Rah, je poste encore un chapitre avec pas mal de retard ! XO Trois semaines, je m'énerve toute seule ! Seulement les cours ont repris, je rentrais tard à la maison, et voila… Il faut avouer que j'ai eu un peu un passage à vide, je ne savais pas comment tourner les phrases, mais j'espère que le résultat n'est pas trop décevant !
Bon, j'arrête mon bla-bla et… RAR !
aiglus : Hello, alors comme ça tu me trouves imprévisible ? Je suis contente que ça te plaise. Je ne sais pas encore combien il y aura de chapitres en tout mais on approche quand même de la fin… Quoique j'ai encore quelques idées à mettre dedans ! Merci beaucoup pour ta review qui, comme d'hab, me fais énormément plaisir. Bisous !
Crookshank : Salut ! Pour tout te dire, je me suis un peu inspiré d'une fille que je connais pour Parvati, car les p qui se fichent des garçons avec qui elles sortent, ça existe bel et bien… (je commence à m'emporter, là). Merci pour ta review, voila la suite et bisous !
Allima : Hello, passé de bonnes vacances ? Et ne t'excuses pas pour le retard, voyons ! Alors toi aussi tu lis Nous les Dieux ? Je trouve les livres de Werber vraiment géniaux, même s'il ne dépassent quand même pas mon sorcier préféré ! Merci pour ta fidélité, ça me fait vraiment plaisir ! Bisous et voila la suite !
Anais : Hello ! Tu as hâte que Ron parle du Miroir avec Hermione ? Eh bien j'espère que ce chapitre te plaira alors… ;-) Bisous et merci à toi.
Clairette : Coucou ! Eh bien, ravie que ce chapitre t'es plu ! Moi aussi j'ai connu le mépris des autres filles un temps, alors je m'en suis un peu inspiré… Voila la suite et merci pour ta review et tes encouragements !
Sherazade : Hey ! Une nouvelle preuve du sadisme de Heav' ? Eh bien pourquoi pas ? lol. Tu as raison de ne pas mettre de titre à tes chapitres, c'est la prise de tête totale et de toute façon personne ne les lit (je pars dans ma déprime, là !) Je rigole, je vais pas commencer à me plaindre, je suis trop heureuse d'avoir des lecteurs comme toi qui apprécies mes fics ! Merci mille fois et voila la suite !
Shadox : Ola ! Non non, ça ne me dérange pas du tout que tu trouves les failles dans mes fics, c'est même plutôt amusant (quoique… qqun m'a fait remarqué qu'Hermione était stupéfiée dans le tome 2, je l'avais complètement oublié, j'avais l'air fine !). Continu comme ça ! Quiproquo ? Hum… pas mal, vraiment ! Merci pour tout (je me répète mais ça me fait toujours autant plaisir) pour ta gentille review, et v'la la suite ! Kiss
Missannie : Salut ! Je suis devenue toute rouge quand j'ai lu ta review, ma fic, une des meilleures sur Ron et Hermione ? J'en suis toute chamboulée, mais je pense néanmoins qu'il y en a de vraiment excellente… Quoiqu'il en soit, je te remercie beaucoup et je te livre la suite immédiatement Xp Bisous !
Servane : Hello ! Pour les titres des chapitres, je t'approuve tout à fait : c'est beaucoup plus facile de s'y retrouver après qqun chapitres… Quand je lis des fics avec seulement des numéros, des fois je pète les plombs parce que je ne sais plus ou j'en suis (je commence à raconter ma vie là…). Pour la scène M, je pense finalement que je vais plutôt faire un one-shot une fois, un truc après-Popularité ou il y en aura une… Merci, voila la suite et grosse bise !
Anonymous : Coucou, merci je suis vraiment touchée que tu aimes ma fic. J'espère que la suite te plaira, bisous !
