Résumé du chapitre précédent :
Ron va trouver Hermione dans son dortoir pour s'assurer qu'elle va bien puisqu'il a senti sa peine lorsque Parvati l'a embrassé, même s'il n'a pas compris que c'était à cause de ça qu'elle avait mal. La, Hermione se rend compte que Ron porte le Miroir du cœur et s'énerve contre lui. Ron est alors contraint de lui avouer que c'est parce qu'il voulait qu'elle soit fière de lui qu'il a voulu lire dans ses sentiments. Pendant ses aveux, Hermione met discrètement le Miroir à son cou. Enfin, ils se réconcilient et descendent ensemble à la salle commune pour faire la fête avec les autres.
Bonjour à tous ! Voila le nouveau chapitre que je publie pour une fois dans les temps. Je préfère vous prévenir tout de suite, il n'y a pratiquement pas de dialogue. Ce soir je pars en voyage d'étude à Berlin (Vive la bière d'Allemagne !) et je n'aurai donc pas l'occasion d'écrire. Mais je ferai tout mon possible pour publier la suite la semaine d'après, en attendant je médite déjà pour essayer d'imaginer à quoi ça va ressembler car ce sera probablement le dernier chapitre et je veux qu'il soit bien fait. Voila, je passe maintenant aux réponses au reviews :
Anacofleb : Oui je commence à me lasser à les faire s'engueuler à longueur de temps, alors je fais un petit chapitre romantique pour une fois ;-) Bisous et merci à toi.
virg05 : Un fusil, une hache, une tronçonneuse… Dis donc vaut mieux pas t'énerver toi ! lol Merci pour la review et voila la suite.
Crookshank : Oui, la fin de la fic n'est pas pour tout de suite, il y aura encore je pense un chapitre après celui-ci. Et non, Ron n'est pas encore prêt, en tout cas il n'a pas encore compris ! Merci de reviewer si fidèlement ;-) et voila la suite. Bisous !
Selphie451 : Voila la suite ! Voila la suite ! lol bisous et merci.
Shadox : Ah, un mec comme Ron, tout le monde en rêve ! Je suis contente que même si c'est un chapitre un peu à l'eau de rose ça reste réaliste, c'est le plus important. Pour les mots qui partent dans tous les sens, j'ai arrangé ça, ça devrait jouer maintenant. Je sais pas ce qu'il y a eu (c'est pas de ma faute !). Et non, tu n'est pas bizarre, moi aussi j'évite de salir les vitres avec mon front. Les elfes de maison devront nettoyer, les pauvres. Enfin bref, j'arrête de délirer ! Au fait, j'ai utilisé le titre de chapitre que tu m'avais proposé pour ce chapitre-là, je trouve qu'il correspond bien ! Je te souhaite une bonne lecture sans oublier de te remercier pour la review ! Biz.
Sherazade : Alors, bien repris l'école ? ;-) Pour le titre du chapitre, il m'a tellement fais rire que je pouvais pas m'empêcher de le mettre lol. Tu as raison, un garçon qui « renifle » une fille, c'est qu'il a quelque chose derrière la tête ! Merci pour tous ces compliments, je suis plus rouge que quand Ron s'énerve avec Hermione. Gros bisous, merci et bonne lecture !
Aminteitha : Comme ça t'as trouvé un gars comme notre Ronichou préféré ? Hé ben t'as de la chance ! ;-) Pour le miroir, il est issu de mon imagination déglinguée, impossible de le trouver sur le marché lol. Merci et voila le prochain chapitre !
Anais : Je suis contente que ce chapitre t'ais plu Pour les réponses aux reviews, c'est normal et en plus, ça me fait plaisir. Oui ça me prend pas mal de temps, mais les reviewers prennent aussi le temps d'écrire un truc alors voila ! Bisous, merci et bonne lecture !
Allima : Les vacances, ça s'est bien passé merci, c'est toujours mieux que de bosser ! Tu espères que Parvati va s'en prendre plein la tête ? Tu va pas être déçue… ;D Merci pour la review !
manuelfe : Salut ! Merci pour ton gentil compliment, ça me fait vraiment plaisir ! J'espère que la suite va te plaire, et je te souhaite une bonne lecture ! Bisous.
pokiekokie : Aucun risque que je ne laisse tomber ma fic ! Merci et bonne lecture.
AnnaOz : Pour les bottes, j'ai été inspiré mais je ne sais pas par quoi, il est fort possible que ce soit par Hermes de Walt Disney ! Et le coup du parfum, pour moi c'est clair et net que quand un gars cherche à sentir l'odeur d'une fille c'est parce qu'il a des sentiments pour elle ! Merci pour ta fidélité, bonne lecture !
