Disclamer : Tous les merveilleux personnages de folles correspondances ne m'appartiennent pas, mais appartiennent à la géniale JKR. De même que l'histoire appartient à EnglishMuffin, qui a avoué s'être librement inspiré du film Vous avez un message.

Warning : Cette histoire, dans des chapitres lointains, est un slash, c'est à dire qu'elle décrit les relations homosexuelles entre deux hommes. Si ça vous pose un problème, vous feriez mieux de rebrousser chemin.

Pairing : Sirius Black/Harry Potter


Ce site n'autorise plus les auteurs à mettre les réponses aux reviews dans les chapitres, et vu comme on sait comme ils peuvent être pointilleux... Voila comment je vais faire :

- Pour ceux qui ont laissé une review signée, je vais utiliser leur nouveau système pour répondre, et vous devriez recevoir cette réponse dans votre boite mail (si j'ai tout compris comment ça marche)

- Pour ceux qui ont laissé une review anonyme mais m'ont mis leur adresse e-mail, je répondrait par e-mail.

- Pour les autres, je vais faire les réponses dans ma bio mais je les enlèverai quand je posterai autre chose.


Chapitre 15 : Trucs gluants, nouveaux meilleurs amis et poulet


Harry se sourit à lui-même alors qu'il sentait une main une fois encore faire son chemin vers le bas de son dos. Il rentrait à Poudlard et Sirius avait sans honte été sur lui depuis le moment où ils avaient emprunté le passage de la sorcière borgne. Pas qu'il allait s'en plaindre cependant. Quand la main de Sirius atteint finalement ses fesses, Harry décida de s'arrêter et regarda Sirius avec un sourcil relevé. "Tu n'as aucun sens de subtilité ou de honte, n'est-ce pas ?" demanda Harry avec un sourire.

Sirius prétendit avoir l'air pensif pendant une seconde, avant de finalement secouer la tête. "Non, je ne crois pas." Puis il envoya à Harry un de ses propres sourires. "Mais tu le savais."

Harry gloussa et attira Sirius plus près de lui, lui donnant un baiser quelque peu court. "C'est tout ce que tu as, dit Harry après s'être écarté. Il n'y a aucun moyen pour que je t'embrasse dans ce passage. C'est dégoûtant ici."

Sirius rit et décida d'éprouver la déclaration d'Harry en se penchant pour un autre baiser. Harry, bien sûr, répondit. Mais cette discussion durait depuis la dernière demi-heure à peu près, sous des formes diverses, donc Sirius ne s'attendait à rien d'autre. "Et si je le nettoyais ?" demanda Sirius avec espoir.

Un rire fort résonna dans le passage secret. "Tu ne peux même pas garder ta maison propre, Sirius !"

Sirius bouda. "Si je peux."

Harry secoua la tête et eut un grand sourire. "Non tu ne peux pas. Au moins pas bien", ajouta-t-il effrontément.

Sirius gloussa. "Vrai, mais c'est pour ça que je t'ai !"

Harry haussa un sourcil. "Donc la vérité c'est que tu me veux seulement pour ma non-aversion au nettoyage."

"Bien sûr que non !" dit Sirius avec un air offensé sur exagéré. Puis il fit un clin d'oeil. "J'aime ta cuisine aussi."

Harry donna une petite tape sur la poitrine de Sirius, leva les yeux au ciel et accéléra son pas. "Il y a des gens que tu peux payer pour ça, Siri," commenta-t-il par-dessus son épaule.

Sirius courut pour rattraper Harry et drapa ses bras autours du jeune homme par derrière. Harry gloussa alors que Sirius commençait à placer des baisers le long de son cou. "Mais il y a d'autres avantages à être avec toi", ajouta Sirius.

Harry inclina légèrement sa tête, ferma les yeux et permit à un sourire de fleurir sur son visage. "Tu sais, Siri... il y a des gens que tu peux payer pour ça aussi."

Sirius eut un rapide rire avant de pincer le flanc d'Harry. "Tu es hystérique, tu sais ça ?"

Harry se retourna et lui envoya un rapide sourire. "Je sais. C'est pour ça que tu m'aimes", répondit-il avec humour.

Sirius sourit et acquiesça. Il se pencha et déposa un doux baiser sur les lèvres d'Harry. "Est-ce qu'il y a quelqu'un que je pourrais payer pour ça ?" grommela-t-il dans le baiser.

"Probablement, dit Harry avec un gloussement. Mais je le ferai gratuitement..."

Sirius sourit et captura à nouveau les lèvres d'Harry. "C'est si gentil."

"Un effort complètement égoïste, je te l'assure", dit Harry avec un sourire.

