The One I Love

Disclaimer : Rien ne m'appartient à part l'histoire, tout est la propriété de J.K Rowling et de la Warner Bros.

Les Bla-Bla de Xérès : Désolée pour le retard, mais j'étais vraiment trop occupée avec les soirées, la vie sociale, la vie amoureuse, la vie universitaire … en gros dormez en moyenne seulement quelques heures par nuit (dans le meilleur des cas), allez en cours la journée, sortez la nuit, gérez vos amis, votre petit-ami, vos études, vos parents … votre argent. Les multiples problèmes qui se rajoutent instantannément quand vous vous dites justement que rien ne pourait être pire que ce que vous vivez déjà … et ça donne un gros ras-le-bol général, avec flemmingite chronique et dépendance à la seule chose ou presque qui ne vous dégoute plus …. Votre homme qui vous attend bien sagement après les cours ou qui vous appelle tous les soirs quand vous n'êtes pas là. Cette semaine je ne sors pas, je dors et comme mon cher et tendre est parti en vacances à Metz (club de foot très médiocre, rappelons le), je profite de ce répit pour écrire. Vive les vacances des autres !

R.A.R :

Lovedavidanders : lol, tu veux être la marraine du bébé ? Moi, ça ne me dérange pas. Ne t'inquiète pas, Voldy ne touchera pas à ta filleule, juré ! Gros bisous !

Ari : j'avoue … pauvre Hermy … et sans morphine en plus !

Lana51 : Parfois c'est bien de pleurer ça soulage. Même si c'est pleurer pour des personnes qui ne sont pas exactement réelles. Enfin, bref, psycho à deux balles. Gros bisous ma livreuse de pizzas préférée !

Red-Hair1990 : Faut être indulgent avec Voldy ! Et puis il a eu une enfance mouvementée et tout … En tous cas, les reviews, ça fait plaise ! Donc fuck les gens qui les aiment pô !

Estelle01 : Merci et gros bisous !

Ange d'Iris : Rah la la Kovach il est trop beau ! J'ai kiffé l'épisode où le gamin de sa copine emmene des magazines pornos en classe. ( Urgences ! ) Biz !

Sarah Malfoy : ben enfin, voila la suite, j'espère que t'es toujours vivante et que le choc de lire le chapitre 19 ne vas pas te faire crever. Bisous ma puce !

Paprika Star : Oui, il va pouvoir voir sa fille avant de partir … pour la confrontation Hermione/Harry, ça va être bientôt. Bisous

Luffinette : Oh la la ! Lol, j'avais pas vu que t'avais reviewé le 2eme chapitre, alors je pensais que tu venais juste de comprendre après 18 chapitres que Drake était le tigre ! Lol. Sorry !

Le Saut de L'Ange : Ouah, quelle review ! En tous cas, je sais même pas quoi répondre tellement tout ça est super gentil ! Donc en gros : MERCI et gros bisous !

Angel Malfoy : lol, oui j'aime bien aussi imaginer une relation Narcissa/Hermy comme ça ! Lol. Eh oui Draco sera présent à l'accouchement. Bisou !

Lilouthephoenix : Merci et à bientôt !

Chapitre 19 : Aude Milena Malfoy.

Cinq heures plus tard, Draco entra dans le Manoir familial, et se passa une main sur le front. Soupirant, il repensa à la cérémonie qui venait d'avoir lieu. Il était exténué.

Un par un, il les avait tous vus défiler devant lui, courbés à l'extrême, tous ses anciens camarades de classe, des collègues à son père, des amis de famille … Ils avaient tous un demi-sourire aux lèvres, comme si signer son arrêt de mort au nom d'une cause débile était la chose la plus excitante qu'ils aient fait de leur vie.

Ils avaient presque réussi à lui donner envie de vomir.

Soudain, il releva la tête. Il était seul. Seul. Pas le moindre elfe en vue, pas de Narcissa, ni d'Hermione. Et surtout pas le moindre bruit …..

« AAAAAAAAAAAAH ! »

Draco sursauta. Le cri avait déchiré le silence total. Hermione.