Clairette : Non, je ne me lasse jamais des gentilles reviews, ça fait toujours plaisir ! Merci pour tout, bisous et bonne lecture !
Servane : Moi aussi j'aime quand tout s'arrange, en général j'évite même de regarder ou de lire des trucs qui finissent mal, ça me met le moral en bas… Et toi, à quand la suite de ta fic ? Je suis impatiente de connaître la suite. Bisous et un grand merci.
Missannie : Désolée de te décevoir ! Mais patience, un jour viendra ou le prince d'Hermione se manifestera (je délire la). Merci pour la review et bonne lecture !
Un grand merci aussi à anonymous, rupertforever, emmi, Rose Monaghan Weasley, Jo Potter, aiglus et elody, ça me fait plaisir tout plein.
Quiproquo
-Bon, moi, je vais me coucher, dit Harry en étouffant un bâillement. Tu viens ?
-Dans deux minutes, répondit Ron. Je dois encore corriger ce qu'Hermione m'a noté.
Harry hocha la tête et se dirigea vers le dortoir.
Après avoir fêté l'événement de la victoire du match de Quidditch dans la salle commune jusqu'à une heure avancée de l'après-midi, Harry, Ginny, Hermione et lui étaient allés se promener dans le parc, préférant la fraîcheur du soir que la Grande Salle bondée. En effet, après avoir bu et mangé toute la journée toutes sortes de choses que les nouveaux candidats du poste de « chahuteurs en chef » avaient ramenés des cuisine, même Ron n'avait plus faim. Ils étaient rentrés vers 21 heures, Ginny et Harry se tenant discrètement la main tandis qu'Hermione et lui discutaient de choses et d'autres comme ils le faisaient encore avant leurs nombreuses disputes. Puis, dans la salle commune, Hermione avait proposé de profiter d'avoir congé le lendemain pour avancer dans leurs devoirs et d'ainsi pouvoir profiter de leur journée de libre. Tout le monde avait suivi son idée même si Ron le faisait plus pour lui faire plaisir que par envie de travailler. Il était à présent autour de minuit. Hermione et Ginny étaient montées peu avant Harry et le rouquin pensait bientôt l'imiter.
Ron s'étira longuement dans son fauteuil de la salle commune et repensa à la journée qui s'était déroulée. Il ne s'était pas senti aussi bien depuis longtemps et, à bien y réfléchir cette journée aurait pu facilement être qualifiée de parfaite. Jamais il n'avait senti de sentiment aussi grisant de bien-être. Il y avait d'abords eu la victoire du match de Quidditch et il devait s'avouer sans prétention qu'il avait bien joué. Il entendait encore les hurlements de joie quand il avait réussi à arrêter le fameux tir d'Anthony Goldstein, et cela avait encore plus exaltant que lors de son premier match pour l'unique et bonne raison qu'Hermione l'avait vu et avait été fière de lui. Puis, leur réconciliation s'en était suivie et rien n'avait été plus agréable que de la tenir dans ses bras, même si cela n'avait duré que quelques secondes.
Ron repensa au moment ou Hermione s'était jetée sur lui pour lui arracher sa chemise et découvrir le Miroir. Il ne s'y attendait pas de tout et, pendant une dixième de seconde il avait bien cru que la jeune femme voulait lui enlever sa chemise pour des raisons auxquelles il préférait ne pas penser. Il se sentit rougir ; comment avait-il pu croire une seule seconde qu'Hermione lui sautait dessus pour… ce genre de chose ? Il savait parfaitement que ce n'était pas son genre. Et, de plus, Hermione et lui étaient amis. Juste amis.
Il n'avait jamais pensé à elle de cette façon et celui ne lui serait probablement jamais venu à l'idée si la petite brune n'avait pas fait une chose pareille. D'ailleurs, il y a à peine deux ans il n'avait même pas remarqué qu'elle était une fille. Bien sûr, elle n'avait rien de masculin, mais elle était cependant bien plus qu'une fille normale. D'ailleurs, aucunes autres femme ne lui ressemblaient et ne lui arrivaient pas même à la cheville. Ce n'était pas une spécialiste du gloussement comme tant d'autre, elle ne cherchait pas à se mettre en valeur avec des artifices tel que des habits provocants ou des coiffures extravagantes et elle ne faisait partie d'aucune bande réservée exclusivement de filles. Elle n'était proche de personne d'autre que lui et de Harry et ne ressemblait à personne mais elle brillait de quelque chose que n'avait pas les autres. Mais elle était son amie, rien de plus.