L'amusement d'Harry mourut alors que Sirius continuait à augmenter l'intensité de leur baiser. Finalement, Harry devait concéder que l'autre homme avait gagné, et ils se bécotaient à présent dans ce passage sale et dégoûtant. Alors que la langue de Sirius courrait le long de l'arrière de ses dents et ses mains le long de son dos, Harry découvrit ne pas se soucier vraiment du fait qu'il était sur le point de se retrouver dos au mur. Cependant, dans ce qui allait être son dernier acte cohérent pour un moment, Sirius se retourna et se trouva lui-même dos au mur à la place. Harry voulait sourire et dire merci, cependant ça aurait requis de s'écarter. A la place, il se contenta de gémir. Finalement, se retrouvant à cours d'air, Harry se retira, ayant juste besoin d'une légère inspiration. Il n'avait pas encore vraiment compris la technique pour respirer et embrasser Sirius à en perdre la raison en même temps, cependant il s'améliorait. Un autre sourire commença à se former sur ses lèvres – il avait eu beaucoup d'entraînement.

"Je devrais définitivement tirer avantage de ça" dit Harry avec un sourire à l'air légèrement maléfique.

Sirius, qui était occupé à mordiller l'oreille d'Harry, gloussa. "Tirer avantage de quoi ?"

"Toi coincé entre le mur et moi", répondit Harry avec un sourcil haussé de façon suggestive.

Sirius s'écarta et eut un grand sourire. Il était sur le point d'être d'accord de tout son coeur avec Harry et déclarer qu'il voudrait joyeusement qu'on tire avantage de lui. Cependant, dans son enthousiasme, il frappa accidentellement sa tête contre le mur. Sirius cligna des yeux. "Ouch."

Harry gloussa. "Doucement, Sirius."

Sirius bouda. "Va te faire voir, ça fait mal." Il enleva ses mains de la taille d'Harry et en utilisa une pour masser la bosse sur sa tête et l'autre pour s'assurer contre le mur. Cependant, quand sa main descendit sur le mur, elle atterrit sur ce qui était indéniablement un endroit mouillé et gluant. Sirius sursauta et cria.

Harry leva les yeux au ciel. "Qu'est-ce qu'il y a maintenant ?"

"J'ai touché quelque chose !" gémit Sirius. "C'est collant et je ne sais pas ce que c'est. Mais sur la main dont je me sers pour ma baguette."

Harry secoua la tête et sortit sa baguette. "Je jure devant dieu, Sirius." Harry soupira. "Lumos."

Sirius cria encore quand il fut confirmé qu'il y avait une substance étrangère bizarre sur sa main. "Beurk ! Enlève ça, Harry !"

Harry eut un sourire narquois alors qu'il conjurait un vêtement avec lequel essuyer la main de Sirius. "Je t'ai dit que ce passage était dégoûtant. Mais tu devais continuer à me peloter, n'est-ce pas ?"

Sirius poussa un gros soupir d'agacement. "Crois-moi, c'est la dernière fois que je vais faire cette erreur." Sirius lança à Harry un rapide regard en coin et s'écarta légèrement avant qu'Harry puisse le frapper avec la serviette.

Harry eut un regard noir. "Tu sais Sirius, si tu vas avoir des problèmes à me peloter et finir éventuellement avec une substance collante sur les mains... nous aurons peut-être des problèmes là."

Sirius se retourna et poussa un rire fort, extrêmement ravi qu'Harry se sente toujours assez à l'aise pour plaisanter de ça avec lui. "Oh, crois-moi, je n'aurais pas de problème avec ça. En fait, j'attends ça."

Harry rattrapa finalement Sirius et lui donna un rapide baiser sur la joue. "Bien."

Sirius eut un grand sourire et laissa sa main à nouveau propre errer vers le bas du dos d'Harry. Harry s'immobilisa. "Tu plaisantes, pas vrai ?"

Sirius rit et attira Harry dans ses bras. "Absolument pas."

Harry gloussa et permit à Sirius de lui donner un baiser doux et rapide. "Sirius, nous sommes à six mètres de l'entrée de Poudlard. Je ne peux pas rester là pour toujours."

Sirius bouda. "Je resterai avec toi..."

Harry haussa un sourcil. "Il n'y a pas de nourriture, pas d'eau, pas de lumière et des chances que tu tombes à nouveau sur un truc visqueux."

"De quel type de truc visqueux parlons-nous là ?" demanda Sirius de façon suggestive.

"Le mauvais type."

Sirius eut un petit rire tiède. Il regarda Harry avec un sourire, puis la porte, et il réalisa que leur temps dans le passage secret était sur le point de s'achever. Il attira Harry plus près et poussa une respiration légèrement tremblante. "Hey, Harry ? Est-ce que je peux être mièvre pendant les 30 prochaines secondes ?"

Harry rit mais acquiesça. "Bien sûr. Est-ce que tu veux que je te chronomètre ?"

Sirius sourit. "Non, ça ne devrait prendre qu'un moment." Sirius baissa légèrement la tête, pour pouvoir appuyer son front contre celui d'Harry. "Honnêtement, commença Sirius nerveusement, je ne veux pas aller de l'autre côté de cette porte et ne pas te revoir jusqu'à la semaine prochaine."

