Auteur : Même que pour le chapitre précédent, Genevieve Black!

Ndla : Je ne devais pas faire de suite mais on m'a demandé un POV Harry et l'inspiration nocturne a eut raison de moi. Soit. Voilà donc. J'espère que vous apprécierez.

RAR :

Melhuiwen : J'étais super contente de ta review! Ça fait longtemps ! J'espère que tu aimeras aussi cette petite suite, et qu'il ne pleut pas dehors au moment où tu le lis. Bisouilles tout plein et merci !

Laurine : On dirait que les averses tombent un peu partout ! Merci pour ta review !

Llily.B : Euh. Oups. Ben la suite aussi est une death. … ris sadiquement désolée de t'avoir fait pleurer ! ( trop contente ) :-D Merci pour ta review ! La suite de PUQE ne devrait pas trop tarder… normalement...

Slydawn : Ouais, parrait que c'était assez triste… lol. Merci !

C'est crazysnape ou réellement crazsyanpe, lol ? enfin, merci pour ta review ! Suite de PUQE prochaine, comme je le dis plus haut dans une autre review. Normalement. Bisouilles !

Hdonela : Merci ! Bisou.

Nymphadora Tonks : Bien, je l'espère aussi ! Ces histoires me vont assez bien, je crois. Bisouilles !

Phaine : Merci d'avoir pris la peine d'écrire un petit mot ! Bisouilles et merci !

Marion-moune : Je pensais qu'il n'y avait pas besoin de plus. Mais j'ai tout de même écrit de qui suit ! Merci !

Isotope : Thanks ! Bonne lecture pour la suite !

Void : Désolée, lol. Merci de ton review !

Virginie Malfoy : Un autre point de vue de l'adieu que, j'espère, tu aimeras aussi. Bisou et merci !

Dop ou Dopamine : Merci de ton commentaire. J'espère que la suite te plaira également. Kisu !

Vert émeraude : Bah ouais, l'amour, ca dure jamais très longremps. Enfin, POV perso. Merci d'avoir commenté. Bisouilles, bonne lecture pour la suite !

Nami : Mais parce que je suis sadique à souhait, mon enfant ! Mouah ah ah. Lol. Bonne lecture si le cœur t'en dit ! Merci !

Ostrum : Merci bien! Bonne lecture !

Violette-Ceresse : Oui, on a toujours besoin de notre petite dose de tristesse quotidienne. Voilà une dose pour toi ! Bisouilles et merci !


Un baiser langoureux au détour d'un couloir.

Deux corps pressés dans une étreinte passionnée.

Halètement. Petit suçon au creux du cou qui se forme. Un lobe d'oreille mordillée.

- Draco...

Gémissement.

- Draco, arrête...

Une tête blonde s'écarte, un peu essoufflée. Son regard est brillant. Sa bouche happe l'autre pour un autre baiser. Mais l'autre le repousse.

- On a cours. McGo va nous tuer si on arrive encore en retard.

- 'N'a qu'à pas y aller du tout... essaie-t-il alors que ses mains se faufilent sous sa robe, avides de peau.

Soupirs. Dur.

Mais il le repousse à nouveau.

- Allez, l'incite-t-il en reprenant son sac laissé à l'abandon contre le mur.

Il défroisse un peu sa robe et marche jusqu'à la salle de classe, son compagnon sur les talons, toujours grognon. Ce dernier le rattrape rapidement. Leurs épaules se touchent.

- Ça fait une semaine qu'on ne s'est pas réellement pas vus, dit-il en le regardant du coin de l'oeil.

Silence.

- Harry !

Un soupir tout à fait différent des précédents.

- Je suis désolé, Draco, s'excuse-t-il en fuyant son regard. J'ai eu beaucoup de choses à faire.

- Et tu as terminé, maintenant ?

- ... Non.

Le Serpentard agrippe sa main et le force à arrêter pour le regarder.

- Eh, fait-il en lui relevant la tête d'un doigt sous le menton. Qu'est-ce qui ce passe ?

Un regard un peu trop triste. Un peu trop lourd.

Son visage est pâle.

- Tout va bien.

Mais sa voix tremble un peu. Il lui sourit néanmoins.

Draco l'attire dans ses bras et le serre contre lui. Tout doucement. Comme s'il était fait de porcelaine fragile.

- Tu me dirais... s'il y avait quelque chose, n'est-ce pas ? veut-il s'assurer en déposant un baiser sur sa pommette.

Une cloche.

Un sourire doux.

- On est en retard, fait-il en partant vers la classe de Métamorphose.


POV Harry

Mon coeur bat la chamade.

J'ai l'impression que mon sang boue dans mes veines.

Et que jamais mon corps ne supportera davantage la pression.

Je me glisse sur le banc d'Hermione où il ne reste qu'une place.

Draco me frôle. J'ignore son regard assombris.

Ma meilleure amie referme ses doigts autour de mon poignet, sous la table.

Vérifie mon pouls.

Cesse et serre ma main.

« Je sais », je lui dis dans un murmure.

Je dois me calmer.

Sinon, ça fait trop mal.


Ils me répètent que je devrais tout lui dire.

Avant que ça ne paraisse trop.

Mais je ne peux pas. Ne veux pas.

