The One I Love, chapitre 16

Disclaimer : Rien n'est à moi, tout est à J.K Rowling

Les bla-bla de Xérès : Allons bon, voila que notre Hermione nationale va aller passer ses vacances dans le QG d'un certain Lord Valdemarne (merci à l'auteur de Barry Trotter) … C'est que du bonheur ! Quand je dis que les vacances, c'est de la merde … Enfin, j'ai validé mes partiels, j'ai eu toutes mes unités ! (Euphorie) Enfin …au moins plus personne ne pourra dire que les blondes n'arrivent à rien dans la vie ! (Dédicace à tous ceux qui se sont foutus de moi et de ma couleur de cheveux et qui au final … ont eu de moins bonnes notes que moi !) Hein ? Non, non mes chevilles vont bien merci …

Réponses aux reviews :

Le Saut de l'Ange : Moi je vois bien Mione dans le Manoir avec une guitare en train de chanter « Mais vous n'aurez pas, ma liberté de penser ! » Lol. Avec le même bonnet péruvien tout moche que Florent Pagny. Lol. Gros bisous !

Aminteitha : Ben oui, mais un Malfoy complètement gentil, ça serait complètement pas drôle ! Lol. La suite ! Bisous !

Sarah Malfoy : Pourquoi ai-je subitement peur ? Bon écoute, la suite si tu veux … Pendant ce tems, moi je vais appeler les flics car ça ne peut plus durer ainsi entre nous Sarah … Lol. Bisous !

Love-pingo : Le cœur a ses rasions que la raison ne connaît point. (Xérès se lance en live dans la grande philosophie …) Bisous !

Red-Hair1990 : Ok, Miss Roukeen, voici la suite mais si tu redis encore une fois que t'es une gamine, je me verrai dans l'obligation de signaler que tu n'as pas l'âge de lire du M ! Lol, bisous !

Lana51 : Et toi, tu sais aussi que c'est mauvais pour la santé de menacer Xérès ? Lol. Sinon, ben les vacances c'était pas trop le pied, mais bon, je rentre bientôt chez moi, sans mes darons, ça va trop être l'orgie. Lol. Et toi, ça a été ?

Estelle01 : Merci beaucoup et à bientôt !

Ipikou : Mwa ha ha ! Je vous avais bien dit que j'étais impitoyable … Bien sûr que quelqu'un va mourir … Bisous ! Ha ha ha …

Loli : Tant d'enthousiasme fait tellement plaisir ! Voici la suite ! Bisous

Kelly Malfoy : LA suite va arriver très bientôt … Les vacances sont finies donc je n'ai plus aucune excuse pour flemmarder … J'espère que ça continuera à te plaire ! Bisous !

Beverly : Lol, j'aurais payé cher pour pouvoir t'entendre hurler ! Lol. Voici la suite ! Bisous !

Langedesenfers : Euh … dans la mouille ? Comment mon esprit pervers et détraqué est-il censé comprendre cela ? Lol. Moi aussi j't'adore ! Bisous !

Chapitre 16 : Dans la gueule du loup.

Le commandant et son équipage vous remercient d'avoir voyagé avec la Ténèbres Airlines et vous souhaitent un agréable séjour en Enfer…

Hermione descendit lentement du train, traînant sa valise derrière elle, Draco sur les talons. Elle ne pouvait s'empêcher de regretter les promesses qu'elle avait faites à Draco, mais il était trop tard pour reculer. Pour la première fois depuis sept ans, ses parents ne seraient pas là pour l'accueillir. Elle agita la main en direction de Harry et Ron, qui s'éloignaient vers Mrs Weasley. Ils répondirent à son geste avec un sourire gêné. Hermione savait qu'ils s'apprêtaient à passer d'agréables vacances au Terrier et également en Espagne, où Mr Weasley avait décidé de louer une petite maison pour tout le monde.

Si seulement Voldemort pouvait leur laisser le temps d'y aller…

Elle sentit Draco la prendre par la main. Elle le regarda en souriant, espérant que son sourire ne trahirait pas sa tristesse. Apparemment non. Ils empoignèrent leurs bagages et se préparèrent à transplaner. Elle eut une autre pensée pour Harry, qui devait passer le permis dans le courant du mois de Juillet.

Bonne chance, Harry …

Avec un craquement sonore, ils disparurent. Une seconde plus tard, ils étaient sur le porche du manoir Malfoy. Hermione écarquilla les yeux en voyant l'immense bâtisse qui se dressait devant eux.