Alors, pourquoi se sentait-il si gêné, tout à coup ? Pourquoi avait-il le sentiment de ne pas se dire la vérité à lui-même ?
Ron passa nerveusement sa main dans ses cheveux en cherchant à comprendre ce qu'il se passait dans sa tête. Il essayait depuis cet après-midi de ne plus penser à ce qu'il avait ressenti quand elle l'avait approché de cette manière, cherchant tant bien que mal à caché ce moment-là au plus profond de son esprit sans jamais ne plus y penser mais le sentiment qu'il avait perçu ne cessait de lui revenir en tête, le narguant sa cesse. Car il n'avait pas seulement été surpris, complètement ahuri de la voir déboutonner sa chemise avec une telle ferveur. Cela lui avait plu. Il avait été… attiré par elle. Ron se trémoussa dans le canapé, sûr qu'il devenait fou. Ce n'était pourtant pas possible, pas elle.
« Ce n'est pas n'importe qui, c'est Hermione ! » se dit-il à présent presque furieux contre lui-même.
Il ne savait pas s'il devait se donner des baffes pour ressentir quelque chose comme ça à son égard ou pour le fait de n'avoir pas remarqué plus tôt qu'elle était désirable. Il ne l'avait jamais vu que comme une amie, une amie toujours présente, fiable, intelligente avec encore une tonne d'autres qualités qui ne correspondaient pourtant pas aux caractéristiques de la petite amie parfaite. Mais maintenant qu'il avait eu cette espèce de révélation, il n'était plus aussi sûr de lui. A bien y réfléchir, Hermione n'était certainement pas laide. Au contraire, elle avait un joli visage, des yeux vif et intelligent d'une jolie couleur marron et de longs cheveux en bataille qui lui donnaient un petit air sauvage.
Ron s'imagina alors le corps de la petite brune en rougissant de plus belle. Il le voyait ni trop rond, ni trop mince, mais bien proportionné. Quant à sa poitrine, il avait plusieurs fois constaté qu'elle n'en était certes pas démunie…
Ron joua nerveusement avec ses longs doigts en se sentant parfaitement stupide. Il avait du mal à se rendre compte qu'il pensait à elle de cette manière après toutes ces années d'amitié sans la moindre ambiguïté. Pourtant, il devait maintenant s'avouer qu'il éprouvait quelque chose de particulier pour elle. Quelque chose qu'il n'avait jamais ressenti auparavant pour qui que ce soit car c'était autre chose qu'une simple admiration comme celle qu'il avait eu à l'égard de Fleur Delacour, par exemple. Cela allait au-delà de ça, sans qu'il ne sache exactement ce que c'était.
Ron se positionna plus confortablement sur le sofa en soupirant longuement. La journée avait été riche en évènement et plus encore en émotions. Il regarda le feu qui crépitait encore doucement, les flammes ayant un effet quelque peu envoûtant sur lui. Il ne pouvait pas se résoudre d'y détacher les yeux.
Il sentit progressivement la fatigue l'envahir mais il n'avait aucune envie de faire l'effort de se lever pour retrouver la fraîcheur du couloir. Il faisait tellement agréable dans cette pièce, le feu la chauffant doucement… L'atmosphère était tellement confortable… Ses yeux se fermèrent lentement et il ne chercha alors plus à se retenir : il s'endormit.
La jeune femme n'arrivait pas à s'endormir. Elle savait que Ron n'était pas encore rentré car elle n'avait entendu aucun bruit venant du dortoir. Elle se demanda s'il n'était pas encore dans la salle commune et, voulant en avoir le cœur net, décida d'aller le vérifier elle-même. Elle se leva doucement pour ne pas réveiller ses camarades, enfila rapidement une robe de chambre et ouvrit la porte du dortoir sans faire le moindre bruit.
Ses pieds nus se refroidirent instantanément au contact du sol totalement gelé du couloir mais elle n'y prêta aucune attention. Elle descendit rapidement les quelques marches qui conduisaient à la salle commune et se rendit compte avec déception qu'il n'y avait personne. Elle passa une main lasse dans ses longs cheveux foncés en se résignant à remonter se coucher quand un ronflement sonore la fit sursauter. Elle se retourna brusquement dans la direction du bruit et aperçu en regardant attentivement qu'une masse de cheveux roux et ébouriffés dépassaient d'un canapé. Elle sourit avec satisfaction en sentant son cœur battre de plus belle. Elle s'avança sur la pointe des pieds vers le rouquin pour ne pas le réveiller et s'installa face à lui sur la petite table basse.