Harry sentit son coeur se briser. Il mordit sa lèvre et décida de simplement passer ses doigts dans les cheveux de Sirius. Il savait que c'était ridicule, et il savait que ce n'était qu'une semaine. Possiblement même pas une semaine, avec la manière dont Sirius passait quelque fois à Poudlard. Cependant, la nuit dernière avait été merveilleuse. Sirius était parfait. Ils étaient restés debout la moitié de la nuit, simplement à parler et s'embrasser. Quand il fut temps d'aller au lit, Snuffles avait cédé sa place à Harry avec enthousiasme – content de s'enrouler sous les couvertures à leurs pieds – et Harry s'était endormi dans les bras de Sirius avec joie. Harry n'avait pas de mot pour décrire combien il était merveilleux de se réveiller vraiment le matin. Il ne voulait vraiment pas retourner là-haut et s'endormir dans son dortoir cette nuit.

"J'aimerais pouvoir rester encore ce soir. J'aimerais vraiment", répondit finalement Harry. "Mais..."

Sirius le coupa avec un rapide baiser. "Ca va. Je sais. Je ne te demande pas de rester. Je voulais juste le dire." Sirius eut un sourire penaud. "En plus, je pense que mes 30 secondes sont finies" dit-il dans un murmure sur exagéré.

Un doux sourire apparut sur le visage d'Harry. "Tu peux avoir tout le temps que tu veux avec moi, Sirius." Soudain, Harry le regarda avec une expression amusée. "Tu pourrais toujours m'écrire, hein ?"

Sirius rit. "Je pourrais, c'est vrai." Un sourcil haussé. "Quel nom devrais-je signer ?"

"Ce que tu veux", dit Harry, riant.

Sirius eut un autre petit gloussement, et commença à marcher avec Harry vers l'entrée. "Et bien, que préfèrerais-tu ?"

Harry prétendit avoir l'air pensif une seconde. "Sirius serait plus que bien."

"Bien", répondit Sirius. Il attira une fois encore Harry près de lui. "C'est ce que je prévoyais de signer de toute façon."

Harry sourit. "Parfait", répondit-il, avant d'autoriser Sirius à s'approcher pour un dernier baiser.


Harry soupira alors qu'il s'approchait de l'entrée de la Tour de Gryffondor. Il avait laissé Sirius à la statue de la sorcière borgne. Celui-ci voulait faire un tour aux quartiers des professeurs et avoir un petit mot avec Remus. Harry gloussa à cette pensée. Il avait presque décidé d'aller avec Sirius, juste pour voir la rencontre entre les deux hommes. Cependant, il avait peur que s'il était absent plus longtemps, ses camarades envoient une équipe de sauvetage.

Finalement, la Grosse Dame se dessina et Harry poussa un autre soupir. Il grommela le mot de passe, se préparant à faire une Marche de la Honte à travers la salle commune et vers son dortoir.

Harry savait qu'il devrait être extatique en ce moment. Après tout, lui et Sirius étaient enfin ensembles, et tout était merveilleux. C'était comme si tout s'emboîtait parfaitement, et les choses comme ça n'arrivaient normalement pas à Harry Potter. Cependant, il détestait le fait qu'il ne serait capable de voir Sirius qu'une fois par semaine. Il détestait aussi comment ils étaient obligés de garder leur relation secrète – au moins pour le moment. C'était une des choses dont ils avaient discuté la nuit dernière. Harry ne pouvait pas être certain de la manière dont les gens réagiraient à leur relation. Il ne s'en souciait pas vraiment. Cependant, il ne voulait pas non plus que qui que ce soit l'empêche de voir Sirius – ce qui pourrait être un problème, au moins jusqu'à ce qu'Harry soit hors de Poudlard.

Harry traversa lentement la salle commune. Plusieurs Gryffondors lui envoyèrent des signes de tête de reconnaissance, aucun ne remarquant ou ne se souciant du fait qu'il parcourait la salle commune en portant les mêmes vêtements que 24 heures auparavant. Harry marcha vers son dortoir avec un soupir.

"Et bien, et bien... regardez qui décide de nous rejoindre !" dit Seamus avec un sourire. "Bonne nuit la nuit dernière ?"

Harry regarda ses camarades de dortoir avec un sourcil relevé. "Très bonne. Merci de demander."

Seamus eut une moue sur exagérée. "Se pourrait-ce ? Est-ce que quelqu'un a fait ce que j'ai passé des années à essayer d'accomplir ?"

Tout le monde, sauf Neville et plus Hermione, était dans le dortoir. Seamus et Dean riaient, pendant que Ron et Hermione regardaient Harry avec une légère surprise. Harry gloussa. "Va te faire voir, Seamus. Personne n'a rien fait. Si tu dois savoir, je suis allé voir Sirius la nuit dernière et me suis juste endormi chez lui. Pas de quoi en faire un plat."