AnnaOz : Salut ! Pour ta « supplication », je t'assure que je n'ai pas voulu te plagier, enfin tu verras bien pourquoi je dis ça en lisant cette suite ! Merci pour ton gentil mot, bisous.
Merci aussi énormément à Anacofleb, SoPhIaGrInT, smoke, virg05 (tu me fais trop rire toi avec ton fusil !), steffy12, vava cracra, Selphie451, Ashlee77 et Sweet Amy.
Résumé du chapitre précédent :
Parvati a embrassé Ron par surprise mais celui-ci la repousse, inquiet pour Hermione car il a ressenti sa douleur grâce au Miroir. Parvati lui demande de sortir avec elle, Ron s'apprête à lui répondre non mais elle s'en va en croyant qu'il veut réfléchir.
Plus tard, Parvati et Lavande sont dans leur dortoir sans savoir qu'Hermione est cachée dans la salle de bain. Elle les entends raconter des méchancetés à son sujet mais apprend néanmoins que Ron n'a pas encore accepté de sortir avec Parvati.
Quand tout s'arrange
Après avoir attendu quelques instants, Hermione sortit de la salle de bain. Elle s'était efforcée de rendre son visage plus présentable en s'aspergeant d'eau mais elle savait que ses pleurs étaient encore visibles. Elle jeta un coup d'œil à la trousse de maquillage de Lavande en se demandant si elle ne pouvait pas, pour une fois, lui chiper un peu de fond de teint, mais elle renonça en repensant à la fois ou la blonde en avait tellement mis qu'elle avait eu le visage comme figé.
Il n'était que 2h de l'après midi mais elle avait l'impression de n'avoir pas dormi depuis des années. Elle entendait le bruit de la fête après-Quidditch qui battait son plein dans la salle commune sans être attirée par l'envie de célébrer la victoire des Griffondor avec les autres. Cela n'avait jamais été son truc mais cette fois-ci elle avait une raison supplémentaire pour ne pas y aller : elle n'avait aucun envie de voir Parvati faire les yeux doux à Ron comme elle l'avait elle-même dit.
Elle avait été soulagée –et le mot était faible- que Ron n'ait pas encore donné sa réponse à Parvati mais elle ne se faisait pas trop d'illusion. Pourquoi refuserait-il ? Parvati arrivait toujours à ses fins avec les garçons et Ron ne demandait qu'à être admiré…
« Si tu savais ce que je peux t'admirer en secret » se dit Hermione en soupirant.
Elle hésitait à présent sérieusement entre descendre féliciter Ron, Harry et Ginny ou rester dans le dortoir à ruminer ses pensées quand quelqu'un frappa à la porte. Hermione sursauta légèrement : qui cela pouvait-il être ? Lavande et Parvati étaient sorties, Ginny était déjà passée et les garçons n'avaient pas le droit de venir…
Elle hésita quelques secondes quant le coups recommencèrent, plus insistants.
-Qui est là ? cria Hermione.
La voix qui lui répondit lui fit un violent coup au cœur :
-C'est moi, Ron ! Ouvre-moi s'il te plait !
-Ron ? demanda Hermione surprise en ouvrant la porte.
Ses cheveux étaient encore plus ébouriffés que d'habitude et Hermione fut frappée de constater à quel point il était grand. Grand et imposant. Bien sûr elle savait depuis toujours que Ron faisait une bonne tête de plus que Harry mais elle ne s'était jamais sentie aussi minuscule à côté de lui. Ses épaules s'étaient élargies et sa chemise entrouverte laissait apercevoir son torse. C'était sûr, ce n'était plus le gamin maladroit avec une tâche sur le nez qu'elle avait rencontré en première année… A présent, il était presque un homme, mais un homme qui avait conservé son air un peu enfantin qui la faisait tant s'attendrir.
Elle rougit en se rendant compte de ses pensées et essaya tant bien que mal de se reprendre en lui demandant :
-Qu'est-ce que tu fais là ? Comment es-tu entré ?
