Disclaimer :
Les personnages de Harry Potter ainsi que les « décors » sont la propriété exclusive de J.K. Rowling. Il n'y a aucune intention de contre-façon ou de violation de ses droits d'auteur. Cette histoire est écrite pour le plaisir de l'écriture et ne rapportera aucun centime à son auteur.
Cette fanfic se déroule pendant la sixième année de Harry à Poudlard. Toujours avec Fred et George dans la fic : j'arrive pas à les laisser quitter Poudlard !
Je n'ai pas tenu à prendre en considération que Harry était à l'origine de l'incarcération du père de Draco : parce qu'avec ça, cela aurait été très difficile de les, comment dire, « rapprocher »… Ils sont suffisamment remontés l'un contre l'autre comme ça, vous ne croyez pas ?
Avertissement – Cette fic met en relation Harry et Draco sur un plan autre que celui amical… A savoir une relation homo, quoi ! En clair, si l'idée que Harry ait envie de sauter sur le petit blond ou que Draco fasse subir les pires outrages à Harry, vous dérange ou vous scandalise, ne continuez pas la lecture…
Auteurs, pour l'idée de la fic et la plupart des situations : Babydracky / Mélindra
Auteur, pour la rédaction de la fic : Mélindra
Rating : R ! (évidemment…)
Couple : Harry / Draco (ô quelle surprise…)
Résumé : je ne veux pas vous gâcher la surprise ! Donc, pas de résumé…
Petite explication sur le passage commun avec la fic « 3 vœux » à la fin !
Coucou à tous !
Eh oui, je sais vous avez longtemps attendu et donc voici ma nouvelle fic. J'espère qu'elle vous plaira et je ne sais pas si elle plaira à tout le monde. Je n'en suis pas au point de me ronger les ongles, mais bon… Voilà quoi !
LA VERITABLE HISTOIRE
Chapitre 1 – L'anniversaire de Neville
Harry Potter, le garçon qui-avait-survécu, était paralysé, osant à peine respirer. Il sentait le regard de Draco Malfoy – ce rat de Malfoy -comme essayer de l'hypnotiser. Et le pire, c'était que ça marchait. Harry n'avait jamais remarqué son regard gris, intense et orageux. Presque fascinant. Avec ses longs cils qui encadraient ce gris ombrageux, l'adoucissant presque…
- Je n'ai pourtant jamais apprécié les Gryffondor, lança franchement Draco, de sa voix un peu traînante.
Comme s'il avait enfin capturé une proie très intéressante, qu'il observait avec tout son temps, avant de… De jouer avec. De la séduire sans coup férir.
Harry avait la gorge terriblement sèche tout à coup. Il avait une conscience aiguë de ce corps, tout près du sien. Et des propres battements de son cœur…
- Mais toi, poursuivit Draco en se rapprochant, toi c'est vraiment différent… Tu as quelque chose de très particulier, ajouta-t-il avec un sourire en coin.
Il tendit la main en caresse aérienne sur la chevelure brune. Son sourire s'élargit quand il vit les joues de sa proie délicatement rosies. Son charme marchait toujours…
Son parfum enveloppa Harry. Une senteur citronnée, grisante de fraîcheur. Il découvrait qu'il adorait ce parfum. Son cœur manqua un battement.
- Ah , fit-il enfin d'une voix mourante.
- Oui, tu es si timide… Si fragile… Si… sensible, acheva Draco dans un murmure suggérant une intimité à venir.
Draco était assez proche pour prendre une mèche de cheveux et la baiser délicatement des lèvres. Caresser encore la chevelure, en des gestes lents et sensuels.
Re-manquement au cœur. C'était pas normal que son cœur ait des ratés comme ça… Et si ce crétin arrêtait de baver sur les cheveux qu'il avait tant de mal à coiffer le matin, hein ! Non mais c'est vrai, il ne savait pas ce que c'était de s'escrimer à se coiffer, chaque matin !
