The One I Love, chapitre 14
Disclaimer : Rien n'est à moi, tout est à J.K Rowling.
Les bla-bla de Xérès : L'histoire a pris une tournure que je n'aurais jamais imaginée il y a à peine une semaine de cela … Je me retrouve un peu dans la mouise, mais bon, on fait avec. Par chance, j'ai plein d'idées qui ne demandent qu'à être utilisées. Le plus dur sera de choisir lesquelles seront retenues … Prise de tête en perspective, surtout que je n'ai vraiment aucune envie d'écrire ce soir, mais je le fais parce que je n'ai rien d'autre à foutre et que toutes mes copines sont parties en vacances et moi je suis toute seule comme une conne dans un bled paumé … pfff … Bonne lecture quand même !
Réponses aux reviews :
Le Saut de l'Ange : Ta review ma fait très plaisir. En fait, moi qui pensait terminer cette fic par la jolie histoire d'amour entre Drake et Mione, et bien j'ai eu une soudaine poussée d'inspiration … donc en avant pour de nouvelles aventures. (Laissons playmobil de côté cette fois ci). Avec du recul (j'ai relu cette anti-review), en fait c'est trop comique. Lol. Me suis tapé un trip toute seule en la relisant. Gros bisous !
Ayuluna : Non mais à la limite, il n'aurait fait qu'insulter ma fic je m'en battrai les nouilles mais là, insulter d'autres gens qui n'y sont pour rien, c'est abusé. En tous cas, je continue, encore et encore ! Gros bisous !
Feylie : Premièrement, ma chère Feylie, tu dois savoir que le genre de réplique qui cassent, c'est moi, 24h/24. Autant dire que je pense que parfois, mes amis en sont épuisés. Lol. C'est très dur (psychologiquement) d'être mon ami, car je suis une vraie bricette en puissance, en plus drôle. Lol. En tous cas, plus drôle que « J'aime pas ta fic » (que je salue au passage !). Et ne t'en fais pas, je n'ai aucune envie d'arrêter cette fic pour le moment ! Gros bisous ! Et je te nomme présidente de mon fan-club ! Lol. Merci !
Red-Hair1990 : Si tu me crois pas, vas lire mes reviews ! (Lol.) En tous cas, je crois que ce chapitre sera un peu plus long … Enjoy, petit roux !
Lana51 : Un pressentiment ? Ah bon ? Non, non, je vois pas de quoi tu parles … mwa ha ha ! (En tous cas, j'en connais un qui se fait décalquer par tous mes revieweurs ! Lol. Allez on se lève et on porte tous un toast à « J'aime pas ta fic » !) Arf arf arf ! Bisous !
Aminteitha : Aurait-on affaire à un sérial anti-reviewer ? Lol. Parce qu'apparemment yen a plein à qui c'est déjà arrivé. Mais … pourquoi ? Ca ne finit pas bien Roméo et Juliette ? Ah bon … Lol. Redoute, redoute … parce que tu as RAISON de redouter !
Ange d'Iris : Merci beaucoup pour ton mail ! C'est trop adorable ! Franchement, 10 min par jour c'est abusé. C'est vrai, quoi, moi je voudrais que tout les enfants du monde puissent se donner la main et recevoir tous l'internet illimité chez eux. (Part dans son délire). En tous cas, c'est vrai que c'est idiot de critiquer un Univers Alternatif en disant que c'est pas réaliste…. Il est pas un peu mongol ce revieweur ? Lol. Gros bisous et encore merci pour ce joli mail !
ElavielTini : 200 reviews ? Déjà ? Ouah, j'avais pas vu ! Ooooooooooooh … je suis toute émue. Dire que j'ai galéré pour arriver aux 100 premières. Les 100 suivantes sont arrivées comme des petits pains. Et … Roger ki ? Non, franchement, le jeu de mot, fallait trouver ! Lol. Et quand Hermione hurle, ne t'inquiètes pas, c'est normal de rire. Surtout si elle hurle sur le pauvre Drake. C'est … comment dire … déplacé. Lol. Bisous !