Mais Ron ne sembla pas entendre sa question. Il entra dans la pièce et Hermione referma la porte. Tout dans son attitude trahissait l'inquiétude, depuis sa façon de se balancer d'un pied sur l'autre jusqu'à ses mains qu'il avait enfoncées nerveusement dans ses poches.
-Ou étais-tu ? demanda-t-il sans préambule.
Hermione ouvrit des yeux ronds devant l'étrangeté de la question :
-Hé bien, ici, tu vois bien… Mais tu n'as pas répondu à ma question : comment es-tu entré ?
Ron haussa les épaules, trouvant visiblement que ce n'était pas important mais il répondit tout de même :
-Pendant les vacances j'ai trouvé dans les affaires de Fred George des bottes qui te permettent de voler à quelques centimètres au-dessus du sol…
Hermione jeta un coup d'œil à ses chaussures. C'était effectivement des bottes qui auraient eu l'air complètement ordinaires si elles n'avaient pas été dotées de petites paires d'ailes sur le talon.
-Ca alors ? dit Hermione, impressionnée. Comment ont-ils fait ?
-Hermione ! s'écria le rouquin. Ne change pas de sujet, j'étais inquiet pour toi !
-Inquiet ? répéta la petite brune, oubliant instantanément la nouvelle invention des jumeaux.
Ron s'approcha d'elle et lui demanda plus gentiment :
-Je veux dire… Pourquoi est-ce que es partie si rapidement –il se passa nerveusement
la main dans les cheveux- est-ce que tu vas… bien ?
Hermione, de plus en plus étonnée par l'attitude du rouquin ne répondit pas tout de suite et Ron en profita pour s'approcher encore plus d'elle. Il posa maladroitement sa main sur son épaule en plongeant son regard azure dans le sien. Ce simple geste la fit frissonner de tout son être, il n'avait jamais été aussi familier auparavant…
-Hermione, qu'est-ce qui se passe ?
Avait-il compris qu'elle était partie à cause de Parvati ? Avait-il vu son désarroi à la vue de la brune l'embrassant ? Hermione, trop troublée par la présence de Ron si près d'elle ne réussi pas à lui dire que oui, tout allait bien, qu'elle était juste un peu fatiguée, qu'elle n'avait pas envie de faire la fête mais qu'elle le félicitait pour son excellent match.
-Heu, je… rien, tout… tout va bien, balbutia-t-elle gauchement.
Comme elle pouvait perdre tous ses moyens quand il était près d'elle ! Les battements de son cœur avaient redoublés d'intensité et elle eut même peur que Ron entende le bruit sourd qu'ils provoquaient.
-Non, ça ne va pas, dit-il en fronçant les sourcils, visiblement mécontent. Ne me ment pas ! Tu es partie précipitamment, et en plus tu as pleuré !
-Ça se voit à ce point ? demanda-t-elle en portant ses mains à son visage, effleurant au passage les doigts de Ron.
-Non, répondit le rouquin en détachant son visage d'Hermione et en agitant impatiemment la main. Mais la n'est pas la question…
-Ron, le coupa-t-elle. Comment sais-tu que j'ai pleuré si ça ne se voit pas ?
Hermione, en disant cela, avait tout de suite pensé à Parvati et à Lavande. Elles l'avaient sûrement vue partir en courant et elle les voyaient tout à fait rapporter cette histoire à Ron avec leur insupportable petit air méprisant. Mais, à la façon dont Ron avait réagit à sa question, elle sut tout de suite qu'elle n'avait pas deviner juste. En effet, le rouquin avait soudainement rougis et son visage exprimait la même chose que quand sa mère l'avait surpris à insulter très vulgairement Malefoy pendant les vacances, c'est-à-dire la surprise et l'embarras.
-Hé bien, heu… je… répondit en semblant chercher frénétiquement une réponse valable…
-Je t'écoute, dit Hermione d'un voix plus sèche qu'elle ne l'aurait voulu.