Harry remarqua que l'expression de surprise sur les visages de Ron et d'Hermione s'accentua. Seamus soupira et lança un sourire malicieux à Harry. "Hey, donc il y a encore de l'espoir pour nous !"

Harry grogna. "Le même espoir qu'il y a toujours eu, Seamus."

Un rire s'échappa de la bouche de Dean alors qu'il tirait son ami vers la porte. "Je m'excuse pour lui, Harry. Ne t'inquiète pas, nous partons jouer au Quidditch de toute façon. Tu veux venir ?"

"Non merci" dit Harry avec un sourire. Puis il leva les yeux au ciel alors que Dean traînait un Seamus toujours riant dehors. Aussi tôt qu'il fut sûr qu'ils étaient hors de portée de voix et loin de la pièce, Harry retourna son attention vers ses deux amis restants – tous les deux le regardaient avec un mélange de scepticisme et de légère incrédulité.

Hermione s'éclaircit finalement la gorge et fut la première à exprimer ses pensées. "Donc tu as juste dormi comme ça chez Sirius la nuit dernière ?"

Au début, Harry avait prévu de les faire marcher un peu, cependant, l'impatience dans la voix d'Hermione était évidente. Même si Harry était encore d'humeur un peu maussade du fait de ne pas pouvoir voir Sirius pendant une semaine, il était toujours extatique à propos du fait d'être avec Sirius. Harry sourit. "Et bien, ce n'était pas tout à fait par hasard."

"Oh, Harry ! Arrête ! Dis-nous juste ce qu'il s'est passé !" s'exclama Hermione. Son constant désir de tout savoir combiné avec sa suspicion que Harry et Sirius étaient ensemble la privaient de toute patience.

"D'accord !" dit Harry avec un rire. "Je suis resté chez Sirius la nuit dernière parce que je le voulais. Ca semblait la chose la plus prudente à faire en considérant que le reste de notre rendez-vous s'était si bien passé."

Hermione poussa un cri ravi. "Oh, je le savais ! Je le savais." Puis elle attrapa Harry et l'attira pour une embrassade à vous briser les os. "Je suis si contente pour toi !"

Ron eut juste un grand sourire et donna une tape dans le dos d'Harry. "Ouais, félicitations, mec."

Hermione relâcha Harry et le regarda avec un grand sourire. Elle était quasiment sure que si Harry et Sirius étaient à présent un couple, ça voulait dire que Sirius avait tout révélé. Cependant, elle ne pouvait pas être sure. "Alors", demanda-t-elle avec hésitation, décidant juste de pousser un peu, "que s'est-il passé ?"

Harry s'assit sur son lit et les regarda avec un sourcil relevé. "Je pourrais vous demander la même chose, vous savez ?"

"Nous demander quoi ?" répondit Ron.

Harry soupira. "Que s'est-il passé ?" Il réprima un peu d'agacement. "Comment se fait-il que vous ne m'ayez pas dit que P était Sirius ?"

Ron cligna des yeux et Hermione mordit sa lèvre. "Je suis désolée Harry !" dit Hermione avec précipitation. "J'ai juste pensé qu'il était mieux pour toi de l'entendre de sa bouche."

"Mais Hermione, commença Harry, c'est Sirius. C'était une assez grande affaire et je sais qu'il vous a demandé de ne rien dire mais..." Harry laissa sa phrase en suspens, ne sachant pas vraiment comment exprimer ses sentiments par des mots. Il était en quelque sorte blessé. Il avait toujours tout dit à Ron et Hermione – les seules exceptions étant quand Dumbledore lui avait spécifiquement interdit de le dire à qui que ce soit. Maintenant, il semblait qu'il ne pouvait pas retourner la pareille. Harry réalisait que Sirius avait demandé à Ron et Hermione de rester silencieux. Cependant, Sirius voulait qu'ils se taisent à propos de lettres d'amour qui ne les concernaient pas mais concernaient Harry. Dumbledore voulait qu'Harry se taise sur des sujets de guerre concernant Harry et Voldemort, qui n'avaient vraiment rien à voir avec Ron et Hermione. Peut-être qu'Harry était un chouïa hypocrite, mais il ne pouvait s'empêcher d'être blessé et de voir cette situation comme distinctement personnelle.

Voyant l'état d'Harry, l'expression d'exultation d'Hermione devint une expression de déconfiture. "Oh, Harry, honnêtement – nous sommes désolés ! Nous essayions juste de faire attention à toi et tu ne semblais pas trop en colère que nous ne disions rien."

"C'est avant que je sache que c'était Sirius , rétorqua Harry. Et, une autre chose, est-ce que vous essayiez juste de faire attention à moi quand vous avez cambriolé ma putain de malle ?"

"Nous n'avons pas cambriolé ta malle", dit Ron sur la défensive.