Tout le bâtiment était taillé dans la pierre et le lierre grimpait le long de la façade sud. En levant les yeux, on pouvait voir une immense verrière où les rayons du soleil couchant se reflétaient, baignant la pièce d'une lumière orangée et chaude. Des baies vitrées, des fleurs à l'envi … Hermione n'aurait jamais pensé que le Manoir Malfoy puisse ressembler à ça.

Idiote, ce ne sont pas des psychopathes, ce sont des Malfoy, des êtres humains …, se morigéna-t-elle en observant la bâtisse dans la lumière du soir.

« Tu viens ? »

La voix douce de Draco la sortit de ses pensées et elle acquiesça en souriant nerveusement. Ils s'avancèrent et montèrent ensemble les marches du porche. Au moment où Draco allait saisir la poignée, il arrêta son geste et tourna la tête en direction de la Gryffondor. Il lança un regard gêné à Hermione et ouvrit la bouche pour parler. Quelques secondes s'écoulèrent avant qu'un premier son n'en sorte.

« Hermione … il y a une chose que tu dois savoir … » Il jeta un regard furtif à la porte d'entrée où deux heurtoirs d'argent formés de serpents entrelacés étaient fixés sur l'ébène.

Hermione lui lança un regard interrogateur. Un sentiment de malaise forma un nœud dans son abdomen mais elle fit tout pour que rien ne transparaisse sur son visage. Au contraire, elle afficha un sourire timide et replaça une mèche blonde derrière l'oreille de Draco. Le Serpentard sourit et sembla soudain plus détendu.

« Voilà … euh …nous avons très peu de temps et … » Il fourra ses mains dans ses poches, essayant d'avoir l'air le plus nonchalant possible. « Il y a encore quelques petites choses à régler … rien de grave, je te rassure … de la 'paperasse' comme vous dites chez vous … »

Le sourire d'Hermione s'effaça quelque peu et elle chercha des yeux les iris gris.

« Tu … je … enfin, nous … pour pouvoir régler la succession, le contrat passé avec Voldemort stipule que je dois être … marié … lorsqu'il me transfèrera ses pouvoirs … et dans ma famille, une fois qu'on est mariés … c'est pour la vie … et … »

« D'accord. La deuxième chose ? »

Draco lui lança un regard étonné. « C'est tout ce que ça te fait ? »

« Ai-je le choix ? »

« … »

« Alors passons … la deuxième chose ? »

Draco soupira. « La deuxième chose, est que tu devras te plier à toutes les règles de cette maison, même si elles te paraissent désuètes ou … abaissantes… Bien sûr tu n'es pas obligée, mais je préfèrerais que tu ne les … provoques pas trop, là-dedans… » Il désigna le manoir du menton, avec un sourire contrit.

Hermione hocha la tête et s'avança pour embrasser Draco. Il répondit doucement à son baiser et glissa une main dans les cheveux bruns de la jeune fille. Puis ils se séparèrent et Draco se tourna vers la porte pour saisir le heurtoir. Les deux serpents formaient un M, leurs yeux étaient faits de deux émeraudes scintillant à la lumière du soleil couchant. Il frappa trois coups et un elfe ouvrit immédiatement la porte pour les accueillir.

« Bonjour, maître ! », s'exclama l'elfe en se baissant si bas que ses oreilles touchèrent le sol de marbre blanc.

« Bonjour Missy », fit Draco sèchement. « Monte nos bagages dans ma chambre, dépêche toi. »

« Oui, maître … », répondit l'elfe, dont la voix avait légèrement tremblé.

Hermione lui jeta un regard lourd de reproches. « Dorénavant, je veux que tu sois un peu plus respectueux envers tes serviteurs. Ce sont des êtres vivants doués de sentiments alors … »

« Hermione », la coupa Draco. « Tu vas devoir arrêter ça, aussi. Nous ne considérons pas les elfes comme des êtres humains. Ils vivent pour nous servir, un point c'est tout. »

Hermione se renfrogna, mais ne dit rien.

« Draco … »

Le couple leva la tête. Lucius Malfoy se tenait à quelques mètres d'eux, au milieu du grand hall du Manoir Malfoy, un sourire faux sur les lèvres. Draco le salua d'un hochement de tête.

« Père … »

Lucius se tourna vers Hermione, qui lui lança un regard neutre. « Miss Granger … je suis honoré de vous accueillir dans mon humble demeure … »

Menteur … pensa Hermione.

Je vous ai entendu Miss Granger, dit Lucius Malfoy en s'introduisant dans son esprit. Continuez comme ça et nous deviendrons définitivement ennemis.