Lilouthephoenix : Putain, c'est trop énorme, il se fait décalquer, l'autre méchant personnage. Lol. C'est génial. Je suis morte de rire en lisant mes reviews. Merci à tous et à toi aussi ! Lol.
Athena : Ooooh ! Non, sérieux, j'ai applaudi en lisant ta review ! Bravo la p'tite citation en fin de review, c'est collector ! Arf arf arf. Le « mou du bulbe », c'est pas mal non plus ! MDR ! Allez, la suite !
Ipikou : T'en fais pas voici le chapitre … par contre yen auras pas pendant deux semaine après celui là car je part au Portugal … Gros bisous !
Bloodymelou : Lol. Je te pardonne, étant moi-même atteinte parfois d'un flemmingite plus qu'aigue ! Et donc, je te réponds pour deux raisons : Pour te remercier d'avoir protesté contre le mou du bulbe (merci Athéna) et puis pour te dire que le HP/RW, c'est AH AH AH AH ! Lol. Gros bisous !
Nymphadora Burd : Alors attation, voila les réponses :
Merci de m'avoir remercié d'avoir répondu à tes questions.
Merci de me soutenir et de me promettre fidélité et allégeance …
Qu'est ce qu'il a mon disclaimer ? Lol. Bon, ok suis partie dans un de mes délires solitaires de fin de journée … Lol.
« Je veux de l'ooooooooooooo ». Lol. Je devais vraiment être fatiguée pour écrire ça.
Depuis le temps que tu me suis, t'as toujours pas compris que j'étais méchante avec mes personnages ?
Euh … ouais d'accord tires-toi et éclates toi. Mais qu'est ce que je raconte, moi ?
Ben s'il te faut de l'o, de l'o, ben … BOIIIIIIIIIIIS ! Lol.
Bisous !
Yotma : euh … t'aurais pas quelques pulsions zoophiles, toi, par hasard ? Non, parce que, ok, Hermy est tombée sous le charme de Drake, mais faut pas pousser ! Lol. En ce qui concerne le rêve … aïe, aïe, aïe, carramba ! Et Harry, et Ron … j'ai pas encore décidé de comment j'allais les faire terminer … Disons, que c'est dur de choisir … Arf arf arf. Bon allez, a bientôt ! Et rassure toi, tu ne fé pa deu fotes d'ortografe !
Zade : Hermione désobéir ? A un sex-symbol comme Drake ? Honnêtement, un mec aussi beau que lui te dis « Reste dans ta chambre avec moi ! », tu vas faire quoi ? Lui obéir ou pas ? Lol.
Chapitre 14 : Protection rapprochée.
Depuis cette nuit-là, Draco avait décidé de s'installer chez Hermione. Malgré ses protestations, la jeune fille n'avait pas eu le choix en fin de compte, car le blond lui avait posé un ultimatum : soit il s'installait chez elle, soit elle s'installait dans sa chambre à lui. Pas d'autre solution. Fatiguée rien qu'à l'idée de déplacer toutes ses affaires, ils avaient alors décidés que se serait Draco qui s'installerait chez la Gryffondor. Posant quelques problèmes par la suite, lorsqu'un matin Harry surgit chez son amie, tandis qu'elle révisait son cours d'Arithmancie. Draco, quant à lui, était sous la douche.
« Hermione, j'aurais besoin de ton aide, s'il te plaît … il y a un chapitre en Métamorphose qui m'échappe complètement et … »
Il s'arrêta net et fixa Hermione bêtement. Apparemment, il n'y a pas que la Métamorphose qui lui échappe.
L'air de rien la brunette le regarda avec toute la candeur dont elle était capable.
« De quel chapitre parles-tu ? »
Mais Harry ne répondit pas. Il fronça les sourcils et son regard se posa sur la porte de la salle de bains.