Ron était affalé sans la moindre retenue et cela lui donnait un côté rebelle qui lui plut tout de suite. Ses cheveux mi-longs retombaient en désordre sur son visage. Sa bouche pleine était légèrement entrouverte et son visage avait l'air si paisible, comme si rien ne pouvait l'inquiéter. Ses bras musclés étaient nonchalamment posés sur les accoudoirs du fauteuil.
Elle le trouvait si sexy qu'elle ne pouvait plus se résoudre à l'observer sans le toucher. Elle se leva en silence et approcha une main de son visage qu'elle posa avec une légère hésitation. Avait-elle le droit de faire ça ? Pouvait-elle réellement profiter du sommeil du jeune homme pour le toucher, l'explorer comme elle en avait si envie ? Elle caressa avec incertitude la joue rugueuse de Ron tout en hésitant entre le laisser tranquille, le réveiller ou continuer à faire ce qu'elle voulait de lui. Elle soupira, retira sa main et posa un léger baiser en guise d'adieu sur le front de rouquin. Immédiatement, il émit un grognement de satisfaction.
-Désolée, je ne sais pas si tu serais très content de moi si tu te réveillais par malheur, chuchota-t-elle.
Mais après tout, il lui avait semblé qu'il avait aimé ça. Qu'avait-il de mal à faire quelque chose certes sans son consentement, mais qu'il appréciait ? Cette pensée lui incita à continuer son observation. Elle passa sa main dans ses cheveux, retirant ainsi quelques mèches qui encombraient son visage. Puis elle faufila très doucement ses doigts dans cou avant de les passer sous sa chemise. Il gémit doucement et elle ne pu alors plus se retenir.
Ron était entrain de faire le rêve le plus parfait de son existence sans s'en rendre compte. Il s'était tout d'abords endormi et la première personne qu'il avait vue dans ce monde imaginaire était Hermione. Elle lui parlait avec la plus grande douceur, se rapprochant de plus en plus de lui. Il ne savait absolument pas de quoi elle parlait mais peu lui importait tant qu'elle ne cessait pas d'être vers lui. Elle le regardait avec la plus grande attention comme s'il n'y avait personne d'autre sur terre. Elle souriait de la plus belle façon qu'il ne pouvait exister. Ses cheveux étaient relevés en un élégant chignon et elle portait la même jolie robe qu'elle avait mise lors du bal de Noël.
Il la trouvait incroyablement belle, plus belle encore que lors de ce fameux bal. Son attention était entièrement dirigée vers lui sans que personne ne vint troublée cette intimité. Et il aimait ça.
Ron leva un bras, désireux de la rapprocher encore plus de lui. Il voulait la prendre dans ses bras, la sentir tout près de lui. Il voulait qu'elle et lui ne fassent plus qu'un pour qu'elle ne regarde plus jamais un autre homme.
Il réussi à lui attraper le bras et il l'attira contre lui. Elle sourit et ses yeux brillaient d'une joie qu'il ne lui avait jamais vue. Elle se laissa faire sans protester. Au contraire, elle semblait en avoir autant envie que lui. Ron la prit alors dans ses bras et elle posa sa tête sur son épaule. Il sentie avec délice son souffle chaud dans sa nuque et le contact de sa peau douce contre la sienne, plus rugueuse. Il voulait profiter de cet instant au maximum et il pria Merlin pour que ce moment ne finisse jamais.
Pourtant, Hermione se détacha de lui. Ron voulu protester, il ne voulait pas qu'elle lui échappe. Mais la jeune femme resta tout près de lui, son visage à quelques centimètres du sien. Elle ne souriait plus et le rouquin eu peur qu'elle soit fâchée contre lui pour n'importe quelle raison que se soit. Mais son visage n'exprimait pas la colère. Elle semblait troublée pour une raison qui lui échappait.
Soudain elle leva la main vers lui et l'approcha lentement, très lentement vers son visage avant de la poser sans plus d'hésitation sur sa joue. Ron fut immédiatement empli d'une chaleur qui lui traversa tout le corps et il ferma les yeux pour mieux profiter de ce contact si agréable. Elle le caressa quelques instants avant de retirer brusquement ses doigts. Il ouvrit les yeux de surprise, inquiet d'être privé de la chaleur de sa main.
Il plongea ses yeux dans les siens en essayant de la supplier mentalement de recommencer car, sans savoir pourquoi, il ne pouvait et n'avait pas envie de parler. Il n'entendait d'ailleurs pas ce qu'elle disait mais il pu comprendre en lisant sur ses lèvres qu'elle le priait de ne pas s'inquiéter.