Hermione détourna les yeux, prise de frissons. Alors si elle ne pouvait même pas penser … elle allait sûrement péter un câble ! L'idée que sa liberté d'opinion lui soit retirée la rendait malade. Malgré cela elle ne put s'empêcher de penser. Dites bonjour à Voldemort de ma part, sale con …

Elle sursauta. J'ai pensé ça ? Mon Dieu, faites que non… Elle jeta un regard interrogateur à Lucius. La haine transparaissait dans son regard. Merde, ça commence bien …

Elle suivit Draco qui se dirigeait vers la salle de réception à gauche de l'entrée. Hermione s'y sentit en sécurité. La pièce était presque entièrement vitrée, et on pouvait voir le jardin, ainsi qu'une piscine et un verger. Elle sentit le regard de Malfoy senior dans son dos.

« J'ai dit à Missy de porter nos bagages dans ma chambre. Où est Mère ? », entendit-elle Draco demander.

« Ta mère est dans sa chambre. Vas la voir, je vais me charger de faire visiter les lieux à Miss Granger … »

Hermione écarquilla les yeux de frayeur et regarda Draco qui observait son père d'un air dubitatif.

« Si tu veux », concéda le blond. « Mais ne t'avises pas de la toucher, sinon ne comptes plus sur moi … »

Un rictus satisfait apparut sur le visage de l'homme. « Je la traiterais avec tout le respect qu'il se doit, tu peux partir tranquille. »

Et Draco s'éloigna, sous le regard horrifié d'Hermione. Lucius se tourna vers elle avec un sourire et désigna la porte du salon de la main. « Après vous. »

La perspective de laisser marcher Malfoy père dans son dos la terrifiait, mais elle s'exécuta malgré tout. Fais et ne dis rien, se répétait-elle.

Il y a de l'amélioration, Miss Granger.

Les poils des bras d'Hermione se hérissèrent. Il était à l'affût de la moindre de ses pensées. Il surveillait tout. Enfin, il la dépassa et la conduisit au premier étage.

« Voici les chambres », claironna-t-il en désignant un long couloir comportant quatre portes en bois massif. A droite, votre chambre à Draco et vous, derrière la chambre d'amis, à gauche ma chambre et au fond, celle de ma femme. La pauvre est souffrante, elle a besoin de repos. »

Elle a dû péter un plomb, oui …, pensa Hermione, avant de se rappeler qu'il était déconseillé de penser dans cette maison.

Un regard de Lucius lui fit comprendre qu'il avait ENCORE entendu. Hermione leva les yeux au ciel. A cet instant, la porte de la chambre de Narcissa Malfoy s'ouvrit et Hermione en vit sortir Draco, suivi de la propriétaire de la pièce en personne.

Narcissa était plus belle qu'aucune autre femme. Mais elle était épuisée, cela se voyait. Ses traits étaient tirés et d'énormes cernes s'étendaient sous ses yeux. Mais cela ne réussissait pourtant pas à ternir sa beauté.

« Mère », dit Draco tout doucement. « Hermione est en face de toi. »

La femme sourit.

« Bonjour, ma chérie », dit-elle dans un souffle. « Bienvenue chez nous … »

Hermione lui adressa un sourire crispé. « Bonjour Madame Malfoy. Ravie de faire votre connaissance. »

Narcissa s'approcha et sortit de l'ombre. Hermione eut un mouvement de recul. Elle n'avait pas vu ses yeux. Ils étaient bleus, mais ternes, et sans vie. Des yeux de verre. La main de Narcissa se posa sur les cheveux d'Hermione qui frémit. Mme Malfoy sourit faiblement.

« Que tu es jolie ! », fit-elle en faisant glisser sa main sur le côté du visage d'Hermione pour en repérer les contours.

« Merci … merci Madame. »

Qu'a-t-il bien pu lui arriver pour qu'elle se retrouve dans cet état ? Et pourquoi, elle n'y voit pas ? Maugrey avait bien un œil de verre qui voyait partout, pourquoi elle n'aurait pas le même ?

Tu penses trop, Sang-de-Bourbe, chantonna la voix de Lucius dans son crâne.

Désolée, Monsieur Malfoy, mais je ne m'appelle pas Pansy Parkinson, je pense, moi Monsieur …, fit-elle instinctivement.

A sa grande surprise, Malfoy sourit à côté d'elle. Puis comme si de rien n'était, il saisit doucement sa femme par le bras. « Que diriez vous d'aller dîner ? Je finirai la visite des lieux plus tard. »

« Oui, Lucius, je commençais à avoir faim », fit doucement Narcissa en souriant.