« Qui est dans ta salle de bains ? »
Hermione le regarda en prenant soin de garder un air étonné. « Personne, pourquoi ? »
« Alors pourquoi est ce que l'eau coule ? »
« Parce que c'est une douche … »
« Alors pourquoi est ce que tu n'es pas dessous ? »
Hermione sourit bêtement. « C'est une très bonne question qui mérite une réponse … c'est parce que c'est une baignoire et que je la remplis avant de me mettre dedans … »
A cet instant, alors qu'un silence pesant c'était installé entre les deux Gryffondors, l'eau s'arrêta de couler.
« L'eau s'est arrêtée de couler toute seule peut-être ? »
Hermione acquiesça vivement, tout en gardant un sourire béat… et la porte de la salle de bains s'ouvrit toute grande.
(Hermione) Je suis finie, morte, il va me tuer et me maudire jusqu'à la dix-huitième descendance, si il me laisse le temps d'en créer une !
(Draco voyant Harry) Va y avoir du sport mais moi je reste tranquille … je n'y suis pour rien !
(Harry voyant Draco) Mais … mais … (électro-encéphalogramme plat)
« Malfoy ! », s'écria Hermione avec joie comme si elle le voyait pour la première fois. « Tu as réussi à réparer ce fichu robinet ! Bravo, tu m'as rendu un grand service ! »
Harry tourna un regard qui en disait long en direction de Malfoy, une serviette enroulée autour de ses hanches et les cheveux mouillés.
« Tu répares les robinets à poil, toi maintenant ? Comme c'est original … », cracha Harry en le fusillant du regard.
« Euh … oui c'est une technique que mon père m'a apprise … ça consiste en … »
Draco croisa le regard noir d'Hermione et s'arrêta net.
« Euh, j'ai pas fini de toutes façons, j'y retourne … »
Et il s'enferma de nouveau dans la salle de bains. Une fois que Draco fut sorti, Harry tourna sa colère contre Hermione.
« Que … fait-il …ici … », grogna-t-il en lançant à Hermione un regard à faire peur.
Sa salle de bains est en panne ? Il a perdu le mot de passe de sa chambre ? Il n'a plus d'eau chaude ? Et merde, pourquoi ne pas dire la vérité …
« Draco et moi on sort ensemble. », lâcha Hermione d'une voix trop forte.
Derrière la porte de la salle de bain, il y eut un bruit de chose qui tombe sur le sol. Quant à Hermione, elle reprit le sourire béat de précédemment.
« C'est une bonne nouvelle, non, Harry ? »
Pour toute réponse, le Survivant tourna les talons et sortit à toutes jambes de la chambre de Hermione. Draco en profita pour sortir la tête par la porte de la salle d'eau.
« Tu crois qu'il s'en remettra ? », s'enquit-il en regardant Hermione avec un sourire en coin.
La brune lui rendit son sourire. « Je trouve qu'il l'a plutôt bien pris … »
…
« Alors c'est vrai ? C'est pour de bon, cette fois ? »
Draco soupira et dit pour la énième fois de la matinée… « Oui, Granger et moi sortons ensemble … »
Blaise Zabini, tapota fièrement l'épaule de son meilleur ami. Draco frissonna. Depuis le rêve, il n'aimait pas qu'on lui tape l'épaule de cette manière.
« Quel gâchis … », gémissait Pansy Parkinson. « Tu mérites bien mieux que cette Je-Sais-Tout, bosseuse et chiante … Je ne sais pas, il y a des dizaines de filles beaucoup mieux qu'elles à Poudlard, je ne vois pas pourquoi tu t'es entiché de cette godiche … »
Pansy s'arrêta en voyant le sourire narquois que lui lançait Zabini. Elle se retourna et se retrouva face à face avec … la godiche en question. La Serpentard n'eut même pas le temps de réagir. Hermione la saisit par les cheveux et la secoua comme un prunier, en cadence.
« Je … suis … peut-être … une … Je-Sais-Tout … bosseuse … chiante … mais … je …ne …suis… pas …une …godiche ! »
Sonnée, Pansy ne réalisa même pas que ses propres amis avaient tous le sourire aux lèvres.
« Bonne journée, les vipères … », balança Hermione par-dessus son épaule alors qu'elle regagnait sa table.