Elle approcha doucement son visage du sien et Ron cru qu'elle allait l'embrasser mais ses lèvres se posa délicatement sur son front. Bien qu'il espérait plus, il fut ravi de ce geste et il ne pu s'empêcher de grogner de satisfaction.
Elle passa alors sa main dans ses cheveux avant de promener ses doigts sur sa nuque. Ron se retint de prononcer son nom, ne voulant en aucun cas gâcher le plus beau moment de sa vie.
Elle déboutonna alors lentement sa chemise en plongeant son regard électrisant dans ses yeux. Il était comblé de pouvoir la regarder sans devoir détourner les yeux de peur de paraître trop insistant et de pouvoir en même temps ressentir cette sensation de désir que ses petites mains lui prodiguaient.
Elle baissa la tête et commença à donner de petits baisers à son torse comme si elle essayait d'embrasser toutes le tâches de rousseur qui le colorait. Pendant ce temps, sa main gauche explorait son dos, caressant le moindre centimètre carré de sa peau.
Ron en pu alors s'en empêcher. Il prononça son prénom, la voix rempli de tendresse et de désir.
-Hermione…avait gémit le rouquin, une expression de pur bonheur sur le visage.
Parvati sursauta. Venait-il vraiment de prononcer ce prénom ? En le voyant ouvrir la bouche, elle pensait qu'il n'allait qu'émettre un bruit inaudible comme il l'avait fait plusieurs fois lors de ses caresses mais il avait prononcé distinctement le mot « Hermione », sans aucune confusion possible.
Elle n'arrivait pas à croire que Ron fut attiré par elle. Ils n'arrêtent pourtant pas de se disputer ! Il ne se passait pas un jour sans qu'il ne s'énerve contre elle, il ne pouvait quand même pas être amoureux d'elle… C'était insensé !
Elle jeta un coup d'œil au rouquin. Il avait cessé de s'agiter et son visage avait de nouveau le même air calme que lorsqu'elle l'avait aperçu sans plus aucune trace de bonheur ou de quelconque attirance. Elle ressenti alors un soudain accès de fureur. Comment pouvait-il préféré Hermione à elle ? Elle n'avait rien de spécial ! Elle était tellement ordinaire, son seul signe distinctif étant son insupportable air de Je-sais-tout !
De rage, elle se releva brusquement en faisant racler la table qui se trouvait derrière elle. Un bruit sourd s'en échappa et Ron commença à s'agiter.
-Merde, il va se réveiller !
Elle se dépêcha de s'en aller sans plus prendre la peine d'être discrète. Elle monta les marches quatre à quatre et, avant de pousser la porte de son dortoir, entendit faiblement le voix de Ron. Elle ne voulait plus jamais l'entendre, ni même le regarder. Il était le premier garçon à lui résister et elle n'allait pas le lui pardonner de si tôt.
Elle entra énergiquement dans son dortoir et claqua la porte derrière elle sans se soucier du sommeil de Lavande et d'Hermione. Cette dernière se réveilla instantanément, se releva et grommela de mauvaise humeur :
-Qu'est-ce qui se passe, ici ?
Ses cheveux étaient plus ébouriffés que jamais et elle avait l'air encore à moitié endormi. « Non, vraiment je ne comprends pas ce qu'il lui trouve ! » pensa Parvati dont la colère redoubla en voyant sa rivale.
-Mêle-toi de tes affaires, lui cracha-t-elle avant de se jeter sur son lit, les larmes lui venant aux yeux.
-Mais enfin, Parvati, insista Hermione d'une voix soudainement inquiète, où étais-tu ?
Parvati se retourna brusquement vers elle avec la ferme intention de lui boucler son clapet :
-Fiche-moi la paix, Hermione ! Je sais bien que tu te moques pas mal de ce que je peux avoir, alors retourne te coucher et ne me parle plus jamais !
Mais Hermione ne semblait pas vouloir lâcher l'affaire de si tôt. Au contraire, elle se leva de son lit et vint s'assoire à côte d'elle. Parvati était sur le point de l'éjecter de la illico presto mais elle se rendit compte que la petite brune avait l'air réellement soucieuse. Sa colère s'abaissa quelque peu mais elle ne pu plus retenir ses larmes qui se mirent à couler sur ses joue.
-Ron est amoureux de toi, dit-elle d'une voie amère. Voila, t'es contente ?
Voila! N'oublier pas la petite case en bas à gauche ;-)