Harry haussa un sourcil. "Remus m'a dit que c'était comme ça que vous avez lu les lettres."

Ron se moqua. "Et bien nous ne l'avons pas cambriolée. Ce putain de truc nous aurait probablement tués si nous avions essayé... tu l'as fermée comme Gringotts." Puis Ron remua, mal à l'aise. "Elle s'est en quelque sorte ouverte toute seule."

Harry leva les yeux au ciel. "C'est de la logique de merde, Ron."

"Et bien, nous faisions juste attention à toi, Harry !" répondit Hermione avec agacement. "Je m'inquiétais pour toi ! Tu semblais devenir si proche de cette personne et tu ne connaissais même pas son nom. Comment savais-tu que ce n'était pas un Mangemort ou quelque lunatique ? Tu ne savais pas. Tu supposais juste qu'il ne l'était pas." Hermione poussa un soupir et permit à son ton de s'adoucir. "Je ne voulais pas que tu sois blessé Harry – physiquement ou émotionnellement. Donc j'ai pensé que je pourrais peut-être deviner qui écrivait les lettres, et qu'avec chance tout irait bien."

Harry poussa un soupir et appuya ses mains contre ses tempes. "Cette dispute n'a aucune raison maintenant. Tout est fini, de toute façon. Je suis probablement hypocrite avec mon indignation moralisatrice."

"Hypocrite ? demanda Hermione, confuse. Qu'est-ce que tu as fait ?"

Harry secoua la tête. "J'ai deviné que P était Sirius il y a près de deux semaines, je ne vous l'ai pas dit, je ne l'ai pas dit à Sirius, et ai juste mis lentement en place une revanche comique contre lui avec l'aide de Remus. Je suppose qu'on peut ajouter à mon hypocrisie que j'ai encouragé son meilleur ami à le garder dans le noir."

"DEUX SEMAINES, cria Ron avec surprise. Et tu ne nous l'as pas dit ?"

Harry plissa les yeux. "Est-ce que tu plaisantes ? Non, je ne vous l'ai pas dit. Parce que vous ne me l'avez pas dit. Donc vous avez découvert après Sirius. Je sais que c'est immature, mais je ne m'en soucie pas vraiment."

"Est-ce qu'il était en colère ?" demanda Hermione avec inquiétude.

"Sirius ? Non. Il en a juste rit. Je ne pense pas que quelque chose aurait pu vraiment le mettre en colère après que j'ai, heu... discuté de mes sentiments avec lui la nuit dernière." Harry sourit. A présent que le sujet était revenu sur Sirius, il découvrait que son agacement et sa colère semblaient disparaître. "Au fond, il savait qu'il méritait un peu de torture pour ça de toute façon. Il était un peu agacé que Remus soit dans le coup, mais il n'est pas vraiment en colère contre lui."

"Mais tout va bien, pas vrai ?" demanda Hermione, ayant juste besoin de le confirmer une deuxième fois.

Harry eut un grand sourire. "Tout est génial."

"Alors, qu'est-ce que vous allez faire avec toi toujours ici ?" demanda Ron avec curiosité.

Harry soupira. "Nous allons y penser. Je vais passer autant de temps avec lui que possible, et nous pouvons nous écrire." Harry les regarda soudain urgemment. "Vous ne pouvez pas le dire à qui que ce soit pourtant ! Aussi longtemps que je suis à Poudlard, je ne veux pas risquer quelque objection rendant ça plus difficile que ça ne l'est déjà."

"Tu penses vraiment que les gens vont s'en préoccuper, mec ?"

Harry leva les yeux au ciel. "Oui. Je ne sais pas pourquoi quiconque devrait s'en préoccuper. Mais je semble être un sujet favori de commérages et de rumeurs... Sirius n'est pas trop loin derrière. Beaucoup de gens refusent toujours d'accepter l'innocence de Sirius. Crois-moi, je souhaite que personne ne s'en soucie, mais Rita Skeeter va exploiter ça pour tout ce que ça vaut."

Le matelas bougea soudain alors qu'Hermione s'installait à côté d'Harry sur son lit. "Et bien, personne qui est ami avec toi ne va se préoccuper d'autre chose que de ton bonheur." Puis elle se rapprocha de son ami et le regarda avec un sourire impatient. "Si tu veux bien, je veux tout entendre depuis le moment où tu as trouvé ! Comment est-ce que tu as compris ? Est-ce que Remus te l'a dit ? Qu'est-ce que tu as fait à Sirius ?" Puis elle eut une expression rêveuse sur le visage. "Est-ce que la nuit dernière était vraiment romantique ?"

"Putain de merde Hermione ! Laisse-le !" s'exclama Ron.

Harry gloussa. "Ca va Ron. Je vais vous faire une proposition – vous pouvez écouter l'histoire maintenant si vous venez aux cuisines avec moi." Harry eut l'air penaud alors que son estomac poussait un grognement. "Je meurs de faim. J'ai pas eu de petit déjeuner."