Ron parut un peu perdu pendant quelques instants, puis il répondit sans croire lui-même à ce qu'il disait :
-Je l'ai deviné.
-Tu l'as deviné ? répéta Hermione plus soupçonneuse que jamais. Tu n'as rien trouvé de mieux ?
Ron tritura alors maladroitement la ficelle qu'il avait autour du cou. Hermione ne l'avait pas remarqué avant, trop obnubilée par le torse du jeune homme mais il lui sembla à présent bizarre que Ron ait un collier, ce n'était pourtant pas son genre… A moins que…
Prise d'une soudaine impulsion, Hermione se jeta sur le rouquin et commença à déboutonner sa chemise.
-Hermione ! s'écria Ron, ahuri. Mais qu'est-ce que tu fais ?
Mais le doute qu'elle avait ressenti la petite brune se concrétisa. Sur le torse du jeune homme, à l'endroit du cœur se trouvait le fameux Miroir qu'elle avait frénétiquement étudié la nuit dernière… Elle arracha le petit objet du cou de Ron et jeta un œil à sa surface : son propre visage la fixait et paraissait complètement ahurie, ce qui reflétait exactement son sentiment.
Elle détacha lentement le regard du Miroir pour le poser à nouveau dans les yeux de Ron.
-Hermione, je… tenta-t-il.
-Ron, dit-elle en faisant de gros efforts pour ne pas lui hurler dessus, qu'est-ce que c'est que ça ?
-Le… le Miroir du Cœur, dit Ron d'une voix hachée. Tu sais, on t'en a parlé avec Harry…
-Je sais ce que c'est, le coupa Hermione en détachant bien les mots, ce que je veux dire c'est comment as-tu pu ?
Ron comprit à ce moment-là qu'il venait de produire une catastrophe. Hermione le regardait d'une manière qu'il n'avait jamais vue auparavant. Elle tremblait pour contenir sa rage, ses poings serrés étaient presque blancs mais le pire était dans son regard. Pour la première fois, Hermione ne la regardait pas qu'avec de la colère, mais avec de la trahison et de la déception. A présent, il se rendit compte que jamais auparavant elle ne l'avait vraiment méprisé. Il avait eu peur de ne pas être à la hauteur à ses yeux mais il compris à cet instant que c'était maintenant qu'il la décevait. Il pria mentalement pour qu'elle cesse de le regarder comme ça. Il préférait cent fois qu'elle lui hurle dessus plutôt qu'elle ne le regarde avec l'air de dire qu'elle ne pourra plus jamais lui adresser la parole.
-Hermione, laisse-moi t'expliquer… dit-il avec une voie teintée de désespoir.
-Comment as-tu pu faire une chose pareille ? cria-t-elle enfin. Qu'est-ce que tu voulais savoir de moi, Ron ? Que cherchais-tu à savoir en lisant dans mes sentiments ?
-Hermione, je t'en prie…
-Tu voulais savoir à quel point je me sens minable, c'est ça ? Tu voulais vérifier que je me sentais assez mal pour ne plus t'en vouloir ?
-Non, je…
Elle paraissait complètement hors d'elle. Il ne comprenait pas le sens de ses paroles mais il savait qu'elle se trompait sur son compte. Il lui semblait à présent urgent de s'expliquer avec elle… Mais il savait qu'elle ne voulait pas l'entendre, elle était encore beaucoup trop furieuse contre lui pour entendre ses explications et il commençait sérieusement à hésiter entre la forcer à l'écouter ou la laisser crier tout son saoul.
-Pourquoi est-ce que tu cherches toujours à me faire du mal ? cria-t-elle encore.
A cette dernière phrase, Ron ne pu s'en empêcher : il la prie brusquement pas les épaule d'une main et posa l'autre sur sa bouche.