- Oui, poursuivit Draco, presque en ronronnant de statisfaction à l'idée d'avoir la main mise sur sa proie.
Il effleura d'un doigt l'ovale du visage de Harry. Très lentement, en prenant tout son temps. Son souffle doux caressait le visage de Harry. Qui frissonna malgré lui.
Oui, c'était sûr, son cœur était fichu. Avoir des palpitations comme ça, si jeune…
- Tu as la peau si douce, poursuivit Draco en se penchant doucement.
Non ? Mais ce grand con va m'embrasser ? Ca va pas non ? Je suis contre, formellement contre ! JE SUIS UN MEC, BORDEL ! Et on ne s'embrasse pas entre mecs ! Alors tu vas ôter tes sales pattes de mes épaules, et… Pourquoi j'ai les jambes qui flagolent ? A l'aide…! HELP ! Bon mon petit Harry, tu sais ce que tu vas faire, hein ? Lui coller ton poing dans la figure, et très vite. Ou lui donner un coup de genoux dans les… Ca devrait le calmer, mais alors définitivement ! Si tu veux en délibérer, il faudrait rendre le verdict, mais alors tout de suite ! Il y a aussi la gifle, tu sais. Oui, c'est ça lève ton bras et bordel ! NE LUI PASSES PAS LA MAIN DANS LES CHEVEUX !
Mais la main droite de Harry douée clairement d'une volonté indépendante, s'était approchée du visage de Draco, allant chercher une mèche égarée pour la replacer. S'attarder dans ces cheveux si doux, souples… Fins et soyeux. Harry avait envie d'y repasser les mains, de marquer à sa façon ce Serpentard arrogant… Et non, il ne venait pas de penser ça !
Le souffle de Draco balayait ses lèvres et…
REAGIS OU CE SALAUD VA T'EMBRASSER !
Et l'une des mains de Draco caressait le cou de Harry dans une caresse très douce. Irresistible.
- Tu es si… si belle, murmura Draco.
Avant de se prendre la gifle du siècle et le coup de genoux mis en délibéré tantôt…
Le beau visage de Draco se tordit de douleur. Avant de tomber à genoux, scié par la douleur crucifiante.
Oui, ça c'était du réflexe ! Deux beaux gestes synchrones et parfaits. Ou de l'instinct de survie. En tout cas, c'était parfait ! Ce crapaud pustuleux l'avait enfin lâché. Et il était là à ses genoux… Sa douce chevelure blonde Et bordel pourquoi était-il si… si ému ? Si son cœur pouvait s'arrêter…
Harry sentit une vague brûlure au niveau des yeux : une vague d'émotion le traversait… Pourquoi ce crétin avait-il dit « belle », hein ?
- Harriette…, mumura Draco avec incompréhension.
Mais la jeune fille était déjà loin.
Draco se releva lentement, la joue brûlante. Jamais aucune fille ne l'avait repoussé… Putain, qu'est qui n'avait pas marché ? Les filles adoraient qu'on leur dise qu'elles sont belles. Mais qu'est-ce qu'il avait fait de travers ? Elle avait quelque chose cette fille. Et Draco Malfoy n'avait pas dit son dernier mot ! Surtout face à une élève de Gryffondor…!
FLASH-BACK
(promis, celui-ci en sera pas aussi long que celui de mon autre fic…)
Ce matin-là Neville était en train de manger une assiette de porridge lorsqu'un hibou lui jeta un colis, qu'il ne put rattraper et tomba dans l'assiette. Neville se retrouva éclaboussé de porridge ainsi que ses plus proches voisins. Une chouette laissa tomber une lettre qui voletta également dans l'assiette de porridge. Celle-ci s'ouvrit et on put entendre la grand-mère de Neville chanter plus ou moins juste au milieu des confettis et cotillons que lançaient joyeusement l'enveloppe :
"Joyeux Anniversaire Neville, Joyeux Anniversaire !"
