voulait.
'Ce n'est qu'un rêve, Hermione, calme toi '
Ce n'était peut-être qu'un rêve mais il lui faisait mal. Sentant qu'elle n'arriverait pas à se rendormir, elle se leva en silence. Avec une fluidité féline, elle passa la porte ornée d'un phénix et passa le portrait, non sans lui jeter, au moment de lui murmurer le mot de passe, un regard noir. Elle se glissa dehors et Draco Malefoy, aussi silencieux qu'elle, se coula à sa suite.
Hermione marcha longuement dans les couloirs, qui lui faisaient atrocement penser à son rêve. Finalement, elle s'arrêta dans un couloir en plein air et s'appuya contre la balustrade sculptée. Le froid de la nuit bleu la faisait à peine frissonner. Le vide s'offrait à elle. Une partie de son esprit lui disait de se jeter, que tout était trop compliqué pour elle. Mais une petite voix lui dit qu'elle était une gryffondor. Le cœur saignant, la jeune femme ne fit donc rien, restant appuyée, les bras croisés, sur la balustrade, à contempler le lac noir et glacé, des centaines de mètres plus bas. Soudain, elle sentit deux bras chauds l'enlacer. Elle frissonna mais ne se retourna pas. Ce n'était sûrement pas Harry, ni Ron… Qui alors ? Oui, bien sûr, elle connaissait la réponse…
Lentement, doucement, comme si l'instant était si fragile qu'il allait se briser, elle se retourna. Les cheveux blonds du jeune homme scintillaient dans l'obscurité. Tout aussi lentement, il s'approcha d'elle, encore un peu plus. Il plaqua tendrement ses lèvres sur les siennes. Ils frissonnèrent, dans un bel ensemble, et la jeune femme entrouvrit la bouche. Pendant de longues, très longues secondes, les ennemis de toujours s'embrassèrent avec une douceur mêlée de fougue. Ils se fondaient l'un dans l'autre. Draco saisit la taille d'Hermione et commença à caresser son dos. Il remonta jusqu'à sa nuque. Hermione frémit et approfondit le baiser en se serrant contre lui. Leur conscience était endormie, ils s'abandonnaient et… Ils s'aimaient. En plus, songea Hermione, il embrasse divinement bien…
Puis, d'un commun accord, comme s'ils avaient eu peur d'aller trop loin, ils mirent fin au baiser. Ils se contemplèrent longuement, mais sans oser se regarder dans les yeux. Le silence s'installa. La peur avec lui. Ils étaient toujours enlacés, un peu honteux, comme deux enfants pris en faute, sous le regard de leur conscience qui revenait par brides. Finalement, ils osèrent lever les yeux. Le regard gris se fixa dans le regard marron. Deux volontés inébranlables s'affrontèrent, l'espace d'un instant. Puis Draco rejeta violemment sa partenaire et tout deux, réalisant pleinement l'étendue de leur acte, prirent la fuite à toutes jambes. Et tant pis si Draco partait dans la mauvaise direction…
Recroquevillée sur son lit, Hermione était anéantie. Sa tête était enfouie dans ses genoux, son corps secoué par de gros sanglots. Elle avait mal, mal dans le cœur, encore plus qu'avant.
« Pourquoi accorde tu tant d'importance à tout cela ? » demanda une voix dans sa tête.
Elle avait mal, bien trop mal. Elle sentait sa tête prête à éclater mais elle n'entendit pas le jeune homme qui entrait dans sa chambre. Il s'approcha du lit.
« Pardonne moi… Pardonne moi Hermione… »
Il ne pleurait pas mais son visage était rougi par le chagrin, la douleur de cette situation qu'il contrôlait trop peu. Il s'assit à coté de la jeune fille. Elle était comme absente et ne réagit même pas lorsqu'il utilisa son prénom. Il s'enhardit à l'enlacer pour la deuxième fois de la soirée. Hermione aurait voulu le repousser violemment, le frapper ou au moins partir, mais elle n'en avait pas la force. Ou peut-être pas vraiment l'envie… Elle enfoui sa tête dans le creux des bras de son ennemi. Ils avaient mal, tout les deux. Comme si un poison terrible s'était infiltrée en eux. Et ils étaient à la fois le poison et l'antidote.
draco-tu-es-à-moi: Hé oui, c'est chiant, hein, la raison XD (voyons, Liz, parle correctement, il y a des jeunes...) Allez, courage, tu va bientôt atteindre le titre de revieweuse multi chapitreuse toi aussi
LaskaMalfoy: Bah, il se défile toujours, c'est lâche un serpentard XD part en courant avant de se faire tabasser par Laska et Diabolik de spontex revient timidement bon, voilà, tu a eu la suite, avec une nette amélioration de leur rapport... et bientôt encore un autre chapitre, j'ai de nouveau la pêche pour écrire
Bizoux mes chers lecteurs et revieweuses (parce que pour l'instant, pour e chapitre en tout cas, que des filles ), j'enregistre avant que mon ordi plante