Les yeux de Ron s'écarquillèrent. "Comment as-tu commencé la journée sans nourriture ?"

Harry gloussa nerveusement. "Et bien, j'étais debout, et j'allais cuisiner le petit déjeuner... mais j'ai été distrait.

"Distrait ? Putain de merde, qu'est-ce qui pourrait te distraire de la nourriture ?"

Harry sourit et partit vers les cuisines. Il ne regarda pas en arrière mais il était assez sûr d'avoir entendu Ron rire, et se dépêcher pour le rattraper. Vrai, Sirius lui manquait, mais en même temps Harry ne pouvait s'empêcher de se sentir délirant de bonheur. Il avait ses amis, l'école finirait bientôt, il avait Sirius, un chien et une maison l'attendant, et il n'y avait pas de menaces majeures sur sa vie. Harry se sourit à lui-même alors que Ron et Hermione le rattrapaient enfin. Pour une fois, il semblait qu'il serait vraiment capable d'être heureux.


Sirius fit un peu les cents pas devant la porte de Remus. Il avait besoin d'avoir au moins une façade de colère avant d'entrer dans les appartements de son meilleur ami. S'il était honnête, il était agacé contre le loup-garou pour avoir laissé la mascarade continuer pendant deux semaines et n'avoir rien dit. Remus était supposé être son meilleur ami ! Sirius était allé chez Remus presque tous les jours et avait pleuré sur comment Harry allait sûrement le haïr. Pendant les deux dernières semaines, Remus était assis là, l'avait écouté et avait probablement intérieurement rit de lui. Donc, Sirius raisonnait qu'il devrait être furieux. Cependant, en ce moment, il ne s'en préoccupait pas vraiment. Harry l'aimait. Harry l'aimait, donc il n'avait pas le temps d'être furieux contre Remus.

Sirius força un regard noir contre la porte.

Mais il était là, et il allait se rendre furieux contre Remus. Un soupir s'échappa des lèvres de Sirius alors qu'il décidait qu'il était aussi en colère que possible. Il décida de faire au moins croire à Lunard qu'il était en rogne et commença à cogner contre la porte.

Remus ouvrit vivement la porte en grommelant. "Au nom de Merlin, qu'est ce..."

Il s'arrêta quand il vit que c'était Sirius et sourit. "Bonjour, Patmol. Je me serais attendu à te voir de bonne humeur ce matin."

Sirius lui lança un regard noir alors qu'il entrait dans la pièce. "Je te hais. Je veux un nouveau meilleur ami."

Remus se contenta de grogner. "Une nuit informative la nuit dernière alors ?"

Sirius alla vers le canapé de Remus d'un pas lourd et fit un spectacle de s'asseoir avec colère. "Très informative. Particulièrement la partie où il se révèle que je te hais et que je veux un nouveau meilleur ami", répéta Sirius avec une moue.

Remus leva simplement les yeux au ciel. "Je mettrai une annonce dans la Gazette du Sorcier pour toi."

"Merci, répondit Sirius. Assure-toi de mettre dans l'annonce que mon nouvel ami ne doit pas conspirer contre moi pour son propre amusement ou sortir avec un connard graisseux."

"Ce n'était pas pour mon amusement, répondit Remus avec un rire. Ecrire ces lettres était stupide. Je m'en fiche de comment ça s'est fini. Tu devrais me remercier que tu t'en sois sorti si facilement avec Harry."

Sirius souffla. "Ne mens pas." Puis il sourit. "C'était totalement pour ton propre amusement."

Remus leva les yeux au ciel, mais un petit sourire apparut sur son visage. "C'était en partie pour mon propre amusant. Mais", continua Remus, lançant un regard lourd de sous-entendu à un Sirius à l'air triomphant, "c'était surtout parce que tu avais besoin d'une leçon."

Depuis la nuit précédente, Sirius pensait à la manière dont les choses auraient pu tourner entre lui et Harry. Il semblait y avoir un nombre infini de scénarii qui auraient pu se dérouler, et le seul avec une fin heureuse était celui qui était vraiment arrivé. Donc Sirius admettait que, si vous deviez la réduire à une probabilité, alors son idée d'écrire les lettres était horrible. Cependant, en considérant la manière dont les choses s'étaient passées, il ne pouvait pas le regretter à présent. Même sans les lettres, lui et Harry se seraient mis ensembles à la fin. Mais comment pourrait-il regretter quelque chose qui avait seulement servi à accélérer la procédure ? Utilisant cette logique, Sirius décida juste d'être immature et de tirer la langue. "Va te faire foutre, Lunard. Harry n'est même pas si en colère contre moi. Je parie que tu l'as encouragé dans sa petite machination." Une rapide expression de reconnaissance passa sur le visage de Remus, faisant sourire Sirius d'un air suffisant. "C'est ça, pas vrai ? Ca va Lunard. A la fin, j'ai Harry et tu as un connard graisseux."