Neville essuya tant bien que mal ses mains sur sa robe de sorcier avant de saisir de ses doigts un peu collants le colis lui beaucoup plus collant. Il déchira le papier sous les regards attentifs des élèves qui s'étaient mis à chanter Joyeux Anniversaire. On entendait surtout Fred et George qui faisaient exprès de chanter faux. Et finalement au milieu du papier de soie, Neville trouva deux anneaux d'or chatoyant de mille couleurs reliés entre eux par une chainette du même métal. Perplexe, il les contempla un moment. Mais Hermoine intervient :
- Neville ! C'est génial : ta grand-mère t'a envoyé un Amplifaguette ! Tu sais combien c'est rarissime d'en voir un ? On dit que Merlin en avait un. Tu comprends, le métal employé est fabriqué par les nains asiatiques et ils détestent vendre leurs créations. J'ai lu ça dans La Création des Objets Improbables…
- Et ça sert à quoi ?", la coupa Ron cessant de s'empiffrer pour un moment.
- Ca amplifit le pouvoir des baguettes magiques , répondit Hermione un peu vexée d'être interrompue.
- C'est vrai , s'exclama ravi Neville. Alors, avec ça, j'ai une chance d'arriver au bout des devoirs de métamorphoses de McGonagall. Hier, j'ai essayé de transformer un hamster en théière, mais j'ai obtenu un truc vaguement argenté qui faisait des bonds partout dès qu'une goutte d'eau bouillante l'effleurait… La prof était furieuse qu'en 6ème année je n'en sois même pas capable ! Je pense que Grand-Mère en a eu marre de mes résultats scolaires et qu'elle ait décidé de m'aider. Dommage que je ne puisse pas l'utiliser pour les cours de potions…, se lamenta-t-il un instant.
- Comment ça s'utilise ?", intervient Harry.
Eh bien, on fixe un anneau à chaque extrémité de la baguette magique, de manière à ce que la chainette soit bien tendue, expliqua Hermoine d'un ton docte.
Suivant ces explications, Neville fixa l'Amplifaguette sur sa baguette. Sa baguette avait désormais un aspect un peu excentrique. Il la considéra un instant avant de lancer un sort de base, le sortilège de Lévitation.
- Wingardium Leviosa !", dit-il en faisant un mouvement de baguette vers son assiette de porridge.
Celle-ci s'envola effectivement sans tergiverser, contrairement à d'habitude, et… alla s'encastrer dans le plafond de la salle à manger de Poudlard. Heureusement comme celui-ci était enchanté et représentait le ciel de dehors, on ne pouvait voir l'assiette. Heureusement aussi que le décollage de l'assiette ait été express car personne ne s'était rendu compte de rien. Sauf les voisins de Neville, évidemment.
- Waouh ! s'exclamèrent les jumeaux Weasley. Dis Neville, tu pourras nous prêter ton Amplifaguette ? T'imagine ce qu'on pourrait faire avec ça ?
- Oui justement, dit Hermione. Je me demande si ça ne revient pas à tricher quand même…
- Laisse tomber Hermione, dit Ron. Au moins Neville n'aura plus de problème en sortilège de toutes sortes. Il faut juste que.. Que…
- Sans doute faire en sorte que ta baguette soit moins enthousiaste, conclut Harry impressionné.
Neville avait toujours les yeux aux plafond, sidéré du résultat.
Plus tard dans la même journée.
Neville avait essayé différents sortilèges et avait constaté avec joie qu'il les réussissait tous. Le seul problème était convaincre sa baguette devenue très motivée sous l'effet de l'Amplifaguette d'en faire un peu moins. Quoi qu'il en fut, il avait envoyé une lettre par hibou express à sa grand-mère où il lui disait sa reconnaissance pour ce merveilleux cadeau… sous la forme d'une vingtaine de fervents "Merci !"