Sans réfléchir, Draco s'élança à l'étage, vers sa chambre. Plus il approchait, plus un murmure de voix se faisait entendre. Arrivé sur le palier, il vit que tous les elfes s'étaient réunis à l'entrée de la chambre à coucher, parlant avec frénésie tout en désignant l'intérieur de la pièce.

Un sentiment bizarre noua les entrailles de Draco … sentiment qui fut bientôt confirmé par un second cri, qui, il le reconnut, émanait sans aucun doute de la gorge d'Hermione.

« Poussez Madame, poussez ! »

Avec effroi, Draco reconnut la voix de Cissy, l'elfe accoucheuse.

« DEGAGEZ ! », hurla Draco en virant les elfes qui bloquaient le passage. « DEGAGEZ, JE PASSE ! MAIS DEGAGEZ BANDE DE VERS DE VASES ! »

« DRACO ! JE T'INTERDIS D'ETRE MECHANT AVEC LES ELFES ! », croassa Hermione, qui malgré les circonstances n'avait pas abandonné ses principes.

Draco fit irruption dans la pièce et tomba sur sa mère qui le repoussa gentiment.

« Non, non, non, non … », chantonna-t-elle. « On ne rentre pas comme ça … Reste calme surtout et … »

« POURQUOI ON NE M'A PAS APPELE ? », hurla Draco dans le visage de sa mère.

« Mais voyons, mon chéri, tu étais au travail … nous n'allions pas te déranger pour si peu … »

Draco entra de force dans la pièce et saisit la main d'Hermione, qui était moite de sueur.

« Ca a commencé quand ? », lui demanda-t-il, tremblant.

« Il … y … a … environ cinq heures … », haleta Hermione, les yeux rougis. « Par pitié, emmène moi dans une clinique mol- AAAAAARGH ! »

« Voyons, Madame Malfoy », lui fit remarquer Cissy. « Les Malfoy ont toujours accouché au Manoir … vous n'allez tout de même pas briser cette magnifique tradition familiale. Respirez profondément. »

Hermione se mit à respirer de façon saccadée. « Tu sais où tu peux te la mettre ta tradition familiale à la … »

« Ca y est ! Je vois sa tête ! », couina Cissy en pointant son doigt décharné entre les jambes d'Hermione.

« ALORS FAIS LE SORTIR, ESPECE DE MONSTRE REPUGNANT ! », brailla Hermione, sous le regard amusé de Draco.

« Désolée, Madame », fit Cissy, visiblement vexée. « Ca ne peut pas se faire comme ça. »

L'elfe claqua des doigts et le bébé fut tiré un peu plus vers l'extérieur. Draco transpirait à grosses gouttes. Plusieurs fois, la créature répéta le procédé, et bientôt l'enfant se tenait dans ses petites mains rêches. Elle lui mit une tape sur le dos et l'enfant se mit à hurler lorsque la première bouffée d'air fit irruption dans ses poumons. Derrière Cissy, Narcissa avait levé les yeux au ciel et serrait une chaîne d'argent où pendait un crucifix du même métal. Hermione poussa un long soupir, et les assistantes de Cissy s'affairèrent autour d'elle pour la nettoyer et la soigner, tandis que l'elfe accoucheuse s'occupait personnellement de l'enfant qui était une petite fille.

« Comment allons nous appeler cet enfant ? », s'enquit Narcissa en tournant son visage sans expression vers Draco et Hermione.

« Aude ! », haleta Hermione.

« Milena ! », s'écria Draco.

Draco regarda Hermione avec surprise, tandis que Hermione jetait à son blond un regard féroce.

« J'ai dit : Aude ! »

« Ah ouais ? Et pourquoi ça serait toi qui choisirais son prénom ? On l'a fait à deux, je te rappelle ! », dit Draco.