Mais l'ambiance y était encore moins chaleureuse. Non seulement Harry avait raconté à tout le monde le scoop de la matinée, mais il semblait qu'il ait arrangé l'histoire à sa sauce chez ses partenaires de maisonnée. Au lieu des habituels sourires, Hermione se trouva face à des regards méprisants.
« Comment as-tu pu ? A cause de lui, on a failli perdre le match de la dernière fois … uniquement parce que TON petit ami est un être fourbe et vicieux qui ne pense qu'à sa petite vie de merde … »
« Ferme-la, Harry. Je trouve que tu es très mal placé pour dire ça alors que tu lui as quand même cassé trois côtes, juste dans le but d'attraper une petite balle ridicule … et d'avoir ton heure de gloire. »
Seamus Finnigan jeta un regard consterné à Dean Thomas. C'était la première fois qu'Hermione osait parler sur ce ton à Harry. Mais elle n'utilisait que le dixième de ses capacités.
« Draco, au moins, a toujours été là quand j'en avais besoin. Pendant que tu te faisais lécher la gueule par ton rouquin, il était le seul à m'écouter. Même si il n'était pas d'accord avec tout ce que je pouvais lui dire, il faisait l'effort d'être à mes côtés. »
« Mais moi aussi, j'aurais pu t'écouter, si tu m'en avais donné l'occasion … », siffla Harry.
« Ah oui ? Mais alors où étais tu ? Tu n'es jamais là lorsqu'on a besoin de toi Harry. Tu n'es qu'un môme prétentieux, égoïste et faux-cul, voilà ce que tu es ! »
Le silence s'était fait autour d'eux. Les regards horrifiés des Gryffondors contrastaient avec les sourires ravis des Serpentards. Mais Hermione n'en avait pas fini. Elle sortit l'épée pour l'achever, tel un matador dans l'arène.
« Tu ne sais rien faire de toi-même, Harry. Il te faut toujours une quelconque aide extérieure. Même pour venger la mort de tes parents, il te faut quelqu'un avec toi. A part pour avoir la grosse tête … c'est bien la seule chose que tu sais faire comme un grand. »
Furieuse, Hermione tourna les talons et sortit de la Grande Salle. Draco se leva lentement, jeta un regard qui voulait tout dire à Harry et suivit Hermione dans les couloirs. Il mit un peu de temps à la rattraper, car elle marchait relativement vite.
Il la rejoignit enfin et la força à s'arrêter. Sa colère n'était toujours pas passée et elle respirait de façon saccadée.
« Ce sale petit con … tu ne peux pas savoir à quel point ça fait du bien de lui dire ce que je pense de lui … Je me sens beaucoup mieux soudain … »
Draco sourit et posa une de ses mains sur la joue d'Hermione, qui sourit à son tour.
« J'aime bien quand tu es en colère … Ca te donne un air sexy … »
Il approcha ses lèvres des siennes quand une toux se fit entendre tout près. Ils sursautèrent et se retournèrent en même temps. Draco écarquilla les yeux et contempla son père, qui se tenait à peine à deux mètres d'eux. La surprise passée, ils purent constater que Lucius Malfoy ne se tenait pas juste devant eux mais plutôt, son REFLET se tenait juste dans le miroir sur le mur.
« Mon fils… », Susurra-t-il d'une voix encore plus traînante que d'habitude. « Je te cherche depuis un bon bout de temps, le sais-tu ? Que fais-tu donc ici, avec … cette … jeune fille dont je ne citerais pas les origines douteuses … ? »
Inconsciemment, Draco se posta entre Hermione et le miroir. « Rien, père … on discutait. »
Lucius Malfoy haussa un sourcil. « Vous discutiez ? Allons bon … nous voilà rassurés. »
Le reflet pointa sa canne en direction de son fils, même si il lui était impossible de le toucher avec.
« Je veux te voir ce soir dans ta chambre … après le dîner. J'ai quelques petites choses dont je voudrais m'entretenir avec toi… »
Draco ne jeta pas un regard à la canne, qui il le savait aurait pu l'égorger si elle avait été réelle à ce moment là, et répondit.