Sa joie était telle que le professeur Snape ne put la doucher complétement durant le cours de potions. Dans leur programme des potions de transformation, il s'agissait cette fois de réaliser une potion Clinquante : toute chose plongée dedans devenait translucide et brillante. L'utilité avait échappé aux élèves jusqu'à ce Snape leur fasse remarquer que cette potion servait de base à une autre : celle de d'Invisibilité. Qu'ils étudieraient beaucoup plus tard. Voire jamais pour les incapables de Gryffondor si cela n'avait tenu qu'à lui.
Neville réussit cependant à obtenir une potion avant-curseur de celle d'Invisibilité : toute chose plongée dans sa potion devenait invisible… parce que dissoute dans la potion …!
- Je devrais vous plonger dedans M. Londubat , menaça le professeur Snape. Qui sait, peut-être cela vous motiverait, vous ne croyez pas ?
- Oui Monsieur, bredouilla Neville paniqué, avant de corriger. Non, Monsieur , dit-il affolé. Je… je vais recommencer !
Heureusement, la cloche sonna, annonçant la fin du cours.
- Pas si vite, M. Londubat, fit Snape. Pour le prochain cours, qui a lieu, si je ne m'abuse après-demain, vous allez me rédiger trois rouleaux de parchemins sur la potion métallisante qui sera notre sujet d'étude. Qui sait peut-être que pour une fois vous réaliserez correctement une potion ? Oh, par ailleurs, vous me ferez une potion Clinquante pour le même cours: je vous interrogerais sur toutes les étapes de sa réalisation. Ceci devrait vous dissuader d'accepter l'aide de Miss Granger…
Neville se lamenta en arrivant à la salle commune des Gryffondor :
- Bon sang, je vais en avoir pour toute la nuit !
Il soupira et prit sa baguette.
- Bon, je vais réviser mes sortilèges pour le cours de Flitwick : ça au moins je devrais y arriver sans mal, maintenant.
Il ne s'interrompit que pour aller dîner, surveillant toujours sa baguette, que les jumeaux essayaient plus ou moins discrètement de lui subtiliser en l'échangeant avec une baguette farceuse. Ou en lui proposant des contreparties avantageuses. Sans succès cependant. Après le dîner, il fila à la Bibliothèque afin de prendre quelques ouvrages sur les potions de transformation et retourna étudier dans la salle commune. Peu à peu celle-ci se vida, et aux environs de onze heures et demi, il ne restait plus que Neville et Harry. Ce dernier était resté pour faire ces devoirs ayant passé trop de temps à étudier de nouvelles tactiques de Quidditch.
Neville pataugeait ferme dans sa dissertation, ayant préféré garder la potion à effectuer pour le lendemain. Pour tromper son ennui grandissant -qui donc à part Snape pouvait trouver l'étude des potions passionnant ?- il reprit sa baguette. Son crapaud Trévor à ses côtés, il essaya une formule magique pour rire qui n'aurait jamais marché en temps normal, se demandant vaguement ce que cela allait donner avec l'Amplifaguette…
« Plumes de poissons du Sud, rayons du soleil couchant
Sourire d'hier et bave de dragon rouge rumatisant
La lune s'oppose au soleil et pleure
Que tout s'inverse pour le meilleur et le pire »
Et ce disant il pointait sa baguette droit sur Trévor qui essayait désespérément s'échapper. Le problème fut que sur les dernières syllabes de sa formule magique de pacotille, alors qu'il donnait du mouvement à sa baguette, la chaînette de l'Amplifaguette se prit dans l'un des boutons de sa chemise. Et c'est ainsi que lorsque le sortilège agit, parce qu'il agit finalement, la baguette se retrouva pointée droit sur Harry qui, plongé dans ses études, ne s'était rendu compte de rien. Dans un silence étrange, une sorte de nuage doré enveloppa Harry, alors que la baguette de Neville implosa : tout ce qui restait de cette dernière, c'était l'Amplifaguette, devenu argenté, et les crins de sphinx dont était composée la baguette magique de Neville.
Quant à Harry, il se mit à tousser mais la fumée dorée disparut très vite. Il se sentait bizarre, sans plus car pendant un moment, il s'était senti comme gelé jusqu'à l'os et avait perdu toute sensation.