« Ah oui ? Et qui c'est qui a pris 6 kilos ? Et qui c'est qui l'a porté pendant 8 mois et demis ? Qui vient de passer plus de cinq heures à hurler à pleins poumons pendant que Monsieur bronzait sur la terrasse avec ses amis Mangemorts ? »

Le visage de Narcissa se décomposa. « Vous … vous n'allez tout de même pas vous disputer pour un prénom, enfin, les enfants … »

« La ferme, Maman … », grogna Draco avant de se retourner vers la Gryffondor. « Et pourquoi Aude, je vous prie ? »

« Parce que c'est un prénom français que j'aime particulièrement. Car je ne sais pas si tu te rends compte de ce que Milena représente. C'est un prénom de fille de l'Est, qui conviendrait mieux à une publicité pour TéléCheminette Rose. » Hermione prit une voix rauque de prostituée téléphonique. « Ouiiiii, tu es bien avec Milenaaaa … pour une fellation, envoie moi des étincelles vertes … votre communication vous sera facturée 30 Gallions la minute … »

Draco se passa une main sur le visage. « Tous les prénoms des filles Malfoy sont dans ce genre là … »

« Ce qui explique bien des choses … », grommela Hermione.

Le couple se lança un regard noir.

« Et pourquoi, ça ne serait pas tout simplement Aude ET Milena ? », fit la voix douce de Narcissa, qui s'inquiétait pour la survie du couple.

« Aude … Milena Malfoy ? », articula Hermione.

« Et pourquoi pas Milena Aude Malfoy, hm ? », grinça Draco en croisant ses bras sur sa poitrine.

« Parce que deux « a » à la suite, c'est super moche … voilà pourquoi ! », grogna Hermione.

C'était dans ces moments là que Narcissa regrettait souvent d'avoir proposé une idée quelconque. Jusqu'à ce que …

« Bon, va pour Aude Milena Malfoy … », soupira Draco.

« Yessss ! », siffla Hermione en faisant le V de la vistoire avec ses doigts.

Lucius Malfoy choisit précisément ce moment pour entrer dans la pièce. Draco renfrogné, Hermione rayonnante et provoquante avec son geste de défi, Narcissa décontenancée … et des vagissements stridents de nourrisson.

Nourrisson ?

Lucius détourna les yeux en direction du bruit horrible qui émanait de l'enfant et haussa un sourcil.

« Qu'est ce que c'est ? », dit-il doucement.

« Un bébé, Lucius … il va peut être falloir songer à faire l'acquisition d'une paire de lunettes, papi … », railla Hermione avec un sourire narquois.

Lucius baissa la tête et soupira. « Je vois bien que c'est un bébé, Miss GRANGER, je voulais simplement savoir son sexe … »

« Je vous rassure, Lucius, tout est là, l'enfant est entier … »

« MISS GRANGER ! »

« C'est une fille, Lucius », coupa Narcissa, qui sentait venir la tempête. « Aude Milena Malfoy … »

Lucius lança un regard torve en direction de sa femme. « Quoi Milena Malfoy ? »

« Aude, Lucius … rajoutez un sonotone avec les paires de lunettes … », persifla Hermione.

« Qui a donc choisi ce prénom idiot ? », demanda Lucius en se tournant vers Draco, qui leva les mains vers le plafond pour détourner tout soupçon de sa personne.

« C'est ma chère et tendre épouse … »

Lucius regarda Hermione, la bouche entrouverte.

« C'est trop tard, grand-père, son prénom a été officialisé », déclara Hermione en lançant un regard appuyé à Cissy, qui déguerpit remplir les papiers de naissance. « Vous arrivez trop tard. »

Une des elfes assistantes s'approcha d'Hermione et déposa le bébé nettoyé dans ses bras. Hermione sourit à la petite fille qui s'était calmée. D'un coup de baguette, Draco fit apparaître une peluche en forme de lapin, marron et blanc, et un ours blanc aux yeux bleus. Il déposa les deux peluches dans le berceau prévu pour la petite fille, puis reporta son attention sur sa famille.

« Bien, bien, bien, je vois que ça n'a pas chômé ici … », fit la voix sifflante de Voldemort depuis l'encadrement de la porte.

Instinctivement, Draco se plaça devant Hermione et le bébé. « Avec tout le respect que je vous doit … j'aimerais que vous n'approchiez pas trop de ma femme et de ma fille. »

« Soit … », fit le Mage Noir avec un signe apaisant de la main. « Une fille tu dis ? »

Silence. Draco s'était contenté de hocher la tête. « J'aurais préféré un garçon … tu sais donc ce qu'il te reste à faire … »

Et il tourna les talons.

Draco se retourna vers Hermione, un sourireaux lèvres … et vit que la jeune femme n'arborait pas du tout la même expression que lui. L'horreur se lisait sur son visage.