« J'y serais, père. »
Lucius eut un sourire satisfait. Il se tourna vers Hermione, qui soutint son regard sans sourciller.
« Mes hommages, mademoiselle … puissiez-vous vous porter encore longtemps en parfaite …santé. »
Draco ne bougea pas jusqu'à ce que son père eut disparu dans le miroir. Il serra les poings et se tourna vers Hermione.
« Tu comprends pourquoi je te disais d'être prudente ? », lui dit-il en plongeant son regard dans le sien. « Maintenant qu'il sait qu'on sort ensemble, il ne te lâcheras pas, et moi non plus. Qui sait ce qu'il peut être capable de faire pour sauver l'honneur de sa famille… »
« Oh c'est vrai, excuse moi … c'est moi qui t'ai harcelé pendant des mois pour pouvoir sortir avec toi … », cracha Hermione, qui était de nouveau de mauvaise humeur. « Et excuse moi également d'avoir déshonoré toute ta lignée entière … »
Tu as trahi ta famille.
Draco essaya de ne pas repenser à cette voix qui lui avait parlé, quelques jours plus tôt. C'était un avertissement. Un ultimatum. Il avait défié son père, et il allait se mettre tous les Mangemorts à dos. Y compris le Seigneur des Ténèbres. Et cette perspective n'était pas spécialement réjouissante.
…
Le soir venu, Draco se rendit dans sa chambre comme prévu. Son père l'y attendait déjà, son reflet se découpant dans le miroir de la chambre de Draco.
« Ah, te voilà, mon fils. »
Draco s'approcha du miroir et se plaça devant, tout en gardant une certaine distance.
« Tu me déçois beaucoup, tu sais cela, Draco ? »
Le blond ne répondit pas et baissa les yeux.
« Tout d'abord, tu sauves la vie de cette putain … et en prime, tu en tombes amoureux … J'avais placé de grands espoirs en toi, Draco, et il n'y a pas que moi. Le Mage Noir aussi. Il espérait que tu deviennes son héritier, pour le cas où … » Lucius fit un geste évasif avec la main. « Qui sait ce qu'il peut arriver ? Ce sont les aléas de la vie … Enfin … tout n'est pas trop tard … tu peux encore rebrousser chemin … »
Nous y voilà, pensa Draco. Et c'est là qu'il va me suggérer en passant de tuer celle que j'aime. « Au fait, mon fils, juste une petite chose, mais il faudrait que tu pendes Hermione et que tu la vides de ses entrailles … mais ne t'en fais pas, c'est juste une question de formalités… »
« Il se trouve que j'ai assez mal supporté le fait que tu aies pu te … t'accoupler avec cette … cette Sang-de-Bourbe … Enfin, on fait tous des erreurs dans notre vie … D'ailleurs, soit dit en passant, que serait la vie sans les erreurs ? (Le ton de Lucius était devenu léger, comme si il se foutait éperdument du monde entier.) Mais ce n'est qu'une question de moindre importance. Ce qui est important aujourd'hui pour moi … c'est ton bonheur, mon fils … Je veux que tu puisses construire ta vie sur des bases solides et sûres. Et ce n'est sûrement pas en couchant avec une Sang Impure que tu réaliseras ce genre de projets, entre nous. »
Il s'arrêta un instant, un sourire horripilant sur les lèvres, guettant une réaction dans les yeux de son fils. Mais ceux-ci étaient froids, durs et impénétrables.
« Alors … à moins d'un miracle, tu te vois dans l'obligeance de la laisser tomber … n'est ce pas, mon fils ? Ce serait fâcheux qu'il lui arrive quelque chose … Malgré le fait que je lui ai souhaité tout à l'heure de se porter comme un charme. C'était gentil de ma part, tu ne crois pas ? »
Toujours pas de réponse.