- Bon sang Neville qu'est-ce que t'as fabriqué , se mit-il à crier d'une voix aiguë. Tu pourrais faire attention , poursuivit-il furieux sur le même ton.
Neville le regardait un peu éberlué, avant de dire :
- Je crois que mon sortilège t'a fait pousser les cheveux : regarde, il sont bien plus longs que ceux d'Hermione…
- Ouais, eh ben je suis bon pour utiliser un sortilège de Découpe par ta faute, râla Harry d'une voix toujours plus aiguë.
Neville revint à sa baguette, qu'il contempla, catastrophé :
- Quant à moi, il va falloir que je demande à Grand-Mère une nouvelle baguette et vite. Tu paries combien qu'elle va me confisquer l'Amplifaguette ? D'ailleurs, je ne sais pas du tout s'il marche encore : t'as vu, il est tout argenté maintenant ?
Mais Harry n'écoutait pas : une peur sans nom l'avait envahi. Il venait de réaliser que son corps… n'était plus comme avant.
Blanc.
- Neville…, fit-il d'une petite voix.
- Ecoute Harry, maintenant ça suffit : il suffira de te couper les cheveux, alors arrête de pousser ta voix dans les aigus comme ça, j'ai l'impression de parler à une fille. Aide-moi plutôt à trouver une solution pour aller me racheter une nouvelle baguette rapidement…
Re-blanc de la part d'Harry qui se palpe de partout. Et qui tire sur son pull pour regarder à l'intérieur. ENORME BLANC.
- C'est pas une impression, dit-il très vite, la gorge nouée.
- Quoi ? ", fit distraitement Neville en regardant les crins de sphinx, car c'était la première fois qu'il en voyait.
- JE TE DIS QUE CE N'EST PAS QU'UNE IMPRESSION, SOMBRE CRETIN !, hurla Harry d'une voix perçante.
- Quoi ?
Neville regarda plus attentivement Harry qui s'était levé. Il y avait effectivement quelque chose de bizarre. Bon d'accord, il avait de magnifiques cheveux longs, mais son visage… L'ossature avait quelque chose de plus fin, de plus délicat. Les cils étaient plus fournis et… Neville s'étrangla quand il se rendit compte que Harry avait quelque chose au niveau du pull qu'il n'aurait jamais dû avoir : de la poitrine…
- Harry…, murmura-t-il scié. Tu…
Et il ne put rien dire de plus.
- Oui, je suis devenu une fille par ta faute, il semble bien que ce soit à cent pour cent , dit-il atterré d'une voix tout ce qu'il avait de plus féminine.
Absolument charmante par ailleurs…
- Comment ça, à cent pour cent…, reprit Neville avant de s'interrompre. Nooon, tu veux dire que… que…
Harry le regardait à la fois gêné et tout rouge. Il réalisa que ses yeux le brûlaient : en fait, il découvrit qu'il se retenait pour ne pas pleurer, tellement il était bouleversé.
Il ravala ses sanglots :
- Enfin, Neville, reste pas là sans rien faire ! Va me chercher Hermione : peut-être qu'elle aura une idée, une solution. N'importe quoi, même si ça doit prendre toute la nuit ! Demain matin, je veux être redevenu un garçon ! Bon tu va te bouger, oui ? Je te rappelle que ce qui arrive est entièrement de ta faute…
- Mais euh, Harry, je ne peux aller dans le dortoir des filles : tu le sais bien. Si je le fais, il va y avoir une sirène d'alarme qui va se déclencher… Et ça va réveiller tout le monde !
- D'accord, j'ai compris, fit Harry en prenant une profonde inspiration.
Qui pour effet de faire ressortir davantage en avant la poitrine fort avantageuse dont il se retrouvait doté. Neville, comme n'importe quel garçon, eût le regard automatiquement attiré par ce phénomène. Par pur intérêt bien sûr pour le mécanisme fascinant qui permet à la femme de respirer.