« Quoi ? Il hallucine, lui, il est hors de question que je refasse un truc pareil … Ou alors j'exige qu'on me transfère dans un hôpital ! »

Les premiers mois de la vie de Aude Milena se passèrent relativement calmement et Hermione avait même été autorisée à aller rendre visite à Harry et Ron, pour leur présenter la petite fille. Hermione avait d'ailleurs choisi ses deux meilleurs amis en guise de parrains, ne connaissant aucune fille digne d'être la marraine. Draco s'en amusait fort bien d'ailleurs, ne cessant de questionner le Survivant sur lequel des deux endossait le rôle féminin.

Hors contexte, jamais on aurait pu penser que les deux devraient sûrement se livrer un combat à mort dans quelque temps.

La vie au Manoir était relativement calme, et Hermione jouissait d'une liberté satisfaisante.

Flashback

Ils venaient de faire l'amour. La première fois depuis des semaines. Draco et Hermione étaient partis au restaurant en tête à tête et ils en avaient profité pour s'amuser un peu. Et Lucius, n'ayant plus l'habitude d'un tel exercice, proposa à sa femme d'aller chercher une collation en cuisines. Elle avait accepté avec joie. Le cœur léger, Lucius, se dirigeait d'un pas guilleret vers son déjeuner et dans les escaliers, faillit s'étrangler.

Aude Milena avait une grande passion dans son petit cœur. Léviter au dessus des escaliers. Et c'était précisément ce qu'elle était en train de faire, bien à l'aise dans sa vareuse rose et blanche. Mieux : elle gazouillait. Lucius se précipita pour la faire atterrir avant qu'elle ne s'écrase sur les marches de marbre. Le décor sembla soudain tourner et puis descendre à une vitesse fulgurante. Un dernier choc douloureux, et Lucius était en bas des escaliers, bientôt rejoint par le hochet sur lequel il avait glissé. AAARGH ! Ma sciatique …

Alertée par tout ce bruit, Narcissa avait accouru, accompagnée par Treeky, l'elfe de maison, qui s'empressa de reposer le bébé à terre, qui se mit à brailler. La créature fit léviter son maître jusque dans sa chambre. Verdict : rester couché pendant au moins 5 semaines.

Hermione avait alors sauté sur l'occasion et lui avait donné la garde du bébé à temps plein, du moins quand elle avait besoin de sortir.

Après tout, un homme et un couffin, enfermés dans la même pièce, que pouvait-il donc arriver ?

Fin du flashback.

Voila comment Lucius Malfoy avait du rester cloué au lit avec 'cette espèce de larve insupportable' comme principale compagnie.

Contrairement à ce qu'Hermione avait pu penser, Voldemort ne tenta jamais rien contre l'enfant. Mais il lui arrivait de penser si sa façon d'agir avec le bébé n'était pas pire qu'une éventuelle violence. Et elle le lui rendait bien. Dès que Voldemort entrait dans la pièce où se trouvait la petite, celle-ci se mettait à gazouiller de plus belle, agitant joyeusement ses mains et ses pieds. Hermione eut la nausée lorsqu'elle surpris un jour le Mage Noir en train d'improviser un spectacle de marionnettes avec les peluches disposées dans le berceau. C'était affreusement gênant. Et puis le Grand Voldemort y perdait toute crédibilité.

« Bang » « Crash », « Boum » …

Hermione saisit sa tête entre ses mains et se boucha les oreilles. La vie au Manoir était devenue insupportable depuis la cérémonie. Les Mangemorts, dotés de pouvoirs plus performants, s'entraînaient à longueur de journée à les contrôler, faisant exploser, brûler, se liquéfier divers objets trouvés dans les combles. Et tout cela faisait monter le niveau des décibels dans le Manoir. Sans parler d'Aude qui ne cessait de brailler toutes les nuits. Hermione avait des cernes jusqu'en bas du menton.

« BOUM ! »

« ASSEZ ! »

Hermione se leva d'un bond et ouvrit la fenêtre à la volée, se penchant dans le jardin.

« J'AI DIT : ASSEZ ! CA SUFFIT ! »

Tous les Mangemorts dans le jardin levèrent les yeux vers la fenêtre de la chambre de Draco. Certains arboraient des sourires narquois et d'autres paraissaient complètement dépassés.