« J'ai l'impression de parler dans le vide, Draco … tu pourrais au moins dire quelque chose à ton vieux père … »
« N'essaie pas de prendre ce ton condescendant avec moi … », cracha Draco, dont la pression intérieure commençait à atteindre le seuil limite avant l'explosion. « Et je t'interdis de toucher à un seul cheveux d'Hermione … sinon, je peux t'assurer que je ne répondrais plus de mes actes. »
« Qui a dit que ça serait moi qui lui ferait du mal ? », susurra Lucius avec un sourire en coin.
« Je me fous de qui ça peut être, mais dis leur à tous que si ils cherchent la guerre, ils la trouveront, et plus vite qu'ils ne le croient. »
Lucius Malfoy sourit à nouveau. « C'est à toi de voir … Peut être trouvera-t-on un compromis … Je ne sais pas … on pourrait faire un lavage de cerveau à ta petite Sang-de-Bourbe, comme ça, elle ne poserait plus de problèmes … Qu'en penses-tu, Draco ? »
« Je préfère me taire … sinon je risquerais d'être insultant envers les personnes qui m'ont engendrées. »
Le sourire de Lucius Malfoy se figea quelque peu. « Tu as raison … tu pourrais t'attirer des ennuis. »
« Mais si tu n'as plus rien à me dire, permet moi de te quitter. J'ai beaucoup mieux à faire, que de rester à écouter des paroles qui ne me font ni chaud, ni froid. »
« Eh bien, je t'en prie … Va rejoindre ta putain, puisque tu en as tellement envie … Avec un peu de chance, elle restera en vie assez longtemps pour passer la fin de l'année avec toi … »
Draco sortit en claquant la porte. Il arpenta le couloir et fit les cent pas pour se calmer avant d'entrer dans la chambre d'Hermione. Il ne fallait pas qu'elle sache qu'il avait peur. Il se devait de la protéger coûte que coûte.
Quitte à y laisser sa vie.
…
Le lendemain matin, une odeur de chocolat chaud vint chatouiller les narines de Draco. Il se réveilla au milieu des oreillers rouge et or. Et comme tous les matins, cela lui fit un choc. Mais il s'y habituerait avec le temps. Le second choc fut de voir Hermione portant un plateau, où se tenait le petit-déjeuner le plus copieux qu'il aie jamais vu de sa vie.
« Euh … c'est en quel honneur ? »
« C'est samedi, aujourd'hui ! On peut rester au lit toute la journée si on le veut ! », claironna joyeusement Hermione en déposant le plateau sur le dessus de lit. « Alors, j'ai fait amener le petit-déjeuner. »
Si Draco n'avait pas été un Malfoy, il en aurait versé une larme. Mais les Malfoy n'ont pas le droit d'être émus et heureux. Alors le blond se contenta d'enlacer Hermione avec passion.
« Attention, tu vas finir pas renverser le plateau … », protesta-t-elle en riant.
« On en fera porter un autre … », grogna Draco en commençant à ôter la robe de chambre de la Gryffondor. Hermione sourit.
« Au fait, tu as vu ton père, hier soir … Qu'est-ce qu'il t'as dit ? », demanda-t-elle.
Draco s'arrêta net alors qu'il commençait à peine à tripoter les hanches de la jeune fille. Il la regarda dans les yeux.
« Tu crois que c'est vraiment le moment de parler de ça ? », grogna-t-il.
« Oui, j'ai envie de savoir. Pourquoi cette question ? », ajouta-t-elle pour le provoquer.
« Pourquoi ? Tout simplement parce que je commençais à avoir un début d'érection et que tu m'as coupé dans mon élan. Voilà pourquoi. »
Hermione le regarda avec des yeux de merlan frit.
« Mais comment peux-tu penser à CA alors que … »
« C'est de ta faute, je te signale ! », vociféra le blond. « Si tu as porté le petit-déjeuner au lit, c'est que tu devais bien avoir des idées derrière la tête, non ? »
Un seul regard et Draco en déduisit que non. En tous les cas, pas ce genre d'idées.
« Pourquoi les filles ne demandent toujours qu'à parler ? C'est soûlant à la fin ! »
« Dans ce cas, achète toi une poupée gonflable. Au moins elles sont silencieuses … », grommela Hermione, vexée.