-Arrête de dire des conneries ! dit Ron en regardant son visage rempli de surprise. Comment peux-tu t'imaginer une seule seconde que je veuille te faire du mal ?
Hermione se dégagea sans qu'il ne la retienne.
-Ron, tu…
-Non, maintenant c'est toi qui m'écoutes ! dit-il fermement mais sans hausser la voix. Je ne te laisserais pas dire que mon but est de te faire du mal !
-Alors pourquoi as-tu utiliser ce Miroir sur moi ? demanda-t-elle.
Ron remarqua avec soulagement qu'elle ne semblait plus fâchée mais une lueur à la foi triste et surprise s'était allumée dans ses yeux noisette.
-Je vais tout t'expliquer… dit-il. Eh bien voila…
-Oui ? demanda Hermione, franchement curieuse.
Ron se rendit compte à cet instant précis que ce qu'il avait à lui dire ne serait pas facile à prononcer. Il n'avait pas l'habitude de se dévoiler mais il savait que cette fois il n'allait pas y échapper.
Il passa nerveusement sa main dans ses cheveux et commença :
-Hermione, il me semble que ces temps on ne fait que se disputer et ce n'est pas facile pour moi…
-Ce n'est pas facile pour moi non plus, dit-elle brusquement.
-Oui, je sais… Et je sais que la plupart du temps c'est de ma faute. Depuis qu'on se connaît il est vrai qu'on ne s'entend pas toujours bien toi et moi, mais j'ai l'impression que ça empire depuis quelques mois… Il me semble que les moments où l'on discute sans s'entre-tuer sont de plus en plus rares…
Il lui jeta un regard interrogatif mais elle semblait trop troublée pour affirmer ce qu'il venait de lui dire. Elle le regardait comme si elle le voyait pour la première fois, comme si elle pensait à autre chose mais qu'elle le jaugeait en même temps. Ron se sentit vite mal à l'aise sous se regard-là et ne pu s'empêcher de détourner les yeux. Pour se donner contenance il fit quelques pas en direction de la fenêtre. Il lui tournait le dos et il ne vit donc pas qu'Hermione avait touché la surface du Miroir et avait passée la cordelette autour de son cou.
-J'ai l'impression que tu me détestes de plus en plus, continua-t-il en sentant une marée d'émotions l'envahir. Je sais que je ne suis pas facile à vivre et que je ne suis de loin pas le garçon le plus –comment dire ?- distingué de l'école. Seulement, sentir que tu me méprise, c'est au-dessus de mes force. J'avais besoin de savoir ce que tu pensais de moi et comme j'avais un match de Quidditch, c'était l'occasion rêvée. Je voulais mettre les choses au point avec moi-même, je voulais que tu sois fière de moi au moins une fois dans ta vie.
Ron appuya son front contre la vitre tiédie pas le soleil qui brillait encore un peu dehors. Il ne pouvait toujours pas se résoudre à la regarder.
-Pendant le match, j'avais donc le Miroir sur moi. J'ai ressenti tes sentiments et je crois que je n'ai jamais été aussi heureux quand j'ai constaté que tu ne me méprisais pas. J'ai même senti que tu étais fière de moi et j'ai su tout de suite que c'était grâce à cela que j'ai réussi à faire un bon match. J'ai alors voulu te remercier, même si tu n'aurait sûrement pas compris pourquoi, je voulais le faire. Mais à ce moment-là Parvati m'a sauté dessus et je n'ai plus réussi à te retrouver. Je sentais que tu souffrais mais je ne savais pas pourquoi, je pensais que quelqu'un t'avais fait du mal… Je comprends maintenant que cette personne c'était moi.
-Non, tu te trompes…
Ron se tourna brusquement vers elle, surpris pas ce qu'elle venait de dire. Il remarqua aussitôt qu'elle pleurait et il se mit d'emblée à s'inquiéter :
-Hermione, pourquoi est-ce que tu pleures ?