« J'EN AI PLUS QUE MARRE DE VOTRE BORDEL A LONGUEUR DE JOURNEE ! CA N'ARRETE PAS ! ALORS JE VOUS PRIERAI DE FAIRE UN PEU MOINS DE BRUIT, JE SUIS AUSSI CHEZ MOI ICI ! »

Vlan ! La fenêtre se referma et un des carreaux explosa. Hermione agita sa baguette pour le réparer après avoir adressé aux Mangemorts qui riaient grassement un geste très vulgaire effectué avec son majeur.

Draco fit irruption dans la pièce.

« Non, mais ça va pas ? Qu'est ce qui te prend ? Ils font leur boulot, eux, je te rappelle ! », lui souffla-t-il sur un ton de reproche.

Hermione lui lança un regard noir. « Tu insinues que je suis une fainéante oisive qui ne fout rien de ses journées ? »

« Oui … non … c'est pas ce que j'ai dit … », se rattrapa Draco en voyant la colère monter chez sa femme. « Ecoute chérie … » Il s'avança et la prit dans ses bras. « Il n'y en a plus pour longtemps maintenant. Bientôt tout ça sera fini et … »

« C'est fini. »

Silence. Draco dévisagea Hermione avec incrédulité. Hermione et son air boudeur. Hermione et ses yeux cernés. Hermione épuisée.

« Qu'est ce que tu dis ? »

« C'est fini », répéta-t-elle. « Je vais prendre quelques jours de repos. Ailleurs. »

Draco la lâcha et mit ses mains dans ses poches. Prendre l'air détaché. Prendre l'air détaché …

« Et tu comptes aller où exactement ? »

« Chez Harry. »

Nouveau silence. « Bien … Je crois que ça nous fera à tous le plus grand bien. »

Draco avait dit ça sur un ton sec, cassant. Il amorçait une sortie de la pièce lorsque Hermione lui lança.

« Bien sûr, je prend Aude avec moi. »

Draco s'arrêta net. « Pardon ? Il en est hors de question. Ma fille reste avec moi. »

Hermione écarquilla les yeux. « Ta fille ? TA fille ? Tu te fous de moi, Draco Malfoy ? C'est aussi MA fille je te rappelle. Je ne partirai pas sans ma fille. »

« Tu l'as dit toi-même, Amour », dit Draco en appuyant sur le dernier mot. « Tu ne pars que pour quelques jours. Tu pourras faire une nuit complète comme ça. Je m'en occuperai. »

Dans le salon, Voldemort regardait la scène depuis son miroir ensorcelé. Lentement, il fit craquer chacune de ses phalanges grises en souriant. Tout se passait comme prévu.

« Tu ne comprends pas Draco … », gémit Hermione. « Je voudrais l'éloigner, elle aussi, de tout ce bruit… »

« Aucun problème, je lance un sort Insonorisant sur sa chambre. »

« Qu'est ce qui vous fait rire, Maître ? », s'enquit Lucius en voyant Voldemort ricaner devant la scène de ménage.

« La Sang-de-Bourbe va craquer. Elle veut partir et Draco ne cherche même pas à la retenir … je pense qu'il est prêt. Nous n'avons plus besoin d'elle. »

Lucius hocha la tête. « C'est pour bientôt, alors ? »

Voldemort se retourna vers lui en souriant. « C'est pour bientôt, mon cher Lucius. »

« Non. »

« Comment ça non ? », demanda Draco avec un demi-sourire. « Oserais-tu contester mes décisions ? Je te rappelle que tu habites chez MOI. Tu dois faire tout ce que je veux que TU fasses. »

« Alors, pourquoi tu ne me retiens pas quand je te dis que je pars ? », dit Hermione dont la voix commençait à trembler.

Draco sourit. « Peut être parce que ça ne me dérange pas plus que ça. »

Le cœur d'Hermione se souleva. Elle était soudain prise de nausée. « Tu as tellement changé … tu es devenu … froid, arrogant … »

« N'était ce pas comment tu me considérais quand on était à l'école ? »

Hermione remua la tête. « Pas à la fin. »

Draco sourit. « D'accord, seulement les 6 premières années… »

Hermione ne lui sourit pas en retour. Il émanait une aura glaciale de ce sourire. Et il lui faisait froid dans le dos. Sans rien dire, elle tourna les talons et sortit une valise de dessous l'armoire de leur chambre. Draco la regarda s'affairer sans rien dire.