Harry s'en rendit bien évidemment compte et rougit encore :
- Tes yeux , fit-il sèchement.
- Hein ?
- Tes yeux , répéta-t-il. Ils sont collés sur ma poitrine, espèce d'obsédé !
- Désolé, fit Neville, troublé malgré lui.
Car il fallait bien avouer que Harry était devenue très très féminine… Ses sempiternels épis avaient disparu au profit d'une chevelure souple et soyeuse. Neville tenta de se reprendre :
- Oui, bref, il va falloir que tu ailles toi-même réveiller Hermione. Moi, je vais aller prévenir Ron…
- Surtout pas !", le coupa Harry. Je ne veux pas qu'il soit au courant ! Ce n'est pas la peine.
Intérieurement, Harry pensait que Ron risquait d'avoir le même type de réaction que Neville et il n'était pas sûr de pouvoir supporter ça de la part de son meilleur ami. Il y avait pire bien sûr : Ron pouvait éclater de rire à la vue de sa mésaventure avant de réaliser la gravité de la situation… Harry avait les nerfs à vif et il n'avait aucunement envie de vivre ça. Il se doutait qu'il éclaterait probablement en sanglots.
- Je vais trouver Hermione. Pendant ce temps, toi, tu essaies de te rappeler ce qui s'est passé avec précision, et tu restes là. Et tu ne racontes à personne ce qui m'est arrivé. Compris !
- Oui Harry, balbutia Neville sous le choc, alors que Harry s'éloignait.
Il commençait à réaliser pleinement la bourde qu'il avait faite. Plus fort que de faire exploser un chaudron. Il avait transformé Harry en fille. Et une jeune fille vraiment très attirante. C'était dingue ce que des vêtements masculins pouvait être sexy sur une jeune fille…
Neville rougit avant d'essayer de se rappeler les paroles de son incantation… Ce qui n'était pas gagné !
Précisions utiles…
En octobre 2002, Babydracky et moi-même papotions tranquillement au téléphone de fics et surtout, des relations Harry/Draco. Quand l'une de nous deux - impossible de savoir qui - émit l'intéressante idée suivante :
- Dis donc, t'imagines Harry transformé en fille ?
Et de poursuivre aussitôt avec Draco et tous les aléas à la vie féminine que les hommes bienheureux ignorent. Ayant raccrochée, je me suis empressée de noter toutes idées que nous avions eu, parce que c'est bien connu, les idées n'ont qu'une idée, prendre la poudre d'escampette… Babydracky a continué joyeusement ses fics, et moi j'ai juste ouvert une page dans mon ordi. Après j'ai eu l'idée du pourquoi du comment Harry se retrouverait Harriette, sans vraiment oser poursuivre : après tout, nous étions deux auteurs, et je n'osais pas trop écrire toute seule cette histoire. Dans le même temps, on m'avait demandé une fanfic de Harry, pour un fanzine. J'ai donc repris le seul début que j'avais, celui-ci, et qui donne la fic « Trois vœux ». Et qui à part les quelques paragraphes sur l'anniversaire de Neville, n'a strictement rien à voir. C'était un fanzine tout public… J'ai finalement repris cette fanfic avec l'accord de Babydracky. Je commençais à trouver qu'un truc pareil ne devait pas dormir au fond d'un dossier.
Je me suis rendue compte il y a peu que quelqu'un sur ffnet avait écrit sur cette idée. Pour ne pas m'influencer, je n'ai pas lu sa fic. J'espère simplement cette fic est assez différente pour que son auteur ne m'en veuille pas…
Enfin, le titre de la fic changera au prochain chapitre. Ce sera donc « la véritable histoire de Harriette »… Je ne pouvais pas le mettre pour le premier chapitre et gâcher la surprise !
Et comme d'habitude, faites-moi part de vos idées et de vos réactions. Vous savez que je réponds toujours et que j'adore vous lire !
Bisous à tous !