Il la guida vers les escaliers et Draco attrapa la main d'Hermione et la serra fort dans la sienne. Elle tourna la tête vers lui et il lui sourit. « Tout va bien ? »

Hermione acquiesça et ils rejoignirent la salle à manger.

Le début du dîner se passa bien, Narcissa posait des questions à Hermione sur sa scolarité à Poudlard et sa rencontre avec Draco. Lucius, en bout de table, présidait, et souriait lorsque sa femme s'amusait des détails de ce que lui racontait Hermione.

Vous l'aimez, Monsieur Malfoy, ça se voit… je commençais à désespérer de voir le moindre sentiment en vous …

Lucius tourna légèrement la tête dans sa direction, et l'analysa du regard.

Suis-je aussi bas dans votre estime, Miss Granger ?

Hermione ne répondit rien. Le dessert arriva. Un panier de sorbets aux fruits fut apporté par Missy. Hermione vit les yeux de Draco s'éclairer.

« Je t'ai fait faire ton dessert préféré, mon chéri », fit Narcissa en tournant son visage sans regard en direction de son fils qui souriait largement.

« Merci, Mère … », répondit Draco joyeusement.

Hermione lui jeta un regard plein de tendresse et le regarda se servir copieusement.

Vous aussi, Miss Granger, vous l'aimez … éperdument, fit Lucius par télépathie.

Je serais prête à donner ma vie pour lui, si c'est ce que vous voulez dire. Comme il l'a fait pour moi.

Lucius esquissa un sourire moqueur. Draco n'avait rien remarqué, occupé qu'il était à s'empiffrer de sorbet à la pêche.

Ne parlez pas trop vite, Miss Granger, je pourrais vous prendre au mot …

Hermione le fixa avec stupeur. Mais Lucius ne se démonta pas et enchaîna en demandant à sa femme si elle s'était bien reposée aujourd'hui. Narcissa tourna la tête vers lui puis vers Hermione. On dirait qu'elle sait que vous me parlez, dit Hermione à Lucius. Mais il l'ignora, et sa femme lui raconta qu'elle avait reçu la visite de Mme Parkinson cet après-midi.

Hermione soupira. Ca n'allait pas être rose tous les jours.

Qu'est ce que je fais là ?

C'est quoi tous ces chiens ?

Mais … je saigne …

Comme Jézabel est tombée de la tour

Qu'il en soit de même avec toi

Et les chiens sont venus

Et ont léché le sang

Draco ? Draco ? Où es tu ? J'ai peur ! Mais où est ce que tu es ?

Hermione s'éveilla en sursaut. Elle tourna la tête. Elle était seule dans le lit.

« Draco ? »

Pas de réponse. Tremblante, Hermione s'extirpa hors du grand lit à baldaquins verts, saisit sa baguette sur la table de nuit et sortit, pieds nus de la pièce. Elle consulta sa montre. Une heure du matin. Mais où était Draco à une heure du matin, bon dieu ? Le couloir était plongé dans l'obscurité. « Lumos », murmura-t-elle tandis que sa baguette illuminait son chemin. Elle descendit les escaliers et se retrouva dans le hall. De la lumière filtrait sous la double porte qui donnait accès à la salle de réception. « Nox ! », chuchota-t-elle, se guidant à présent à la lumière sous la porte.

En s'approchant, elle s'aperçut que celle-ci était en fait entrouverte. Elle colla un œil contre l'interstice et retint son souffle. Si elle se faisait prendre … mieux valait ne pas penser à ça.

Lucius Malfoy se tenait au milieu de la pièce et une trentaine d'hommes, des Mangemorts sans aucun doute, l'entouraient. Un frisson lui parcourut l'échine. Parmi ces hommes, il y en avait un qui semblait se détacher des autres. Ses yeux étaient rouges comme le sang et son visage était pointu. Voldemort. Et Draco, son Draco, était là, au beau milieu du cercle d'hommes. Son visage était impassible, ses yeux ne reflétaient aucun sentiment de paix. De la haine et de la sévérité émanaient de lui.

Qu'est ce qu'ils font ?

Elle vit Lucius Malfoy tressaillir puis regarder dans sa direction. Il reporta son attention sur son fils mais une voix affolée retentit dans l'esprit de la jeune fille.

Miss Granger, allez vous recoucher tout de suite ! Vous ne devez pas être là ! Miss Granger !

Hermione vit Voldemort tourner lentement la tête vers elle. Le visage de Lucius se décomposa légèrement.