Remus se contenta de lever les yeux au ciel. "Oh, pour l'amour de Merlin, Sirius ! Est-ce que tu vas jamais arrêter avec Snape ?"

Sirius gloussa. "Non, et j'en ai pas besoin. Je vais avoir un nouveau meilleur ami, tu te souviens ?"

"Ouais, et bien voyons si ton nouveau meilleur ami te supporte autant que moi."

Sirius gloussa. "Cette raillerie de Snape me rappelle – conspirer avec Harry est une chose, mais est-ce que tu devais le dire à Snape ?" gémit Sirius.

"Oui, répondit Remus. C'était soit lui dire soit l'avoir à vous causer plus de problèmes. En plus, il l'aurait découvert de toute façon, comme je suppose que vous ne prévoyez pas de garder ça secret pour toujours. En fait, tu devrais me remercier."

"Pour quoi ?" demanda Sirius avec incrédulité.

Remus haussa les épaules. "Choisis quelque chose."

Sirius était sur le point d'ouvrir sa bouche et de répondre quand la porte s'ouvrit. "Merci d'avoir ruiné mes projets de remarque cassante !" grommela Sirius. Il remarqua alors Snape et ses robes tourbillonnantes dans la pièce. "Et apparemment mes projets pour un après-midi plaisant", grommela Sirius encore plus bas. Cependant, le commentaire n'échappa pas à l'ouïe de Remus, et Sirius reçut un fort coup de pied dans le tibia.

"Lupin, j'espère que tu n'as pas oublié..." Snape laissa sa phrase en suspens alors qu'il remarquait Sirius. Ses yeux se plissèrent et il poussa un soupir agacé. "Pour l'amour de Merlin, Black ! S'il te plait, dis-moi que nous n'allons pas encore être soumis aux malheurs de ta vie amoureuse ?"

"Personne ne te force à rester, Snape", rétorqua Sirius, supportant le regard mauvais de l'autre homme. Un glapissement se fit entendre dans la pièce alors que Remus lui donnait un autre coup de pied bien placé dans le tibia. "Aïe Lunard !" gémit Sirius. "Ce n'est pas parce que notre amitié est finie que tu dois être violent !"

Snape haussa un sourcil. "Ton amitié avec Black est finie, Lupin ? Je n'étais pas au courant que Noël venait en avance", dit-il d'une voix traînante.

"Ok ! Assez !" hurla Remus alors que Sirius faisait un geste grossier dans la direction de Snape. "Aucune amitié n'est finie." Il poussa un soupir et commença à se masser les tempes. "Est-ce que vous pourriez, s'il vous plaît, essayer de vous entendre tous les deux ?"

"Non !" répondirent-ils tous les deux en même temps.

"Vous voyez ! dit Remus avec excitation. Vous êtes d'accord sur quelque chose !"

Snape leva les yeux au ciel. "Ta brillance ne cesse jamais de me surprendre, Lupin. Cependant, je crois difficilement que mon accord avec le clébard de ne pas m'entendre avec lui est un pas dans la bonne direction."

Sirius acquiesça. "Autant que ça me peine, je pense que je vais devoir être encore d'accord avec lui." Son regard retourna alors sur Snape, et avec un soupir résigné, Sirius se leva. "Très bien, je pense qu'il est temps pour moi de partir. Je te verrai sûrement plus tard cette semaine, Lunard. Je vais vouloir te présenter mon meilleur ami."

"Splendide, dit Remus en levant les yeux au ciel. Je pourrai le prévenir."

Sirius tira simplement la langue. Avec un acquiescement final dans la direction de Snape, Sirius sortit.

Snape soupira alors que la porte se fermait dans un clic. "Je ne sais pas comment tu fais avec lui, Lupin. N'es-tu pas du tout exaspéré par ses gémissements constants à propos de Potter ?"

Remus haussa les épaules. "En fait, ils sont ensembles maintenant, donc ça ne devrait pas être un tel problème."

Snape grimaça. "Ensembles ? Excuse-moi un moment Lupin, je pense que je vais être malade."

Alors que Snape allait dans la salle de bain, Remus poussa un soupir et secoua sa tête. Pourquoi était-il entouré d'idiots ?


Harry grogna alors qu'il sentait une autre morsure sur son oreille. Dans les brumes du sommeil, sa première pensée avait été que les morsures étaient de Sirius. Cependant, alors qu'elles continuaient, il réalisa qu'elles étaient trop dures, qu'Harry était à Poudlard, et que Sirius ne se lèverait jamais le premier. Quand une dernière morsure dure fut placée sur son nez, Harry se releva d'un coup et attrapa ses lunettes.

Son agacement au réveil de 6h fut remplacé par de la joie. Les morsures étaient apparemment la courtoisie du hibou de Sirius – un animal qui était à première vue aussi obstiné que son maître. Harry sourit alors qu'il ouvrait la lettre attachée.