« Qu'elle parte … », murmura Voldemort. « Je n'aurais aucun scrupule à la tuer par la suite. »

Lucius ne dit rien et soupira. Il aurait préféré que cela ne se termine pas ainsi.

Deux jours plus tard, Hermione était partie au 12, Square Grimmaurd, avec quelques valises, mais sans Aude. Arrivée là-bas, elle s'était enfermée dans une chambre et avait pleuré toutes les larmes de son corps.

« Je savais que ça finirait comme ça … », chuchota Ron à Harry, derrière la porte de la chambre d'Hermione. Harry haussa les épaules, ne sachant quoi dire, tout perturbé qu'il était par les sanglots que l'on entendait jusque dans le couloir.

« Ce type est un véritable salaud. Je suis sûr qu'il va essayer de dresser notre filleule au combat … »

« Ron ! », grogna Harry. « Elle n'a que 5 mois et demis. C'est un peu jeune pour lancer un Avada Kedavra. Viens, laissons la tranquille. »

Au Manoir Malfoy, Draco passait ses journées à se demander ce qui lui avait pris de laisser partir sa femme dans l'autre camps. Elle lui manquait plus qu'il ne l'aurait cru. Et cela le faisait enrager.

« Elle n'était pas faite pour toi, Draco … », lui avait sifflé Voldemort après le départ d'Hermione. « Crois moi, si tu le veux tu pourras avoir toutes les sorcières que tu veux plus tard. Quand tu auras le pouvoir, elles se battront pour te servir un verre d'eau … »

Draco n'avait pas osé lui répondre qu'il ne voulait qu'elle, et qu'aucune autre ne lui arrivait à la cheville. Mais elle l'avait cherché. Elle était devenue insupportable depuis quelque temps. Le seul problème était que Voldemort semblait pressé d'agir à présent.

Draco remonta dans sa chambre et s'assit sur son lit. La moitié des affaires d'Hermione avaient disparu. Tout semblait si vide. Il ferma les yeux et s'endormit.

Je connais cette ambiance … je l'ai déjà vécue, ou plutôt rêvée … enfin je crois. Je … ces chiens …Hermione ?

Je me souviens maintenant … j'ai fait ce rêve à Poudlard.

Draco s'éveilla tremblant de sueur. Chose étrange, il était déjà debout. Au milieu de sa chambre. Quelque chose de mou était serré dans sa main droite, et la gauche était chaude et poisseuse. Il baissa les yeux sur la gauche. Elle était couverte de sang frais. Et dans la gauche se tenait Treeky, l'elfe de maison.

Avec un cri d'horreur, il lâcha la tête de l'elfe sur le tapis, près des restes. Le souffle court, il leva les yeux et vit que les murs étaient couverts d'inscriptions faites avec le sang de l'elfe. Voilà pourquoi il en avait plein les mains.

Qu'il en soit de même avec toi

Draco pivota sur la droite et vit la suite de la phrase.

Et les chiens sont venus

Encore plus à droite. Il savait déjà ce qui était marqué.

et ont léché le sang

Il avait inscrit cette maudite phrase sur tous les murs de leur chambre. En dormant. Avec le sang de leur elfe.

« Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! »

Draco se retourna d'un bond et vit Cribs, un autre elfe dans l'encadrement de la porte. La créature avait plaqué ses mains sur ses joues ridées et hurlait à pleins poumons. Avant d'avoir pu faire quoi que ce soit, l'elfe partit en courant, toujours hurlant.

Comme c'était à prévoir, Lucius entra dans la pièce, balaya les murs du regard, dévisagea son fils. Et eut un sourire en coin avant de repartir.

Et voilà c'est fini pour aujourd'hui ! Rassurez vous le prochain viendra beaucoup plus vite que celui-ci ! J'étais juste overbookée, il fallait que je me réhabitue à la vie étudiante, vie dépravée qui me convient parfaitement ! Lol. J'espère que ça vous a plu ! A bientôt !

Xérès !