Hermione sourit dans ses larmes pour le rassurer mais Ron en fut encore plus bouleversé : était-elle triste ou heureuse, finalement ?
-Ce n'est rien, dit-elle. Et je t'assure que si j'ai souffert tout à l'heure ce n'est pas de ta faute.
-Pas de ma faute ? fit Ron complètement perdu.
-Non.
-Mais alors, dit-il en se rapprochant d'elle, qui est l'enfoiré qui t'a fait du mal ?
Hermione essuya ses larmes en prenant tout son temps pour éviter de lui répondre.
-Hermione, réponds-moi, insista-t-il.
Elle lui sourit à nouveau :
-Ron, je t'assure que ce n'est pas grave. Et puis ce n'est pas un garçon qui…
-Une fille ? s'exclama Ron.
-Non ! intervint la petite brune. C'est personne, je veux que c'était plutôt une situation…
-Quelle situation ?
Elle hésita quelques instants avant de lui répondre :
-Je ne peux pas te le dire.
Ron fronça les sourcils et sentit une bouffée de colère l'envahir :
-Comment ça, tu ne peux pas me le dire ? Je suis ton ami, non ?
-Ron ! s'écria-t-elle de lassitude, on a déjà eu cette conversation !
-Me souviens pas, répliqua-t-il de mauvaise foi en faisant la moue.
Hermione ne pu s'empêcher de sourire devant la mine boudeuse de Ron mais elle repris vite ses esprits :
-Ron, il faut que tu comprennes que même si on est amis je n'ai pas toujours envie de tout te dire, et d'ailleurs ça ne tient pas qu'à toi !
Ron, qui avait croisé les bras de mécontentement releva la tête :
-Tu veux dire… tu ne me le cache pas qu'à moi ?
-Bien sûr que non ! dit Hermione en levant les yeux aux ciel. On a tous nos secrets tu sais, et j'aimerai que tu respectes le fait que je n'ai pas toujours envie de tout raconter à qui que ce soit. D'autant plus que ce n'est vraiment pas important !
-D'accords, soupira-t-il, résigné. Mais je veux que tu me promettes que si quelque chose ne va pas…
-… tu seras le premier à le savoir, affirma-t-elle.
Ron sourit, soulagé de constater que tout rentrait à nouveau dans l'ordre. Il s'approcha encore d'elle, hésita une dixième de seconde et, pris d'une impulsion soudaine la pris doucement dans ses bras. Une toute petite étreinte qui lui fit tout de suite énormément de bien. Hermione ne le repoussa pas et il en profita pour plonger son nez dans ses cheveux en murmurant :
-On arrête de s'engueuler tout le temps, d'accords ?
-D'accords, répondit-t-elle.
Sa voix était un peu étouffée car son visage était collé contre son torse. Elle était vraiment toute petite, et tellement fragile… Il ne voulait pas que quiconque lui fasse du mal.
Après encore quelques secondes il se détacha d'elle. Gêné de se retrouver en tête à tête après cette étreinte aussi agréable qu'inhabituelle, il lui lança d'une voix faussement enjouée qui cachait tant bien que mal son désarroi –le même désarroi qui s'emparait de lui à chaque fois q'elle était si proche- :
-Hum, bon… je crois que je vais redescendre, maintenant… Tu viens ?
-Oh, hé bien, hésita-t-elle, je ne sais pas, je… oh, et puis pourquoi pas ?
Elle lui emboîta le pas et tous deux se dirigèrent vers la porte. Juste avant de sortir, Ron se tourna vers elle et lui demanda :
-Au fait, ton parfum…
-C'est celui que tu m'as offert à Noël, finit-elle, surprise qu'il l'ait reconnu.
-Il me semblait.
Elle sourit, enleva discrètement le Miroir et suivi Ron jusqu'à la salle commune.
Voilà ! N'oubliez pas de laisser une tite review.