Mon très cher Harry,

Bonjour mon chéri. Je sais que tu ne peux pas me voir, mais je souris comme un fou en pensant à toi. J'ai erré à l'étage aussitôt que je suis rentré à la maison, cherchant Snuffles, et il était roulé sur ton oreiller sur le lit. Je pense que tu lui manques. Tu me manques aussi. Je ne suis pas sûr de comment je vais réussir à dormir ce soir. J'ai peur que tu m'ais gâté la nuit dernière en me laissant te tenir. Maintenant, je n'accepterai rien de moins... sauf que je n'ai pas vraiment le choix sur le sujet vu que tu es à Poudlard et que je suis là. Est-ce que c'était ta forme finale de vengeance ? Mon dieu, mon dieu... quel homme retors j'ai.

Alors maintenant que j'ai chargé le début de cette lettre d'idioties, je vais passer à autre chose. Je n'ai pas eu la chance de répondre à ta dernière lettre. Je déteste te laisser mariner et il y a quelques trucs que j'ai l'impression de devoir éclaircir. Tout d'abord le problème de mon soi-disant autel. Je n'apprécie pas les accusations de mon ancien meilleur ami (j'y viendrai) selon lesquelles j'ai un autel. Il se réfère simplement au fait que j'ai une photo assez adorable de toi accrochée bien en vue sur ma cheminée. Il est juste jaloux parce qu'il n'y a aucun moyen pour lui d'avoir jamais une photo adorable de Snape. La raison devrait en être évidente.

Je relisais ta "description" de l'homme de tes rêves. Tu es démoniaque. Donc tu veux vraiment me parler de l'homme de tes rêves ? S'il te plaît, n'hésite pas à te répandre en compliments à mon sujet. J'aime la flatterie.

Laisse-moi à présent discuter de mon ancien meilleur ami, un certain Remus Lupin. Je lui ai parlé immédiatement après t'avoir quitté. J'ai décidé qu'il était temps que nous finissions notre amitié à cause de son incapacité à se confier à moi à propos de toi sachant qui j'étais. En fait, pas vraiment. J'ai juste boudé beaucoup et gémis que j'allais avoir un nouveau meilleur ami. Remus m'a plutôt ignoré. Puis Nancy est arrivé donc je suis parti.

En parlant de ça... est-ce que tu penses que je devrais être plus agréable avec Nancy ? Il est le petit ami de Remus et malgré mes récents essais, Remus est toujours mon meilleur ami. Logiquement je sais que je devrais faire un essai... mais... c'est Nancy !

Je t'aime. J'ai juste pensé à ça et je voulais te le faire savoir.

Ok, maintenant, parlons de la chose la plus importante. Quand est-ce que je vais te voir, te tenir, te toucher, te goûter, te sentir et être avec toi à nouveau ? Est-ce que ce week-end te va ? Je pensais que je pourrais peut-être te préparer du poulet ? En fait, ce sera probablement grillé, parce que c'est tout ce que je peux faire sans le ruiner. Je peux nous griller du poulet, et nous pourrons manger, ouvrir une bouteille de vin, nous embrasser – ou tout ce que tu veux faire, et nous pelotonner au lit. Ou si tu veux faire quelque chose d'autre, fais-le-moi savoir. Une autre ville peut-être ? Paris ? Rome ? Plus de Londres ? Aussi longtemps que tu es heureux et dans mes bras, ça me va tout à fait.

Je t'aime. Je voulais juste encore le dire. Tu me manques aussi. Plus que tout.

Ecris-moi vite !

Tout mon amour,

Sirius

Harry savait que c'était stupide. Néanmoins, il ne put empêcher la palpitation qui eut lieu dans sa poitrine alors qu'il lisait le nom sur le parchemin. Sirius. Harry passa ses doigts sur l'écriture élégante pendant un moment avant de passer au post-scriptum.

PS : Je sais que nous avons eu cette discussion auparavant, pourtant, quand tu as commencé à parler de ce terriblement excitant round de sexe par parchemin, ça aurait été dur (ou pas) à se faire. Maintenant que nous sommes désespérément amoureux et que nous connaissons le nom de l'autre, j'ai pensé que je ferai une autre tentative. Alors mon amour, très sérieusement (tant de jeux de mots ce soir !)... qu'est-ce que tu portes ?

Harry rit. Il regarda son accoutrement et voyant qu'il était 6h du matin et qu'il était au lit, il portait actuellement son pyjama. Ou, comme Harry l'appelait... son boxer. Il sourit. Sirius allait adorer la réponse à cette question.


Fin


Et voilà, c'était le dernier chapitre de 'Corresponding folies'. L'auteur, EnglishMuffin a déjà annoncé qu'elle ne ferait pas de séquelle, mais elle prévoit de faire un voir deux épilogues. Si c'est le cas, je vous les traduirais le moment venu.