« Il semblerait qu'on aie de la visite, mes amis … », siffla Voldemort.

Hermione se raidit et la porte s'ouvrit toute seule, d'un mouvement de baguette du Mage Noir.

« Entrez, Mademoiselle … ne vous faites donc pas prier. »

C'était plus un ordre qu'une invitation. Hermione entra, sous le regard horrifié de Draco.

« He … Hermione ? »

Derrière, Lucius Malfoy semblait accablé.

Se pourrait-il que vous craignez pour ma vie, beau-papa ?, demanda Hermione pour tenter de cacher son affolement.

Lucius ne répondit pas, ce qui eut pour résultat de la rendre plus nerveuse encore, si cela était possible.

« Parfait. Maintenant que toute la petite famille est réunie, je propose que nous continuions. »

Il y eut un mouvement dans l'assistance. Un des Mangemorts se leva.

« Mais, aucune femme n'est autorisée à assister à la cérémonie, Maître. »

Voldemort fit un geste évasif de la main. « C'est l'exception qui confirme la règle, Goyle. Rasseyez-vous. »

Hermione prit son courage à deux mains. « De quelle cérémonie s'agit-il, Monsieur ? »

Taisez-vous, Miss Granger, par pitié, TAISEZ-VOUS !

Voldemort tourna la tête vers elle. Avant d'avoir pu parler, un des Mangemorts sauta sur ses pieds et hurla : « Un peu de respect, Sang Impur ! On dit Monseigneur lorsqu'une sale petite garce comme toi s'adresse à notre Lord ! »

Voldemort lui lança un regard amusé, et en un éclair, brandit sa baguette vers le Mangemort, toujours debout.

« AVADA KEDAVRA ! »

Le Mangemort tomba, mort, sur le sol. Personne ne bougea, personne ne sembla surpris. « On ne parle pas, sans que je donne l'autorisation », siffla Voldemort.

Hermione déglutit.

« Que tout le monde écoute ! », dit le Seigneur des Ténèbres à voix haute. « Cette fille, cette Sang Impur, deviendra la femme de votre futur maître. » (Murmure de désapprobation parmi les Mangemorts). « Notre sang s'appauvrit. Nous nous devons de nous accoupler avec les Sang-de-Bourbe. Bien sûr ils seront choisis, avec le plus grand soin. Hors cette fille, a été choisie. Grâce à elle, l'être qui naîtra de son amour pour votre futur maître, sera l'un des plus grands sorciers que cette terre n'ait jamais porté. »

Voldemort posa son regard sur Hermione. « Mais elle doit promettre d'être sage, très sage, si elle ne veut pas finir en pâtée pour mes chiens. »

Des grognements la firent se retourner. Ils étaient là, les chiens de son rêve, prêts à lui sauter à la gorge. Un frisson la parcourut.

Elle vit Draco jeter un regard à son père, qui lui fit un geste de la main apaisant.

« Je n'ai pas été choisie ! », s'écria Hermione, avant de mesurer l'étendue de son acte. « Je sors avec Draco parce que je l'aime, personne ne m'y a forcée ! »

Un froid tomba dans la salle. Un Mangemort demanda la parole. « Elle vous manque de respect, Milord, elle … »

Il s'arrêta en voyant Voldemort pointer sa baguette sur lui. Tremblant, il préféra se rasseoir gentiment.

« C'est vous tous, qui lui devrez le respect. Seuls moi, son mari et son beau-père aurons droit de juger quels seront ses châtiments, si toutefois il arrive qu'elle en ait besoin. »

Voldemort reporta son attention sur Hermione, debout près de la porte.

« Avance, Moldue, et observe. Puisque tu es là, nous ferons d'une pierre deux coups. Je vais sacrer Draco seigneur à ma place et je t'unirais à lui dans la foulée. N'est ce pas merveilleux ? »

Pour une fois, Hermione ne trouva rien à répondre. Cet homme la terrorisait. Elle regretta immédiatement ce qu'elle avait dit à Harry. Voldemort traumatisait les gens, et à bien y réfléchir, Harry avait toujours été seul face à lui. Sauf lorsqu'il y avait eu Cédric Diggory. Mais il était mort avant même d'avoir vu son visage. Elle se jura d'éprouver toute sa vie un grand respect pour son meilleur ami.

Visiblement, Voldemort attendait une réponse à sa question, alors elle hocha la tête en signe d'approbation.

Ce soir, elle s'unirait pour l'éternité à Draco Malfoy.

Jusqu'à ce que la Mort nous sépare.