Allez donc dire à l'homme que vous aimez que vous allez crever.

Ils n'aiment pas lorsque je suis cynique. Ou que je me décourage. Que je les décourage.

Je suis un salop égoïste.

Peut-être.

Parfois, on dirait que ma conscience a pris des cours avec Snape.


Ça craint, la vie. Du destin, j'en ferais des copeaux.

J'exècre l'univers.

Sauf lui.

Mais ça ne durera pas. Impossible.

Je n'accepterai pas qu'il me voie dans mes pires moments.

Quand j'ai tellement mal que je hurle à m'en déchirer la voix.

Que je déchire mes draps d'hystérie.

Que j'ai des soubresauts jusqu'à en tomber de mon lit.

Ou que je pleure à m'en dessécher les yeux.

Amen.

Dieu de merde.


Au début, ils pensaient à des contrecoups tardifs.

Une espèce de syndrome du combattant.

Psychologique.

J'étais fou. Enfin, selon certains.

Batteries de tests aux noms imprononçables. Indissociables.

Minables.

Finalement, ils ont dit, en pesant bien leurs mots pompeux, que j'allais y passer.

Invariablement.

On trouvait finalement le sens des psalmodies de Voldemort dans ses derniers instants. Le chacal.

Malédiction.

Dans toutes ses significations.


Quand il y avait la guerre, j'ai voulu crever, oui.

Parce qu'on en vient à en avoir marre, tôt ou tard.

Trop de bleus. Trop d'écorchures sanguinolentes.

Et puis il y a eu Draco. Avec ses baisers sparadraps.

Et son amour.

Dans ses yeux gris-bleu, dans ses gestes doux et caressant.

Pour combler tout ce qu'on avait détruit dans ma vie, je voulais construire quelque chose avec lui. Apprendre.

Qu'on s'enseigne.

Et puis je l'aimais, ce con.


C'est quand on veut vivre qu'on meurt le plus rapidement.

Quelques mois de bonheur avant une autre bataille. Que j'étais dramatiquement certain de perdre.

Je n'étais pas assez fort, malgré tout.

C'est trop dur.

Ça me ronge de l'intérieur. Réellement.

Ça gruge et ça tue. Invariablement.

J'ai cessé toute activité un tant soit peu éprouvante parce que j'étais inapte à réaliser quoi que ce soit.

Même tenir sur un balai.

Sans tomber.

Je sombre, tout doucement.


Hermione a la foi.

Tandis que les autres prônent les potions et des traitements.

Qu'ils me laissent crever en paix.

Dans la déchéance sourde.


Première nuit avec Draco depuis... je ne sais plus.

Dans quelques jours, il part pour son manoir.

S'occuper de babioles et de papiers ennuyants.

Je me colle à lui.

Il dort, je crois.

Il faudrait que je lève la tête. Mais si ce n'est pas le cas, je ne veux pas qu'il me voie pleurer.

Je me sens faible.

J'ai pris des dizaines de potions.

Pour ne pas crier, cette nuit.

Amorti. Amorphe. Abruti.

Je ne devrais pas être ici. Dans son lit.

À frissonner au contact de sa main sur mon dos nu.

Aucun effort, qu'ils ont dit.

Mais j'en ai tellement besoin.

Ne m'enlevez pas mon dernier rempart devant la détresse.

Je vous en pris...


Draco est parti à l'aube. Je voulais me lever et aller lui dire au revoir près de la grande porte.

Mais je n'ai pas pu quitter mon lit.

J'ai l'impression que mes organes se sont liquéfiés à l'intérieur de moi.


Infirmerie.

Sous perfusions.

Et je ne sens plus rien.

Bémol.

J'ai mal au coeur.

Draco...

Tout est si noir.

Pardonne-moi...


Mes paupières sont de béton. Lourdes.

Si lourdes...

Je sens ta présence, mon amour.

Et ta main dans ma main.

Tes doigts qui caressent ma peau.

Ta voix qui, seule, me permet de ne pas me laisser aller complètement.

C'est si sombre, si froid.

Draco...

J'ai peur...


J'ai embrassé tes lèvres en sentant ton corps en entier tressaillir.

J'étais fort, pour la première fois depuis des mois.

Pour un peu, je me serais cru guérit.

Mais n'étant pas bête, je ne me réjouissais pas.

Et je jouissais de toi, simplement.

Mon ange blond. Ta peau contre la mienne, chaude et si exquise.

Mes larmes baignaient mon visage car je me refusais à fermer les yeux ou à détourner le regard.

Te voir, amour.

Tes yeux si beaux dont la glace n'était qu'un souvenir.

Ton corps accueillant pressé contre le mien.

Nous, gémissant ensemble.

Des soupirs pour litanie.

Des adieux que j'aurais voulu plus démesurés.

Et en même temps, si parfaits...


Un baiser sur ton front encore moite de sueur.

Tes bras serrés étroitement autour de ma taille.

Ton visage endormi et ta bouche légèrement enflée tendue vers moi.

Je baise tes lèvres. Délicatement. Et tu murmures mon nom dans ton sommeil.

Je capture, désespéré, ton image.

J'ai froid.

Draco...

Je t'aime...

FIN