Draco fixa Hermione comme si elle venait de lui prouver l'existence de Dieu le Père Tout Puissant. C'était LA révélation de toute sa vie.
« Allez vous faire foutre, Draco Malfoy », grogna-t-elle en lui balançant un coussin à la figure. Elle sauta du lit et se dirigea vers la salle de bains, mais Draco fut plus rapide et la rattrapa avant même qu'elle ne saisisse la poignée de la porte. Il la poussa contre le mur et prit violemment possession de ses lèvres. En prise à une soudaine pulsion d'origine inconnue, Hermione saisit à pleine main le torse de Draco et le griffa sur toute sa longueur. Le blond gémit et voulut cesser de l'embrasser mais elle attrapa la langue du Serpentard doucement entre ses dents de façon à ce qu'il n'ose même pas s'éloigner de peur de se retrouver privé de son organe buccal. Il n'osait même plus bouger. Hermione glissa ensuite ses mains dans le boxer noir du sexy Serpentard et empoigna ses fesses fermes en prenant soin d'y planter de temps en temps ses ongles.
Nouveau gémissement de la part de Draco, mais celui-ci était plus profond, plus … bestial.
Il essaya alors de soulever la chemise de nuit d'Hermione mais elle lui griffa encore plus fort les fesses et relâcha sa langue.
« Aujourd'hui c'est moi qui commande … et tu n'as pas intérêt à protester sinon je te dépèce de haut en bas ! »
Draco la regarda avec des yeux ronds et elle profita de l'instant de surprise pour enlever elle-même le string de dentelle rouge sang qu'elle portait sous sa chemise de nuit. Puis elle retourna Draco pour le plaquer à son tour contre la paroi. Elle l'embrassa encore, tandis qu'elle ôtait violemment le boxer du blond. Il était à présent nu comme un ver.
Hermione passa ses bras autour du cou de Draco et lui glissa à l'oreille un « Prends moi … », qui le fit chavirer. Illico presto, il souleva Hermione et la précipita sur le bureau à un mètre de là. Il l'allongea sur le dos et elle enroula ses jambes autour de sa taille musclée dont les abdominaux saillaient à la perfection.
Draco était plus qu'excité. Il avait dépassé ce stade. Alors, il s'exécuta et entra violemment en elle, lui arrachant au passage un râle de plaisir alors qu'elle se cambrait sur le bureau en bois, afin de permettre à Draco de la pénétrer plus profondément.
Quant à ce dernier, il était aux anges. Ou plutôt, il aurait vendu son âme à Satan si il l'avait pu. Il accéléra le rythme de ses coups de reins, se délectant d'entendre la voix d'Hermione hurler qu'elle en voulait toujours plus.
Il jouit enfin, après de longues minutes d'un acte qui n'avait à présent presque plus rien d'humain. Un râle suivi d'un soupir d'extase, marquèrent ce moment où la jouissance était portée à son comble.
Et ce ne fut qu'à ce moment là qu'ils se rendirent compte de ce qu'ils avaient fait. Les affaires de classe étaient éparpillées sur le sol autour d'eux, le boxer et le string posés à terre près du mur, et enfin eux, l'une couchée sur un bureau et l'autre, encore en elle, haletant.
Hermione éclata de rire. Contrecoup d'un orgasme des plus éprouvants.
« Je t'aime, Hermione. »
L'interpellée s'arrêta net de rire et fixa Draco avec passion. « Et moi je t'aime encore plus. »
Comment ça, ça se voit quand je suis en manque ? Pfff, même pas vrai d'abord …
Lol, je déconne. Quoique … Enfin, bref, le truc c'est que je vous fais profiter du peu de bonheur qu'il reste à ces deux-là. Je suppose que vous devez le sentir venir vous aussi, avec Lucius qui s'en mêle et tout et tout … Enfin … vous verrez.
Là je vais me coucher parce que demain j'ai un devoir d'Anglais Commercial et ça me soule trop …
Bisous les gens !
Xérès !
